/!\ [village de Ruvar] Une résistance inutile (pv Edwin)

Bazba regardait le soleil qui se couchait lentement… C’est l’heure se disait-il. Lui et ses pillards avaient quittés leur repaire dans le début de l’après midi pour piller le village de Ruvar. Situé à la frontière qui séparé Ancennis de Hautval, ce village était asses pauvre et ne compté qu’une trentaine d’habitants, la majorité d’entre eux n’était que des vieillards ou des femmes. C’est pourquoi Bazba n’avait emmené avec lui que dix de ses pillards, laissant les autres au repaire. Les pillards avaient encerclé le village et s’étaient embusqués dans la forêt qui entourait entièrement le village. Bazba se tourna vers son coéquipier Nelag et lui fit signe de commencer.
Nelag banda son arc et visa la plus proche maison du village et il tira avec ses flèches enflammés. Le feu se propagea rapidement et la maison devint un brasier géant. C’était le signal qu’attendaient les autres pillards pour tirer. En quelques minutes, le village fut pris par les flammes. Bazba sortit de sa cachette et s’avança sur l’allé principale du village, son épée à la main :

Tuez les hommes ! Tuez les enfants ! Violez les femmes ! Ce village pathétique doit être rasé de la carte !

Tous les pillards sortirent de leurs cachettes et s’élancèrent pour exécuter les ordres de leur chef. Les paysans apeurés n’opposaient aucune résistance. Un homme avec le visage défiguré par la terreur s’agenouilla devant Bazba et implora sa pitié. Mais l’homme aperçut ces yeux rouges. Un démon ! cria l’homme. Bazba ricana et enfonça son épée dans le cœur de l’homme. Il ne connaissait pas la pitié. Il s’avança finalement jusqu’a la place du village où trois de ses pillards étaient entrain de rouer de coup de pied un vieillard qui gisait sur le sol. Voyant Bazba, un d’entre eux lui dit :

Chef, on a un problème. Le vieux dit que la réserve de blé se trouve dans ce bâtiment là.

Il désigna une maison qui se consumait dans les flammes.

Bande d’abruti ! Dépêchez vous de récupérer la nourriture !

Encore ce problème. C’était facile de raser un village, mais le plus dur étant de revenir avec un maximum de butin. Il n’y avait plus de baron à Ancennis. Personne ne réagissait devant cette vague de pillage qui dévasté la baronnie…

Les pillards que Bazba avait envoyé récupérer les sacs de blé dans l'entrepot qui brulait revinrent. Juste quand le troisième passa la porte, l'entrepôt s'écroula. Ils posérent les sacs devant Bazba. A eux trois, ils avaient ramené quatre sacs.

Désolé chef, on a put récupérer que ça...

C'est mieux que rien. Bon, maintenant attachez moi le cadavre du vieux sur ce poteau. Après, retourné a vos occupations.

Quand les nobles d'Ancenis viendront pour récupérer leurs impôts, voilà ce qu'ils verront: un cadavre attaché à un poteau, seul chose qui restera demain matin... Une voix étrangère tira Bazba de ses pensées:

"Toi! Que veux-tu à ces pauvres villageois? Laisse les tranquilles! Ou toi et tes hommes goûteront à ma lame fraîchement aiguisée!"

Un moment, Bazba eut peur que ce soit l'armée d'Ancenis qui l'avait repéré, mais quand il se retourna, il ne vit qu'un homme portant une simple cotte de maille par dessus une tunique, la tête dénudé et une épée à la main. Un fou! Pour s'attaquer seul contre les pillards de Bazba ca ne pouvait être qu'un fou! Tous les pillards avaient entendu la déclaration du nouveau venu. Ils se rassemblèrent autour de celui-ci. Bazba prit la parole:

Tu es soit très courageux soit fou pour t'être mêlé à ca. Tu es un chevalier d'Ancenis? Les chevaliers avec leur stupide honneur... Ca fait longtemps que je ne méttais pas dérouillé les muscles, je te propose donc un duel contre moi. Tu auras ainsi l'occasion de me tuer et donc d'épargner mes futures victimes...

A cette phrase, les pillards s'ésclaffèrent. Leur chef n'avait jamais perdu un seul duel, et en plus de ca il avait des pouvoirs magiques...

[hrp]désolé pour cette absence plus longue que prévu [hrp]