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 Ydria d'Othyll [Baronne de Sybrondil]

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Ydria d'Othyll
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Ydria d'Othyll


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MessageSujet: Ydria d'Othyll [Baronne de Sybrondil]   Ydria d'Othyll [Baronne de Sybrondil] I_icon_minitimeMer 8 Déc 2010 - 13:32

– Nom/Prénom –
Ydria d'Othyll

– Âge –
Dix-Sept ans

– Sexe –
Féminin

– Race –
Humaine

– Particularité –
Badinerie et légèreté ? Oh, tout de suite les grands mots…

– Alignement –
Neutre

– Métier –
Baronne de Sybrondil & Dame Navigatrice

– Classe d'arme –
Défensif

– Équipement –
La haute-naissance d’Ydria lui interdit de porter entre ses doigts graciles une quelconque flamberge, ou encore de larges haches propres à éventrer cent-et-douze ennemis dans quelque mêlée sanguinolente. Bien plutôt que des coutelas perforateurs, entre ses mains fines peuvent se trouver quelques rudes grimoire de belle littérature, voire même certains traités touchant à la noble science des astres ; mais ne vous y trompez pas, ce sont bien des colliers de perles et des bijoux miroitants que ses longs bras laiteux portent le plus souvent, tant elle sait les assortir avec délicatesse et élégance.
Pour autant, ne soyez pas surpris de voir passer un éclat franc entre ses ongles opalins. Toute Baronne que l’on puisse être par élection du destin, il n’a jamais nui aux dames de haute-lignée de savoir manier de petits poignards de main, de ces lames dansantes qui vous préservent des importuns comploteurs…
Toutefois, pour abriter ces admirables crocheteurs de corps, il faut de longues robes dans lesquelles les dissimuler ; et pour cela, Ydria va et vient dans de vastes étoffes couleur de voyage, renforcées assez souvent d’une petite capeline plus sombre, avec un capuchon pour couvrir son visage. Des coupes assez simples, sobres, et nulle fanfreluche pour asphyxier ses parures, voilà qui lui a valu quelques remarques assassines de marquises névrosées par leurs atours ; l’on a même médit sur les finances de la Baronnie, qui forceraient la Maîtresse des lieux à aller dans une vieille bure de paysanne. Il n’en est rien, et si Ydria chemine sous d’amples robes à l’étoffe rude et sans dorure, c’est pour rappeler aux salons du monde qu’elle est Dame Navigatrice avant toute chose, et que sa beauté s’est forgée aux embruns.

– Description physique –
Fine et bien découpée par la main de la nature, il ne sera pas dit d’Ydria qu’elle est laide. De longues lignes dessinent sa noble silhouette entre les voiles de ses robes, et un fier visage joliment très-blanc vient parachever tout ceci par un teint à l’éclat fantastique ; nombreux ont clamé que ses yeux étaient de miraculeux saphirs, ce qui a toujours provoqué une certaine humeur dans les esprits d’Ydria – car enfin, ses prunelles sont bien plus proches du lapis-lazuli. A tout cela se mêle la grâce de ses septentrionales parentés, par la splendeur d’un port de tête tout à fait nordique en sa fière sérénité. Une douce crinière de cheveux couleur-d’automne, ni trop longs ni trop courts, vient entourer ses fines oreilles, affûtées encore par un soupçon de sang elfique aux anciennes générations.
« La Dame d’Océan » est assurément bien belle – mais d’une beauté assez franche, de ces perles du Nord que l’on voit passer dans de vieilles légendes, et qui porte toute la rigueur du vent tournoyant sur ses traits pourtant fins. C’est une beauté que l’on dirait timide, à peine éclose ; mais déjà pleine de douce magnificence, d’humble majestuosité.

– Description mentale –
« Elle a bien courte-vue », c’est là tout le compliment qu’accordent les vieux couturés de sénéchaux entre deux couloirs emplis de vent. Et Ydria en a toujours été ravie.
Il n’y a pas dans son esprit de méandres tortueux, de crasseux secrets enfouis sous les couches du mensonge, de ténébreux entrelacs de pensées dévastatrices. Le machiavélisme est une notion de roman, et la stratégie une vieille maîtresse de gloire pour quelque généraux mâtinés de gaminerie. En un mot, les complots l’ennuient.
Proclamer aussitôt que cette Baronne n’est qu’une frivole inconsciente serait parler un peu trop vite, et nombre l’ont essayé qui de leur tête ont payé ce sacrilège. Il y a dans les veines d’Ydria tout le sang de la noble lignée d’Othyll, navigateurs avant toute chose et seigneurs de courage, et tout l’honneur de cette grande famille ne peut manquer de renaître dans l’esprit de la Baronne. Quiconque outragerait la mémoire des Othyll connaîtrait une fin tragique, précédée de tortures plus ou moins nombreuses et raffinées.
Pourtant, aucun génie politique n’habite le corps de cette jeune dame nourrie de lettres et de mots. Et c’est bien plus à la passion, à l’embrasement de l’âme, que se consacre tout le feu de cette petite stature à la noble pensée. Que de vieux conseillers aux toges mitées viennent lui conseiller d’obscurs mouvements de fond, et ils ne trouveront que l’ennui pour réponse ; mais que les mers aient dévasté les terres de la Baronnie, et il n’y a aura pour combattre les cataclysmes saisonniers de volonté plus infatigable que celle de la Baronne. Elle vit par flammes, par secousses embrasées, qui torturent nuit et jour son âme lorsque la souffrance vient s’immiscer dans son univers ; mais les pernicieuses questions militaires sont une terrible torpeur pour elle, et la Baronnie peut chaque jour remercier la divine volonté d’avoir accordé aux Othyll des stratèges braves et dévoués à leurs seigneurs.

– Histoire –

Notes de Bathyn, Premier Intendant auprès de la Damoiselle d’Othyll.


De tous temps, sur la noble Baronnie des Sybrondil a régné la prime lignée de Trigmar de Sybrondil, qui maintint le lien de souveraineté jusqu’à ses derniers descendants, le Baron Ifchêl de Sybrondil et son fils, Erestor de Sybrondil, dernier maître en titre de la noble Baronnie. Le drame a pourtant frappé avec violence l’antique lignée des Sybrondil, puisque le seigneur n’a plus reparu en sa seigneurie depuis de longs mois, et de vastes rumeurs courent sur sa chute par-delà les montagnes. Où que puisse être tombé Erestor de Sybrondil, il ne fait pas de doute que la destinée de la Baronnie doit passer à de nouvelles mains en ces temps troublés ; mais nul enfant n’est jamais sorti du lit de l’Erestor, qui avait les amours peu portés sur les jouvencelles il faut le dire.
Les veilles tapisseries de filiation ont été exhumées à nouveau de la Salle des Gloires, et sur leur poussiéreux secret se sont penchés les grands parmi les érudits de notre petit fief. Si tout-un-chacun, à n’en pas douter, connaît la grande lignée de Trigmar et de son fils premier-né, bien peu sont les sages à savoir l’existence de la grande dynastie de l’enfant puiné de Trigmar ; car les Barons ont toujours été plus connus que les Navigateurs, et c’est une faute.
Sur les abords de Sybrondil roule la mer, et c’est sur la mer que sont partis de longue date les dompteurs d’océans de la couche d’Aringol
Fend-les Flots, selon le titre que lui a conféré la légende. Pourtant, lorsque le voyageur se repose quelques heures sur les longues côtes de Sybrondil, il ne peut éviter de voir défiler sous ses yeux ces vastes voiles bleues au double blason du Corbeau Chantant. Ceux-là sont les fils de la deuxième couche de Trigmar de Sybrondil. Souvent, l’histoire les oublia ; certains furent même dits maraudeurs, par les sots paysans de la terre. Mais il n’en fut jamais rien, car aucun fils des Navigateurs ne mit pied sur le domaine de l’aîné, et toujours ils croisèrent au loin de ses rivages. Méconnus et ignorés, les puinés furent de toutes les guerres, de toutes les tempêtes – et leur talent aux voiles fit de longtemps la grandeur et la richesse de leurs cousins demeurés à terre en leur château. Jamais les épieux des Navigateurs ne se tournèrent vers les murailles de Sybrondil, et toujours ils firent allégeance à la lignée franche qui régnait sur la Baronnie. Nombre des marins n’auraient d’ailleurs pour rien au monde délaissé leurs navires pour la petite platitude des terres ; la branche puinée est de celle qui nécessite des tempêtes pour trouver sa joie, et leur bonheur est dans la lutte contre les houles.
Bien sûr, ils ne vécurent pas en mer toute leur existence durant. Méca avait su ménager quelques quartiers de noblesse pour ces illustres bateliers, et de nombreux Barons et Comtes avaient ouvert leurs rades et mouillages aux voiles bleuies des Navigateurs. Olyssea, et Scylla, toujours eurent la préférence des marins désirant regagner la terre ; et quelquefois même, les rudes côtes des Nains surent accueillir les coureurs d’océans. Et si
Sybrondil fut le titre de leurs frères, les Navigateurs reçurent de noblesse le nom d’Othyll, que fièrement ils défendirent.
Pourtant, aujourd’hui, avec la tragique disparition du dernier des Sybrondil-Aînés, en la personne d’Erestor, les Navigateurs ont dû retourner à la terre de leurs cousins. Car c’est aux puinés de Trigmar, les fils d’Aringol, d’entrer dans le Domaine des Sybrondil, et toute suzeraineté revient désormais aux nouveaux Barons, les maîtres d'
Othyll et de Sybrondil.
Et leur ultime héritière est Dame Ydria.


D’Ydria, qu’est-il dit ? Unique enfant de Tormith le Doux et de Bathilda d’Othyll, fille de fille de Navigateur, ballotée sur les flots depuis sa tendre enfance par le remous des tempêtes, entre un père toujours accaparé par la menace des brigands et une mère qui fut retrouvée pendue au bastingage de sa nef, Ydria vécut sa jeunesse dans l’odeur de sel et de sang que charrient les océans que l’on observe de loin. Car des os fins et délicats, et des mains trop tendres pour manier le cordage, voici ce qui chassa la fillette du tangage des flots. Les Navigateurs s’embarquèrent dix mille fois sous ses yeux silencieux, tandis qu’elle demeurait à terre, et regardait depuis les murailles de son manoir partir les guerriers des mers. Elle, Ydria, grandit entre les fenêtres de son petit castel comme une plante déjà vieille croît sur une terre stérile. Aux soirs de tempête, elle filait aux tourelles et face à l’océan humait l’air salin qui venait hanter les terres ; mais l’humer, et rien de plus.
La dernière héritière des Navigateurs fut enseignée de cent et mille choses, et peut-être s’en souvint de trois ; il était vrai que, à son dix-septième printemps, elle savait correctement monter à cheval et maniait sans trop trembler l’arc. Mais les manœuvres guerrières ne l’intéressèrent jamais grandement, et ce fut par gentillesse pour l’Intendant aux Armes qu’elle consentit à quelque moulinets de bretteuse sous son regard sans trop d’espoir. Quant à la mer, elle en apprit les cartes et les nœuds de courants, et les vents passant à quelle saison et en quelle force ; cela était ennuyeux au possible, car jamais elle ne put poser pied sur un quelconque bois de bateau. Mais il y avait au moins là de quoi nourrir ses petites rêveries, et elle se nourrissait de cartes pour mieux les manipuler à l’ombre de ses songes nocturnes.
La nuit, justement, fut bien sa grande compagne dans le petit manoir érigé aux confins de l’Olyssea. A la faveur de l’encre du soir, Ydria bondissait aux escaliers de pierre et avalait les marches jusqu’à jaillir sur les toits de pénombre. Là l’attendait toute sa joie, lorsqu’elle levait vers les étoiles ses deux pupilles passionnées. Les astres, tous lui furent bien vite connus, par le secours des manuels d’astronomie et de quelques savants empêtrés dans leurs interminables barbes et bougonnements. Mais le nom d’un corps céleste, sa position et sa trajectoire, étaient un bien maigre désert pour l’esprit enchanté de la jeune Damoiselle d’Othyll. Aussi, lorsque tout cela lui fut connu, elle fit un grand feu de ses doctes grimoires, et s’en vint trouver à la nuit tombée les étoiles pour leur murmurer quelques soupirs. Leurs bonds, leurs danses, leurs arabesques de feu, voilà bien ce qui ravit l’esprit de la nouvelle héritière des Navigateurs ; et il n’y eut nulle surprise à découvrir que, d’entre toutes les célestielles créatures, six petites lueurs eurent toujours sa préférence – celles qui formaient la silhouette d’un navire.
Si la nuit fut à jamais sienne, le jour avait à révéler un intérêt à ses yeux, car il lui semblait alors bien morne. Sa neuvième année, fort heureusement, lui réserva une colossale découverte – qui se révéla un appréciable miracle – lorsque les doigts de la petite fille se refermèrent pour la première fois sur la reliure d’un grand fleuve de mots. Le jour fut demeure des lettres et des intrigues héroïques. De tout elle lut, des grands noms assoupis de Diantra jusqu’aux obscurs scribes des confins reculés, de lumineux conteurs aux grinçants pamphlétaires – même si ceux-ci n’eurent jamais toute sa sympathie. Le carnet de navigation d’Aringol, entre autres trésors, prit à jamais son cœur.

La mer, voilà ce après quoi elle soupira quinze années durant. Pourtant, lorsque l’océan lui fut offert, elle regretta amèrement que son grand rêve ait trouvé sa rude réalisation.
Son père Tormith, toujours, fut un grand soutien qui passait de loin en loin au manoir d’Ydria, vieux Navigateur des légendes de jadis qui lui contait tous les monstres et prodiges qu’avaient dévoilées les marées à son galion. Il avait pour sa fille l’amour d’un veuf dévasté, et qui préservait jalousement sa belle héritière de toutes les destructions des flots ; l’océan est splendide, mais cruel. Et Tormith avait arrêté, avec sa douceur tristement résolue, que jamais, jamais sa fille ne s’aventurerait sur les houles tant que des brigands de mer continueraient d’errer. Chaque mois, après avoir dîné avec sa fière descendance, le Navigateur repartait pour d’interminables jours, une hache à la main, et traquait sur toutes les mers les sombres gaillards qui faisaient de la rapine leur survie ; alors, tandis qu’on ne l’espérait plus, reparaissait le Doux Tormith, avec des légendes plein l’esprit, et quelques nouvelles balafres aux joues, pour conter son odyssée et sa guerre de pacification.
Pourtant, un jour – un jour terriblement ordinaire – le Doux ne reparut plus. Deux émissaires vinrent à la nuit dérobée, et murmurèrent que les pillards des mers avaient eu raison de leur pourfendeur. Rien de plus que ceci, il avait passé. Ce fut brutal et idiot, il était mort.
Les Navigateurs d’Othyll ne connaissent que bravoure et honneur ; que leurs navires se promènent sans cap, sans point d’horizon, sur le gros dos de la mer, et ils sont désemparés et s’ennuient – mais qu’un grand capitaine vienne leur donner ordre de filer sur les océans, et ils jailliront aux vents pour la grande gloire d’Othyll. Le lendemain du trépas annoncé de Tormith, Damoiselle Ydria fut portée sur une grande nef et jetée sur les mers. Trois jours plus tard, et toute la flotte des Navigateurs s’inclinaient devant le nouveau seigneur d’Othyll. Elle avait à peine quinze années.


Deux années débutèrent alors, durant lesquelles Ydria contempla les dévastations des navires éventrant d’autres navires, et la fureur de l’océan hanté par les mécréants négociateurs-de-pucelles. Réfugiée sur le gaillard arrière de son galion, la Damoiselle d’Othyll vit pleuvoir les salves crachées des arbalètes, et agoniser des marées d’âmes transpercées par les hallebardes. A peine eut-elle connu quelques-uns de ses Navigateurs, qu’une lame emporta leurs vies dans un soir cruel. Ce furent deux années rouges.
Par trois fois, la flotte au Corbeau Chantant mouilla à quelques encablures d’une terre boisée, et l’on dit à l’oreille d’Ydria que là se trouvait Sybrondil. Qu’à ces seigneurs il était fait allégeance des Navigateurs, et que pour la quiétude de leurs paysans luttaient sang et âme les combattants d’Othyll. Ydria acquiesça en silence. Un jour, un émissaire des Sybrindil vint à bord la saluer, et peut-être lui présenter quelques tardives condoléances pour la perte d’un père. Ydria n’écouta pas, cela n’avait plus beaucoup d’importance.
Sa vie de tourments et de sang, perpétuellement ondulant sur le roulis de la mer, se révélait en accord avec son esprit. Bien sûr, il y avait les batailles, et les flèches mortelles qui moissonnaient chaque bord de la bousculade, mais c’étaient là des épisodes qui se raréfiaient avec le temps. En tant que Dame Navigatrice et Capitaine des Flottes, Ydria fit cesser les massacres lointains de pirates perdus dans les torpeurs du Septentrion, et ramena les navires aux abords des terres des Hommes ; les cales perdirent leurs innombrables réserves de lames et déverseurs de mort, pour se remplir de nombre denrées à mener d’un port à l’autre, et sur les océans rageurs fila la grande Flotte devenue négociants de premier ordre. Quant aux pillards, ils eurent parfois la sottise de prendre d’assaut les goélettes aux voiles bleues – ils ne purent perpétrer cette erreur qu’une unique fois, avant de sombrer à pic.
Et puis, à la nuit tombée, lorsque tout s’assoupissait, Ydria bondissait en robe blanche sur le bastingage dévoré de ténèbres. Les astres célestes sont plus flamboyants encore dans le creux de la nuit.


Vint alors la missive. Ce fut sur les mouillages de Scylla, à de larges encablures de la côte, que Dame Ydria vit paraître une frêle navette de bois portée par toute la faiblesse d’une simple voile écrue ; et sur cette toile bruissaient des armoiries bien complexes.
Un émissaire qui débarque, une suite qui l’entoure, un petit pli cacheté à la va-vite. Ydria déplia, lut, et apprit ; elle apprit qu’elle était Baronne en des terres fermes et fort prospères. Elle apprit qu’Ydria la Navigatrice serait désormais dénommée
Dame Ydria d'Othyll, Baronne de Sybrondil.
La jeune Noble ne dit que peu de mots ; l’Ysarian l’avait chargée d’une livraison de bois à destination de Merval, elle entendait mener à bien ce voyage avant que d’accoster en la Baronnie nouvellement sienne.
Jamais peut-être on ne connut odyssée plus triste. Le navire, soudain spectral, errait lentement au gré de la brise, sous le souffle d’une seule voile tout abattue, et glissa vaguement jusqu’aux rivages de Merval, puis en l’autre vent de Merval à Sybrondil. Les yeux de la Dame furent fort rouges, mais elle ne faillit pas à sa dignité lorsqu’elle quitta son galion pour fouler – et pour longtemps – la terre ferme de son fief.


Aujourd’hui, dix-sept jours ont passé depuis qu’une belle cérémonie a intronisé Dame Ydria, Baronne de Sybrondil. Les yeux de la jeune Maîtresse sont plus secs à présent.
Il lui reste à vivre une longue vie à terre – mais jamais l’Othyll ne cessera d’être Dame Navigatrice.



~~~~~

– Comment trouves-tu le forum ? –
Coule. Taupe coule What a Face
– Comment as-tu connu le forum ? –
Par hasard, en fait…
– Crédit avatar et signature (lien vers l'image d'origine et nom de l'artiste dans la mesure du possible) –
Une vieille image qui languissait au fin fond de mon disque dur – il me sera dur de dire quel en est l’artiste, ou même s’il est encore vivant depuis l’temps…


Dernière édition par Ydria d'Othyll le Sam 11 Déc 2010 - 16:11, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Ydria d'Othyll [Baronne de Sybrondil]   Ydria d'Othyll [Baronne de Sybrondil] I_icon_minitimeSam 11 Déc 2010 - 13:00

Salut,

Une simple chose, pour le nom... Le d'Othyll-Sybrondil n'est pas possible. Tu peux être Ydria d'Othyll, mais être nommée Ydria de Sybrondil, mais d'Othyll-Sybrondil, non. Donc faudra changer :)

Autrement, je te valide ^^

Like a Star @ heaven Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur !
Like a Star @ heaven Inventaire ~ Pour suivre ton évolution {obligatoire}.
Et enfin, si tu as des question, n'hésites surtout pas à demander de l'aide à un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.

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[Métier & Classe] : Baronne de Sybrondil & Dame Navigatrice

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MessageSujet: Re: Ydria d'Othyll [Baronne de Sybrondil]   Ydria d'Othyll [Baronne de Sybrondil] I_icon_minitimeSam 11 Déc 2010 - 16:15

Mais... mais... mon si beau patronyme é_è

Bon, j'ai corrigé tout cela, ce sera Othyll tout court What a Face

Et merci à toi, Arthur !
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MessageSujet: Re: Ydria d'Othyll [Baronne de Sybrondil]   Ydria d'Othyll [Baronne de Sybrondil] I_icon_minitime

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