Nom : Casadol
Prénom : Flin
Âge : 226 ans
Sexe : masculin
Race : elfe
Particularité : un couvre-chef plutôt original qui ne le quitte jamais.
Alignement : neutre bon
Métier : rôdeur assermenté
Classe d'arme : corps à corps & à distance
Équipement : une épée et un bouclier frappés du serment des rôdeurs. Un arc et une sacoche riche en élixirs et baumes en tout genre.
Description physique :Le blondin taille près d’ 1m80 et affiche la silhouette longiligne des siens. Le muscle sec comme un raisin, il n’a pas hérité de la génétique colossale de son paternel. Il lui doit cependant cet œil affûté qui dit « on m’la fait pas » et le sourire très léger de ceux qui abordent le quotidien sereinement, la tête froide. Son pas tranquille et son geste qui n’hésite pas en ont dissuadé plus d’un de lui chercher des noises. Toujours vêtu de vert, il porte un étrange bonnet que beaucoup ont associé à sa personne : il est « l’elfe au bonnet vert » ou encore « le rôdeur au bonnet » et aussi « Bonnet Vert » (voire « Bonnet » tout court). Il porte un anneau d’argent à l’oreille gauche.
Description mentale :Flin est d’abord un elfe libre, un coureur de chemins qui aime aller au gré des vents de Hwestalindë. Esprit ouvert, il s’accorde toujours un certain recule pour aborder les choses et ne fait pas de raccourcis. Il se tient à bonne distance des bien-pensants et veille à se forger des opinions sans intermédiaires. Il est un défenseur des traditions mais reste très lucide sur son époque et les aménagements qu’elle implique. Cependant, Flin n’est pas le genre à faire des concessions et ne laisse jamais passer ce qu’il ne juge pas légitime. En tant que rôdeur, il vit comme de juste en parfaite harmonie avec son environnement, s’y confond si bien qu’il donnerait bien du mal aux meilleurs pisteurs des royaumes voisins si ils se mettaient à ses trousses. Un brin gouailleur, il ne se prive jamais de taquiner un interlocuteur quelque peu soupe-au-lait mais ne blesse jamais personne avec des mots. Il possède l’intelligence du cœur d’après son grand-père, c’est à dire qu’il n’utilise pas la ruse, ne pratique pas les circonvolutions, n’est pas fourbe, il fait ce qui doit être fait, au grand jour, et fait face à ceux auxquels ça pourrait déplaire, toujours au grand jour.
Histoire :Fils de Morgil Casadol et de Lucifel Dhes, le blondin né dans un hameau des terres de Quatrième Saison. Le paternel est quelqu’un de très respecté, une force de la nature qui s’est donné du mal pour offrir tout ce volume à sa musculature. A l’époque il est capitaine du corps des éclaireurs après avoir servi avec brio chez les aigles, dans le cercle militaire il est connu comme le loup blanc. Le choix des éclaireurs pour finir sa carrière lui permet de prendre un peu de distance avec l’armée et de voir grandir sa petite tête blonde. Ensemble ils feront de sacrées virées hors des sentiers battus, le père favorisant les rencontres entre son fils et la nature jusqu’à ce qu’il y ait de l’amour entre eux. Lucifel transmettra à Flin toute l’affection qu’elle porte aux livres et ils échangeront leurs avis sur de nombreux récits d’aventures.
« Veux-tu être soldat plus tard mon fils ? Comme papa. »
« Non. »
« Non ?! »
« Non. »
« Veux-tu que je t’apprenne à te servir d’une épée ? »
« Oui ! »
Morgil offre au fiston sa première lame. Quand il a saisi comment son servir et pourquoi, il se voit offrir son premier bouclier. Quand il a compris le comment du pourquoi, il fait part de son envie de voir le monde. Ses parents sont catégoriques : « Tu n’es pas prêt Flin, étudie encore. » Il se met à l’ouvrage, rend grosses goûtes de sueur, et puis un jour son paternel décrète : « Tu es prêt mon fils. »
Baluchon sur l’épaule, bouclier et épée dans le dos, Flin se lance, talonné de prêt par deux éclaireurs envoyés par Morgil dont il ignore la présence. Il mène d’abord sa petite personne au sud, il adore se dire que demain, ce ne sera pas une boucle que ses pas auront formé, mais une étape. A cet instant, le bivouac a un fumet de liberté dont il ne voudra plus jamais se priver. La campagne des hommes, leur ville enfin, Diantra. Flin se fait son petit tableau : les hommes sont drôles, sentimentaux, pas fiables, multiples, plutôt ouverts aux elfes. Sur le chemin du retour, il jouera de sa lame pour venir au secours d’une pauvre paysanne molestée par deux ivrognes lubriques.
Quelques semaines plus tard, le voilà en territoire nain après une étape rafraîchissante au foyer Casadol. Ici il est traité avec beaucoup de défiance, les nains ne sont pas faciles et leur cité capitale est encore moins facile à débusquer, quant à y accéder, c'est tout bonnement impossible. Flin se contente donc de Lante, une ville carrefour où il croise beaucoup des siens. Pousser plus au nord le déprime, les barbus qu'il rencontre l'abordent tous avec un nuage noir au-dessus du front, il n'est pas le bienvenu dans le septentrion. Malgré tout, il garde un bon souvenir de cette expédition, il n'aura eu que peu de contacts directs avec des nains mais son oreille tendue et curieuse aura capter l'essentiel de ce qui fonde la personnalité nordique. Flin se fait son petit tableau : les nains sont drôles (décidément les elfes manquent d’humour), poilus, fiables, entiers, très attachés à leurs possessions, fermés aux elfes.
Il doit rentrer maintenant, c’était sa promesse. Mais la pierre de Yutar, la pierre Yutar, il faut qu’il voit ça, qu'il ressente cette perturbation des flux d'éther, qu’il glisse son nez entre les portes d’Anaëh et renifle un peu de cette ombre qui plane au sud-est, cette menace constante qu’on appelle Drow. Arrivé là-bas le malaise s’empare de lui. La région n’est pas engageante, c’est comme si il respirait par le cœur. Harnachant son bouclier à son bras et dégainant sa lame, il progresse en territoire incertain. Soudain on lui tombe dessus, il est plus vif qu’escompté et l’autre s’en tire avec une estafilade. « Rha du calme ! On n’te veut aucun mal. » Flin plisse les paupières, il reconnaît maintenant deux des siens dans leurs tenue d’éclaireur. « Fallait pas vous manifester de cette façon, j’aurais pu vous faire la peau. » Les deux agents de son paternel ne peuvent réprimer un sourire. « On rentre jeune homme, ton père est curieux de t’entendre parler de ces chers nains. » L’autre ajoutant aussitôt : « Nous sommes observés. » Ce que confirme son acolyte : « Je sais. » Flin décide de les suivre, pour cette fois seulement, il les suit, juste pour cette fois.
« Veux-tu être soldat plus tard mon fils ? Comme ton père. »
« Non. »
« Non ??!! »
« Non. »
« Veux-tu que je t’apprenne à monter à cheval ? »
« Oui ! »
Flin devient un excellent cavalier et ses affinités avec les chevaux ne se bornent pas à l’équitation. Il trouve cet animal fascinant, apaisant, et bientôt il s’intéresse de près à leur éducation. En un peu moins d’une décennie il puise assez de science et de pratique pour se déclarer dresseur. Il piste les têtes sauvages, les débourre, les dresse, et les trocs ou les vend à ceux qui les méritent. Jamais plus d’un animal à la fois qu’il fait grandir à son rythme, sans hâte, pour en faire un cheval de cavalier, bien dans sa tête, sans peur des bipèdes, véritable ami. Son père voit d’un drôle d’œil ces activités, mais les respecte, d’autant qu’elles sont en parfaite adéquation avec les enseignements de Kÿria.
A l’adolescence, il est approché par un bon ami de Morgil qui voit en lui le candidat parfait. C’est un rôdeur par serment, il s’appelle Windol. Flin se joint à lui, ses virées à cheval prennent un sens plus concret, il devient un gardien de l’œuvre de la déesse, et si il l’était déjà en quelque sorte, dans la traîne de Windol il se sent plus légitime, les choses prennent un ton plus officiel. Il apprend tous les jours (s’affûte au tir à l’arc notamment), entre dans l’âge adulte, et démontre qu’il est prêt à se passer de son mentor lorsqu'il parvient devant lui à entrer en contact avec l'Ëala Carpacelva. Windol lui fait prêter le serment, l’inscrit lui-même sur ses armes, et lui souhaite bon vent.
Bien des décennies plus tard, lors de la contre-offensive suivant l’attaque de Fort Ellyrion, il perd son père alors qu’il l’accompagne au sein de l’unité des éclaireurs. Morgil meurt dans ses bras, quelque chose meurt aussi chez Flin.
Aujourd’hui le blondin et son bonnet vert ont une certaine réputation à défendre, c’est un visage familier pour nombre des siens et il compte plusieurs hommes et une paire de nains de ses amis.
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