Nom/Prénom : Amadéo Thananhuir
Âge : 90
Sexe : Mâle
Race : Demi-Elfe
Particularité :Yeux gris acier
Alignement :Neutre
Métier : Vagabond
Classe d'arme : Corps à corps
Équipement :: Il ne possède que peu de choses. Il porte des vêtements de cuir ajustés mais usés et rapiécés signe d'une certaine négligence vestimentaire. Il lui arrive d'en acheter des neufs parfois mais il ne restent neufs guère longtemps. Il porte également une paire de bottes et de gants des plus simples et de la même matière que le reste de ses vêtements. Il porte également à la ceinture deux longues dagues incurvées. Ces deux armes jurent quelque peu avec le reste de son équipement car elles sont particulièrement bien entretenues. Elle n'ont d'attrait rien de particulier mais se sont de bonnes lames solides et bien affûtées.
Description physique : Il mesure dans les un mètre quatre-vingt pour une soixantaine de kilos. Il a les cheveux brun ailes-de-corbeau. Un regard gris acier aussi froid que le métal. Il passe de prime abord pour un vagabond errant au hasard des chemins. Ce qu'il est plus ou moins. Mais en pleine nature il arrive à se fondre dans le décor et à se déplacer silencieusement. Par contre en agglomération il est moins à l'aise et cela se ressent physiquement car il est plus tendu et plus pataud... Mise à part son regard gris acier qu'il doit tenir de son père, il reste très banal. Il n'est pas moche mais n'est pas non plus un canon de beauté. Et ce ne sont pas les multiples cicatrices qui recouvrent son être qui feront dire le contraire... Il n'est pas particulièrement musclé mais ses mouvements sont assez fluides et il s'en sert lors de ses combats qu'il mène comme une danse macabre.
Description mentale : Amadéo n'a plus rien à perdre. Il n'a pas de famille, pas de patrie, pas de but... Il n'est pas à proprement dire dérangé. Il ne déteste pas les personnes mais a beaucoup de mal à créer ne serait-ce qu'un début de lien social. Il est incapable de montrer le moindre sentiment. Ce n'est pas qu'il n'en ait pas car il est capable de compassion, de colère, mais il n'arrive plus à l'exprimer. Il peut paraître de prime abord froid et indifférent mais il portera toujours assistance à une personne dans le besoin. Il ne cherche d’ailleurs pas à se faire des amis car bien incapable de savoir comment agir avec eux. Il peut se joindre à un groupe de personnes pour une action commune mais restera difficilement avec eux à cause de cette indifférence qui peut émaner de lui. Pourtant il y a une chose qui le fait changer : c'est lorsqu'il rencontre ses ennemis jurés. Il devient alors une autre personne. Le monstre tapis au fond de lui apparaît pour laisser place à une soif de sang et de mort.
Histoire :D'aussi loin que je me souvienne...
Je m'appelle Amadéo, ce qui veut dire "aimé de Dieu"... Je suis un demi-elfe. Je ne sais pas pourquoi ce nom et je ne le saurais sans doute jamais.
J'ai grandi dans la quiétude familiale. Du moins ce que je prenais pour tel. J'ai passé mon enfance avec ma mère et mon oncle tous deux des elfes. Plus avec mon oncle en fait car ma mère n'était jamais vraiment là. D'aussi loin que je me souvienne, elle était toujours triste et absente. Elle restait très discrète, parlait peu et passait sa vie dans la contemplation ou ses broderies. Il lui arrivait souvent de marmonner des choses incompréhensibles. C'est mon oncle qui s'occupa de mon éducation et de mes loisirs... Il m'apprit à chasser, à pêcher. Je passai le plus clair de mon enfance avec lui. Je ne compris qu'au bout de quelques années ma différence. Surtout quand je rencontrai d'autres elfes de notre communauté. Les plus âgés m'ignoraient simplement. Et ceux de mon âge... Bref j’étais différent et je n'avais pas de père.. En grandissant ce point de mon histoire prit pour moi une importance capitale. Après tout, les autres enfants, même demi-elfe, avaient un père, ou ils étaient mort pendant un combat, une attaque, quelque chose... Un jour je voulu poser la question à ma mère mais je reçu pour seule réponse une claque dont je me souviens encore. C'est d’ailleurs le seul acte de violence que je connu de mes proches...
Avec les années, je pris sur moi les brimades de mes camarades et je me mis à ignorer aussi crânement ceux qui autrefois m'ignoraient. Je connus quelques conquêtes mais aussi quelques mésaventures... Heureusement pour moi mon oncle me soutenait souvent ou venait plus souvent à ma rescousse... Il avait le respect de la communauté elfique. J'appris qu'il avait été soldat et que ses hauts faits avaient été très appréciés de ses supérieurs et avait rejaillis sur notre famille. J'appris d'ailleurs que ma mère et mon oncle n'étaient pas mes seuls parents. Que j'avais de la famille dans une grande communauté elfique. Que nous vivions en reclus chez mon oncle qui avait pris sa retraite... Je compris que l'on me cachait des choses... J’arrivai à un âge où il est difficile de ne pas vouloir en savoir plus. Je posais donc les fatidiques questions à mon oncle.
Il m'avait emmené là où nous nous entraînions autrefois pour la chasse. Une petite clairière au milieu des bois. Nous nous somme assis sur quelques rochers plats. Déjà mon esprit bouillonnait. Est-ce-que mon père était un noble? Un guerrier puissant? Un preux en armure? Qu'est ce qu'on peut s'inventer comme histoire quand on est jeune... Je savais qu'il était un humain... Ou un puissant mage peut-être. Mais je préfèrerai un guerrier : la magie me faisait peur... J’étais pendu aux lèvres de mon oncle. Il me décrivit le village dans lequel ma mère vivait, elle y avait un amoureux avec un bel avenir tout tracé dans le commerce. Mon père serait donc un marchand? Dommage... Ils avaient des projets et les deux familles étaient heureuses de cette union car la famille de cette elfe était fortunée. Attendez! Cet elfe? Mais je suis a moitié humain!..Je continuais d'écouter mon oncle me décrire ce cadre de vie idyllique et de paix elfique... Mais un jour le bonheur prit le large pour laisser place à une armée d'humains... Et c'est là que mon père fit son entrée dans l'histoire de ma vie. Mon oncle m'expliqua ce qu'était la guerre, le meurtre, la torture et le viol... Mon père était bien un guerrier conquérant en armure... Mais pas celui auquel j’aspirai.. Il avait fait une entrée fracassante dans ma vie et moi dans le monde des adultes.
J’eus beaucoup de mal à accepter cette réalité. Mon père était venu avec une armée et s'était servi. J'appris que l'elfe dont ma mère était éperdument amoureuse perdit la vie pendant cette attaque. Que la famille de ma mère avait vu d'un mauvais œil cette grossesse. Ils ne voulaient pas d'un tel bâtard dans la famille. Bien donc quelque soit la famille qu'il me restait hors de l'endroit où je vivais avec mon oncle et ma mère personne ne voulait de moi. Je ne sais plus quoi faire. Il ne me reste donc qu'une mère absente et à moitié perdue dans ses cauchemars et un oncle guerrier à la retraite... J'étais bien amère. Mais encore une fois je pris sur moi et décidai de m'occuper de ma mère comme jamais.
J'arrive enfin à l'age adulte. Ma mère reste toujours la même mais depuis que je m'occupe d'elle, il lui arrive de me sourire de temps en temps... Mon oncle semble content de ce que je suis devenu. Mes anciens camarades de jeu ne me taquinent plus qu'amicalement. Et les adultes qui m'ignoraient autrefois me respectent. Il faut dire que l'enseignement martial de mon oncle y a beaucoup contribué. Je sais me servir de mes longues dagues et j'aime à le faire savoir sans prétention. Juste pour que l'on me laisse en paix. Je passais mon temps à chasser, à rendre service à ceux qui en avaient le plus besoin et a courir les demoiselles... Et oui c'était aussi de mon âge. Je continuai simplement ma vie en acceptant pour seule famille encore vivante mon oncle et ma mère.
Vint enfin la période tant attendue. Le passage dans l'âge adulte, où est enfin considéré comme un homme et plus un enfant. Mon oncle avait organisé un petit voyage pour cela. Et nous allions partir tous les trois avec ma mère. Il s'agissait en fait d'un petit rite de passage qui se faisait dans la famille depuis des lustres. Rien de bien méchant m'avait dit mon oncle. Nous n'avions d'ailleurs pris que le strict nécessaire. Nous ne partions que trois jours en forêt, non loin de la communauté. Le voyage en lui même ne durait qu'une journée et demie et le rite une soirée... Nous étions arrivés tard le soir, juste le temps de démonter les chevaux puis commencer à s'installer pour le rituel dont je ne savais rien. Ma mère prit place sur une souche non loin, le regard perdu, puis elle prit une broderie et s'y attela. Je me mis d'un côté du feu pendant que mon mentor s'installait de l'autre côté.
Le rituel allait donc enfin commencer lorsqu'ils nous sont tombés dessus... Ils? Des Drows. Bien trop nombreux pour nous. L'affaire fus vite menée et je me souviens à peine d'avoir été frappé à la tête. Je repris conscience dans une caverne. Les idées me revinrent vite et déjà j'essayais d'analyser la situation comme me l'avait appris mon oncle. Mais comment analyser quoi que ce soit quand on voit sa propre mère passer par le fil de l'épée. A peine le métal avait-il déchiré ses chaires qu'un sourire naquit sur ses lèvres. Puis son visage s'illumina quand la vie quitta son corps. Et le monde s'effondra autour de moi. Je ne voyais plus que cette femme, autrefois ma mère, qui venait de trouver le bonheur dans la mort. Était ce là tout ce qu'elle attendait de la vie?... Moi qui pensais lui redonner goût à la vie en m'occupant d'elle au mieux. Non en fait la réalité est toute autre : elle n'attendait rien de moi, elle n'attendait que la mort. La suite du spectacle me brisa définitivement. Car malgré ce que je venais d'encaisser j'aimais ma mère plus que tout. Les Drows jetèrent son cadavre à trois grands tigres roux qui la dévorèrent sous mes yeux. C'est ici que je perds de nouveau connaissance. J'entendis une voix... Un cris, un ordre, la voix de mon oncle. "COURS!". Et c'est ce que je fis... Je ne me souvient pas le temps que dura ma course mais elle me parut une éternité.
Je finis par rentrer à la maison. J’étais hagard et je n'avais rien avalé depuis cinq jours. Des elfes en arme étaient là. Il vinrent à ma rencontre en me posant des questions, trop de questions. Je ne savais pas que répondre. J’eus un peu d'eau et de nourriture que je ne parvenais pas à identifier.. Puis je commençais mon récit. Je les vis devenir blême mais l'un d'eux, le plus gradé sans doute, prit les choses en main et organisa une expédition. Pour moi tout pris fin ici. Certains restèrent deux jours chez moi puis ils durent repartir. Peu de gens venaient me voir. Puis au bout de deux semaines plus personne et j'étais toujours dans un état second. Que faire maintenant? J'appris par la suite que l'expédition n'avait rien donné, les Drows étaient déjà repartis mais avaient laissé des restes.. Mon oncle et ma mère. Je découvris également au bout d'un mois un paquet posé sur la commode. Oui je me souviens le cadeau de mon oncle.. Sans doute mis de côté par les soldats quand ils m'ont trouvés. Je le pris entre mes mains légèrement tremblantes et l'ouvrit délicatement. Une boîte en bois sombre sculpté. A l'intérieur deux magnifiques dagues longues et incurvées. Simples mais efficaces. Un cadeau d'un guerrier à un autre guerrier... Un déclic en moi. Ma vie serait vouée à cela.
Je rassemblais quelques affaires. Une vieille tenue de cuir grise qui devait appartenir à mon oncle. Mes deux dagues accrochées à la ceinture et bien en vue, et je pris le chemin de l'inconnu. Seul et sans réel but. Je fis quelques jours plus tard une rencontre qui bouleverserait ma vie. Je croisai ce qui devait être un groupe de reconnaissance Drow. Ils étaient cinq. A leur vue, je perdit tout contrôle de mon être. La lumière, les sons tout devint inexistant sauf ces elfes noirs et moi. J'entendais mon cœur battre dans ma poitrine puis mes muscles se raidir. Mes jambes commencèrent à marcher vers mes ennemis et mes mains se poser sur la garde de mes lames. J'entendais mes dagues appeler frénétiquement au sang. Mes jambes se mirent à courir, puis se fut le noir absolut. Quand je repris conscience j'étais couché par terre, mes lames toujours en main. J’étais recouvert de sang, celui de mes ennemis mais aussi le mien. Puis vint la douleur. J'avais été visiblement touché aussi... Des plaies couraient sur mes bras et mon ventre. Je me relevai difficilement en poussant un cris de douleur. Il y avait des cadavres de Drow tout autour de moi... Et c'est ainsi que se passent chacune de mes rencontres avec ces monstres. Et je deviens à chaque fois aussi monstrueux qu'eux, me vidant de toute humanité. Aujourd'hui il ne me reste plus rien qu'un désir de tuer en leur présence et un désir de mourir. Je vis dans l'espoir qu'une de ces créature finisse par tuer le monstre qui est en moi. Seule la mort me délivrera de cette existence comme elle t'a délivrée... Je te comprends enfin...
Maman...
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Comment trouves-tu le forum ? :Je ne sais pas encore c'est ma première fois mais ça m'a l'air très bien :)
Comment as-tu connu le forum ? :Par ma moitié ^^"
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Mer 1 Déc 2010 - 14:54
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