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 [Guerre] En dehors de l'enceinte [Terminé]

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Johann
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MessageSujet: [Guerre] En dehors de l'enceinte [Terminé]   [Guerre] En dehors de l'enceinte [Terminé] I_icon_minitimeSam 17 Oct 2009 - 23:05

*Quitter les lignes amies de la place de la ville avait été simple, tout du moins au début. Mais une fois quitté la vue rassurante du fortin les choses n'étaient pas toutes aussi roses que là bas.
Beaucoup de soldats ennemis restaient bloqués dans les ruelles avoisinantes, attendant patiemment leur heure et surtout de quoi attaquer par surprise. Il y avait eut plusieurs escarmouches qui avaient permis au petit groupe de se connaitre un peu plus, ou tout du moins de voir les manières de combattre de chacun afin de s'y adapter pour augmenter les chances de survies. Heureusement qu'il s'agissait généralement de groupes plus petits qu'eux, 3 soldats maximum... Les premiers placements étant désastreux... Personne pour surveiller les arrières du voisin... Rien...

Lors d'une pause elle finit par lâcher ce qu'elle avait à dire.*

"Vous avez quoi dans la tête hein ?! Vous voulez crever ? Faites le seuls et n'entrainez pas les autres avec vous !"
"Et pourquoi c'est une femme qui commande hein ? Vous n'avez rien à faire sur un champs de bataille !"

*Un des soldats avec eux sembla vouloir contredire la femme qu'il avait du mal à accepter de voir comme une supérieure hiérarchique. Un des hommes de l'infanterie, peut-être qu'il s'agissait aussi de son baptême du feu... Dans tout les cas le pauvre homme ne savait pas ce qu'il venait de réveiller, ou plutôt il s'en aperçut très rapidement avec une magnifique droite en plein sur le nez. Il n'eut pas le temps de dire un "pourquoi ?" que le regard de Johann vint l'en dissuader, comme si au moindre mot du genre en plus c'était l'épée qui partait.*

"Parce que c'est comme ça que le roi l'a décidé, si vous n'êtes pas content retournez à la place. Mais n'oubliez pas une chose : La personne qui a fait en sorte que celle-ci existe dans cet enfer ! Allons-y maintenant !"

*Certains eurent un moment d'hésitation avant de la suivre, à se demander si elle n'était pas complètement folle sous cette armure d'homme... Et ils en auraient la confirmation sûrement dans un avenir proche pas si éloigné que ça, quand elle défonça littéralement une porte d'une maison visiblement désertée par ses occupants*

"Elle donne de l'autre coté. Refermez la porte comme vous le pouvez. Le château n'est plus très loin..."

*Les ruelles étaient étroites et quasiment désertes. Seuls les grands axes étaient occupés par l'ennemi, il fallait juste passer discrètement aux intersections... Le château serait bientôt en vue... Mais déjà les cris des combats et la fumée des flammes se faisaient proches.*

(Hrp : Je vais pas faire tout le chemin :p)


Dernière édition par Johann le Dim 22 Nov 2009 - 20:07, édité 1 fois
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Xen Henuart
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MessageSujet: Re: [Guerre] En dehors de l'enceinte [Terminé]   [Guerre] En dehors de l'enceinte [Terminé] I_icon_minitimeDim 18 Oct 2009 - 9:00

Partir de la place centrale fut très
simple. Mais dans chaque ruelle qu'ils traversaient, une escouade
d'ennemis les attendaient. Il y eu plusieurs escarmouches, chacun
examinant le style de combat de l'autre. Les mouvements des soldats
étaient très naïf, hésitant. C'était sûrement leur première
bataille.
Ce n'était pas la première pour Xen,
mais même s'il n'était pas un maître de guerre , il se
débrouillait beaucoup mieux qu'eux.
Au bout d'un moment , ils firent une
pause et Johann se lâcha contre les soldats. Un soldat eu l'audace
de contester son autorité.
Xen fit un grimace. Contester
l'autorité d'un supérieur n'aidait pas à la survie du groupe. Il
lança un regard noir au soldat mais Johann fut plus rapide: Elle lui
envoya un gros coup de poing sur le nez. Il n'osa même pas en
demander la raison quand il croisa son regard.
Pour achever l'égo du soldat, elle
défonça une porte d'un coup de pied.
Xen passa par l'ouverture béante et
entra dans la maison. Une maison typique de la Bourgeoisie. Mobilier
de qualité, 1 étage. Le groupe avança, bien quel le soldat amoché
et un de ses compères trainés à l'arriére, se murmurant des
choses. Xen ralentit un peu sa cadence et put entendre ce que disait
les deux soldats:

« Elle se prend pour qui celle
la? C'est un homme qui devrait commander , les
femmes n'ont pas de.... »
« Si j'étais toi, j'me tairait,
la dame pourrait t'éviscérer facile »

Xen se mit à leur niveau , et dit au
soldat amoché:

« Il faut que je te ré-apprenne
le protocole militaire, soldat? Elle en a beaucoup plus dans sa
cervelle que toi, alors arrête de faire trainer le groupe »
fit ' il d'un ton acide.

Il ne fallait pas qu'ils trainent, ils
étaient la proie d'ennemis bien plus nombreux qu'eux. Le soldat le
regarda d'un air haineux. Il avança plus vite quand même.
Xen les dépassa et revint à sa place.
Ils quittèrent la maison en défonçant la porte,et traversèrent la
ruelle. La, un autre groupe d'ennemis les attendaient.6 soldats armés
de lances et d'épées. Quand le chef de leur groupe vit Johann, Xen
et les 4 soldats, il poussa un cris de guerre et se rua sur eux, épée
levés.
Xen tira son épée et se mit en
position de combat. Les 4 soldats derrière lui en firent autant. Ils
étaient 6 des deux cotés.
* 1 chacun* pensa Xen ironiquement
Le premier ennemi arriva sur lui,
tandis que les autres ennemis attaquaient Johann et les soldats.

Son adversaire le regarda d'un air
décidé. Il abaissa son épée sur Xen. Celui ci fit une roulade sur
le coté et se remit en position. Son adversaire tenta un coup
d'estoc. Xen para le coup avec sa lame en repoussant l'épée ennemi.
Ayant maintenant un bon angle, Xen fit remonter son épée et
transperça l'épaule droite de son adversaire. Ce dernier eut un cri
de rage et de douleur mêlée. Il recula, tenant son épaule
recouverte de sang de son autre main. Xen se rua sur lui et frappa au
niveau du ventre. Son adversaire para en grosse partie le coup, mais
le bout de la lame de Xen l'entailla sérieusement sur tout le
ventre. Finalement, Xen le désarma d'un coup de pommeau. L'épée de
son adversaire tomba aux pied de Xen qui l'envoya voler d'un coup de
pied. Puis il se rua sur son adversaire et lui mit son épée devant
son cou.

« Maintenant, tu dégages ou tu
crèves!! » fit Xen
« Je préfère crever! Je ne me
ferais pas battre par un chien du Roi! » répondit le soldat
d'un ton haineux.

Ceci dit, il dégaina un poignard de sa
ceinture et tenta de perforer Xen. Celui-ci vit la lame juste à
temps, et esquiva le coup. Finalement, il s'avança et acheva le
soldat d'un coup d'épée dans le ventre. Il dégagea la lame du
corps de son adversaire.

Xen récupéra son souffle, et se
tourna vers ses alliés pour voir s'ils s'en sortaient.
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Aloys de Sangpierre
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Aloys de Sangpierre


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MessageSujet: Re: [Guerre] En dehors de l'enceinte [Terminé]   [Guerre] En dehors de l'enceinte [Terminé] I_icon_minitimeDim 18 Oct 2009 - 20:54

Aloys se précipita vers le château, après avoir ramené les miliciens sur la place principale, il en avait laissé une partie sous les ordres de jacques. Ce dernier montrait bien qu'il était un ancien des cavaliers d'Horace. Il savait adapter utilité de mouvement et placement adéquat avec des hommes peu ou pas formé à la guerre.
Le chevalier avait emmener avec lui la moitié des miliciens, des hommes totalement dévoué à la défense envers la ville, en fait durant l'affrontement, Sangpierre avait réparti les miliciens en deux groupes en fonction de leur valeur et de leur hargne, et le plus hargneux l'accompagné. Les ruelles menant au château était peu obstrué, ici les barricades n'avaient pas tenu face aux assiégeant, on trouvait des corps partout, guerriers, civils, femmes et enfants, tous était trainé dans la guerre.
Des maisons on ne trouvait que des vitres fracassé, des tables retourné, des corps mutilés, des femmes violés et éventré, des enfants pendu, tant d'horreur qui donnèrent a Aloys les larmes aux yeux, ceux de la rage.
Dans une maison un peu plus loin, un homme sortis avec du sang plein son poignard. Il s'agissait d'un habitant de la ville, qui profitait de l'affrontement pour régler des différents, ou bien s'enrichir au profit de son voisin. La maison qu'il avait pillé était connu pour être celle d'un riche prêteur.
Aloys n'eut pas de mal à le rattraper, pour cause l'homme étais encombré de plein d'objet de valeur, du chandelier en or, jusqu'à des sacs de pièces. Son poignard sauta de sa main sous un coup du chevalier et lui finit à terre, la lame sous la gorge.
-Henri va voir dans la maison.
Le dénommé Henri s'effectua, sortant son épée, il entra dans la bâtisse pour en ressortir deux minutes après, le teint blanchâtre, et les mains tremblantes.
-C'est affreux.. tous morts, et …
Les mots ne furent pas utiles, tous savait ce qu'il se passait dans ses maisons victimes de l'avidité. Les plus touché était les bijoutier, et autres riches marchands. Les prêteur voyait leur emprunteur les tuer pour se débarrasser de leur dettes, les bijoutier voyait les pauvres se revêtir d'atour,...
Aloys regarda l'homme en face de lui, une sale tête d'alcoolique, de parieur, de traite, de lâche et d'assassin. Un de ses hommes qui faisait honte à ses semblables. Il était plus drow qu'humain. Aloys sentit une profonde envie de l'envoyer ex pater, mais il retint son arme, la justice était la justice, et lui n'avait pas le droit d'abattre son jugement.
-Henri, Pierre, attachez-le et emmenez le dans un endroit sûr, il ira voir la justice après ce siège.
Les hommes restèrent un moment en suspend, attendant plus une exécution sommaire, mais voyant que le chevalier étais sérieux, ils s'exécutèrent.
-Charles, tu prend la moitié des hommes avec toi et tu parcourt ce quartier, en arrêtant tout les traites et assassin, rassembler les tous dans une grande maison isolé des affrontements, en veillant à ce que nul ne les touche.
Le gibet serait sans doute leur destination final, mais en attendant le devoir d'un homme se devait de protéger son semblable, même si ce dernier était la plus horrible des horreurs.
Le chevalier continua donc avec la moitié de la moitié des miliciens, en vrai il avait pris ceux qui voulait le plus en découdre avec ses assiégeants. Et ils le purent, car plus ils se rapprochèrent du château, et plus ils trouvèrent des groupes de pilleurs, qui préférait s'enrichir maintenant au lieu d'essayer de piller le château, plus de sécurité.
Les affrontements s'enchaînèrent, avec des pertes des deux cotés, sang, épée, cris, tout cela forma, un chant sinistre, mais les hommes de Diantra, endiablé par les victoires contre les petit groupe et par le sang se mirent à chanter, des chants d'auberge, des chants patriotique. On trouva quelques instrument, et un groupe de six miliciens, se mirent à jouer. On aurait pris ce petit groupe de civil pour une vrai armée, avec leur fanfare, et leurs chants, une armée sans contrainte, juste des hommes libres qui décidaient de se battre sans but, juste par conviction.
En s'approchant du château, le petit groupe arriva face à un groupe de guerrier, bien plus armée qu'eux et plus nombreux, mais heureuse chance, il s'agissait de l'Ordre de la rose noir. Les miliciens paraient de jaune attendaient que leur meneur aille aux contacts de ses alliés, ce que fit Aloys.
-Messieurs, Aloys de Sangpierre, je mène un groupe de civil souhaitant défendre leurs villes, qui commande ici ?
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Johann
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MessageSujet: Re: [Guerre] En dehors de l'enceinte [Terminé]   [Guerre] En dehors de l'enceinte [Terminé] I_icon_minitimeDim 18 Oct 2009 - 22:12

*Finalement la discrétion n'était pas vraiment au rendez-vous... On aurait presque dit qu'ils n'avaient jamais effectué de missions de reconnaissance... Elle ne prêta pas plus d'attention qu'aux ca aux petits râleurs dans son dos, de toute manière il n'y avait rien à faire pour que ce genre de personne finisse par changer d'avis... Autant les laisser dans leur bêtise. Le plus drôle fut la réaction de Xen à l'encontre de ces deux commères à l'arrière du petit groupe, décidément malgré le fait qu'elle oubliait constamment l'existence de celui-ci il n'hésitait pas à prendre sa défense.

Ils furent cependant interceptés par une escouade ennemie, ce qui vont la tirer de ses pensées, après tout ce n'était pas un exercice ni une promenade de santé, mais bel et bien les combats...
L'ennemi s'éparpilla de manière à occuper chacun des soldats présents pour éviter tout replis. Un chacun ? Ils voulaient donc un duel ?
Son adversaire portait une armure légère, sans casque et beaucoup plus fragile que celle de cavalerie que portait Johann qui baissa sa visière à ce moment là. Son épée a deux mains étaient bien trop encombrante pour ce genre de combats en zone étroite, laissant un avantage à son adversaire et son épée bâtarde, il fallait qu'elle le combatte à main nue.

Celui-ci, pour sa part avait bien remarqué au visage de Jo que son adversaire était une femme, un air pervers alla jusqu'à lui traverser le regard avant qu'il ne se jette sur elle, de front, la sous estimant visiblement au point d'en oublier les ouvertures qu'il laissait. Après tout malgré son armure, une femme désarmée en reste une qu'il pourrait sûrement violer s'il réussissait son coup !

Elle esquiva l'estoc en se décalant d'un simple pas, faisait glisser l'épée sur le flanc de son armure, puis en resserrant le bras elle immobilisa l'homme au niveau des coudes avant de lui coller un magnifique coup de boule à l'aide de son casque accompagnant le geste d'une torsion des bras de celui-ci pour le désarmer avant de le repousser complètement sonné d'un bon coup de pied en direction d'un mur. Contre lequel il finit ses jours, achevé par sa propre lame plantée directement dans la gorge.

Les autres hommes qui les accompagnaient eurent un peu plus de difficulté a s'en débarrasser, mais les plus rapides étaient aller aider les plus faibles et au final il n'y avait eut aucunes pertes de leur côté. Juste un blessé avec une vilaine entaille au bras dont il fallait s'occuper. Ils étaient repérés, un des ennemis avait pris la fuite en voyant sa situation...*

"Les deux malins qui parlaient dans mon dos, occupez-vous de lui. Soignez cette entaille, un peu de gnôle et un bout de tissu suffira." *Elle se tourna vers le blessé* "Tu te cachera dans une maison, on viendra te chercher plus tard."
"Hors de question ! Je Peux encore me battre !" *rugit-il à cause de la douleur alors qu'on lui versait de l'alcool sur le bras*
"Alors ne soit pas un poids mort !" *Lui ordonna-t-elle*

*Elle récupéra l'épée bâtarde de son adversaire, elle s'en servirait pour combattre dans ces ruelles étroites. Le temps que le bandage soit fait elle s'approcha de Xen, lui glissant quelques mots à l'oreille.*
"Je ne savais pas qu'à l'école d'officiers ils transformaient mes soldats en femmelettes. Cette cité doit devenir leur tombe, on ne peut pas se permettre d'en épargner et de faire des prisonniers."
*Le ton était d'une froideur à en faire fuir n'importe qui et montrait la haine qu'elle pouvait enfermer au fond d'elle envers ces hommes qui avaient attaqué sa grande cité.*

"On reprend la route soldats ! Et on ne traine pas !"

*Ils ne mirent pas beaucoup de temps avant de faire une nouvelle rencontre. Mais cette fois c'était des civils qui avaient pris les armes. Des hommes du quartier Ouest de la ville, comme le messagers qui était venu à leur rencontre. Celui qui semblait être leur meneur s'approcha, demandant qui commandait. Ils pouvaient aussi très bien être des rebelles... Dans tout les cas la confiance n'était pas au rendez-vous et ca se sentait plus ou moins. Chacun avait sa main sur le pommeau de son épée, à l'exception de Johann qui gardait son arme en main vu qu'elle n'avait pas récupéré le fourreau sur le soldat ennemi.

En silence elle donna un coup de coude dans l'armure à un des soldats, au niveau des côtes, lui faisant signe de la tête de se présenter comme étant le chef de la troupe, et ce, même si elle en conservait le commandement et que cela se verrait bien assez tôt...
Le soldat s'exprima alors.*

"Je dirige cette unité !"
*Il s'avança alors d'un pas, même s'il ne semblait pas très sûr de lui.*
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