Arrivée nocturne[PV](fini)

Dernière édition par Nedylene le Dim 4 Oct 2009 - 20:06, édité 3 fois

La suite de ce que vous allez lire peut choquer les âmes sensibles. Si cela est votre cas, rebroussez chemin.

Ils avaient marché toute la journée depuis leur dernière halte. La drow était fatiguée. Heureusement qu'il faisait nuit, cela avait facilité son entrée à Diantra. De plus pour passer les contrôles des gardes aux portes de la ville, elle s'était fait passée pour l'esclave du jeune homme en l'appelant " maître". Ce mot lui écorchait les oreilles à chaque fois qu'elle avait dû le prononcer pour ne pas éveiller les soupçons sur elle.

Une fois dans la ville, elle avait abandonné l'humain avec qui elle avait fait le voyage. Cherchant un lieu pour passer la nuit, elle s'engouffra dans les bas fonds de la ville. C'était l'endroit où elle serait le moins remarquée.

Continuant son chemin, une cape sur les épaules, elle faisait profile bas, ce n'était pas le moment de se faire arrêter. Elle avait du ravaler son orgueil sur la route pour arriver jusque ici, ce n'était pas pour tout gâcher maintenant si près du but.

L'odeur de pourriture et dégout qui se dégageaient des rues qui devenaient de plus en plus sombres lui indiquaient qu'elle était sur le bon chemin. Elle arriva alors quelques minutes plus tard dans les sombres quartiers de la cité.

Il faisait nuit, la lueur des chandelles dans les lanternes était le seul témoin que l'endroit n'était pas totalement désert. Elle se mit alors en quête d'une taverne. En trouverait-elle une?

La nuit était magnifique pour le jeune demi-drow. La proximité de la lune donnait plus de lumière sur le sommet des habitations, lui facilitant le travail. Dans des mouvements félins et fluides, il sautait de toit en toit, s’agrippant aux imperfections des façades, effectuant des roulades à la réception des sauts les plus imposants. Il venait de s’introduire dans une des maisons par la fenêtre supérieure, y dérobant quelques bijoux. Au bout de plusieurs minutes, lorsqu’il jugea que la distance entre le lieu de son larcins et lui était assez imposante pour ne plus qu’il soit menacé, il fit une halte.
Assit sur le rebord d’une des maisons qui bordaient le coin d’une rue, il profita de la proximité d’une source de lumière pour observer ses prises avec plus de précision… Un collier, une chaine, quatre bagues…

Tient, celle là est pas mal !

Il porta l’objet devant ses yeux tout en rangeant les autres dans l’un des cachettes de son pantalon. La bague d’un noir ébène était simple, surement une alliance ou une imitation d’alliance. Doucement, il la glissa à l’un de ses doigts, la laissant rejoindre les 5 autres bagues qu’il possédait déjà. Satisfait de son petit larcin, il laissa ses yeux se balader sur les rares personnes qui s’y baladaient encore… Soudain, ses yeux firent attirer par une silhouette étrange. Il ne savait pas pourquoi mais la démarche le titillait, elle avait quelques choses de spéciale…
Se remettant sur ses pieds d’un bon, il la suivit, marchant sans un bruit sur les toits, continuant de l’observer. Ça y était ! Il venait de comprendre se qui le chiffonnait ! Sa démarche était trop fluide pour une humaine, même les grandes dames de la coure n’avaient pas une tel élégance dans le mouvement. C’était une elfe ! Une elfe ? Ici ?

Curieux, il décida de se porter à sa rencontre, après tout, elle était prêt de sa cache, il pourrai lui proposer une discussion et réussir à la mettre dans son lit si les dieux le voulaient. Positionné juste avant elle, il prit une longue inspiration et se lança dans le vide. D’un mouvement rapide de la main, il laissa l’un des crochets qui étaient harnaché à son pantalon. Le bout de fer s’incéra dans l’une des charpentes. La lanière se tendit dans un claquement, ralentissant sa chute. D’un nouveau mouvement il détacha le crochet et termina sa course en frappant le sol de ses pieds, s’accroupissant pour absorber le choc, juste devant Nedylene.
Il commença à parler en se redressant, les cheveux devant son visage.

Tient tien tient que fait une femme dans ce genre d’endroit par une heure pareille ?
Surtout une elf….

Il n’eut pas le temps de finir sa phrase, se yeux rouges s’écarquillèrent sous se qu’il venait de découvrir. C’est bien la démarche d’une elfe, mais c’était une drow !

Une drow ?

Sa voix c’était étouffé et le jeune voleur qui d’habitude était sur de lui et arrogant resta bloqué. Ses yeux cherchèrent rapidement s’il quelqu’un l’avait entendu. Heureusement pour lui, la rues était désertent et les gens dormait… Il mit plusieurs secondes à reprendre ses esprits. Il se savait demi-drow, et en avait entendu parler, mais n’avait jamais vu de représentant de l’autre moitié de sa race de ses yeux. Ses yeux rouges la dévisagèrent doucement. S’assurant que personne n’était ne les observaient une seconde fois il reprit :

C’est une ballade bien dangereuse que vous effectué ici…
Les drows sont tué à vue dans la capitale humaine, il est étonnant que personne ne vous est remarqué encore…

Le ton n’était pas agressif, loin de la, mais plutôt curieux…

Elle avait entendu des pas sur les toits sans forcément voir s'il s'agissait d'un animal ou d'un rôdeur. Elle était sur ses gardes, une dague sortie mais dissimulée dans les plis de sa robe. Une ombre se retrouva face à elle, agenouillée suite à la réception d'un saut. La drow eut un mouvement de recul len sortant sa dague. Le capuchon tomba pendant ce mouvement et l'inconnu en face d'elle put voir son visage et son appartenance à la race des drows. Avant que quelqu'un d'autre ne voit son identité qu'elle essayait de dissimuler, elle remit sa capuche d'un mouvement rapide de la main.

Elle regardait d'un air sombre le jeune homme en face d'elle. Sa couleur de cheveux et ses yeux lui firent penser à un drow mais quelque chose ne collait pas. Ses oreilles voilà ce qui la chiffonnait, il n'avait pas les oreilles caractéristique de la race. Aussi elle en jugea qu'il devait être un demi drow.

Quand il prononça la mot "drow" au moment où sa capuche était tombée, elle lui fit signe de se taire. Portant sa main qui tenait la dague à sa bouche, elle déposa l'un de ses doigts sur ses lèvres.

Chut!

Elle lui montra par la même occasion qu'elle n'était pas sans défense et que s'il tenait à la vie, il devrait se faire plus discret. Il resta bloqué de surprise un instant, la fixant de ses yeux rouges.

Raison de plus, pour que je me fasse pas remarquer par vos propos. Donc tachez de ne plus employer ce terme si vous voulez la vie sauve.

La surprise avait du mal à passer. Une Drow à Diantra ? C’était une chose impensable par ces temps de guerre. Et cette surprise continua lorsqu’il vit cette dague apparaitre. Les Drows avaient une réputation d’être sanguinaire et cruelle. Sa mère lui avait expliqué que lui-même n’était pas le fruit d’un amour avec un Drow. Il avait comprit que bien plus tard que c’était un viol. Néanmoins, le jeune messager n’évait de lui-même aucune animosité envers cette race. Après tout ces humains si « gentil » le rejetaient tout autant… Doucement, il se redressa pleinement, regagnant en assurance et ainsi en stature… Il esquissa un léger sourire :

Je doute que vous soyez en position de nettoyer. Je ne doute pas de votre capacité à me tuer, mais je doute que vous puissiez le faire en silence. Et si l’on m’entendant, vous serez la prochaine à rejoindre les dieux, quels qu’ils soient.

Il reprenait vraiment de l’assurance et regagnait son rôle dans lequel il était maître après les pirouettes dont il était capable: se venter et argument.
Doucement, il fit un pas pour raccourcir la distance qui les séparait et ainsi pourvoir lui parlé sans que sa voix ne porte de trop.

Je suppose que vous n’avez aucun endroit pour vous cacher ? Donnez moi vos armes, et je vous fournirai un endroit sure…

Il tendit doucement la main vers elle pour qu’il lui remette son arme.

Vous ne resterez pas en vie plus de 1h dans cette ville. Vous serez rapidement remarquer. Si j’ai pu remarquer votre démarque elfique par les toits, je doute que la garde vous loupent une nouvelle fois

Qui menaçait qui? Maintenant les rôles étaient un peu inversés. Il n'avait pas tout à fait tord, elle se ferait remarquer aisément par un oeil averti.

Il lui proposa un lieu pour la dissimuler contre son arme. Elle n'avait pas confiance en lui et craignait un pièce.

Qui me dit que je peux vous faire confiance et que vous n'allez pas me livrer contre une quelconque récompense?

La drow était suspicieuse mais elle n'avait pas tord. Mais malgré tout, elle n'avait pas trop le choix, elle ne savait pas où aller. Elle lui remit alors la dague qu'elle tenait dans la main, en omettant de lui dire qu'elle en portait d'autres dissimulées sous sa robe.

Je compte la récupérer après si vous ne voyez pas d'objection.

Puis elle le suivit vers ce lieu qu'il jugeait sûre pour dissimuler une drow.

« Franck, casse lui le bras veux-tu… »

C’était méchant, vil, indigne d’un homme d’honneur, mais au moins la menace avait le mérite de fonctionner la plus part du temps. Etrangement, la menace d’un os brisé avait toujours plus de poids que le reste, peut-être parce que la chose était bien plus douloureuse et qu’il n’était jamais certain que le bras se ressoude correctement. Franck, fier soldat de la garde de Diantra, ne se fit pas prier. Même si la tâche ne l’enchantait pas, il n’y avait pas d’hésitation à avoir. Surtout pas quand c’était le patibulaire Georges qui donnait les ordres. Se saisissant du membre condamné, il esquissa une grimace, juste avant de…

« Très bien ! TRES BIEN ! JE VAIS PARLER ! »

Le regard mauvais de Georges valait tout les discours. La menace d’un bras cassé valait toutes les autres. Bon, il fallait avouer qu’il avait usé d’autres méthodes, divers et variées, avant d’en venir à celle là. Peut-être que ça avait aidé, au fond. Le torturé, un vil faquin pris en flagrant délit de vol à la tire, avait été soupçonné très tôt d’appartenir à quelque chose de plus grand que lui. Et pour cause, il s’en sortait trop bien pour son maigre talent. Sa victime, un homme robuste et en pleine santé, n’avait eu aucun mal à l’assommer proprement, dans un reflexe aussi violent que bienvenu, alors qu’il sentait qu’on lui visitait les poches.

Les doutes avaient été vite confirmés. Quelques coups bien placés lui avaient fait avouer son appartenance à une petite organisation criminelle sévissant dans certains quartiers de Diantra. Les coups suivants, et la menace dite « du bras cassé », allaient désormais l’aider à passer réellement à table… Un soulagement, car s’il n’était pas le premier à se faire avoir, il allait surement leur en apprendre plus que ses petits camarades…

* *
*

C’était il y a trois jours à peine, et Franck se souvenait encore de la peur qu’il avait pu ressentir chez sa presque victime. Et là, alors qu’il attendait, au coin d’une ruelle, à regarder la porte d’une auberge miteuse, son arme à la main… Il regrettait presque de ne pas avoir eu l’occasion de le faire. Parce qu’il allait peut-être mourir ce soir, et que casser un bras devait être une expérience à vivre. C’était souvent quand on craignait de mourir que les idées les plus étranges vous venaient. Heureusement, il n’avait pas froid, malgré la fraîcheur de la nuit. Ca aurait rendu surement la situation encore plus difficile. Un regard en arrière lui apprit ce qu’il savait déjà : Georges lui n’avait pas peur. Le regard mauvais, il ne pensait sans doute qu’à la promotion qui tomberait pour ce « coup de filet ». Une promotion bienvenue, pour lui aussi bien que ses hommes.

« Allez, on y va. »

On équivalait à vous, dans le cas présent, et tout deux le savaient. Soupirant, il quitta sa cachette, et se dirigea vers la porte… Il serait bientôt suivi d’une bonne vingtaine de ses congénères. Au final, la fameuse organisation criminelle n’était pas aussi grande que prévue. Bon, il fallait toujours prendre les confessions d’un criminel avec des pincettes mais… Georges avait des arguments convaincants. Au milieu de la rue, il se figea alors qu’il remarquait deux personnes plus loin. Fronçant les sourcils, il se retourna et fit quelques signes à ses camarades. Le capitaine comprit, et ordonna à deux hommes d’aller les intercepter « en douceur », alors que son fidèle Franck pénétrait dans la taverne, histoire de faire un rapide repérage des lieux.

Les deux gardes firent ce qu’on leur ordonnait. Hubert et Fabrice étaient des soldats tout autant dévoués que Franck, et ils avaient autant envie que lui de voir Georges s’énerver. Mais ils ne firent que quelques pas avant d’être repérés et… ce qui devait arriver arriva. Prenant leurs jambes à leur coup, ils tentèrent de s’enfuir. Parfois, les criminels manquent cruellement d’originalité. Courant à leur tour, les gardes n’avaient aucune envie de se faire distancer. Un garde, ça reste un homme du peuple, en mieux entrainé et armé, certes, mais tout de même. Ca craint le regard cruel de son supérieur. De quoi les aider à garder le rythme. Surtout qu'on murmurait qu'une drow se promenait dans la ville, alors si en plus la garde laissait s'échapper des criminels.

[HRP : Il a été décidé de vous laisser RP... Mais il va tout de même falloir compter le staff dedans. Vous avez la possibilité de vous enfuir, si vous le faites bien. Le but est de vous faire quitter la ville, et nous serons donc plutôt gentil. La prochaine fois, ce sera un RP beaucoup moins prompte à vous permettre de vous enfuir qui vous sera proposé.]

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Ombre fugace
Maître de ton destin

-Crédits de l'avatar: ETERNAL RETURN - Art of pierre / Alain D.
Site de l'artiste: http://www.3mmi.org/v9/

Le jeune homme étouffa un rire, ne le laissant échapper de sa bouche que dans un faible murmure seulement audible pour son interlocutrice. Doucement il accepta l’arme, refermant les doigts sur la poigné avant le de dissimuler l’objet dans l’une de ses sacoches.

Vous récupérerez votre arme quand nous nous séparerons. Mais pour répondre à votre question, vous n’avez pas vraiment le choix…

Une chose réelle. Il savait qu’elle devait probablement avoir autre chose sur elle, mais le faut qu’elle accepte de donner son arme lui suffisait. Doucement, il se rapprocha d’elle lentement et porta son regard dans le sien :

Vous pensez vraiment qu’avec des yeux comme les miens je resterai en liberté ? Je ne suis déjà pas le bien venue ici, ce n’est pas en étant en compagnie d’une Drow que les choses s’arrangeront…
Suivez-moi s’il vous plait…

Soudain, il entendit des bruits de pas derrière lui. Un coup d’œil rapide, et il reconnue la Garde.

Quelle merde !

D’un mouvement rapide, il sortit la dague de sa sacoche, effectua comme un mouvement d’attaques vers son interlocutrice pour déchirer sa robe, créant une longue ouverture entre ses jambes en parant du bas de ses cuisses. Une ouverture assez importante pour lui permettre de courir. Dans la continuité de son mouvement, il se cambra en arrière pour lancer le poignard qui se planta au pied des gardes, les coupants dans leur élan. Personne ne saurait dire si c’était délibéré ou s’il les avait ratés.

Agrippant sa main sans ménagement il l’entraina sans un mot, foulant le sol avec agilité et aisance. Il ne pouvait pas tenter de se justifié, il avait de la marchandise volé sur lui, et la Drow sera rapidement repéré. L’entrainant dans les rues tortueuses de la ville, ils avaient largement leur chance. Une drow et un demi pouvaient courir plus longtemps et plus rapidement que des simples hommes, en armes qui plus est, quelques que soient leur motivation et leur entrainement. Thirit tirai sur la main de sa compagne de la soirée avant chaque virage, avant chaque mouvement, lui permettant de prévoir ses mouvements avant qu’ils n’aient lieu et ainsi gagner en vitesse. Elle les ralentissait du fait de sa robe, même s’il venait de la déchirer pour lui faciliter les mouvements, mais ils prenaient petit à petit une plus ample avance sur leur poursuivant.
Encore quelques pas, encore quelques seconde… Le souffle court, il murmura :

Quand je vous lâcherai la main, agrippez-vous à moi !

Il ne prit pas le temps de voire si elle avait comprit ou si elle allait obéir, dans le pire des cas, il se sauvera sans elle… Encore quelques seconde et ils seraient à l’un de ses issues de secours… Arrivé au coin d’une ruelle sombre, Thirit lâcha la main de la Drow, agrippa 3 de ses lanières pourvu de crochet dans chaque main et les lança en l’aire. Les crochets trouvèrent une barres de fer semblable à celle qu’il avait mit en place dans plusieurs lieux. Sous l’élan de la course et avait une impulsion du pied, il décolla dans un grand mouvement de balancier, sa compagne de fuite agrippée à lui. Ils arrivèrent dans une petite ouverture qui donnait sur les toits. Ils y pénétrèrent de justesse, le poids des deux individus n’ayant pas facilité la monté au contraire du mouvement de balance. Il plaqua sa main sur les lèvres de Nedylene pour lui signifier de ne pas faire de bruit, le temps que les gardes passent. Ils restèrent immobile quelques secondes, puis Thirit défit ses crochets avant de l’entrainer sur les toits. Dans un long dédalle de poutres, de tuiles, de gouttières, de toitures plus ou moins solides et autres passages. Au bout de plusieurs minutes et après s’être assuré qu’ils n’étaient pas suivit ni entendu, il les fit entrer dans sa cache. Une ancienne grange à bois, abandonné depuis des années, accessible uniquement par les toits. Il fit demi tour un instant et défit la planche qui permettait l’accès à sa cache pour la rentré. Il la déposa doucement dans un coin de la pièce…

La cache était assez spécieuse et sur deux étages. Le premier comportant ses divers butins, une grande table avec des chaises, des caisses de diverses provisions, se qui ressemblait à un bar fait maison sur le coté droit. La mezzanine elle donnait sur sa qui servait de chambre, comportant un imposant fauteuil, une petite bibliothèque et un lit où pouvaient tenir facilement 3 personnes.On y trouvait également une baignoir qui était proche d'une petite cheminée.
Le demi-Drow soupira doucement, le souffle court alors qu’il défilait son gilet sans manche, dévoila son torse couvert de sueur dûe à la course alors qu’il se dirigeait vers le bar pour se servir un verre :

On peut dire que vous me devez un sacré service ! Et il se payera cher !

Le souffle court, ils ‘enfila un verre de vin d’une traite, grimaçant légèrement au gout de celui-ci. Pas très agréable, mais c’était la première chose qui lui était tombé sous la main.

Ha ! Au fait, désoler pour votre poignard, je ne pourrai pas vous le rendre, j’espère que vous ne m’en voudrez pas.
Mais j’en oublie les bonnes manières… Vous voulez boire quelques choses Dame… Dame comment déjà ?

Les coudes sur le bar, il reprenait son souffle doucement, scrutant son interlocutrice.

Elle le regarda se saisir de la dague qu'elle lui tendait et la dissimuler dans l'un de ses sacoches. Le ton était donné, il ne la lui rendrait qu'une fois ils se sépareront. La drow esquissa alors un petit sourire qui ne reflétait sa joie mais au contraire son envie de se débarrasser rapidement de cet individu.

Il n'avait pas tord son physique de demi drow à forte tendance drow était plus que repérable. En plus elle avec sa longue robe et sa débarche bien caractéristique de sa race ne passait pas non plus dans le décort. Il fallait quitter cet endroit rapidement avant de se faire remarquer.

Tous deux furent attirés par la même chose, des bruits de pas à quelques mètres d'eux. Elle distingua dans la pénombre, deux hommes armés. Au vu de leur tenue et de leur armement, il s'agissait de la garde. Il n'y avait plus une minute à perdre sinon ils risquaient la prison voir pire. Car impossible ici de se battre, s'il y en avait deux là, il devait certainement en avoir beaucoup plus un peu plus loin. Le tout était de pas se faire remarquer outre mesure.

Elle vit le semi dégainer la dague qu'elle lui avait remise pour déchirer sa robe dans la longueur. Au vu de la situation, elle ne s'étonna point mais elle bouillonnait d'une rage folle de lui en coller une. Elle prit donc son mal en patience et attendra d'être en sureté pour mettre une giffle.

Il lança sa dague en direction des gardes, le regard de la drow devint noir d'un coup. Elle le tuerait bien sur place mais maintenant elle n'avait d'autre choix que de le suivre et fuir.

L'aggripant par la main, une course éffrainée s'engagea dans les ruelles tortueuses et sombres du faubourg. Elle sentait régulièrement qu'il tirait un peu plus sur sa main avant les changements de direction. Une façon silencieuse de communiquer sans donner d'indication aux poursuivants.

La fente dans sa robe lui permettait de courrir un peu plus vite qu'avec mais elle aurait été tellement mieux sans pour fuir. Quand il lui murmura de s'agirpper à lui quand il lui lacherait la main, elle comprit qu'il allait encore exécuter un saut comme quand il tomba en face d'elle. Elle ne dit rien mais acquiesça du regard.

Quand il la lacha, elle encercle son torse de ses bras, s'agripant à lui. L'impulsion dûe à la course leur donnèrent assez d'inertie au moment du saut pour semer en partie la garde. Se faufillant dans une brèche le temps que la garde passe, il déposa sa main sur ses lèvres comme pour la faire taire. Ce contact était la goutte d'eau qui faisait déborder le vase, aussi elle lui mordit la main.

Ils continuèrent sur les toîts avant d'arriver à ce qui semblait être sa cachette. Il déplaça une planche de bois et entrèrent. Elle regarda alors autour d'elle, épiant chaque coin et recoin. L'endroit était vaste mais meublé de façon spartiate, le strict minimum.

Il lui dit alors que cette aide ne serait pas gratuite et s'excusa en même temps pour la dague. Elle s'approcha alors lentement de lui avec une idée bien en tête. Quand elle fut face à lui, elle le giffla du coté droit.

Ceci c'est pour la robe!

Puis du côté gauche.

Ceci c'est pour la dague!

Elle lui donna son nom à sa demande.

Je me nomme Nedylene. Et vous?

Elle ne lui donna pas son nom de famille, après tout il n'avait pas besoin de le savoir. Quand il lui proposa quelque chose à boire, elle détacha sa jupe, la laissant tomber au sol. En dessous, elle portait un pantalon et de longues cuissardes remontant sur ses jambes ainsi que deux sangles laissant voir le reste de ses dagues.

Thirit enquessa les deux gifles sans broncher. IL s’y attendait, il avait assez lu pour imaginer se que pouvait être le caractère d’une Drow. Ses yeux Rouge observent le tissu s’écraser au sol délicatement et sans un bruit, découvrant ainsi le reste de ses armes. En fin sourire apparu sur son visage alors qu’il se réservait un nouveau verre :

Une gifle pour un couteau alors que vous en avez encore des légions et une autre pour une robe qui ne vous était d’aucune utilité ? Ne trouvez pas ça excessif envers quelqu’un qui vient de vous sauver la vie ?

Sa voit n’était ni menaçant ni suffisante, une voix calme comme celle d’une conversation entre deux amis autour d’un verre. Une situation assez amusante.

Nedylene ? Joli nom bien que je n’ai aucune idée de la beauté du votre par rapport aux critères de votre race… Qu’êtes venus faire ici ? En pleine capitale humaine ?

Il porta son verre à ses lèvres, absorbant de nouveau le continu bordeaux de celui-ci d’une longue traite avant de redéposer bruyamment le verre en le claquant sur le bois.

Je m’appel Thirit.. Retenez le nom de celui à qui vous devez la vie et chez qui vous séjourner. Car quel que soit votre rang chez vous, ici vous n’êtes rien d’autres qu’une ennemi publique, et je suis le seul qui actuellement vous sépare de la potence…
Sachez cependant que je me fiche que vous soyez venue ici en touriste ou en ennemie, le sort des gens de cet ville m’importe peut, ne voyez donc en moi qu’une simple étranger sans attache.

La drow s'offusqua. Comment pouvait il la juger? Que ce soit une robe ou une dague, c'était les seuls biens qu'elle possédait dans ce monde.

Qu'il s'agisse d'une dague ou d'une robe, je m'en moque éperdument. Là n'est pas la raison. Et pour votre gouverne, maintenant mon jeu d'arme est asymétrique et je ne peux plus le dissimuler aussi aisément...

Elle eut alors un haussement d'épaules et un léger sourire.

Me sauver la vie, vous rigolez j'espère! Si vous n'aviez pas crié sur tous les toits le mot "drow", on en serait pas là maintenant.

Elle aimait beaucoup son nom mais ignorait sa signification. Il souleva un point intéressant.

Je l'ignore aussi pour la simple raison que je connais si les us ni les coutumes et encore moins les territoires drows.

Elle se mit à bailler avant de continuer sa réponse sur sa venue à Diantra.

Ydril est certes une jolie petite ville mais comme je viens de le dire, elle est petite. J'avais besoin de plus d'espace et d'un peu plus d'actions... Et apparemment Diantra se révèle être un met de choix.

Elle esquissa un sourire machiavélique. Quelle idée avait elle en tête à ce moment? En tout cas elle était quand même consciente qu'elle ne s'en serait pas sortie toute seule. Son orgueil mal placé ne la rendait pas prompte aux remerciement mais elle laissa quand même sortir à mi mot comme dans un murmure en le fixant droit dans les yeux.

Merci!

Thirit l’écouta tout en remplissant de nouveau son verre, tout en attrapant un 2e sous le bar qu’il remplit avec le même continue. Une manière d’offrir un verre sans s’embrasser de toute la balafre qui entourait ce geste simple :

Une robe, cela ce recoud, une dague, cela se remplace. Et vu l’élégance de votre course, je doute que cela vous est déséquilibrer tant que cela…

Ce n’était pas un compliment, bien qu’il restait encore surpris de l’aisance avec laquelle elle avait réussit à suivre le rythme qu’il avait imposé malgré sa robe. Personne n’avait encore réussit.

Si vous voulez mon avis, la mention de votre race n’avait rien à voire avec l’intervention de la garde. On a juste été au mauvais endroit au mouvais moment. Et quand bien même cela ne serai pas arrivé, je doute que vous auriez pu rester ainsi encore longtemps. Les drows sont loin d’être apprécier ici, vous auriez été tuée sans sommation.

S’arrêtant un instant, il poussa doucement le récipient vers son bord du bar, terminant par cet acte sont invitation à boire avec lui. Il ne dit rien lorsqu’elle lui expliqua qu’elle n’avait aucune connaissance de la société drow, bien que ses yeux rouges trahissent sa déception. Il redéposa son regard sur elle lorsqu’elle le remercia, quelque peut étonner d’entendre ce mot de sa bouche. Doucement, il porta son verre à ses lèvres et répondit :

Ne me remercier pas, je vous est sauvé par pur intérêt. Je pense que vous avez remarqué que je ne suis ni humain ni drow mais un mixe entre les deux. Dans cette ville pourrie, j’ai eut tout loisir de connaitre une partie de mon être, j’avais espéré que vous auriez pu m’apprendre certaine chose en contre partie de votre vie et de mon aide à vous faire sortir d’ici saine et sauve… Comme quoi, le hasard ne fait pas toujours bien les choses.
Mais maintenant, il va falloir que l’on réfléchisse à la manière avec laquelle vous aller pouvoir rembourser votre dette vu que vous ne pourrez pas usez de vos connaissances…

La drow regarda le semi sortir un second verre qui lui était destiné. Le liquide rougeâtre coulant dans le verre qui se remplissait peu à peu sous le regarde de Nedylene qui écoutait à moitié les dires de Thirit sur sa robe et sur la dague.

Quoiqu'il en soit, cela ne sert à rien de recoudre. Ce qui est fait est fait. Arrêtons de tergiverser sur cela car sinon je vais m'énerver.

Le mauvais endroit au mauvais moment? La part du destin était bien maigre là dedans. La drow ne croyait pas vraiment en cela. Pour elle c'était les paroles du demi drow qui avaient attiré les gardes qui se trouvaient à proximité.

Cela ne change rien à la situation, je poursuivis par votre faute. J'aurai très bien pût m'en sortir seule comme je l'ai fait pour entrer dans la cité. Je doute que les gardes et la populace ne tuent à vue les gens qui les dérangent car dans ce cas la ville serait bien vide.

Elle s'avança vers le bar et avança la main en direction du verre de vin que Thirit lui avait servi. S'en saisissant, elle le porta à ses lèvres. Buvant une gorgée du liquide, elle le regarda finir son discours sur la soit disante dette qu'elle lui devait à présent. Elle se hissa sur le comptoir du bar, le regardant. Elle se pencha vers lui, plongeant son regard dans le sien alors que d'une mains, elle se saisit d'une de ses dagues restantes. Un sourire se dessina sur les lèvres de la drow à l'écoute de la dernière phrase de Thirit. Feintant de vouloir lui déposer un baiser; sa main gauche se plaça derrière sa nuque. Ce baiser aurait été torride mais le but de la drow n'était pas là, ce geste ne servait qu'à le distraire et à le maintenir en place. Ses lèvres dévièrent en direction de l'oreille du demi drow où elle lui susurra les mots suivants alors que de son autre main, elle lui plaça la dague au niveau des côtes.

Ni pense même pas si tu tiens à la vie!

Le ton était donné, s'il la voulait dans son lit, il lui faudrait d'abord se battre.

Il l’écouta sans répondre, il était vrai que si le sujet continuait de revenir, ils n’allaient pas discuter de beaucoup de chose, et il était en quête d’informations et de nouveauté. Le verre à ses lèvres, il répondit doucement :

Peut-être, mais les humains ne se font pas la guerre entre eux, et leur haine viscérale des Drows vous fera tuer sur place. Mais après tout, si vous êtes persuadé du contraire, vous êtes libre de partir…

Puis c’est là que le petit jeu commença. Alors qu’elle montait sur le bar, Thirit, bien que surpris ne recula pas, curieux et intéressé par ce qui allait suivre. Doucement, il baissa son verre pour le déposer sur la table tendit qu’elle se penchait vers lui, offrant ainsi une vision parfaite sur le magnifique décolleter qu’elle lui offrait consciemment ou pas. Pourtant, ses yeux rouges restèrent figés sur le siens, suivant son regard séducteur. Elle lui faisait des avances ? Doucement, il se laissa faire, sentant sa peau effleurer sa nuque, déclenchant un léger frisson le long de sa colonne. Alors que leurs lèvres se rapprochaient, le Demi-drow ferma doucement les yeux. Il se laisser guider, suivant la tournure des évènements. Habitué à vivre sa vie à plein régime, il n’avait pas pour habitude de refuser se genre de plaisir. Soudain, il sentit ses lèvres de sa compagne de fuite fleureté avec les siennes… Alors qu’il allait se laisser aller à un baiser, il sentit le contact se rompre, happant presque des lèvres imaginaires… C’est alors qu’il sentit son souffle sur son oreille au même moment que la sensation plus que plaisante de sa poitrine s’enfoncer doucement contre son torse nu. Mais bien vite il déchanta sous le contact froid et désagréable de la lame d’une dague sur ses cotes alors qu’elle chantait sa menace à son ouïe. La menace était claire et net, mais la réponse avait de quoi surprendre.

L’idée n’avait pas traversé mon esprit, ce n’est pas mon genre… Néanmoins…

Dans des mouvements lent et délicat il posa sa main sur la sienne, glissant ses doigts contre ceux qui tenaient la dague alors que son autre main allait effleurer dans une douce caresse les flancs de la Drow, l’attirant doucement vers lui se qui eut pour effet d’enfoncer légèrement la dague dans sa peau, laissant perler une fine goute de sang le long de sa peau claire. Tout aussi doucement il pivota légèrement sa tête, les yeux toujours clos pour poursuivre dans un murmure au creux de son oreille :

Néanmoins, la mort n’est pas une chose qui m’effraie. J’ai trop vécu sur le fils du rasoir ici pour en avoir peur. Et qui sait, peut-être que je juge que le gain en vaut le risque ?...

Doucement, il baissa la tête pour déposer un langoureux baiser dans son cou, appuyant ses lèvres sont la peau de Nedylene dans une tendresse experte…Rien aucun sentiments, juste un plaisir d’une nuit…

Libre de partir, elle le ferait mais pas tant que la garde court dans les rues à leur recherche. Elle était têtue et intrépide mais pas folle. Quoiqu'il arrive elle protègerait ses arrières et il était préférable de laisser la situation se calmer avant de fuir. Apparemment sa venue à Diantra était une erreur aussi elle reprendrait son chemin vers une autre contrée un peu plus accueillante à la venue d'une drow.

Apparemment il n'avait pas imaginé cela mais la drow avait bien du mal à y croire. après tout il avait dit que comme elle ne pourrait payer avec ses connaissances,il faudrait trouver autre chose. Si ce n'était sonintellecte, cela ne pouvait être que pour son corps. Il fermait les yeux, le piège quelle avait tendu se refermait peu à peu sur l'innocente victime.

Elle sentit ses doigts glisser sur les siens. Ce contact pouvait se révéler mortel car la dague avec la pression exercée des deux mains pénétrait dans la chair du semi drow. La pression non soutenue ne fit qu'une légère entaille qui laissa s'échapper une fine goutte de sang qui perla sur le corps de ce dernier. La drow eut alors un petit sourire car la vue du sang était fort captivante à ses yeux, lui donnant certaines pulsions meurtrière ou pas. Une autre main vint lui caresser les flancs, le contact fut moindre car son bustier atténuait les sensations. Cette main qui l'entraina vers lui pour lui murmurer à l'oreille qu'il n'avait pas peur de mourir. Elle pouvait sentir son souffle chaud. Ce ton mi envoutant mi glacial lui fit lâcher sa dague qui tomba au sol.

Dans son cou, elle sentit un contact chaud et humide à la fois, c'était les lèvres de Thirit qui y déposaient un baiser. Cette main qui l'attirait toujours plus vers lui, lui fit perdre l'équilibre. Alors qu'elle était dans les bras du demi drow, elle bascula vers l'avant,l'entrainant dans sa chute. Tous deux tombèrent au sol, la drow à califourchon sur le jeune homme qui avait ainsi la tête dans le décollé de cette dernière. Se relevant à moitié, elle le regarda, son regard était interrogateur et décontenancé. Elle lui dit alors.

Croyez vous que le jeu en vaut la chandelle? Vous risquez votre vie pour une nuit...

Le son de la dague tombant par terre sonnait-il la victoire du demi-drow ? Rien n’était moins sûr, mais cela montrait qu’elle n’était pas infaillible… Doucement, un second baiser vint soutenir le premier, plus tendre, plus doux, plus délicat, mais plus appuyer car motiver par l’effet du premier. Son seul regrets était de ne pas pouvoir accéder à la peau de se qui serai peut-être son amante d’un soir à cause du corset qu’elle portait… Doucement, elle glissait vers lui pendant que sa main apposée sur la sienne cherchait à entrelacer leurs doigts, une manière plus intime de garder le contacte de leurs mains… Son autre bas l’enlaçait de plus en plus au fur et à mesure qu’elle s’en allait contre lui.
Soudain tout bascula. Entrainée par son propre poids elle tomba dans ses bras, les entrainants dans un chute assez brutale que Thirit encaissa quasiment à lui tout seul dans un bruit sourd. Son dos était douloureux, mais à ce moment là, il s’en fichait…La tête dans la poitrine voluptueuse de la drow, il esquissa un sourire alors qu’elle se redressait. Il regrettait déjà ce doux contact et le parfum qui s’en dégageait. La question était amusante, et un nouveau sourire enjôleur se dessina sur lui. Il déposa ses mains sur le bas des cuisses de Nedylene.

Je risque ma vie chaque instant dans mes actes et par ma race en vivant ici. Pourquoi ne prendrai-je pas ce risque la ?

Doucement, il remonta ses mains sur les cuisses de son interlocutrice, doucement, câlin… D’un coup il attrapa ses deux armes restant pour les envoyer voler chacune à un bout de la pièce dans un bruit suivit d’un silence. Usant de ses coudes, il se redressa calmement pour quasiment arriver à la hauteur de son visage, plongeant son regard dans le sien. Il décolla ses mains du sol pour les passer autour de sa taille. La position en elle-même était plus que subjective. Doucement, il s’avança encore, l’attirant à lui, comme s’il allait l’embrasser. Alors que leurs lèvres allaient entrer en contact, il ferma les yeux, ne faisant que les effleurer en murmurant tendrement :

Mais c’est à toi de me dire. Une nuit avec toi vaut les risques que je prends ?...

Un tutoiement bienvenue, des lèvres que s’effleurent, des corps qui s’enlacent… Pourtant tout reposait sur Nedylene…

Un second baiser plus long vint se déposer au même endroit que le précédent avec que les deux jeunes gens ne tombent à la renverse dans un fracas sourd. Thirit avait amorti la chute de la drow mais lui se prit le choc de plein fouet. On entendit le plancher de bois de la grange craquer sous le poids de la chute. S'il y avait eu des termites, ils auraient traversé le plafond et les dégâts physiques auraient été plus importants que le simple mal de dos que le semi drow allait avoir.

Elle, un risque à prendre. Cette idée ne lui avait jamais effleuré l'esprit. Les mains de Thirit remontèrent sur ses cuisses. D'un coup, il dégaina les deux perce mailles qui étaient restés attachés aux cuisses de la drow. Elle le regarda alors les lancer aux extrémités de la pièce. La drow était désarmée mais non pour le moins inoffensive. Le bruit sec de la chute du métal sur le bois se fit entendre puis le silence, plus rien. Il profita de ce moment d'inattention de la drow pour se relever lentement et à moitié. Son visage au niveau du sien, la respiration de la drow se fit plus rapide,elle était en mauvaise posture car il la maintenait d'une main derrière le dos, elle ne pouvait se redresser facilement. Elle sentit cette main qui la poussait vers lui. Leurs lèvres allaient entrer en contact mais ce ne fut qu'un effleurement qui se perdait dans le souffle de leur respiration mutuelle.

Il se mit alors à la tutoyer lui demandant si les risques qui allaient prendre valaient la peine d'être pris. Nedylene avança ses lèvres en direction des siennes. Elle l'embrassa fougueusement. Ce baiser torride se termina par la morsure de la lèvre inférieur de Thirit, la drow l'avait mordu suffisamment fort pour qu'un filet de sang s'en écoule.

Tu prends effectivement des risques, je loue ton courage mais sache que je n'hésiterai pas à te tuer si tu recommences!

Etait ce une véritable menace ou seulement une façon de ne pas perdre la face devant cette pulsion qui montait en elle? Après tout, elle n'avait jamais désiré un homme, là elle était en position de force car elle dominait la situation et ne se posait plus en victime. Son regard lui était invitant à la prise de ces risques bien que ses mots ne le soient pas.

Il gardait ses mains autour d’elle, l’enlaçant avec tendresse, glissant doucement ses mains sur le bas de son dos, cherchant à atteindre sa peau… Et d’un coup, elle l’embrassa. Etait-ce une capitulation pure et simple ou un nouvel outil à la solde de ses envies ? Dans tout les cas, il s’en fichait, elle pouvait bien se servir de lui comme elle le voulait, lui n’avait qu’une objectif, passer une soirée de plaisir. Il lui rendit donc bien évidemment son baiser, toujours avec passion, avant d’étouffer un gémissement lorsqu’elle lui mordit la lèvre. La douleur aigu ne dura que quelques instants avant que la gout du sang ne se repende dans sa bouche dans une douceur âcre. Thirit n’était qu’un Demi-drow, pourtant il sentait que se liquide rouge qui s’écoulait en lui ne faisait qu’attiser son désir…

Se réplique n’eut pas l’effet escompté. De toute manière pouvait-il s’arrêter ? Il avait déjà gouté à ses lèvres et à sa peau. Elle était sur lui…Si proche… Il pouvait sentir son souffle sur ses lèvres et son visage. Il s’approche encore, si bien que lorsqu’il répliqua, leurs lèvres se frôlaient à chaque mots :

Dans ce cas, tuer moi… Mais ayez la patience d’attendre le lendemain matin… Que je puisse profiter de la dernière nuit d’un condamner…

Et il l’embrassa, une baiser encore plus fougueux que le précédent, leur lèvres s’entrelaçant, leur langues se frôlant, il lui faisait goûter au sang qu’elle venait de faire couler pour la 2e fois en quelques secondes. Ses mains elles, l’enserraient d’avantage contre lui, alors que les deux corps se rallongeaient sur le seul sans rompre le baiser, le prolongeant encore et encore alors que les homo-plates de Thirit touchaient de nouveau le bois. Délicatement, ses mains cherchaient le contacte de sa peau, cherchant à trouver l’espace entre son bas et son corset, s’épanchant en de nombreuse douce caresse avant de laisser doucement ses doits remonter dans son dos délicatement. Laissant ses lèvres faire la diversion parfaite pendant que son bassin se risquait à un lent mouvement sans équivoque, ses doigts délaissaient discrètement les attachent avant que d’un coup, tout fou fini et que le corset s’ouvrit sur l’arrière, ne tenant sur le buste de la belle drow qu’uniquement parce qu’il était coincé entre leur deux corps…
Avec une douceur et une tendresse calculée, il déposa ses mains sur la peau nue du dos de son amante, glissant le long de sa colonne en direction de sa nuque…

Ses mains l'enlaçaient toujours malgré la morsure et les menaces de mort. Il en avait donc pris son parti, son choix était fait,il était prêt à mourir pour gouter les charmes de la drow. Le baiser qu'il lui rendit était donc sa réponse. Le gout du sang, âcre et doux la fois, qui se mélangeait à cet échange donna quelques frisons à la drow. Ce liquide rouge et chaud avait une certaine emprise sur elle, réveillant des pulsions, des envies. A ce moment précis, sa seule envie était lui, ce demi drow. Pour lui signifier qu'elle lui laissait la vie sauve tout du moins jusqu'à l'aube, elle le fixa du regard et acquiesça d'un battement de cils.

Alors qu'il l'enlaçait de plus belle, elle sentit un basculement qui l'entrainait vers l'avant. Il se rallongeait sur le sol, quand il fut complètement à l'horizontale, Nedylene se retrouva totalement allongée sur lui alors qu'ils continuaient à s'embrasser dans un échange d'hémoglobine. Elle sentait courir dans son dos les doigts de Thirit qui détachaient un à un les attaches de son bustier. Parallèlement la sensation du mouvement de bassin qu'exécutait le demi drow sous Nedylene n'eut pour seul effet que cette dernière l'embrassa pus fougueusement. Cette diversion lui avait laissé assez de temps pour libérer la jeune femme de son entrave, les pans de son bustier tombèrent sur le côté. Sa respiration fut alors modifiée car une fois libérée de son entrave vestimentaire, elle eut plus d'aisance pour bouger.

Des mains chaudes et douces à la fois remontaient le long de sa colonne vertébrale, la drow se cambra légèrement sous ce contact charnel et sensuel. Elle releva la tête, regardant celui qui allait devenir son amant d'une nuit, puis se redressa laissant par la même occasion son bustier sur le torse de Thirit en lui offrant la vue de ses formes voluptueuses. Elle alla chercher la main gauche du semi drow laissant la droite continuer sa besogne et la plaça sur son sein gauche. Il pouvait alors sentir le coeur de drow qui battait vite, un battement fort et rapide laissant présager de l'exitation de Nedylene.

Crois tu toujours que cela vaille toujours la peine de risquer ta vie?

Le ton était taquin et provocateur, elle attendait une réponse positive qui la conforterait dans son idée que c'est elle qui domine la situation.

Le baiser durait, durait encore gagnant en puissante et en passion au moment ou le bustier s’ouvrait. Il sentait sa respiration changer, se faire plus profonde, plus naturelle. Quel moment… Il arrivait à ses fins… Il sentait le plaisir monter en lui doucement, déclencher de léger frisson le long de son propre dos, appuyant d’avantage sa caresse lorsqu’il la sentit se cambrer contre lui. Soudain, il sentit ses lèvres lui échapper alors qu’elle se relevait doucement. Il posa un regard taquin et désireux sur elle, gardant ses yeux dans les siens. Il avait envie d’elle, ça c’était une certitude.
Il la laissa guider sa main contre sa poitrine, laissant son regard descendre sur sa poitrine voluptueuse et… Magnifique. Il sentait la douce peau sous ses doigts, les battements rapides de son cœur, comme un éco au sien, trahissant leurs désirs respectifs… Oui cette nuit promettait d’être inoubliable… Lorsqu’elle reposa sa question un doux sourire se dessina sur ses lèvres, cela tournait à un petit jeu qui promettait d’être intéressant…

D’un coup, il bascula sur le coter, l’entrainant avec lui dans une légère roulade, inversant les rôles, installé sur elle, la main toujours sur son sein, s’y déplaçant doucement dans un douce caresse alors qu’il l’embrassait de nouveau avant qu’elle n’ai pu dire quoi que ce soit, un baiser tendre, délicat, passionné et fougueux, une baiser encore plus intense que les précédents. Doucement, il usa de sa main libre qui était plaquer au sol pour se redresser légèrement, gardant son visage tout proche du siens, les yeux clos, effleurant encore ses lèvres avec les siennes, laissant leur souffle s’entrecouper. Les lèvres entrouvertes, le sang s’en échappait par moment en de fine goutent qui allaient terminer sa course sur celle de la Drow dans un échange assez intriguant :

Cela te suffit comme réponse ?...

Doucement, il afficha un sourire, apposant de nouveau ses lèvres sur les siennes avant de glisser très rapidement vers son coup, la dévirant de ses lèvres, glissant vers sa poitrine, laissant une légère trace d’hémoglobine derrière lui bientôt ses lèvrs allèrent rejoindre sa main, embrassant sa poitrine avec tendresse et délicatesse sans pour autant arrêter de la caresser. Son autre main devenue inutile puisqu’il prenait totalement appui sur elle, glissa le long de ses cotes, atteignant le coté droit de son pantalon, détachant lentement les attaches alors que sa langue entrait également en action, ondulant sur la peau de ses seins, n’oubliant aucune parcelle de peau, il la dévorait littéralement, cherchant à faire encore monter le désir en elle.
Sa main gauche caressant son sein, ses lèvres agrippant l’extrémité de l’autre, il releva ses yeux rouges vers elle, suçant doucement tout en gardant ce regard remplit de désir…

Son regard se posait sur ses courbes, la drow ainsi déshabillée du regard sentait qu'elle le tenait car elle remarqua le léger frisson qui parcourait le corps du demi drow. Quand à l'écoute de sa question, un sourire se dessina sur les lèvres de Thirit, la drow se demanda ce qu'il pouvait bien avoir en tête à ce moment là.

La réponse ne se fit pas attendre car il la fit basculer sur le côté inversant ainsi la situation. Elle qui était en position de dominatrice l'instant d'avant se retrouva soumise. Allongée au sol, les bras plaqués sur les côtés, elle le fixait. Sa main était toujours sur sa poitrine, la caressant et jouant avec son mamelon. Un nouveau baiser encore plus fougueux et pasionné que le précédent fut échangé. Elle sentit alors qu'il se redressa un peu pour ne pas l'écraser de tout son poids. Une goutte de sang perla sur ses lèvres qu'elle lècha d'un coup de langue. En inversant les rôles, la réponse était claire et nette, il était prêt à ne plus revoir le jour pour goûter aux délisses de la drow.

Comme tu voudras!

Un sourire se dessina sur ses lèvres. Elle commençait déjà à réfléchir à la mort qu'elle allait lui infliger après leurs ébats. Pendant ce temps, la bouche de Thirit descendait sur sa poitrine. Nedylene allongea les bras au dessus de sa tête et se cambra sous ces baisers qui laissaient dans leur sillage la marque rouge du sang. Sa main libre commença à détacher les laçages se trouvant sur son pantalon alors que sa langue jouait avec son sein. Il pouvait d'ailleurs sentir la poitrine s'arrondir et devenir plus ferme sous ces humides jeux de langue.

Ses bras descendèrent alors en direction du pantalon de Thirit, ses mains s'occupant de défaire cette entrave. Elle sentait son phalus gonfler sous toute cette excitation. Une fois cella fait, elle passa ses mains dans son dos et y planta ses ongles au niveau des homoplates laissant ses mains descendre dans une trainée de sang. La griffure était peu profonde mais suffisament pour le marquer et faire apparaitre à sa surface le sang.

Les choses prenaient une tournure plus qu’intéressante… Si seulement il avait su qu’un jour, il partagera sa nuit avec une Drow ?! La mort qu’elle lui promettait ne le préoccupait pas, ce n’était pas du courage ou un amour, mais juste de la pur inconscience, cette caractéristique qui lui attirait la réputation d’être fou… Mais pourquoi pas ? La vie méritait d’être vécue, et il ne comptait pas passer après une telle occasion…

Alors qu’il continuait à dévorer avec passion la poitrine de son amante d’un soir, il sentait son corps la trahir, sa poitrine évoluer, sa respiration changée. Il sentait le désir monter en elle, un désir qu’il comptait bien faire monter et durer un maximum de temps… Le souvenir de la langue de Nedylene glissant sur la trace de sang laisser sur ses lèvres lui restait en mémoire. Soudain, il sentit les doigts de la drow effleurer son entre jambe, lui laissant découvrir sur son corps également trahissait ses désires. Elle dégagea tout ce qui tenait son pantalon en place avant de glisser ses mains sur son dos et d’y planter ses ongles, descendants dans des griffures douloureuse. Thirit ne pu retenir des gémissements à mit chemin entre la surprise, la douleur et le plaisir. Après tout, le plaisir et la douleur ne sont pas deux choses étroitement lié ? La différence est très mince…

Une chose était sûr, elle allait lui payer cela…
Doucement, il échappe à ses griffes en descendant le long de son corps, laissant ses lèvres quitter sa poitrine par le creux qu’elle formait, pour continuer sa course le long de son ventre. Ses deux mais agripèrent chacune un coter de son pantalon pour tirer d’un coup sec, révélant son intimité à la lumière des yeux de Thirit, le tissue était arrivé a mi-cuisses. Le geste avait même déplacé légèrement Nedylene sur le sol. Sans quitter son regard des yeux, il glissa sa tête entre ses cuisses pour y apposer ses lèvres ensanglantées, embrassant son entre-jambe avec douceur et délicatesses alors que ses mains s’employaient à la destituer pleinement de ses cuissardes et de finir de lui retirer son pantalon et son bas. Au bout d’instant délicat, elle se retrouva entièrement nue, allonger sur le sol de la cache. Soigneusement et avec une lenteur calculer, le Demi-Drow laissa ses mains remonter sur les jambes de sa compagne sexuelle, laissant sa langue entré en action en glissant dans son intimité alors que ses mains passaient sur son ventre pour se saisir de ses seines et recommencer leurs douces caresses sur sa poitrine.

Elle était nue, soumise à son bon vouloir. Ses lèvres caressaient son entre jambe, sa langue s’immisçait en elle, ses mains glissaient sur sa poitrine, tout les ingrédients pour faire augmenter le plaisir… Il cherchait à voire de quoi elle était capable, comment elle réagirai dans ce jeu de la surenchère.

Les baisers du semi drow descendaient sur son ventre, cela signifiait qu'il avait une idée derrière la tête. Il ne lui fallut pas bien longtemps pour le découvrir car ses mains se posèrent sur ses hanches. D'un geste rapide, il tira sur son pantalon dans le but de la déshabiller. Dans ce geste brusque, le pantalon ne fut pas le seul à être entrainé car sa lingerie glissa avec mais elle aussi. Son dos râpa contre le bois du sol, lui laissant quelques égratinures au passage. Son intimité ainsi révèlé laissa tout le loisir à Thirit de la contempler dans son ensemble. Alors que sa bouche descendait encore et encore en direction de son entre jambes, ses mains elle la débarrassa définitivement de ses vêtements.

Alors qu'il était bien trop occupé à la dévêtir et à l'embrasser, elle tatonna le sol de ses mains. La prime dague qu'elle avait laissé tomber déconcertée ne devait pas être bien loin. La couleur métallique de la lame attira son regard mais comment l'atteindre car avec tous leurs mouvement elle avait glissé sous le bar. Dans la situation dans laquelle elle se trouvait était propice à faire divertion.

Se redressant sous les baisers de cet amant d'un soir, elle se retrouva assise face à lui, la tête de Thirit toujours entre ses cuisses. Posant ses mains sur les épaules du semi drow, l'une de ses mains s'aventura dans sa chevelure et l'empoigne violement dans le but de le faire se reculer et se redresser.

A son tour maintenant de jouer avec lui. Elle lui retira ses chaussures qu'elle lança par dessus le bar et vinrent se heurter au sol dans un grondement sourd et sec. Le plus délicat était à présent à venir. A genoux toujours face à lui, elle posa chacune de ses mains sur les chevilles de ce malheureux amant, remontant le long de ses jambes s'arrêtant à mi cuisse pour tirer sur le pantalon à son tour. Le coup était calculé et à l'inverse de la drow qui fut entrainé, il y eut peu de resistance. A présent nu, lui aussi, elle écarta le plus possible le pantalon car celui ci avec ses crochets pouvait jouer en sa défaveur par la suite.

Elle se leva tandis que lui était toujours à terre, elle le contourna et se plaça derrière son dos. Se baissant, elle passa ses mains sur son torse musclé afin de le carresser. Ses lèvres commencèrent à jouer avec le lobe de son oreille gauche, le mordillant légèrement dans le but de procurer du plaisirs et non de la souffrance. Cette dernière viendra bien assez vite...

Sa voix charmeuse et sensuelle lui murmura dans un souflle chaud.

Alors tu aimes?

Il était là, les mains sur sa poitrine, ses lèvres et sa langue contre son intimité, le jeu avait passé un nouveau cap, et c’est là que cela allait devenir intéressant. Puis doucement, il la sentit se redresser, quasiment assise alors qu’il continuait à la dévorer. Il sentit ses doigts glisser le long de son dos avant d’employer sa chevelure pour le tirer violement en arrière. Il résista légèrement et grimaça sous la légère douleur causé, posant ses yeux rouges sur elle alors qu’un large sourire apparaissait sur ses lèvres. Elle avait fait ça parce qu’elle ne voulait pas succomber aussi rapidement ?

Il n’y pas de réponse, mais les choses prenaient une nouvelle tournure alors qu’elle le déshabillait entièrement, révélant son corps dans toute sa nudité, sa peau claire, ses muscles. Il sentait encore dans son dos les légères sensations de brulures due aux griffures ressente. Son entre jambe elle, montrait très clairement son excitation et son désir envers la Drow, et il était loin de s’en cacher.
Il n’accordait aucun crédit à la disparition de son seul moyen de protection, son envie envies son invité obstruait totalement toute autre chose…

Il l’observa se lever, observant les moindres courbes magnifiques du corps qui ondulait devant lui dans sa démarche caractéristiques. Il la sentit derrière lui, ses bras le frôler pour l’enlacer, caressant son torse, sa poitrine volumineuse s’écraser contre son dos meurtrie alors que son souffle et sa lui offrir d’avantage son oreille et son cou. Doucement, il remonta ses mains libres sur celle de Nedylene, enlaçant ses doigts aux siens la gardant contre lui en répondant :

Cela déprendra de ce dont tu es capable…

Un petit pics, affichant clairement l’ouverture du jeu de la surenchère. Le but était simple, procurer le plus de plaisir possible à son partenaire, le perdant serai le premier incapable d’en supporter d’avantage… Doucement, il se retourna, gardant ses mains dans les siennes pour qu’elle reste contre lui. Il se retrouva face à elle, les bras de la drow autour de son coup, sa poitrine contre son torse, ses yeux dans les siens. D’un mouvement de bassin il enserra encore leur corps d’avantage avant de l’embrasser fougueusement, un baiser qu’il prolongea avec fougue, mêlant leurs lèvres, leur langue, leur salive. Doucement, il usa de ses muscles pour se redresse, l’obliger à reculer et la plaquer contre le bar, agrippant ses mains pour les maintenir maintenant contre le bois du bar, comme s’il la maintenait prisonnière, prisonnière de sa cache, de son corps contre le sien, de son baiser. Sans rompre le baiser, il remonta ses doigts le long de ses bras, glissant sur ses épaules, descendant sur sa poitrine sur laquelle il s’attarda minutieusement, usant de toutes ses expériences en de douces caresses généreuse et sensuelle. Puis de nouveau, il l’enserra dans ses bras, agrippant ses hanches avec forces avant de la soulever du sol, rompant le baiser. Les jambes de la Drow enserrèrent le bassin de Thirit pour s’y agripper. De nouveau, il afficha un sourire, et murmura au creux de son oreille, la mordillant légèrement comme elle l’avait fait quelques secondes avant :

Fais moi confiance, les échardes, ce n’est pas le top…

Sans vraiment expliquer ses mots il se mit en mouvement d’une démarche fluide malgré son amante contre lui. Ses mouvements avaient pour effet de laisser leur entre jambe de caresser au rythme de ses pas, déclenchant malgré lui un nouveau frisson dans son dos. Ils montèrent les marches pour arriver à ce qui faisait office de chambre et surtout à son immense lit. D’un mouvement sec, il la fit tomber dans les draps, le choc amorti par ce lit de douceur. Un instant, avec son sourire, il observa Nedylene dans sa complète nudité, savourant cet instant avant de se laisser tomber à genou sur le lit puis de finir son mouvement pour venir s’allonger sur elle, cueillant de nouveau ses lèvres dans un doux baiser alors que sa main droite s’épanchait en caresse, glissant sur sa peau en direction de son entre jambe, bien décider à s’y répondre en caresse…

Il n'avait rien dit quand elle lui tira les cheveux pour le faire reculer. Seule une légère grimace fut perceptible. Dans ce jeu de surenchère qui allait avoir le dernier mot? Elle espérait bien que ce soit elle et que cela se solde par la mort de cet amant imprudent.

Son regarde, ses mains et ses lèvres toujours en contact avec sa peau lui donna quelques frissons de plaisirs. Elle le fixait de ses yeux, ce petit jeu du chat et de la souris l'amusait beaucoup. Cela mettait un peu de piment dans la morosité habituelle qui régnait dans la vie.

Etait ce un défi qu'il venait de lui lancer? Cette énième piques lui fit esquisçer un sourire en coin. Elle lui répondit alors d'un ton qui pouvait faire peur car il était froid comme glacial.

Tu le seras bien assez tôt, ne t'inquiéte donc pas pour cela...

La position changea à nouveau, cette fois les deux amants d'un soir, d'une nuit se retrouvèrent face l'un à l'autre, la drow dos au comptoir du bar. Un mouvement de bassin de la part de Thirit l'obligea à se reculer un peu plus, elle se retouva au piège, plaquée contre le comptoir et le corps nu du demi drow. Sa poitrine écrassée par son buste laissait un léger vide entre leurs deux corps, minime voir même infime car la promiscuité était telle que leurs corps ne semblaient faire qu'un.

Les bras entravés par les mains musclées du semi, elle était à sa merci, comme innofensive, soumise à ses moindres caprices. Les bras contre le bois du comptoir, un autre baiser fut échanger avant que l'une de ses jambes encercla son basin pour le maintenir au plus proche d'elle. La seconde jambe vint rejoindre la première, faisant de lui son prisonnier. Elle était pour ainsi dire comme assise sur lui, sentant son membre vigoureux contre son bas ventre.

Un murmure, une morsure légère à l'oreille lui demandant d'avoir confiance en lui. Pouvait elle lui faire confiance? En tout cas lui ne devrait pas faire confiance à Nedylene car comme la mante religisieuse, il allait se faire dévorer dans ces ébats.

Les actes alliés à la parole, il la souleva du bois froid et peu propice à des échanges charnels pour la conduire vers le lit. Une fois les escaliers montés alors qu'elle lui mordait le coup regardant ce comptoir qui s'éloignait avec sa dague restée dissimulée en dessous. D'un coup, il la lacha. Brutalement elle vint à tomber sur le matelat qui absorba en partie la violence du choc. Elle le fixait d'un regard noir, redressant son buste en prenant appui sur ses coudes. Thirit l'observait avant de se laisser tomber à genoux devant cette vision appétissante. S'allongeant sur elle, ses lèvres sur les siennes, sa main se balladant au niveau de son entre jambe, elle se rallongea. D'une de ses jambes qu'elle replia, elle vint encercler son bassin l'attirant ainsi au plus prêt d'elle. Il n'avait à présent qu' à donner un simple mouvement de bassin pour que son membre pénétre en elle. La drow continuait à l'embrasser fougueusement, lui exprimant son désir de le sentir dans son ventre.

Ses lèvres se détachèrent un instant de celle du semi drow pour lui dire d'un ton invitant.

Quand tu veux...

La situation devenait de plus en plus intéressante à chaque seconde. Il sentait le corps de sa partenaire trahir son désir… Pourtant le ton froid qu’elle avait employé quelques secondes avant lui restait en tête. Elle comptait vraiment le tuer ?... Et puis quelle importance ? Si elle lui offrait une nuit merveilleuse avant, cela pourrait se trouver être une belle mort… De plus, il s’estimait assez pour penser avoir la capacité de se protéger quand le moment serai venu… Dans tout les cas, ses pensées s’effacèrent rapidement, chassé par le désir et l’amusement qu’il éprouvait en cet instant.
Il sentait encore les dents de la drow sur son cou lorsqu’il la portait, il sentait encore leur intimité se frôler.

Allonger sur elle, leur baiser s’échangeant, il la sentit bouger sous lui, se rapprocher d’avantage usant de sa jambe pour coller d’avantage leur corps. Pendant un instant, il faillit faire le mouvement nécessaire pour la pénétré, mais l’amusement et l’excitation de la surenchère l’arrêter au dernier moment, alors qu’il avait son sexe qui commençait à s’engouffrer en elle. Doucement, très doucement, il se recula, rompant ce contact promettant. Un regard taquin se posa sur les yeux de Nedylene :

Si c’est quand je veux, tu risques d’attendre… C’est une chose qu’il faut mériter…

Un pic ? Un avertissement ou une invitation ? Seul lui le savait, la question était de savoir ce que son amante en penserai. Sans attendre de réponse il descendit ses lèvres pour dévirer de nouveau sa poitrine, usant de sa main gauche pour soutenir ses lèvres avec de douces caresses, enserrant dans sa main le sein qu’il suçait avec application. Dans le même temps, sa main droite était venue remplacer son autre jambe contre l’intimité de la Drow, glissant dessus avec aisance, accélérant parfois, ralentissant d’autre fois, appuyant plus ou moins sa caresse. Puis d’un coup, il s’arrêta, relavant son regard vers elle alors que deux de ses doigts pénétraient en elle, doucement, délicatement et expertise. Sans la quitter du regard, un sourire aussi taquin et provocateur sur son regard, il commença un mouvement de va et vient de sa main, augmenter la succion qu’il exerçait sur le téton de Nedylene, accélérant de plus en plus les mouvements de ses doits en elle…
Profitant de ce corps magnifique contre le sien, il ondula doucement, ajoutant la caresse de leur corps l'un contre l'autre...

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