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 [L'Onirique] « Je n'ai jamais ... » [TERMINE]

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Kassandra
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MessageSujet: Re: [L'Onirique] « Je n'ai jamais ... » [TERMINE]   [L'Onirique] « Je n'ai jamais ... » [TERMINE] - Page 2 I_icon_minitimeDim 27 Déc 2009 - 23:06

    Son père n'était pas quelqu'un de bien. Plus que jamais en cet instant, elle le comprenait. Oh bien sûr, Gabriel n'était sûrement pas un modèle en matière d'objectivité, mais quoi de plus éloquent et de plus vrai que le témoignage de quelqu'un comme lui ? Ils s'étaient assez appréciés et connus suffisamment dans bien des domaines pour tester de la fiabilité de l'un et de l'autre. Kassandra ne se sentait pas pour autant entièrement soulagée de son aveu partiel, car elle avait l'intime conviction que le retour de confession allait être encore bien pire que ce à quoi elle s'attendait. Tentant de réchauffer l'atmosphère bien trop glacée par ces aveux à son goût, la rouquine souffla faiblement du bout des lèvres un air d'ironie propre à ses habitudes.

    « Hypocrite, je ne sais pas, mais salaud oui... Ca je peux l'attester. Qui abandonnerait sa femme enceinte, hein ? »

    La flamboyante pirate en aurait presque doucement souri si brusquement le poing de Gabriel n'avait pas heurté un point frôlant sa chevelure et son visage. Figée, interloquée par cette attaque sans logique d'où en découla un craquement inquiétant - signe que l'ossature de la main, elle, n'était pas ressortie indemne de ce choc frontal -, la jeune femme songea cependant qu'il était plus sage de se taire et de laisser l'homme aller à ses confessions de lui-même : tenter un trait d'humour ou chercher à l'adoucir n'aurait sûrement fait qu'exacerber sa colère et ses réactions. Il avait l'air à fleur de peau, prêt à exploser à la moindre attitude qui aurait pu enclencher le processus de sa colère. Ce n'est lorsqu'elle fut totalement "cernée" par les bras musclés de l'hybride que Kassandra prit conscience qu'elle n'aurait peut-être pas du tant s'isoler de la foule pour parler de ses problèmes de famille avec un être aussi imposant. C'était un mâle, grand et fort, elle avait tendance à négliger l'aspect physiquement puissant de Gabriel. Et bien qu'assez maline pour manier un sabre, si l'envie lui prenait de démanger ses poings et sa rage sur son frêle corps de femme, il ne ferait d'elle qu'une large bouchée. Qui les entendrait ? Pas grand monde, tous ces soulards étaient trop occupés à s'appliquer pour avoir la gueule de bois et oublier leurs tracas d'une journée maussade ...

    Immobile, ses entrelacs violés concentrés sur le visage penché par la douleur du Second, Kassandra ressentait un étrange pincement au cœur peu familier. Voir dans un état aussi blessé une personne aussi impassible et de caractère aussi peu expressive quelqu'un comme Gabriel la rendait soudainement moins tranchante et incisive que ce dont elle était capable. Elle avait d'ailleurs bien du mal à ne pas avoir envie de couper la conversation là et de lui dire de s'en aller. Non pas qu'elle regrettait ses mots, qui inconsciemment la libèreraient - elle en sentirait les effets au réveil du lendemain -, mais elle n'aimait pas mêler des gens "innocents" à ses scandales et ses frasques privés.

    C'est pendant que la rouquine tendait lentement sa main vers l'avant bras du pirate dans l'espoir de lui signifier son soutien par cette attention physique que sa voix éraillée, malmenée par la cruelle vérité du sort déversa le flot, le raz-de-marée qui allait s'abattre sur la belle créature encore ignorante.

    Ma mère ... morte ... son amour pour un homme ... cet homme... c'était Reldas.

    Reldas. Reldas. Morte. Mère. Chaque mot se répétait en écho, lent, profond, s'insinuant avec la douceur volubile d'un poison dans le sang de la victime. Sa tête semblait avoir accusé le coup d'une massue lourde qui tardait à l'assomer pour de bon. Sa main, qui avait frôlé la peau de l'hybride qu'elle avait dans le passé maintes fois caressé, se retira vivement, comme brûlée par le contact. Ses yeux s'élargissaient, lentement, alors qu'elle faisait le lien avec son histoire, et la sienne ... Les fils se nouant doucement, tragiquement ...

    Reldas était le père de Gabriel. Mais c'était aussi le père de Noah. Ce qui voulait dire que Noah et Gabriel étaient frères. Et que Kassandra ... Etait ... La nièce de Gabriel.

    Un hoquet d'horreur, de dégoût et de fureur s'expulsa de sa gorge, alors que la jeune femme demeurait, raide comme une statue de marbre, sa main se plaquant contre ses propres lèvres tordues dans une expression de totale incrédulité. Comment cela avait pu arriver ? Comment était-ce même possible ? La situation paraissait pourtant hautement improbable. Il fallait réellement être malchanceux à un stade élevé pour que pareille ironie du sort s'accomplisse.

    « Non ... »

    Et pourtant ... Pourtant ...
    Loin de tous soupçons, heureux alors quand ils baignaient dans cette mer tiède et calme de l'oubli, de l'absence de savoir, ils s'étaient laissés aller, tombant dans les bras de l'autre, pour des nuits sans lendemain. Ils s'étaient même attachés l'un à l'autre, non sans que parfois certaines envies passagères puissent revenir, mais bien vite balayés.

    Et ce soir, ce soir où normalement Kassandra aurait du passer une nuit divertissante en compagnie de son capitaine, elle apprenait au contraire qu'elle avait commis l'irréparable avec un membre de sa famille. Son oncle, qui ...

    Elle interrompit le flux infernal d'idées qui jaillissaient au sein de son esprit. Elle ne pouvait pas rester là. Elle avait l'impression que l'air lui comprimait les poumons, qu'elle allait recracher tout ce qu'elle avait bu et mangé jusqu'ici. Elle n'en pouvait plus.

    D'une voix, de ce timbre si inhabituel, sa voix d'habitude éthérée et suave résonnait comme celle d'une enfant perdue, totalement livrée à elle-même, fit à peine écho, parvenant tout juste aux oreilles de son oncle en une question enfantine.

    « Qu'est-ce qu'on va faire ... ? Comment ça a pu ... »

    Un appel au secours. Un dégoût, non pas pour Gabriel ou elle-même - malheureux jouets d'un destin pervers -, mais pour cette famille qui détruisait le monde si parfait où Kassandra avait pu évoluer avec aisance jusque là.

    Comment ne pas haïr Noah à présent ? Comment ne pas se laisser aller à ce sentiment si facile, pour noyer sa rancoeur et tous ces ressentiments ?
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Gabriel
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MessageSujet: Re: [L'Onirique] « Je n'ai jamais ... » [TERMINE]   [L'Onirique] « Je n'ai jamais ... » [TERMINE] - Page 2 I_icon_minitimeLun 28 Déc 2009 - 19:55

Kassandra tenta un trait d'humour qui tomba complètement à plat. L'hybride était dans une fureur noire et aucune parole n'aurait pu dissiper le voile rouge qui s'abattit sur sa conscience. Le seul moyen qu'il trouva pour éloigner la rage, fut l'action et la douleur. Il n'y avait personne à cogner, malheureusement et il se rabattit donc sur un pauvre mur inoffensif. Quant à Kassandra, elle cessa de s'amuser quand elle vit le poing passer non loin de son visage. Gabriel était imposant, on avait tendance à l'oublier par le raffinement qu'il dégageait et son visage trop beau. Mais il pouvait facilement réduire le visage de la jolie rouquine en bouillie si l'envie lui en prenait. Mais ce n'était pas elle la source de son ire.

Et bientôt, il déballa toute l'histoire, soulagé, égoïstement, de la livrer à quelqu'un d'autre. Il savait que cela risquait de détuire Kassandra, mais elle était forte et elle s'en remettrait... Il fallait qu'elle s'en remette. Il ne se pardonnerait pas d'avoir causé sa déchéance. Pas une fille comme elle à laquelle il tenait encore. Et davantage encore maintenant alors qu'elle était de sa famille. Par les dieux, c'était horrible de se voir comme son oncle... Alors qu'il semblait avoir le même âge qu'elle. C'était troublant et dérangeant... et dégoutant au vu de ce qu'ils avaient fait.

Il regarda d'un air vide la jeune fille ôter son bras du sien et porter la main à ses lèvres, horrifiée à son tour. Mais il dut se retenir d'aller de nouveau vers elle quand elle posa des questions d'une voix enfantine et perdue. Etrangement, cela lui permettait de se ressaisir et de reprendre les choses en main. Oh, il était toujours secoué, c'était un fait... Mais il était trois fois plus vieux qu'elle et avait eu le temps d'enfermer ses émotions à double tour. Il se recomposa une attitude neutre et reprit d'une voix plus ferme :

- "Il n'y a rien que nous puissions changer. Ce qui est fait est fait. Il va falloir faire avec... Mais personne ne doit savoir..."

Une ombre de sourire dansa sur ses lèvres alors qu'il reprenait, d'un ton qu'il voulut léger :

- "Interdiction de m'appeler tonton."

Son sourire disparut, alors qu'un éclat de haine passait dans son regard :

- "J'ai quelques projets concernant Noah... Des comptes à régler avec lui. Et sa famille."

Il ne pouvait pas cacher à Kassandra qu'elle ne verrait sans doute jamais son géniteur de son vivant... Puisque Gabriel allait se faire un plaisir de l'envoyer rejoindre Tari. Il n'avait que trop causé de torts.
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Kassandra
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MessageSujet: Re: [L'Onirique] « Je n'ai jamais ... » [TERMINE]   [L'Onirique] « Je n'ai jamais ... » [TERMINE] - Page 2 I_icon_minitimeMar 29 Déc 2009 - 21:41

    « Personne. C'est juré. Même en cas de force majeur. »

    Et elle n'était pas prête de rompre sa promesse, la jolie rouquine. Elle tenait trop à ce que rien ne change, à ce que les apparences sur ses parents restent ce qu'elles ont toujours été : un fouillis ombrageux dans lequel personne n'aurait la bien mauvaise idée de mettre son nez. Elle doutait que tous s'en tiendraient à cette version officielle : ou plutôt, elle craignait qu'une seule personne en particulier ait assez de jugeote et d'intelligence pour chercher au bon endroit et comprendre l'étendue des faits et des dégâts. Il ne lui restait pas beaucoup de temps. Pas beaucoup de temps pour régler toutes ces histoires qui lui exploseraient au nez si cela venait à se savoir. Dans la tête de la pirate, tout tentait tant bien que mal de s'organiser dans un charivari indescriptible, un fourmillement de réflexions ingénieuses pour parer les indiscrétions. Et en savoir plus sur la prétendue famille qui vivait en Serramire.

    Kassandra avait cependant bien du mal à rester concentrée : une partie d'elle se martelait avec force les révélations. Mais Gabriel déjà avait repris contenance - et elle devait lui reconnaître ce talent à double-tranchant de savoir si bien jouer la neutralité aux bons moments - : il fallait qu'elle fasse de même, et elle n'allait pas s'en trouver totalement désarçonnée pour autant. Elle devait ... Oui, faire face, et surmonter. Bien difficile quand la nouvelle vous paraît fraîche d'il y a peine quelques secondes. C'est à cet instant ci que la jeune femme savait d'avance où et comment s'achèveraient cette soirée : à l'angle d'une ruelle, dans un bouge quelconque, elle prendrait une chambre, ferait apporter ce qu'il faut d'alcool et se ruinerait un peu plus la santé en cigares et autres spiritueux plus ou moins légaux. Ajilah ne s'inquièterait pas, et puis Gabriel aurait autre chose à faire. D'ailleurs, qu'il ne cherche pas à trop la couver. Même s'il s'apparentait maintenant à une vague forme d' "adulte", Kassandra se fichait pas mal de ce qu'il aurait pu penser de tout ça. Elle était bien trop grande pour qu'on se mêle de ses addictions multiples.

    « Pas la peine de te la jouer vieux rabat-joie non plus... »

    Elle n'en riait pas, mais ne s'épancha pas plus. Le choc l'avait rendu assez peu loquace, elle en gardait quelques séquelles indélébiles sur l'instant. Mais plus tard, sa langue se délierait, et les jurons pleuvraient sur l'homme responsable de bien des souffrances. Pour ce soir, la demoiselle n'avait plus envie de parler de quoi que ce soit à qui que ce soit. Elle s'était débarrassée d'un fardeau léger pour obtenir en échange une brouette chargée à souhait. Il était l'heure de vider cette brouette dans la mer et d'oublier temporairement, de se plonger corps et âme dans un marasme éthylique.

    Relevant le nez vers le pirate, la jeune femme réfléchit brièvement avant de marmonner une partie de ses projets à court terme. Déserter l'Onirique - elle affronterait son capitaine et les conséquences après tout ça, et regretterait sûrement de nombreuses fois le navire, son équipage, Haer et ... Ajilah -, aller en Serramire, rencontrer Noah. Lui balancer ses quatre vérités et demander pourquoi. Une fois qu'elle saurait tout ça ... Elle repartirait sur les flots, et vogue la galère ...

    « Je ne compte pas m'engager dans quoi que ce soit par rapport à lui sans l'avoir vu. J'ai appris ... Trop récemment mon lien de parenté avec Noah pour savoir à quoi m'en tenir. J'espère que tu comprendras que je ne préfère pas prendre part à tout ça. »

    Sa main droite chercha dans un automatisme jamais perdu sa boite dorée glissée à la taille de sa jupe, de laquelle elle extirpa un fin rouleau de tabac - à moins que ce ne fût une drogue quelconque bien dissimulée - et l'alluma à l'aide de la torche suspendue non loin d'elle. La rouquine tira une longue taffe, puis vida le fond de rhum du verre qu'elle tenait toujours d'une seule gorgée. Et puis elle se redressa, comme si après tout, ce qui lui arrivait n'était que passager, que ca n'était qu'un mauvais rêve dont elle ressortirait le matin même victorieuse et amusée de ses réactions puériles.

    « Je crois que je vais y aller, réfléchir à tout ça. »

    Y aller. C'était bien peu précis, mais "son oncle" aussi devait sûrement avoir besoin d'un petit remontant et de calme. Il trouverait sûrement le moyen de s'apaiser lui aussi. Chacun ses méthodes.
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Sirya
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MessageSujet: Re: [L'Onirique] « Je n'ai jamais ... » [TERMINE]   [L'Onirique] « Je n'ai jamais ... » [TERMINE] - Page 2 I_icon_minitimeMar 29 Déc 2009 - 23:08

Où était passé ce foutu demi elfe ?

Cette question ne cessait de hanter son esprit alors qu'elle parcourait tranquillement les rues de Meca a la recherche d'Ajilah. Pourtant, il ne devait pas trainer bien loin. Encore avec une ribaude ou en train de faire des affaires a la limite de la légalité...Si tant est que légal était un terme qui valait quelque chose a Meca...Pas sur. Sa longue natte dansait dans son dos alors qu'elle marchait d'un pas décidé le long du trottoir, guettant a droite ou a gauche si elle ne voyait pas l'arrogant demi elfe parader dans un coin.

Un claquement de langue plus tard, elle arrivait en vu de l'Onirique. Elle eut un léger froncement de sourcil, a vrai dire, cela ne lui plaisait qu'a moitié de devoir aller débusquer le capitaine dans son antre, c'était comme entrer dans la cage d'un tigre affamé. Elle avait beau connaître Ajilah, elle ne pouvait pas vraiment prévoir ses réactions et ça l'énervait plutôt qu'autre chose. Levant les yeux, elle apperçu un matelot de l'équipage, bien, ça lui faciliterait la tache...Portant deux doigts a sa bouche, elle émit un sifflement strident prompte a réveiller le marin a moitié endormi. Ignorant le coup d'oeil appréciateur dont il l'engloba, elle lui demanda où était passé ce con de capitaine...On lui répondit vaguement dans une taverne de la ville et Syria retint un juron...Mais elle en venait de la ville ! Mais merde ! Il n'y avait donc pas moyen de foutre le doigt sur Aji ?! A croire qu'il se planquait ! Connard ! Agacée, la demi elfe fit demi tour dans un mouvement souple et agile, ignorant superbement les invitations répétées du matelot a venir... »visiter l'Onirique »...Franchement, vu la gueule du môsieur, c'était pas demain la veille qu'elle ferait une visite guidée en sa compagnie...

Son beau regard translucide brillait avec froideur et un rien de dédain. Une attitude hautaine et revêche selon certain, mais au moins, cela lui permettait de tenir les indésirables a distance...Quoique ces derniers temps, elle prenait des risques, mais comme elle aimait a se le répéter, le jeu en valait la chandelle...D'un geste machinal, elle réajusta la manche de sa chemise, tendant le tissus parme sur ses poignets...Maniaque ? Non pas vraiment, juste une habitude dont elle ne pouvait se défaire totalement. Elle vérifia aussi si le col était bien fermé jusqu'en haut, chose dérisoire au vu de la façon dont la chemise moulait son buste, mais elle mettait un point d'honneur a ne rien laisser entrevoir d'un quelconque décolté...Contradiction lorsque l'on se rendait compte que sa mise dessinait de façon presque aguicheuse ses formes...L'ensemble avait beau couvrir sa peau, il dévoilait aussi les charmes de son corps d'une façon subtile mais néanmoins bien présente. Elle vérifia que sa dague était bien a sa place, c'est a dire fixée a sa hanche droite et pénétra au Poney Fringuant...Vieux bouge qui avait autant d'âge qu'elle si ce n'est plus. Pas tellement le genre d'endroit que fréquentait le demi elfe ceci dit, mais bon, plus rien ne la surprenait de la part d'Ajilah. Déjà du temps de son père, elle avait entendu toute les rumeurs, toutes plus folle les unes que les autres d'ailleurs, le concernant, depuis, elle avait eu l'occasion de se faire une idée par elle même, mais elle devait admettre que parfois, elle se posait encore la question de savoir si ces on dit étaient...véridiques ou non. Une vraie nébuleuse ce capitaine...Elle aurait du penser Amiral, mais rien n'y faisait, Haize restait l'Amiral en place et hors de question de donner du « Amiral » a Aji, de toute façon, il savait qu'il ne fallait pas s'attendre a des ronds de jambes avec elle donc, vogue la galère !

D'un mouvement souple, elle évita une main baladeuse et légèrement avinée mais renonça a rosser le propriétaire de cette main, trop occupée a balayer la salle du regard..Pas le moindre signe d'Aji, elle soupira, agacée et se dirigea vers un couloir étroit et dissimulé qu'elle savait mener aux chambres. Quitte a débusquer le Capitaine de l'Onirique au pieu, autant le faire avec classe, elle n'avait pas fait trois pas qu'elle s'arrêta en haussant un sourcil...Tiens...Ses yeux accrochèrent la chevelure brune d'un certain Second, chevelure brune qui cotoyait celle plus...enflammée d'une femme...Tout d'abord, elle fronça légèrement les sourcils puis, elle se rendit vite compte a leur posture que quelque chose clochait. Oh, c'était subtil, bien sur, mais cela faisait 20 ans qu'elle vivait ici, au milieu de menteurs, de joueurs, de tricheurs, elle avait apprit depuis longtemps a décrypter le language corporel et ces deux là étaient...bizarre....Mmmh...Devait elle ou ne devait elle pas ? Question qui ne resta qu'un instant dans son esprit avant d'être tranchée avec un léger sourire amusé. Qu'elle dérangea un tête a tête ou non ne la gênait pas plus que ça...n'est ce pas ? Non, elle n'était pas jalouse, absolument pas ! Se répéta-t-elle en s'approchant tranquillement en direction des deux..tourtereaux ? Arrivée a porter d'oreilles humaines, elle lacha d'un ton négligent :

-Quelqu'un est mort ?

On ne pouvait pas dire que l'ambiance était festive entre les deux là, il y avait comme un voile acre qui flottait autour d'eux. Chose qu'ils tentaient de cacher apparement, chose que personne ne devait avoir remarqué d'ailleurs, même elle 'nétait pas forcément sure de ce qu'elle ressentait... Bien, elle devait maintenant s'attendre a un retour de flamme, se serait...amusant d'une certaine façon.
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Gabriel
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MessageSujet: Re: [L'Onirique] « Je n'ai jamais ... » [TERMINE]   [L'Onirique] « Je n'ai jamais ... » [TERMINE] - Page 2 I_icon_minitimeMer 30 Déc 2009 - 18:35

- "Je suppose que tu n'aurais rien à y gagner non plus de toutes façons."

Tous deux digéraient la nouvelle et quelque chose soufflait à l'hybride que leurs rapports ne seraient jamais plus tout à fait comme avant. Il y avait un secret honteux entre eux, une faute impardonnable et cela, personne ne pourrait l'effacer de leurs esprits. Cependant, le Second se recomposa une attitude moins atterrée et plus fidèle à l'image qu'il dégageait depuis qu'il était sur Méca. Il lança même un trait d'humour qui sembla avoir pour effet de sortir Kassandra de sa torpeur. Oh, elle n'oubliait pas et lui non plus, mais ils devaient faire semblant jusqu'à ce que chacun se retrouve seul avec ses démons.

- "T'en fais pas pour ça va... Tu seras une grand mère que j'aurais encore l'air d'un jeune homme fringuant."

Vieux rabat joie... Non, mais franchement. Est-ce qu'il était du genre à faire la leçon? Non, surement pas. Il faisait la leçon à ses hommes quand il avait besoin qu'ils soient efficaces, mais sinon, chacun faisait ce qu'il voulait de sa vie.

- "Je ne me suis jamais mêlé de ta vie, ça ne va pas commencer aujourd'hui."


Il lui fit alors part de ses projets concernant Noah et il hocha simplement la tête à la réponse de Kassandra.

- "Je comprends oui, mais je pense que tu as le droit d'être au courant que tu ne le rencontreras surement jamais si je le retrouve avant toi."

Kassandra retrouva contenance et se mit à boire et fumer, délicieusement provocante alors qu'elle prenait congé. Il hocha une nouvelle fois la tête et souffla :

- "Ouais. Moi aussi."

C'est alors qu'il entendit un pas léger et découvrit Syria qui s'avançait. Magnifique... Il était prit entre son ancienne amante et celle qu'il aurait aimé être la présente. Les deux femmes qui l'avaient un jour obsédé dans sa vie... Et qui l'obsédait encore pour l'une d'entre elles. Son visage se durcit alors qu'elle arrivait comme un cheveux sur la soupe.

- "Pas encore."

Mais ça ne saurait tarder. Qu'est-ce qu'elle fichait là? Il n'était pas vraiment d'humeur à la supporter. Ni à résister à ses élans de désir. Ils devaient offrir une bien étrange scène : Kassandra et Gabriel, très proches, trop proches sans doute... un trou dans le mur derrière la jeune femme... Et l'hybride ayant ramené son bras contre sa poitrine, les doigts recroquevillés en une posture significative. Tiens, il devait soigner ça au fait... La douleur commençait à devenir vraiment cuisante... Ou sourde plutôt. Comme s'il sentait son coeur battre dans sa main. Il avait du casser une ou deux phalanges. Rien de bien méchant, mais il avait fait ça de façon vraiment crétine.

- "Qu'est-ce que tu fous là Syria?"
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Kassandra
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MessageSujet: Re: [L'Onirique] « Je n'ai jamais ... » [TERMINE]   [L'Onirique] « Je n'ai jamais ... » [TERMINE] - Page 2 I_icon_minitimeJeu 31 Déc 2009 - 10:36

    L'intrusion d'une silhouette élancée aux formes bien proportionnées, et qui plus est, connue de Gabriel, fit finement sourire la rouquine, qui se permit de dévisager consciencieusement de haut en bas l'inconnue.

    Il fallait reconnaître que l'hybride ne semblait cotôyer que les jolies femmes. Et par bien des points, Kassandra comprenait que Gabriel n'était pas de ceux qui se contentaient de planches à pain niaises et sans caractère. Il devait avoir bien trop peu de sang sylvain pour se sentir attiré par les elfettes - la rouquine n'avait sûrement pas encore noté le détail des oreilles effilées de l'inconnue -. La dite fille, qui lançait ses petites remarques comme si de rien n'était, avait cet air faussement nonchalant de ceux qui n'en ont strictement rien à faire de votre vie, mais qui cependant se feront un plaisir de gâcher cinq minutes de votre temps, pour au final concéder que vous n'aviez pas été à la hauteur du divertissement. Bref la jeune femme avait tout de ces manières de pimbêche agaçante, et tout cela n'était pas sans lui rappeler un caractère ... Tiens tiens, ses propres traits de personnalité ? Mais non, se permettre d'arriver à l'improviste dans une discussion secrète et ironiser sur tout ce qui bouge n'étaient tellement pas des activités de bon goût selon la pirate !

    Un autre détail fit largement sourire narquoisement la mousse de l'Onirique, en remarquant l'étrange atmosphère, le lien animé d'une tension peu commune entre l'étrangère qui répondait au doux nom de Syria, et entre son oncle - se bourrer le crâne avec ce nom était une des façons peu efficaces d'essayer de digérer l'aveu -. Comme si ni l'un ni l'autre n'étaient spécialement ravi apparemment de la présence d'autrui dans la même pièce que lui, mais que dans un autre sens, il y avait cette perpétuelle provocation, ce parfum grisant dans l'air de jeu à double-tranchant. Ces deux-là s'amusaient, tels des funambules, sur le fil du rasoir de la séduction. Ca se sentait, et en même temps, on en doutait presque en voyant leurs airs si ... Blasés ? Indifférents ? Froids ? Ils se complétaient bien, dans tous les cas. Ce qui n'empêchait pas Kassandra d'être écœurée à l'idée d'avoir une tante plus jeune qu'elle, et du calibre de la timonière. Ce serait si malsain, si dérangeant. Yeurk. Passant rapidement d'une voix lassée les détails des premiers mots qu'on échange quand on rencontre une nouvelle tête, Kassandra se décolla du mur.

    « Bonsoir, enchantée, et caetera et caetera. Sur ce Gabriel, je vais te laisser en ... Oh, non, pas en charmante compagnie. Mais ca m'étonne que tu te mettes à fréquenter les tapins de Meca. »

    Sa voix était à peine moqueuse, comme si elle était presque totalement indifférente de cette façon de faire qu'avait eu la dite Syria en s'incrustant dans leur conversation des plus privées. Non contente de jeter un regard taquin en direction de nos deux "amoureux transis qui jouaient à "Je t'aime-moi-non-plus", Kassandra se permit de jeter de l'huile sur le feu en échangeant un regard complice avec Gabriel, tandis qu'elle tournait les talons en lâchant cette petite réplique, à la fois tellement anodine mais pleine de sous-entendus. Pour sûr, Gabriel ne goûterait peut-être pas avec autant d'hilarité qu'il aurait du la blague de sa "nièce", mais en même temps, c'était toujours bon de faire enrager un peu les autres et d'enflammer les passions.

    « A un de ces quatre, Gabe. On remet ça quand tu veux, c'était chouette. »

    Tournant les talons, la rouquine adressa un charmant sourire plein d'hypocrisie et acidulé - à la manière d'un citron qu'on vous force à avaler tout entier après l'avoir bien mâchouillé -, puis aspira une nouvelle bouffée de tabac aux effluves exotiques et planantes. Nuage qu'elle recracha dans la direction des deux charmants camarades du Fossoyeur avant de quitter l'ombre ténébreuse du couloir, traversant les perles comme un rideau de pluie et abandonnant son verre de rhum vide sur le comptoir, sa chevelure profonde et flamboyante s'agitant au loin comme un étendard jusqu'à ce que la demoiselle troublante et irritante quittât le bouge infâme du Poney Fringuant, dans lequel elle ne remettrait sûrement plus jamais les pieds.

    Trop de mauvais souvenirs.
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Sirya
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MessageSujet: Re: [L'Onirique] « Je n'ai jamais ... » [TERMINE]   [L'Onirique] « Je n'ai jamais ... » [TERMINE] - Page 2 I_icon_minitimeJeu 31 Déc 2009 - 11:14

Un chien dans un jeu de quilles. C'était divertissant au possible. Bien que la réaction de Gabriel soit un tant soit peu imprévisible sur le coup là. D'ordinaire, il s'englobait d'un semblant de...comment dire...Pas délicatesse non, de sucrerie quand il s'adressait a elle, mais là, c'était du brut de chez brut. Elle haussa un sourcil délicat, marquant a peine sa surprise avant de tourner les yeux vers la rouquine. En vérité, c'était plus elle qui l'interessait en cet instant. Syria se laissa donc regarder, jauger, disséquer et peser sans rien dire ou faire qui aurait pu laisser deviner ses pensées. C'était une attitude que beaucoup adoptait en présence de ce qu'il considérait comme un rival. Rivale ? Et ben manquerait plus que ça ! Elle n'aimait pas franchement le fait de voir l'humaine comme une rivale potentielle, ça la dérangeait, et pourtant...Elle avait trop de sang humain dans les veines, songeait-elle parfois.

Le fait d'être presque insultée ne fit même pas frémir le masque indéchiffrable qu'elle arborait. Si elle devait réagir a chaque insulte ou pique, elle n'avait pas fini de trancher des gorges, donc, son regard ne bougea pas d'un poil, conservant une lueur impassible et potentiellement ennuyée tandis qu'elle observait la rouquine siffler son petit venin gentillet. Oh, elle devait être capable de pire, cela se sentait, mais elle restait tout de même prudente a ne pas trop attaquer de front, dangereux lorsque l'on ne connaissait pas l'adversaire.

Ce fut a peine si elle s'écarta du passage lorsque la femme les planta là dans un nuage de fumé...Mmmh..A l'odeur, ce n'était pas de l'herbe a chat qu'elle fumait la demoiselle. Pourquoi tant de pirate s'embarrassaient ils de telle addictions ? Tssss...Enfin, se n'était pas son problème en vérité. Tranquillement, elle suivit des yeux la silhouette qui s'éloignait, gardant un air pensif sur le visage. Elle n'avait pas répondu a la provocation, n'en avait pas éprouvé le besoin d'ailleurs. La rouquine avait du potentiel, mais ce n'était pas suffisant encore.

-Absolument délicieuse.

Fit elle d'un ton plat, sans agacement ou amusement dans la voix d'ailleurs bien qu'un éclair sournois venait de s'allumer dans ses prunelles glace. Syria n'était pas quelqu'un de particulièrement impulsif, mais elle oubliait rarement...Si elle devait de nouveau rencontrer cette rouquine, nul doute qu'elle mettrait un point d'honneur a mieux..la connaître. Finalement, elle se tourna de nouveau vers Gabriel, une main sur la hanche.

-Tu m'as habitué a plus de délicatesse, Gabe, tes sales manières reviennent au galop ?

Et puis ses yeux tombèrent sur la main du Second, ensuite ils volèrent vers le mur, et revinrent sur la main.

-La demoiselle aurait elle titillé un point sensible ?

Reprit elle avec une légère pointe d'amusement, bien qu'elle n'aima pas l'idée qu'une femme puisse faire sortir Gabe de ses gonds aussi facilement que ça. Cela impliquait une certaine intimité passée ou présente et ça, ça ne lui plaisait pas. Trop de sang humain vous dis je !
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MessageSujet: Re: [L'Onirique] « Je n'ai jamais ... » [TERMINE]   [L'Onirique] « Je n'ai jamais ... » [TERMINE] - Page 2 I_icon_minitimeMer 13 Jan 2010 - 10:35

Allons bon... Voilà que Kassandra et Syria s'amusaient à se provoquer, se jauger et se lancer des piques l'air de rien. Pour un peu, il aurait pu penser qu'il y avait une sorte de rivalité entre les deux femmes. Rivalité factice d'ailleurs, parce qu'il n'était plus attiré par Kassandra, surtout maintenant. En revanche, Syria... il repoussa cette idée de son crâne et ne fit même pas attention à elles. En d'autres lieux, d'autres temps et autre état d'esprit, il se serait franchement amusé de tout cela et aurait même mis de l'huile sur le feu. Là, il voulait qu'on lui foute tout simplement la paix. Il leva un regard blasé vers Kassandra quand elle prit congé et sous entendit qu'ils avaient fait quelques galipettes ensemble et qu'elle en voulait encore la prochaine fois. Allons donc.

- "Mais pourquoi est-ce que je n'attire que les chieuses?"

Il lança un regard mauvais à Syria, se mettant à sa hauteur alors qu'elle continuait de le titiller, ce qui n'était vraiment pas le moment.

- "Ce n'est pas le moment Syria. Si tu ne veux pas avoir le visage comme ce mur, fous moi la paix."

Et il ne plaisantait pas. Bien que l'idée de frapper une femme lui répugne (un reste de bonne éducation), il y avait trop de rage en lui pour qu'il maitrise ses nerfs encore bien longtemps. Qu'elle parte, qu'elle arrête de le chercher, qu'il puisse aller s'isoler et se plonger dans l'oubli... Un oubli éphémère, il le savait bien. Sans compter que sa main lui faisait maintenant un mal de chien. Vraiment, il était de sale humeur et il préférait envoyer paitre la demie elfe et lui épargner des coups et l'image d'un hybride complêtement ravagé par le chagrin et la souffrance.

- "Si tu veux te rendre utile, va chercher Seizaar."

Pour s'occuper de cette putain de main qui était sans doute cassée... Mais la pulpeuse demie elfe écouterait-elle seulement, elle qui n'en faisait qu'à sa tête? il en doutait fortement.
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MessageSujet: Re: [L'Onirique] « Je n'ai jamais ... » [TERMINE]   [L'Onirique] « Je n'ai jamais ... » [TERMINE] - Page 2 I_icon_minitimeMer 13 Jan 2010 - 19:23

-Qui a dit que tu m'attirais Gabe ?

rétorqua-t-elle avec un demi sourire, ouais, c'est ça jouons les innocentes, ça lui allait bien tiens. Ceci dit, môsieur était d'une humeur de requin avec un aileron en moins, donc a prendre avec des pincettes. Elle ne savait pas ce qu'il s'était passé entre les deux là, mais elle doutait que se fut une partie de jambes en l'air vu l'état d'esprit de l'hybride. Donc, cette chère rouquine avait allègrement mentit, restait a savoir pourquoi, mais Syria avait sa petite idée sur la question.

-Tsss..Il me suffirait de te tordre la main pour te mettre a genoux.

Brrr...Quelle menace terrifiante ! Si, si, pour un peu, elle aurait joué des castagnettes avec ses genoux. Enfin, elle avait perçu le message subliminal quand même, il n'était pas d'humeur a jouer avec elle. Dommage.

-Je n'ai pas envie de me rendre utile.

fit elle d'un ton plat et tranquille en ouvrant une porte au hasard. Porte qui s'ouvrit sur une chambre miteuse mais vide, heureusement, elle n'aurait pas aimé foutre une catin et son client dehors...Quoique...Ca lui aurait permis de se passer les nerfs.

-Rentre la dedans, je vais m'occuper de ta main. Seizar ne pourra pas grand chose a par te faire passer la douleur et vu l'état, je dirais qu'elle est cassée donc..pas prête de guérir.

ajouta-t-elle en pointant un pouce désinvolte vers la pièce. Super ! Deux fois qu'elle se retrouvait avec ce foutu hybride dans une salle qui contenait un lit. Dans le genre masochiste, on ne faisait pas mieux ! Enfin, ils devaient partir bientôt et si Gabe avait une main en moins, il ne serait d'aucune utilité, elle, elle pouvait le guérir en rien de temps a condition de dévoiler certaines choses qu'elle aurait préféré garder secrètes. Quoique...Il suffisait de mentir non ?
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MessageSujet: Re: [L'Onirique] « Je n'ai jamais ... » [TERMINE]   [L'Onirique] « Je n'ai jamais ... » [TERMINE] - Page 2 I_icon_minitimeJeu 14 Jan 2010 - 10:59

- "Ne joue pas sur les mots Syria, tu m'as très bien compris."

Elle pouvait bien jouer les fières et refuser d'admettre qu'elle tournait autour du second, il n'était pas dupe : il ne savait pas si elle le désirait ou non, mais force était de constater qu'ils étaient souvent ensemble, sous des prétextes souvent fallacieux. Et comme par hasard ce soir, alors qu'il retrouvait une ex conquête, Syria débarquait. Il fallait avouer que les deux femmes avaient le même caractère, à croire qu'il aimait se faire emmerder par la gente féminine. Un petit côté masochiste peut-être? A moins que la routine ne l'ennuie et qu'il ai besoin de piment dans une relation. C'était fort possible.

- "Encore faudrait-il que je te laisse approcher suffisamment."


Cela dit, elle n'avait pas tord. Et c'était cela qui l'agaçait. Elle débarquait alors qu'il était vulnérable, aussi bien psychiquement que physiquement et il ne se sentait pas de la repousser éternellement et de jouter verbalement avec elle. Il voulait juste l'oubli. La fuite. Il lui demanda de se rendre utile et elle lui rétorqua qu'elle n'en avait pas envie. Il soupira et reprit d'un ton las et peu convaincu :

- "Alors dégage."

Il remarqua qu'elle ouvrait alors une porte.

- "Qu'est-ce que tu fabriques encore?"

Mais quelle plaie cette bonne femme! Elle n'allait donc pas le laisser en paix? Il lui lança un regard interloqué alors qu'elle parlait de le soigner.

- "Et en quoi tu serais plus efficace que Seizaar?"

Cela dit, il n'avait pas envie de se battre encore des heures avec elle. Plus vite elle se serait occupée de sa main, plus vite elle déguerpirait.

- "OK, mais j'ai une confiance limitée en tes capacités ma chère. Si c'est pour être malade comme la dernière fois avec ton simple thé... je n'imagine même pas si tu te mets à jouer les soigneuses."

Il haussa une épaule et lui emboita néanmoins le pas avant de s'asseoir lourdement sur le lit. Son visage d'habitude si indéchiffrable avait revêtu le masque de la lassitude, comme si il avait apprit une nouvelle qui atteignait son âme.

Et c'était le cas.
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MessageSujet: Re: [L'Onirique] « Je n'ai jamais ... » [TERMINE]   [L'Onirique] « Je n'ai jamais ... » [TERMINE] - Page 2 I_icon_minitimeJeu 14 Jan 2010 - 17:27

Surtout ne pas regarder le lit, c'était une question de survie a ce stade. Arcamenel devait lui en vouloir pour une raison ou une autre, ce n'était pas possible autrement. Mais elle se rendit compte, avec un léger sourire qu'elle agissait en accord avec certains principes du Dieu, c'était...hilarant.

-Tu me blesse Gabe.

Répondit elle toujours aussi monocorde alors qu'elle allait fermer les rideaux. Oh, pour un peu, on pourrait penser qu'elle s'appraitait a se jeter toute griffes dehors sur le second dans l'intention manifeste de le violer mais, même si l'idée était plaisante, ce n'était pas son but premier. Du moins, pas avant un certain temps...Si elle tenait jusque là bien sur.

-Je n'y peux rien si ton petit estomac ne supporte pas quelques feuilles infusées.

Renchérit elle en s'agenouillant devant lui. Gloups, mauvaise idée au final surtout ne pas le regarder dans les yeux ou s'en était fait de sa belle maitrise...Elle tendit une main fine :

-Donne moi ta main.

Elle rêvait ou sa voix avait claqué un peu trop sechement, revelant une tension qu'elle aurait préféré garder profondément enfouit. Ouais, il n'avait pas totalement tord, il l'attirait et même beaucoup trop. Dans le genre vouloir se mettre dans les ennuis jusqu'au cou, on ne faisait pas mieux, elle n'était pas sure de garder le contrôle si elle s'enferrait dans une relation avec lui, a moins de le briser avant et ça...Bon, c'était bien beau de tergiverser mais ça ne faisait pas avancer la machine.

-Je sens que ça va être...coton. Allez, commençons les pourparlers

Marmonna-t-elle dans sa barbe en ronchonnant d'avance. Arcam n'était pas connu pour ses dons de guérison, il allait falloir négocier sevère avec le dieu pour qu'il lui accorde sa demande. En terme banal, elle allait baratiné Arcam pour que celui ci pique un peu de Néera...Les doigts dans le nez ! Sauf que le dieu n'était pas spécialement...généreux de nature, nul doute qu'il y aurait un prix a payer si il accédait a sa prière...Quand a la nature du prix...c'était autre chose, Arcam était trop....imprévisible pour qu'elle sache a quoi elle allait s'exposer. Enfin, il était trop tard pour revenir en arrière de toute manière, se concentrant sur la main du Second, elle entama un étrange chant, comme un murmure, loin des ovations dont sont capables les prêtres lorsqu'ils se donnent a pleine puissance...Ce qu'elle faisait était un peu exceptionnel dans le sens où elle touchait un domaine qui n'était pas le sien, en fait, elle devrait surtout se demander pourquoi elle allait aussi loin pour un iceberg au manières de murène, mais elle préférait ne pas se poser la question. Ouais, mais un iceberg qu'elle voulait dans son lit, déplorable.

Soudainement, il lui sembla entendre un rire amusé au loin tandis qu'une chaleur étrange se mit a irradier de sa paume sur laquelle reposait la paume du Second...Et l'impression irrépréssible qu'elle venait de faire une immonde connerie aussi.

-J'ai le sentiment de m'être faite avoir.

Marmonna-t-elle en plissant les narines et en lachant la main désormais...indemne. Ah ça, elle était sure qu'elle allait payer au centuple le petit service qu'on venait de lui rendre...Un soupir plus tard, elle se redressa avec un sourire narquois sur les lèvres.

-Comme neuve, la prochaine fois, évite les murs Gabe, ils auront toujours le dessus.
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MessageSujet: Re: [L'Onirique] « Je n'ai jamais ... » [TERMINE]   [L'Onirique] « Je n'ai jamais ... » [TERMINE] - Page 2 I_icon_minitimeJeu 14 Jan 2010 - 21:14

Il la regarda faire sans rien ajouter alors qu'elle se disait blessée de ses propos. Ben tiens, il y croyait à celle là. Mais pourquoi avait-elle besoin de fermer les rideaux pour soigner une main cassée hum? Et depuis quand avait-elle des compétences de soin? Il était intrigué, c'était le moins qu'on puisse dire et l'agacement faisait place à la curiosité. Sa colère s'évaporait tout doucement alors qu'il se focalisait sur elle et ce qui allait se passer. Et avouons le, c'était le désir qui prenait le pas sur tout le reste alors qu'ils se retrouvaient tous les deux, seuls, dans cette chambre miteuse. Peu importe l'endroit, l'air vibrait du désir contenu entre les deux pirates. Il se fit moqueur, mais sans grande conviction alors qu'elle s'agenouillait devant lui, lui donnant une vue splendide sur son décolleté fort bien pourvu. Il avala sa salive en se forçant à rester stoïque. Il se concentra sur la douleur dans sa main pour chasser ses vilaines pensées.

Elle lui ordonna alors de lui donner la main, ce qu'il fit, un peu trop lentement, comme s'il hésitait. Il sentit un long frisson lui courir le long de l'échine quand Syria s'empara de sa main. Il baissa les yeux et fut surpris de constater à quel point leurs couleurs de peaui étaient différentes. C'était flagrant là : elle, d'une blancheur d'albâtre, lui d'une couleur caramel. Les doigts de la demie elfe étaient effilés et nerveux, ceux de l'hybride fins mais vigoureux. Et surtout, le contact de la peau de Syria sur la sienne le brûlait comme un fer chauffé à blanc.

Elle se mit alors à marmonner quelque chose qu'il ne comprit pas. Pourparlers? Mais avec qui? Il s'abtint pourtant de poser la question alors qu'il attendait. Pas de baumes, pas de potions... Juste le contact de leurs peaux. Il sentit alors une douce chaleur envahir ses doigts, ainsi qu'un sentiment de bien-être comme un baume apaisant sur son âme à vif. Il ferma les yeux et les rouvrit à contrecoeur quand il constata que Syria l'avait lâché. Mais la surprise suivit très vite la déception quand il s'apperçut qu'il n'avait plus mal... Et que la main ne semblait plus cassée. Syria se redressa alors avant de se moquer de lui. Vif comme un serpent, il s'empara du poignet de la jeune femme avec la main miraculeusement guérie et l'attira à lui, la forçant à se courber.

- "Comment tu as fait ça?"

Guérisseuse cachée Syria? Prêtresse? il n'en savait rien, mais il comptait bien le savoir avant la fin de cette nuit.
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MessageSujet: Re: [L'Onirique] « Je n'ai jamais ... » [TERMINE]   [L'Onirique] « Je n'ai jamais ... » [TERMINE] - Page 2 I_icon_minitimeJeu 14 Jan 2010 - 21:34

-Je ne vais pas dévoiler tout mes secrets, Gabe, avoue que se serait mal joué de ma part.

Rétorqua-t-elle avec un sourire tout ce qui se faisait de plus arrogant dans le genre. Elle excerçait une résistance manifeste sur l'étreinte qui cherchait a l'attirer mais autant le dire, elle n'avait pas la force d'un homme et donc se retrouvait en...mauvaise posture dirons nous. Il suffirait vraiment d'un rien pour qu'elle bascule sur le lit. Il était obligé de la soumettre a une telle tentation ?! Triple balourd décérébré ! Oh, elle aurait adoré lui balancer ça en plein visage mais elle se retint. Elle était en position délicate, autant ne pas faire pencher la balance non ?

-Et au lieu de m'agresser tu pourrais commencer par me remercier. Avec une main en moins, tu ne nous aurait été d'aucune utilité quand on ira chercher Haize. Donc, un petit peu de gratitude de ta part ne serait pas de refus.

Ajouta-t-elle légèrement moqueuse, se demandant si l'hybride saurait faire fi de sa fierté pour un petit mot de remerciement. Pour quelqu'un qui n'aimait pas devoir quelque chose a quelqu'un...En vérité, elle n'en menait pas large du tout. Trop proches, trop prêt d'un lit et trop seuls, voilà, tout était résumé en quelques mots. Elle ne détournait pas les yeux et pourtant, elle en mourrait d'envie, mais si elle les abaissait, elle tomberait sur ses lèvres et si elle regardait par dessus son épaule, elle passerait pour une couarde. Damned ! Elle allait finir par le tuer ! Au moins, elle serait débarrassée...

-Ta dette devient de plus en plus lourde, tu ne trouve pas ? Deux fois que je te sauve la mise.
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MessageSujet: Re: [L'Onirique] « Je n'ai jamais ... » [TERMINE]   [L'Onirique] « Je n'ai jamais ... » [TERMINE] - Page 2 I_icon_minitimeJeu 14 Jan 2010 - 21:45

- "Tu me fends le cœur Syria. N'as-tu donc pas confiance en mon silence concernant tes secrets?"

Il avait prit un air de tragédie qui lui allait bien mal, de même que l'innocence. Pourtant, il était sincère : il ne dévoilerait pas ses secrets. Du moins, pas sans une bonne raison. Mais Syria était prudente et elle avait raison : on ne devait pas prêter le flanc aux attaques et chantages et révéler ses secrets était une faiblesse qui pouvait couter cher. La preuve, Kassandra et Gabriel avaient hésité longuement avant de décider de se faire confiance et parce que c'était dans leur intêret à tous les deux et non par bonté d'âme.

- "De la gratitude?"

Il la tenait toujours d'une poigne de fer, se mettant son décolleté sous le nez dans un geste sans doute masochiste. Dur de résister à la tentation... Pourtant, il le fit et se leva à son tour, dominant ainsi Syria de toute sa hauteur. Son visage prit un air solennel alors qu'il murmurait à voix basse :

- "Merci."

Pour un peu, on aurait pu s'y laisser prendre et le penser sincère. Sauf qu'il gacha un peu le tout quand son autre main s'empara de la nuque de la jeune femme et qu'il colla ses lèvres aux siennes en un baiser brutal et avide. Pourtant, il ne fit que cela : l'embrasser. l'envie ne lui manquait pas de la prendre et de la jeter sur le lit avant de la faire sienne, mais il se retint, par fierté. Il se contenta de décoller ses lèvres et de conclure avec un sourire narquois et énervant d'auto suffisance :

- "Ca suffira, ou je continue?"

Il la maintenant toujours fermement, mais sans brutalité, ni même lui faire mal. Sans menace non plus... A moins que le désir qui émanait de l'hybride soit considéré comme un danger, évidemment...
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MessageSujet: Re: [L'Onirique] « Je n'ai jamais ... » [TERMINE]   [L'Onirique] « Je n'ai jamais ... » [TERMINE] - Page 2 I_icon_minitimeJeu 14 Jan 2010 - 23:11

-La confiance est une chose relative, Gabe, quand a ton...petit coeur, je suis sure qu'il s'en remettra très bien.

Susurra la demi elfe en priant tout les dieux pour qu'il la lache avant qu'elle ne dérape complètement. Oh, elle pourrait se dégager elle même, mais cela risquait d'êtyre assez difficile et de les entrainer là où elle ne voulait pas aller pour le moment. Pourtant, se serait très tentant d'en finir une bonne fois pour toute non ? Oui, mais voilà, elle avait sa foutue fierté a venger comme on dit. Gabe était l'un des rares a ne pas baver sur son passage, a la provoquer sans cesse et a lui faire passer des nuits blanches, il était temps que ça s'arrête.

Il se leva soudainement, la forçant a lever la tête par la même occasion, la vache il était grand ! Et ses doigts faisaient sans peine le tour de son poignet, cela dit, il ne lui faisait pas vraiment mal, elle devait en convenir. Elle fronça légèrement le nez a son « merci »...Il paraissait sincère pourtant ce petit mot, mais quelque chose clochait quand même et ce quelque chose ne tarda pas a arriver. Une bordée de jurons lui traversa l'esprit, tandis que ses yeux s'agrandirent de surprise, il osait ?! L'enfoiré ! L'embrasser de force ! Connard ! Le seul soucis c'est que ça ne loupa pas, des semaines de désir refoulé refirent surface comme une éruption volcanique, répandant une chaleur cuisante dans son ventre. Il fallait qu'elle réagisse et vite sinon, il serait trop tard ! Rha bordel de merde ! Elle savait qu'elle n'aurait jamais le contrôle des evenements avec un type pareil !

Si le geste du Second pour lui attrappé la nuque fut rapide, le sien le fut tout autant et il n'y eut qu'un éclat argenté avant que la pointe de sa dague ne se retrouve appuyée sur l'aine de l'hybride, prête a lui fendre une artère. Espèce de paon dégénéré !

-Ca suffira ou je continue ?

Répéta-t-elle comme si de rien n'était s'appliquant a ne rien laisser transparaitre de son trouble dans sa voix qui, de fait, résonna platement dans l'air.
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Gabriel
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MessageSujet: Re: [L'Onirique] « Je n'ai jamais ... » [TERMINE]   [L'Onirique] « Je n'ai jamais ... » [TERMINE] - Page 2 I_icon_minitimeDim 24 Jan 2010 - 21:23

Quelle situation intéressante... Il avait réussit à la coincer et à l'embrasser, mais Syria, loin de se pâmer comme n'importe quelle femme normalement constituée, se braqua et sortit son arme, le mettant dans une situation délicate. Petite ingrate. Elle avait la chance de se faire embrasser par le ténébreux hybride et voilà comment elle le remerciait! Se serait-il trompé en croyant capter du désir dans ses regards? Ou bien la fierté de Syria était-elle trop importante pour qu'elle accepte ce geste sans broncher?

- "Voilà qui est intéressant... C'est bien la première fois que l'on réagit ainsi à l'un de mes baisers... Tu me surprends Syria."

Il ne bougea pas d'un iota, ne dessera pas sa prise sur elle, mais ne la resserra pas non plus, se contentant de l'observer sans se départir de son petit sourire en coin.

- "Ce serait dommage que tu continues dans cette voie... Ce serait un gâchis inommable tu ne penses pas?"

Il contrôlait parfaitement sa voix, alors même qu'il se demandait avec une pointe d'inquiétude si, placée aussi près de son bas ventre, elle pouvait sentir le désir qu'elle faisait monter en lui et qui se traduisait par un renflement suspect dans son pantalon.

- "Et puis, je suppose que cette fois, tu ne me soigneras pas..."

Il soupira et finit par la lâcher et s'écarter d'un pas. Un vrai soupir de regret qui masquait sa frustration. Maintenant qu'il avait gouté au velouté de ses lèvres, il avait une furieuse envie d'aller plus loin... Il s'était trompé : loin de l'apaiser, ce geste de défi n'avait fait que l'exciter davantage...

Il ne serait pas tranquille tant que Syria ne serait pas sienne.

Et c'était un constat absolument affligeant.

- "Bien. Merci pour le soin express. Même si ça me fait mal de te devoir quelque chose."
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MessageSujet: Re: [L'Onirique] « Je n'ai jamais ... » [TERMINE]   [L'Onirique] « Je n'ai jamais ... » [TERMINE] - Page 2 I_icon_minitimeMar 26 Jan 2010 - 14:23

Le surprendre, mouais, il en fallait quand même beaucoup pour un type dans son genre. Nul doute que nombre de donzelle se serait pâmer, elle aussi remarquez, mais elle avait assez de sang froid pour faire style que non.

Bon sang ! Il était...

-On t'a déjà dit que tu étais insupportable d'arrogance Gabe ?

Et le pire étant que cette foutue arrogance était une arme fatale en matière de séduction, il fallait lui reconnaître ça, mais cela avait aussi le don de piquer sa propre fierté ce qui la sauvait quelque part. Pathétique quand même ce qui lui plaisait chez lui était le même trait de caractère qui l'empechait de tomber comme une grenade bien mûre. Y avait de quoi rire quand on y songeait.

-Moi j'avais sous estimé l'effet que ma dague pouvait avoir sur ton entrejambe.

Ironisa-t-elle en donnant a sa voix un petit coté sensuel digne d'une prêtresse d'Arcam.
Alors de deux chose l'une, ou ses efforts commençaient a être couronnés de succès ou...L'hybride réagissait tout simplement comme ça devant n'importe quelle femme. Bien que la première solution soit très gratifiante, elle ne pouvait pas en jurer et la seconde...la seconde était peu probable donc, elle partait sur une espèce de victoire en demie teinte. Bien, très bien même !

-Tu suppose bien, ma dette est déjà une de trop.

Oui parce qu'allez savoir ce qu'Arcamenel allait exiger en paiement de son geste...On pourrait penser qu'il l'avait oublié, après tout, elle n'était qu'une simple prêtresse, mais justement, le Dieu était plutôt versatile dans ses actes alors...Bref, autant penser a autre chose.

Finalement, il s'éloigna provoquant une vague de soulagement amère chez la demie elfe qui rengaina sa lame avec dextérité. En fait, pourquoi s'enquiquinait elle a ourdir des plans foireux ? Bonne question...Se serait plus simple si ils n'étaient pas aussi orgeuilleux l'un que l'autre non ? Enfin, surtout elle cela dit en passant.

Elle se dirigea vers la sortie avec un coup d'oeil en coin pour le Second et un demi sourire moqueur.

-La liste s'allonge dangereusement Gabe, tu devrais t'inquiéter du paiement non ?

Susurra-t-elle en quittant la pièce d'une démarche féline. Tiens, en chemin, elle avait complètement oublié la raison première de son entrée dans cette taverne.

Constant affligeant.
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