Niellùnen, Protectrice d'Almalondë [Hans][Validé]

Nom :
Lasselanta
Prénom :
Niellùnen
Surnom :
Niel
Âge :
478 ans.
Sexe :
Féminin
Race :
Elfe
Particularité :
Niel est sensible à la Symphonie des Arbres. Le Don la possède tant et si bien que sa propre mémoire est altérée, remplacée par celle des végétaux.
Alignement :
Neutre bon
Métier :
Protectrice d'Almalondë (terres de l'Epine Dorée, entre forêt et océan).
Classe d'arme :
Corps à corps



Équipement :
La Dame possède une épée qu'elle ne quitte que peu souvent. De facture elfique, elle est fine et toute en courbe, tandis que la garde est absente. Loin d'incarner une épée d’apparat décorée de pierres précieuses, seules des arabesques végétales sont gravées le long de la lame, unique signe distinctif de la noblesse de la porteuse de l'épée.
Délaissant les robes pour les exercices martiaux, c'est vêtue d'un pantalon de cuir brun, de bottes souples, d'une chemise blanche à jabot en mousseline de soie et d'une veste cintrée de même matière que le pantalon qu'elle se présente. Un bouclier léger peut se greffer sur l'avant-bras gauche tandis que l'épaulière du même bras est renforcée.

Description physique :
Beauté classique pour une elfe, Niel incarne la parfaite vision chez les humains. Ses cheveux longs, si pâles qu'ils semblent blancs sous le reflet de la Lune tombent en cascade sur ses épaules et jusque dans le creux de ses reins. Elle les porte souvent détachés, quelques mèches en profitant pour encadrer agréablement son visage.
Ses yeux verts clairs sont presque irréels pour qui ne côtoie pas le Peuple Immortel. L'harmonie règne dans ses traits, et la grâce imprègne chacun de ses gestes, à l'image des elfes qui ont vécu déjà bien des siècles.
Vêtue en général de vêtements classiques pour les nobles, elle a une préférence pour les robes vertes et brodées d'or, en accord avec ses yeux, et qui cachent élégamment son corps.
Croisée ainsi dans la forêt de son protectorat, elle est semblable aux esprits éthérés qui parcourent sans heurt les bois elfiques.

Description mentale :
Lente et réfléchie, elle pose sur le monde un regard empreint de bienveillance. Souvent considérée comme folle du fait de sa mémoire défaillante, elle conserve néanmoins un carnet où elle écrit une partie de ses mémoires, jouant quelques fois à celle qui ne se rappelle pas auprès de ses gens. Elle peut se révéler ainsi espiègle comme une jeune fille de 120ans, comme si parfois certains souvenirs de son enfance se rappelaient brusquement à elle.
Préférant de loin se promener dans sa forêt plutôt que de s'immiscer dans la politique, elle peut errer des journées entières sans se rendre compte du temps qui passe, et il n'est pas rare que ses servantes doivent la chercher et la ramener dans son domaine, afin qu'elle puisse gérer les affaires de son Protectorat.
Elle n'a jamais quitté les terres elfiques et ne connaît des autres races que les préjugés de son peuple.


Histoire :

Extrait du Carnet des Mémoires
J'écris ces mots pour me souvenir de ce qui fût, pour un temps, ma vie. Les mémoires... Si tout cela pourrait être risible pour d'autres, je sais que le Don me dévore, et qu'un jour, je perdrais toute notion de ce qui fait mon être. Car la Mémoire n'est rien d'autre que le moyen de faire revivre le passé - au présent. Les souvenirs qui forgèrent mon caractère, ma façon de réagir, un jour, seront perdus dans les limbes des milliers de visions que j'ai eues, ou que j'ai à avoir, encore.

Je me nomme Niellùnen Lasselanta, et je suis née voici quatre cents soixante dix-huit ans, dans le protectorat d'Almalondë. De mes parents, de mon enfance, je ne garde que quelques bribes de souvenirs. Je me souviens de l'intense bonheur que j'avais -et que j'ai encore- à parcourir pendant des jours et des nuits les terres de mes parents, de la mélodie incessante et mélodieuse qui se jouait alors en moi au contact de la nature. Je ne savais pas encore combien j'y étais sensible, si sensible que peu à peu, la mémoire des Arbres remplaça la mienne. Mes années d'enfance résonnent encore dans mon âme comme un goût de liberté et de bonheur - choses qui viendront réellement bien plus tard. Mais quelle folie, car ces choses-là, je les ai perdues, et peut-être à jamais, même si l'avouer me fait mourir de chagrin.

J'aimais la forêt, j'aimais la terre où poussait les arbres. J'escaladais sans relâche les frondaisons vertes, afin de voir au plus loin, soit le bleu du ciel, pâle et léger, soit le bleu de la mer, profond et insondable. Je savais nommer chaque végétal et chaque animal, je savais chuter sans me faire mal et me cacher des créatures trop sauvages pour m'apprécier. Je courais sans m'arrêter, à perdre haleine, toujours plus vite, et je riais aux éclats. Sont-ce des choses que je sais toujours faire ? Je ne sais pas. Ce fût lors d'un de ces moments, qu'un jour, en touchant le tronc d'un grand arbre, le Don se révéla. Des images de la forêt des saisons passées chantaient dans mon esprit ; je ne compris pas et me cru malade. Mais mon Père, qui guettait en silence depuis des mois l'avènement de mon Don, me rassura. Ma Mère le possédait aussi, et j'ai hérité d'une forme si forte, si entière de son pouvoir que je puis capter des souvenirs, morceaux de mémoire, de tout végétal que je touche, plus ou moins clairement. Il m'est parfois difficile de dater ce que je vois, ou de comprendre la pertinence de qu'on me donne comme souvenir ; mais depuis, j'ai appris à maîtriser un peu mieux le Don, même si ce n'est toujours pas parfait.

Il y avait un lieu dans la forêt que j'adorais particulièrement ; un chant si mélodieux qu'il m'attirait à lui à chaque fois que je pouvais échapper à la surveillance de mes parents. C'était une clairière où un Sequoia solitaire pliait ses vieilles branches vers le sol. Immense ! Superbe ! Et si âgé qu'il avait vu le ciel bien avant la venue au monde des hommes qui arpentent le monde. Et ce chant si doux, si attirant émanait de lui. J'ai alors cédé à la tentation, et j'ai posé ma main contre son écorce rugueuse. Oh, puissais-je m'en souvenir toujours ! Je ne fus plus seule, et nous étions deux. Un nouveau monde s'ouvrait à moi, à nous ! Je délaissais complètement la compagnie de mes pairs pour la sienne. Car à travers son chant, c'était des millénaires d'histoire qu'il me contait, de la pluie froide mais gorgée de vie, du soleil qui fait éclore les bourgeons ; de la vie grouillante sous son écorce et dans sa ramure, des oiseaux et des écureuils qui se disputent la protection de son tronc immense. J'étais entièrement à lui, et même loin du Sequoia, j'entendais toujours son chant particulier, sa voix merveilleuse qui ne parlait qu'à moi.

Cela s'est remarqué, cela n'a pas plu. Mes parents avaient découvert le lien qui nous unissait, car je passais mes journées, dans une demi-transe, auprès de lui. Ses pensées envahissaient les miennes, et ses mots devenaient les miens. Avec effort je faisais tout pour prouver à mes parents que nous étions encore deux entités distinctes. Mais en mon fort intérieur, je sentais que je fondais sous sa délicieuse emprise, cet Arbre qui était mon âme sœur, puisque je puis enfin le dire. Je ne savais pas encore que j'allais bientôt le perdre, lui qui m'avait donné le goût de vivre jusqu'à la fin des temps. Ma raison de vivre, un bonheur sans fin ; nous avions résolu à nous deux le but de l'existence.

Mes parents ont alors pris la décision cruelle, mais essentielle à leurs yeux, de m'éloigner de lui pour quelques années. Sous bonne garde, je partis donc, vers un enseignement strict et militaire, dont ils espéraient qu'il me forgerait le caractère. Là-bas, j'appris le maniement des armes ; de l'arc à l'épée, que j'affectionne bien plus. J'ai même rejoint pour un temps l'infanterie des Epéistes, en tant que simple soldat. Loin de mon Arbre, je l'entendais toujours ; et je savais qu'en me consacrant entièrement à mes études, je le retrouverai plus vite, mon entourage persuadé que je serais enfin guérie de cette chose qui pour eux, était une maladie. Je progressais donc vite, je me distinguais par ma rigueur et mon application à l'ouvrage ; mais hélas, je ne revis jamais celui pour qui battait mon cœur.

Car, peu après, quelque chose se passa dans le Protectorat. Je ne me souviens plus ; était-ce une attaque ? Un incendie ? Tout ce que je sentis, ce fut une douleur immense, une déchirure dans mon âme, puis le vide.

Je me réveillais environ un siècle plus tard, chez moi. Mes parents étaient morts tous les deux suite à ce fameux jour ; mais surtout, mon Arbre, celui pour qui battait mon cœur, ne chantait plus. Il manquait comme une voix à la douce mélopée qui m'accompagnait depuis toujours ; la voix de celui qui m'était le plus cher. Abattu ou brûlé, la clairière était vide de toute trace de sa présence. Je dus abandonner l'armée et prendre la succession de mes parents, assurée dans mon sommeil par l'intendant Arandur. Je devins alors, à contre-coeur, la Protectrice d'Almalondë. Fidèle à ma lignée, je sais qu'Arandur cache ma folie aux autres Maisons Nobles, et qu'il gouverne souvent à ma place, lorsque je ne puis assurer ma charge. Epaulée par lui, je fais de mon mieux, mais...

... je ne suis que la moitié de moi-même...


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Salut,

Tout d'abord, bienvenue sur le forum ; c'est moi qui vais m'occuper de ta fiche.

Deux détails m'interpellent, au delà du concept en rapport avec la Symphonie des Arbres, que je trouve intéressant et bien exploité :

-Politiquement, comment a évolué ton territoire, durant ton sommeil d'un siècle ? Tes sujets ont ils la conviction que tu es vivante, ont-ils nommé un régent, ou un parent a-t-il pris le pouvoir, pour te le céder suite à ton retour, etc. Ce serait bien d'en parler.

-Le deuxième point est plus une suggestion qu'un problème ; je te conseillerais de parler également de la période de l'EGA, durant laquelle Kÿria s'était incarné durant un court moment en un arbre, et a influencé la Symphonie (tu trouveras plus d'explications ici et ici)

Voila, je te laisse régler ces détails, et je pourrais ensuite valider ta fiche

Bonjour et merci :)

J'ai rajouté deux phrases sur la gérance du protectorat, dans le dernier paragraphe de l'histoire. C'est ultra simple mais efficace je trouve.

En revanche pour l'EGA j'ai quelque soucis de compréhension. Est-ce que c'est fini ou encore en cours ? Concrètement, la forêt reprend juste ses droits sur les constructions elfiques sous l'action de la déesse réincarnée dans l'arbre ? Ou la forêt se rebelle-t-elle complètement contre les elfes ?

Globalement, j'ai envie de dire qu'étant déjà sujette au don, la symphonie s'est encore amplifiée pour Niel (mince la pauvre), et qu'elle laisse volontiers la forêt s'enraciner dans les constructions en pierre... Et l'intendant s'arrache les cheveux. Almalondë serait redevenue quasi sauvage.

l'EGA s'est terminé depuis un petit moment, déjà ; concrètement, sous l'impulsion de Kyrïa, la nature a grandement proliféré en Anaëth, prenant parfois le pas sur certains des constructions des elfes ; néanmoins, elle ne s'est pas opposé aux elfes eux même. ça colle très bien avec l'idée que le protectorat redevient plus sauvage, donc, et pour ma part, ça me convient tout à fait.

Je valide ! (un admin passera mettre la couleur )


Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur !
Inventaire ~ Pour suivre ton évolution {obligatoire}.
Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.

Code:

[Métier & Classe] : Protectrice d'Almalondë

[Âge & Sexe] : 478 ans & Féminin

[Classe d'arme] : Corps à corps

[Alignement] : Neutre bon

Eh bien, merci pour la rapidité !

*se râcle la gorge et met les pieds dans le plat*

Pourrais-je avoir ma couleur s'il vous plait ? Et je n'ai pas accès à l'inventaire...

En m'excusant du retard, je m'en occupe sur l'instant.