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 Le pays mervallois, un pays de bon aloi.

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Hans
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MessageSujet: Le pays mervallois, un pays de bon aloi.   Le pays mervallois, un pays de bon aloi. I_icon_minitimeSam 23 Juil 2011 - 21:41

Enfin ! Les atroces journées où Anseric, claudiquant, s'était vu calfeutré dans le marasme des paluds de Sephren, que dis-je, l'ENFER langecin ! étaient moult heureusement révolu. Ce scabreux pays avait laissé place à la doucereux campagne mervalloise, et la bienheureuse tranquillité des marais pharétans. Ici, son cheval enfoncé dans deux pieds de gadoue, Anseric savait goûter de l'air du temps ; traversait les villages en conquérant, saluant des hordes de gueux d'un air affable, avant de leur jeter quelques croutons, s'esbaudissant du tournoi subséquent. Sa glorieuse coterie, une bande reître et de lame-liges au service du comte, avait pour galante compagnie la troupe d'Héréon, le condottiere serramirrois engagé ce plus tôt.

Les relents infects de Langehack étaient désormais bien loin ; l'on dégustait un succulent ragoût de belette, ainsi que des pommes hélas pas encore trop flétries, un coucher de soleil alléguant avec délicatesse ses rayons à un somptueux paysage. Quoi de plus beau, sinon d'attendre de serfs qu'ils répandissent un grand cru mervallois coupé à la pisse, n'ayant dans son dos que les paluds, et devant soi la riante cité des tronches en miettes ? Il n'est peu de gens qui peuvent profiter de cette dolce vita suderone, Anseric était désormais des leurs.

La joliesse de cette radieuse épopée allait crescendo, plus l'on gagnait la côte. Les pendus, bien que ne fut pas la saisons, avaient fleuris sur les places, et les figures cadavériques, barbouillées de l'aigle scylléen, semblaient accueillir le visiteur à bras ouvert. Chacune de ces rencontre offrait à la coterie son lot de réjouissance, chacun allant de son bon mot pour amuser la galerie. À chaque gibet, Erwyn Face-en-deux, jovial, ne se manquait pas de demander à ses hôtes "Eh bien, quel mal vous afflige, mon bon ?". La guerre avait poussé telle une fleur champêtre, à moult gran fuisson de vigouresetey.

C'est dans ce contexte on ne peut plus probe que ce filou d'Anseric, qui n'avait pas son pareil pour faire des bonnes blagues, vint toquer, un beau matin, à la herse du castel de merval. N'en ratant pas une, il ne s'était même pas déclaré à l'avance ! Dingue ! Quelle tête elle ferait, la baronne, quand elle verrait entrer sur son parvis, lui et sa ribambelle de parangon ! Les charmantes trognes de galants tel que Jorik le ventru, Boliard gran-vît, ou encore Quintus-estrangle-poule n'allaient pas manquer de faire tourner quelques têtes.


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Eulalie Tranchepie
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MessageSujet: Re: Le pays mervallois, un pays de bon aloi.   Le pays mervallois, un pays de bon aloi. I_icon_minitimeSam 23 Juil 2011 - 22:13

Lorsqu'on apprit au généreux seigle que des traînes-savates molestaient indûment les vénérables grilles du manoir de Merval, la baronne eut le rictus désabusé et écoeuré qu'elle arbore chaque fois que des clodos se massent sous ses fenêtres. Elle congédia le larbin d'un geste vague de la main :

"Il y a des quignons de pains dans la huche domaniale, offrez leurs en donc!"

En ces temps de disette, il n'était pas rare de voir quelques lépreux, des sans-le-sou et autres feignasses pulluler pour réclamer une offrande de la part de leur bienfaitrice. La plupart repartaient la tête sous le bras, mais il arrivait que la jeune femme, de guerre lasse, se laisse amadouer par la plèbe.

La diligente offrande ne fut guère appréciée, et l'on fit même remarquer que la mie n'estoit plus sy fraîche. Le fougueux Anséric se fit annoncer et le protocole avait été quelque peu bâclé. Sachant cela, et malgré l'amertume qu'elle entretenait envers le seigneur Anséric suite à l'indélicatesse dont il fit preuve au bal suderon, elle lui fit ouvrir les grilles, non sans demander expressément à l'hôte de ne choisir que 4 suivants pour l'accompagner, le lieu n'étant pas une caserne. Le seigle matois fit escorter le sire d'Arétria jusqu'à la grande salle de réception par 8 gardes baronniaux à la mine rigide.

La baronne ne les attendait pas dans les lieux. Elle mit de l'ordre à sa toilette, chaussa de petites talonettes pour paraître plus grande et soupira.

* Je me demande si je n'aurais pas préféré les mendigots... Enfin, ceux-ci ne sont sans doute guère plus que des loqueteux de plus haut rang. Je pourrais en tirer mon parti si je négocie bien.*

Un instant, elle pensa humilier son invité à la hauteur de ce qu'elle avait subi, elle serra son sceptre de toute ses forces, serrant les dents de rage, puis revêtit le masque de la courtoisie avant de pénétrer dans la salle. Vêtue d'une longue robe noire, sans parures mis à part un bracelet en os. Elle vint s'assoir sur son majestueux siège sans adresser le moindre regard à son assistance. Une fois installée, elle transperça le comte du regard, offrant à sa vision ses yeux étranges qui l'avaient toujours desservi auprès des grands. Elle fit un geste de la main et les huit gardes reculèrent d'un pas. Sans se lever, le seigle accueillit son auguste hôte dans son domaine.

"Je vous salue, Ô Anséric, puissant seigneur des terres du septentrion lointain, daignez accepter l'hospitalité que je vous offre. "

Puis, sans transition aucune, et sans quitter une seconde du regard cet être qu'elle vomissait :

" Vous êtes bien téméraire de vous présenter avec une si forte troupe dans mon domaine, sachez bien que cela pourrait être pris comme un acte belliqueux, et Merval est actuellement en forte tensions diplomatiques... J'ose espérer que vous avez une très bonne raison de vous présenter ici devant ma personne..."

Oser venir chez elle la narguer... elle attendrait, et elle l'humilierait.
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Hans
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MessageSujet: Re: Le pays mervallois, un pays de bon aloi.   Le pays mervallois, un pays de bon aloi. I_icon_minitimeMar 26 Juil 2011 - 23:36

Anseric achevait de mâcher son quignon rassis lorsque le seigle entra. Il avait suivi lentement des yeux sa rivale, mais hoqueta lorsqu'elle entreprit la logorrhée. Il secrétait à qui mieux mieux force bave, son crouton bien trop sec lui restant en travers de la gorge. En vain : avant qu'il ne puisse l'avaler, Jodrik le ventru s'était déjà levé, la figure cramoisie, pour invectiver sauvagement la baronne et ses ouailles. Si le féal avait avalé le pain de son hôte plus vite qu'Anseric, son gros ventre ne semblait guère avoir digéré l'insulte. L'algarade cessa lorsque le ladre fut solidement empoigné par la garde, et emmené vers un avenir plus qu'incertain.

"Ne lui épargnez rien, il ne m'a que trop mal servi", ajouta Anseric à l'égard du bon Glaucosme - qui, vu son rictus, semblait apprécier l'offrande.

"Daignez recevoir mon repentir pour ce butor, Dame. Je ne doute que vous saurez lui faire payer ses moult forfanteries... en espérant que ce gage de bonne amitié saura dissiper nos mésententes passées."

Si la baronne ne faisait raccourcir le malheureux gros lard, elle lui réserverait assurément une sentence cruelle. Le malheur des uns faisait le bonheur des autres, puisqu'on disait que le ventre de Jorik abritait plus d'un secret sur le comte, et que celui-ci n'avait guère l'autre sur son cœur. La ladre, tant vorace en venaison qu'en intrigues, était arrivé au moment de payer l'addition ; dès qu'il avait entrepris ce voyage suderon, Anseric s'était bien entendu le faire éliminer - sordidement, si possible.

"Je souffre qu'un prud'homme tel que Jorik ne doive nous quitter, mais je souffrirais plus encore de le savoir vous causer l'embarras. Lorsque les temps, tout à la guerre qu'ils fussent, font perdre à un homme la tenue qui sied à son rang... les cinq aient pitiés. Les visages blêmes des trois autres preux ne manquaient pas de veulerie ; désormais, eux sauraient à quoi s'en tenir. Je suis venu vous témoigner de ma plus vive sollicitude, dame, et mes plus sincères regrets pour mes mesquineries d'autrefois. La coutume eut voulu que je vous offre un présent, et j'avais mené avec moi deux beaux lévriers de Sharas... mais avec ces temps, je gage qu'il vous agréerait mieux de recevoir quelques livres de bon acier. Je tromperais-je ?"


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Eulalie Tranchepie
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MessageSujet: Re: Le pays mervallois, un pays de bon aloi.   Le pays mervallois, un pays de bon aloi. I_icon_minitimeMer 27 Juil 2011 - 15:00

SANG ET VIOLENCE EXTREME


Les vociférations hideuses du ventru résonnaient encore dans la vaste salle alors que les gardes baronniaux se saisissaient de lui, l'attrapant par les parties les plus habillées de son être tant sa peau, dégueulante d'huile était glissante et n'offrait pas de prise. La baronne regarda Anséric et fut charmée qu'il lui laissâ accomplir la vengence que l'adipeux méritait. Elle gourmanda le braillard d'un ton magistral :

"Ta scélératesse recevra son prix, putride marcassin, tu vas connaître les délices de l'anusade"

L'anusade est une coutume très ancienne parmi la très respectée guilde des bourreaux du mervalois, il s'agissait simplement d'empaler le gredin désigné suffisamment pour lui élargir le conduit, mais non pas pour le tuer ni même le blesser sérieusement. Après quoi, on crève les yeux d'un rat des marais, et on l'insère par l'anus que l'on bouche par le biais d'une culotte de bois. Le rat, navigant fou de rage dans les boyaux de la victime, la dévore petit à petit de l'intérieur faisant réaliser au condamné des acrobaties cocasses appelées "danse de ribaude", les saltimbanques du cru n'hésitant jamais à y aller d'une petite gigue pour agrémenter la prestation, fort appréciée du vulgaire. Nul doute qu'une belle anusade en ces temps difficile ravirait le coeur du bon peuple.

Avant de livrer le porcin suivant à ses bourreaux, elle désirait se charger elle-même de le châtier. Elle saisit sur la table un couteau et commença alors à découper le nez de Jorik avec une vigueur que nul ne lui aurait cru, ses yeux vairons luisant d'une lueur de folie pure alors que le ladre hurlait à en perdre poumon et que le sang se répendait également sur le sol et le corsage de la baronne qui, serrant les dents, poursuivait sa torture. Une fois les lambeaux de nez tombés au sol, elle se tourna vers Anséric.


"Je n'ai pas encore la technique, mais voilà qui fait un bien joli goret non?" fit-elle, montrant de ses mains rougies le visage dépourvu de nez du ventru qui n'aurait effectivement pas dépareillé au sein d'une porcherie.

La baronne sourit alors que Glaucosme et un autre garde menaient le poisseux barbare vers son inéluctable destin.


"Sire Anséric de la Rochepont, votre dédain à mon égard a bien fait saigner mon doux coeur... sachez que les larmes ont baigné mes draps de longues semaines après votre rodomontade. Je suis sensible..."

Elle s'approcha tout proche d'Anséric, si proche qu'il pouvait sentir son souffle, qu'elle avait toujours soin d'avoir frais e agréable, et posa une main sur son épaule.

"ces menaces de guerre m'écrasent, Merval a tant besoin d'une épaule sur laquelle se reposer, du fer certes, me serait un cadeau précieux... mais Anséric... oh je n'ose requérir davantage..."

Elle le regardait, suppliante, désirable, provocante. La jeune femme bataillait ferme en elle-même afin de proposer une telle comédie. Elle se haissait d'agir de la sorte, mais la politique exigeait des concessions, et elle était prête à bien plus pour écraser le gandin d'outre marais.
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MessageSujet: Re: Le pays mervallois, un pays de bon aloi.   Le pays mervallois, un pays de bon aloi. I_icon_minitimeSam 13 Aoû 2011 - 10:57

Il n'y avait pas à tortiller ; la garce lui fichait la trouille. Malheureusement, le don d'une horde de mercenaire ne suffisait pas à l’appétit du seigle, et Anseric devrait recourir à un autre stratagème pour se garder des maléfices de la sorcière de Merval. Après le sort qu'on venait d'accorder à Jorik, le comte pesait pour le mieux les conséquences d'une défiance. La face démoniaque du seigle matois, aux yeux vairons trônant parmi les giclées sanguinolentes ne l'avait guère enhardi, en vérité.

"Si fait ; ne requerrez point, alors. Il me souffrirait de ne pas vous aider." (au sens propre comme figuré)

L'homme accueillit le retrait de la baronne avec un soupir de soulagement ; que diable s'était-il fourré dans ce chausse trappe ? Il lui aurait été fort plus commode de suivre Aetius à Scylla ; prononcer son repentir à la baronne une fois celle-ci enchainée n'aurait pas engendré pareil malaise... Et puis ç'aurait pu être drôle. Désormais, seul le spectateur pouvait se gausser de ce colosse minaudant auprès d'une bonne femme (une harpie, tout de même !).

"Aetius est un jeune gandin ; il a plus couru les tournois que guerroyé, m'est avis. Je gage qu'il voudra vous anéantir sur le champ d'honneur, dame. Le félon, de son temps, n'avait guère lésiné sur les reîtres et les belîtres, et il m'est venu aux oreilles que cet homme, cet Hubert qui susurre aux oreilles de l'Ivrey avait été autrefois la créature du sire de Roch. De quoi se méfier, pour sûr. Conscient de la lâcheté apparente de ses propos, l'homme se reprit derechef : Je pense néanmoins qu'il vous faut le frapper au plus vite, sans quoi il viendrait porter le dégât sous vos murs."

Les années au service de son parent de la maison de Viorel lui avait appris la langue de bois ; et dans le doute, rien ne lui était plus simple que de proférer quelque boniment pour gagner du temps. Dans le fond, c'est ce dont Anseric avait besoin : quelques jours, durant lesquels la baronne serait prise entre les charybes et scyllas de la guerres : condottieres et argentiers. Il lui faudrait à coup sûr s'occuper de la levée des bans et de la rentrée des taxes, de quoi donner au comte le temps de fomenter un prétexte solide pour se débiner. Après tout, n'avait il pas tout à perdre, dans cette guerre ? Il lui serait aisé de sauver l'honneur au gré d'une escarmouche, avant de prendre le chemin vers ses pénates.

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MessageSujet: Re: Le pays mervallois, un pays de bon aloi.   Le pays mervallois, un pays de bon aloi. I_icon_minitimeSam 13 Aoû 2011 - 13:08

Le seigle saisit un mouchoir que lui tendait depuis un long moment l'un des gardes, que la tension du bras rendait comparable à un liche rendant hommage à son seigneur... ou saigneur. La donzelle essuya son visage zébré de sang, alors que sa robe était toujours rougie. Elle sourit à Anséric et croisa les bras.

"Vous êtes bien un gentilhomme. Il me souvenait de bien plus aigres portraits de vous, mais le bras que vous m'offrez si galamment vous rend bonhomme."

Elle s'en retourna et vint s'assoir sur son siège, elle savourait l'ascendant que lui donnait toujours les rumeurs au sujet de son penchant pour la sorcellerie et la diablerie de son regard. Elle toisa son invité et lui offrit un sourire doux, et qu'elle voulut sincère.

"Sieur de la Rochepont, je crois avoir trouvé à quoi employer vos talents. Tuez cet Hubert, puisque selon vous il nous est une menace sérieuse. Faîtes lui rendre gorge, et apportez moi sa tête pour preuve de votre victoire, après quoi, vous aurez pleinement espongé votre dette."

Elle attendit de voir sa réaction, comment pourrait-il accomplir un tel exploit? Il était seigneur après tout, pénétrer à Scylla ne devait pas lui causer trop de problèmes, nul ne saurait qu'il avait parti lié avec le seigle matois. Sans ce traître d'Hubert, les tractations seraient peut-être facilitées et les stratégies d'Aetius moins affûtées, tout comme ses lettres du reste. La baronne observa ses braves, et, se jugeant en position de force, elle les dispersa d'un signe de la main, si bien qu'ils allèrent se rassembler au fond de la grande salle.
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