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 Un souffle de luxure [Hans]

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Vermeil
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Vermeil


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MessageSujet: Un souffle de luxure [Hans]   Un souffle de luxure [Hans] I_icon_minitimeLun 18 Juil 2011 - 9:17

Je suis comme je suis


Je suis comme je suis
Je suis faite comme ça
Quand j'ai envie de rire
Oui je ris aux éclats
J'aime celui qui m'aime
Est-ce ma faute à moi
Si ce n'est pas le même
Que j'aime à chaque fois
Je suis comme je suis
Je suis faite comme ça
Que voulez-vous de plus
Que voulez-vous de moi

Je suis faite pour plaire
Et n'y puis rien changer
Mes talons sont trop hauts
Ma taille trop cambrée
Mes seins beaucoup trop durs
Et mes yeux trop cernés
Et puis après
Qu'est-ce que ça peut vous faire
Je suis comme je suis
Je plais à qui je plais
Qu'est-ce que ça peut vous faire
Ce qui m'est arrivé
Oui j'ai aimé quelqu'un
Oui quelqu'un m'a aimée
Comme les enfants qui s'aiment
Simplement savent aimer
Aimer aimer...
Pourquoi me questionner
Je suis là pour vous plaire
Et n'y puis rien changer.


Jacques Prévert



Nom :
Cela vous importe-t-il vraiment de a connaître ?

Prénom :
En général, on se contente de m'appeler Vermeil. Est-ce mon vérritable nom ? Je n'ai pas entendu dire que cela avait une quelconque importance.

Age :
20 ans

Alignement:
Neutre

Métier :
Courtisane est ce qui s'en rapprocherait le plus. Mais ce n'est pas me rendre justice que de m'appeler ainsi, sans fausse modestie.

Particularité :
Une tâche rouge ressemblant étrangement à une rose sur ma nuque.

Equipement :
Par où commencer ? Bonne question. Bon, je suis toujours présentable. Il ne faudrait pas qu'un de mes client ait à se plaindre de ma tenue ou de mon odeur. Par conséquent, j'ai avec moi bon nombre de toilettes différentes. Cela vas de la plus complexe des robes toute faite de dentelle qui ne laisse pourtant rien voir de ma peau tout en laissant la douce illusion d'un déshabillé complet à d'autres beaucoup plus simples qui pourraient sans la moindre difficulté se trouver dans la garde robe d'une humble paysanne. Bien entendu, j'ai également tout les éléments de toilette et les meilleurs cosmétique. Hors de question de me présenter devant un client en puant la transpiration... enfin, quoi que certains aiment à voir de jolies paysannes les implorer de bien des façons. L'odeur aussi doit y être. Ça fait partit du jeu. Du moins, j'imagine. En fait, je ne possède que deux objets auxquels je tiens tout particulièrement : mon manteau. C'est lui qui m'a valut mon nouveau nom que j'ai depuis adopté à cause de sa couleur. Je le chéris car il a été le cadeau de Doréis lors de mon premier rendez vous. L'autre objet, c'est mon éventail. Je l'ai hait, détesté, maudit, envoyé contre un mur, par la fenêtre, j'ai même un jour tenté de m'en débarrasser en le donnant à un des chiens de Doréis comme un os sans résultat. Mais finalement, il est toujours là et même si j'ai put le maudire par le passé. La raison en est simple. C'est que c'est cet éventail grâce auquel j'ai compris se que je pouvais être capable de faire. Hors de question de m'en séparer.


Physique :
A quoi je ressemble ? Objectivement, je ne vous mentirais pas, je suis belle. Se n'est pas de vantardise. Pommette hautes, yeux vers qui, de temps à autre semblent pailleté d'or. Mes lèvres charnues semblent faites pour embrasser. Une peau d’albâtre. De celles que peu sont capables de s'empêcher de toucher. Oui. Je suis belle. De belles boucles brunes et soyeuses cascades sur mes épaules. Jusqu'au milieu de mon dos. En règle général, je ne retiens que deux épaisses mèches sur chacune de mes tempes dans lesquels j'entortille un fil d'or mettant en valeur cette sombre chevelure. Puis, ces mèches, je les étirent derrière ma tête et les y noue grâce au fil d'or.
Élégante, gracile, aérienne, mon corps est fait pour plaire. J'apprécie tout particulièrement mes longues jambes fuselées et mes mains fines et habilles. Ma poitrine ? Mon décolleté ne vous suffit-il pas pour l'admirer ? Je n'ai pas à me plaindre à ce niveau là comme vous pouvez le constater. Mes seins ne sont ni trop gros, ni trop petit. Mes fesses ? Bon, écoutez, si vous voulez continuer ce genre d'examens, il va vous falloir prendre clairement un rendez vous en ma compagnie et ouvrir votre bourse. À moins que vous ne soyez capable de vous satisfaire des seuls images de vos rêves. Mais... j'en doute.

Mental :
Je suis comme je suis et n'y peu rien changer. Mais si j'en avais la possibilité, est-ce que je changerais quoi que se soit à se que je suis ? Je ne pense pas. Quelqu'un sait-il réellement qui je suis ? Je ne pense pas non plus. Pour la plupart de mes clients, je ne suis qu'une jolie poupée soumise qu'ils peuvent à leur grée manipuler. Qu'on m'ordonne de me prosterner et je tomberais à vos pieds, suppliante. Aimez vous avoir une femme qui décide et vous dirige ? Comptez sur moi pour vous faire marcher à la baguette. Mais qui sait réellement qui je suis ? Personne je pense. Je dois l'admettre, mon caractère est changeant et dépend de la situation. Je suis cruelle. Je le sais. Aussi bien avec moi même qu'avec mon entourage. J'ai également parfois l'air distante et détachée dans mon privé. comme si je ne m'interessais en fait pas à se qui se passait autour de moi. Je ne suis pas le genre de fille qu'on épouse ou avec lequel on se marie. Je ne suis pas forcément non plus le genre de fille avec qui on aime être vu. Je sais me faire discrète, mais le résultat est quelque peu aléatoire. Il y a des chances qu'on me reconnaisse car je suis difficile à déguiser ou à travestir. Pour le reste, je suis quelqu'un de déterminé. Lorsque je me suis fixé un objectif, il est tout à fait hors de question pour moi de m'en détourner. Et c'est tant mieux. Quant on s'amuse de temps à autre à espionner ses clients pour leur tirer leurs plus noirs secrets sur l'oreiller, une rétractation signe souvent son arrêt de mort. C'est en tout cas se que m'a affirmer Doréis et je n'ai nullement envie de mettre son enseignement à l'épreuve. Mais qui que je sois, au fond, cela n'a pas vraiment d'importance. Tous autant que vous êtes avez si peu de chance d'entrer dans ma sphère privée. Pour vous, je ne serais sûrement que votre maîtresse. Et, plus tard, lorsque vous serez vieux, vous ne vous rappellerez de moi qu'un long manteau rouge et une nuit toute entière vouée au plaisir de la chair, bien plus qu'à ceux de la bourse.

Histoire :

Naissance de Vermeil


On se méprendra sur moi. J'entends déjà les mauvaises langues dire que je suis la fille de deux paysans lubriques qui, un matin de printemps n'ont pas été capable de se retenir et se sont mis à se rouler dans le foin et la paille jusqu'à se que la gueuse quelques mois plus tard se révèle être aussi pleine qu'une outre. C'est faux. Totalement faux. Enfin... presque totalement.

Ma mère a bel et bien été culbutée honteusement dans un champs. Mais c'était au détour d'une promenade à cheval. Le grand air, une bonne chevauchée en compagnie d'un bel homme bien viril, la chaleur qui vous monte à la tête et hop. En a rien de temps, vous vous retrouvez en bas, vos vêtements éparpillés un petit peu partout autour de vous. Mon père ? Argot Séraphin. Le propre père du duc Merwynn Séraphin.

Mais de cette partie de ma famille, je ne préfère pas parler. Tout comme je ne souhaite pas parler du reste de mes parents en fait.

Découvrant leur fille grosse, mes grands parents maternels étaient nobles de la cour ducale de Soltariel. Ils ont fait se que leur rang demandait d'eux face à une telle honte : ils l'ont chassé et n'ont plus désirer avoir le moindre contact avec elle. C'est sur le bord d'un chemin que je suis née à se qu'on m'a dit. Sordide pas vrai ?

Je préfère ne pas trop appesantir sur le passé en règle général. Se qui est fait est fait et n'est plus à faire. C'est ainsi que je conçois les choses et si cela vous dérange... ce n'est pas comme si j'avais quelque chose à faire en fait.

Je hais ma famille. Aussi bien celle de ma mère que celle de mon père. Si j'avais le moindre de leur représentant devant moi, je pense que le le ferait ramper à mes pieds avant de lui ouvrir la gorge. Je les hais. Je les hais tous autant qu'ils sont. Ils ont bafoué ma mère et m'ont poussé vers cette vie qui est la mienne. Certes, je n'ai pas lieu de m'en plaindre. Mais... lorsque je vois à la cour toutes ces nobles dames parrées de leurs plus beaux effets, moi qui ne suis qu'une ombre. Oh, je n'ai vraiment nul raison de me plaindre de mon sort. Je dors dans des draps de soies et mes vêtements sont des plus belles étoffes. Mais... mais j'envie ces femmes de cour dont la vie semble si simple et qui n'ont jamais eu à se préoccuper de grand chose si se n'était de leur broderie. Au final, il y a fort à parier que cette vie m'ennuierait à mourir. Mais je leur en veux de m'avoir abandonné comme si je n'étais rien de plus qu'un simple objet.

Pour le reste de se qu'il me reste à parler de mes parents, je me contenterais de dire qu'heureusement pour elle, ma mère possédait du charme et était relativement intelligente (quoi qu'elle ne l'avait pas été assez pour fermer ses cuisses au bon moment). Elle avait réussi à séduire la fille d'un riche marchand de Langehack qui, de son côté, avait été assez stupide pour vouloir garder auprès de lui une jeune noble déshéritée et sa fille bâtarde.

Malheureusement, il apparut bien vite que cet homme n'avait la le talent de son père pour la négoce et il perdit plusieurs caravanes à cause d'erreurs grossières. Enfin, elles n'avaient pas l'air grossières pour la gamine de trois ans que j'étais. Heureusement, ma mère eut une idée. Je me demande toujours se qu'aurais put être ma vie si jamais mon beau père avait été un peu plus capable... je ne le saurais jamais. Sans doute ne serais-je alors qu'une simple fille de marchand... sans doute.

Prenant son courage à deux mains, ma mère se rendit avec moi à Diantra. Je m'en rappel très bien malgré son jeune âge. Elle était allée voir un de ses oncles. Doréis de Montérial,vicomte de Saras. Difficile de dire se qu'elle espérait vraiment de lui. J'appris plus tard que sa famille avait quelque peu coupé les ponts avec Doréis pour une raison que j'ignore encore mais que je compte bien percer à jour. Ma père commença à parler à son oncle, avec des mots que je n'étais pas certaine de comprendre, se lançant dans un discourt enflammé.

Les mots que Doréis prononça alors restèrent gravé dans ma mémoire :

« Je t'en donne cinq cent écus. Tu ne cherchera jamais à reprendre contact avec ta fille. Si tu as un enfant, se sera pour tous ton premier et lorsque tu décidera de t'établir, se sera hors des murs de Diantra. Je suis assez clair ? »

Ma mère s'inclina et me poussa en avant. Je ne m'y attendais pas et je suis tombée à genoux, me rattrapant avec mes mains pour ne pas m’étaler totalement. Lorsque j'ai relevé la tête, ma mère quittait la pièce sans un regard en arrière, attrapant une bourse qu'on lui tendait, elle disparut... à jamais.

Les larmes me montèrent aux yeux alors que Doréis m'attrapait.

Aliénor Mélissa Adélaïde de Vadion nos Séraphin... c'était celle que j'avais été jusqu'alors. Je pense qu'à partir de ce jour où ma mère me vendit comme un objet, cette personne est morte. C'est à compter de ce jour que je suis devenue celle que je suis : Vermeil.



L'éventail

Autant rendre à César se qui est à César. J'ai détesté Doréis assez rapidement. Je ne le connaissais pas et j'étais une gamine qui venait d'être abandonnée par sa mère. Il n'était rien d'autre pour moi qu'un étranger que je trouvais un petit peu effrayant. Je me souviens que je me réveillais fréquemment en plaine nuit, pleurant et implorant ma mère de venir me prendre dans ses bras pour me rassurer et chasser tout ces vilains cauchemars qui me tourmentaient.

Bien entendu, ma génitrice restait tout à fait sourde à ces appels à l'aide. Je me demande ce qu'elle aurait fait si elle les avaient entendu. Je ne le saurais jamais, mais cela n'empêche pas de se poser des questions tout de même. C'est le propre de l'homme de se questionner sur se qui aurait put être et qui ne sera donc pas.

Je me souviens que tout les soirs où je pleurais, il y avait un moment. Le plus terrible d'entre tous. La porte de ma chambre s'ouvrait. Toujours, je m'attendais à voir ma mère apparaître sur le pas de la porte, à la voir s'avancer vers moi, à se qu'elle me prenne dans ses bras et me rassure par des gestes tendres. Mais bien entendu, jamais ma mère ne répondit à mes implorations. Chaque fois pourtant, la porte de ma chambre s'ouvrait. Mais se n'était non pas la silhouette familière et tant désirée de ma mère qui s'approchait de moi. Mais celle bien plus masculine et, à l'époque, effrayante, de Doréis.

Certains prétendrons sans le moindre doute qu'il se livra à des attouchements sur moi. J'entends parfois murmurer des rumeurs comme quoi il m'aurait fait sienne des mon plus jeune âge. Il me faut pour cela remettre mon maître dans son bon droit. Il ne m'a jamais touché. Et ce, à mon grand malheur. J'aurais tant aimé qu'il me caresse et j'ai souvent désirer sentir son corps contre le miens... mais cela n'est resté qu'un simple fantasme de ma part et je ne me souviens pas même qu'il m’aie vu nue depuis mes cinq ans.

C'est d'ailleurs à cette époque qu'il m'offrit le premier des deux objets que je chéris le plus : mon éventail.

Je trouvais immédiatement l'objet joli. Noir et rouge, orné de jolis fils d'or. C'était un bel objet de dame de cour. Mais j'allais rapidement le détester. Des le lendemain, l’entraînement commença. Aussi bien d'une main que de l'autre, je l'ouvrais et le refermait sous la baguette de Doréis qui se montrait un pédagogue inflexible, attentif au moindre détail.

Je ne savais alors pas vraiment se qu'il cherchait. Je répétais simplement ce geste des centaines et des centaines de fois. Pourquoi ? Par les Cinq, pourquoi est-ce qu'il me faisait faire cela ?

Je compris seulement bien des années plus tard. Alors que j’atteignais mes quatorze ans. Bien sur, l’entraînement à l'ouverture et à la fermeture de cet éventail n'avais pas été la seule chose que j'avais faite pendant toutes ces années. Doréis avait veillé à me donner la meilleure éducation qui soit. J'étais formé aussi bien à l'art de la poésie, du chant ou de la conversation qu'au jeu de dé. Là aussi, il n'y avait pas de secret pour ce dernier. Comme pour l'éventail ou certains arts de chambres... tout est dans le poignet.

Ce jour là, il me fit utiliser mon éventail face à une glace. Un exercice que je n'avais jamais fait alors. Je regardais donc doucement mon poignet pivoter, mes doigts fins et habilles emporter avec eux les baguettes qui constituaient l'éventail alors que celui-ci s'ouvrait à la façon d'un paon qui fait la roue. Dans ce geste, une invitation gracieuse, délicate et raffinée... en un mot... parfait.




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