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 Giovanni Maggiria (Fjama)

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Adhemar de Systolie
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MessageSujet: Giovanni Maggiria (Fjama)   Giovanni Maggiria (Fjama) I_icon_minitimeDim 28 Aoû 2011 - 18:33

Nom/Prénom : Giovanni Maggiria, dit Goffre ou Goffre li Bastard

Âge : Vingt-six ans
Sexe : Masculin
Race : Humaine
Particularité : Une réputation solidement établie de duelliste et un amour invétéré des blondes, qu'il trouve "exotique".

Alignement : Neutre mauvais
Métier : Bâtard du comte d'Ydril, Mercenaire et Sicaire.
Classe d'arme : Corps à corps.


Équipement :

Velours et Brocards, chemises de soie à crevées ou taillades, Giovanni suit la mode d'Ydril et n'échange ses vêtements coutumiers que pour endosser le pourpoint de cuir et la rapière damasquinée. Ses effets personnels, peu nombreux, sont tous à l'abri dans une chambre dont il a fait l'acquisition à ses frais, à la via del Falcone, à Ydril. Il possède en sus une armure de plates noire et quelques rapières de bon acier. Mais n'allez pas pour autant imaginer que le jeune homme peut charger en harnois, la lance au point. Giovanni n'a subit qu'un semblant de formation militaire durant son court séjour chez les frères de Mogar et le reste, c'est avec la Bastolà qu'il l'a apprit. Il est donc beaucoup plus adepte du combat avec une rapière et une main gauche - de préférence à pied - qu'à cheval et avec une lance, exercice auquel il se montrera plutôt maladroit. Et la maladresse, sur un champ de bataille, c'est fatal.

Giovanni ne possède pas grand chose pour l'heure - comprenez titres, gloire et une fortune considérable, le rêve de tout condottiere. Mais y arriver est une autre paire de manches : sa compagnie des Gueux regroupe près de deux cent soudards, en plus de quatre boutres et de leurs équipages. La mobilité accrue par les bateaux - la compagnie peut rapidement se rendre d'un point à un autre par voix de mer - et l'extrême célérité qu'ils lui ont conférée a donné à la condotta le surnom fantaisiste de "Compagnie Volante".


Description physique :

Le métier de mercenaire, ça vous fait un homme ! La Bastolà, aussi... Un jeune homme... traçons son portrait d'un trait de plume ; imaginez un spadassin, jeune régnicole de vingt-six à vingt-sept ans : visage fin et gracieux, la pommette des joues saillante - signe d'astuce, l'œil ouvert et intelligent, mais aussi pâle et glacé que l'océan d'Eris, dont il a la couleur, le nez finement dessiné. Il est grand, svelte et nerveux. Et pour cause ! Un corps finement sculpté à force de courir les salles d'armes et les maîtres à danser Ydriyains. Il ne porte pas la perruque de Cour comme à Diantra ou dans le Langecin, ni la maille du Nord, lui préférant les brocards, chemises et velours d'Ydril et une épaisse chevelure brune, qui ondule sur ses tempes et ses épaules. Son air effronté, sa beauté virile font se retourner les passants et se pavoisées les jolies femmes, qui ne peuvent s'empêcher d'admirer ce beau damoiseau : "Voilà un beau jeune homme !"
Cependant les critiques mal embouchés s'empressent de modérer leur premier mouvement d'admiration en observant que bien que de sublime apparence, le jeune homme parait tout d'un mauvais garçon. Sa rapière et son surin, sa cape pourpre et or sur un bras, portant le symbole de la Condottà et ses cicatrices sur le corps. Peut-être qu'en examinant l'angle de sa mâchoire et la courbe de sa bouche, un œil suffisamment physionomiste et assez alerte surprendrait une dureté froide comme de la glace, quelque chose de félin ou plutôt de féroce, le bref témoin d'une morgue et d'une arrogance à peine dissimulée. Mais pour la plus grande partie de ceux qui le voient, ce n'est qu'un beau jeune homme, et les femmes ne s'attachent pas à un détail si futile : le spadassin était beau. Et le bâtard faisait rêver plus d'une femme.


Description mentale :

On dit des bâtards qu'ils ont la réputation d'être plus précoces que les enfants légitimes, mais aussi plus fourbes du fait de leur naissance hors mariage qui est, Néera le leurs pardonne, le fruit d'un amour consommé dans le péché et la concupiscence - on leur prête même la réputation d'avoir une sexualité plus précoce et débridée que les autres enfants. Eh bien oui, ce sont là une infime partie des traits qui caractérisent Giovanni.
De l'enfance au temple, où Goffre fut éduqué par des prêtresses, le bâtard Systolie à acquit une éducation certaine, on le savait enfant illégitime d'un grand noble et par conséquent : pas du menu fretin.
N'allez donc pas vous étonnez que ce maquignon, ce spadassin, ce tueur à gages, bref... ce mercenaire, soit capable de vous en redire sur une peinture de l'illustre Pietro Luigi Giorgio della Piacenza y ospedaliera, artiste très en vogue à Ydril à l'heure actuelle ! Ou de vous danser une gaillarde, une volte ou une basse danse.
A dire vrai, bien que personnage retors et corrompu qui place l'argent avant toute chose, le jouvenceau n'en apprécie pas moins les arts et les sciences. Aimant à s'adonner à la lecture, qu'il voit comme un moyen d'exercer son intelligence, ou collectionnant des objets d'arts anciens. En Ydril, tout le monde sait qu'il est le protecteur attitré du poète Antonelli. Ce clerc à la petite semaine, pamphlétaire à ses heures perdues, dénonçant la dureté des riches et la jalousie des pauvres, trublion devant l'éternel et honni de la noblesse. Le drôle a plus d'une fois apprécié le secours de notre mercenaire contre les valets de quelques nobles mécontents, venus lui offrir la bastonnade en guise de récompense de ses satires.
Et si les mœurs de la Cour Ydriyaine ne lui siéent guère, il est toujours sociable en bonne compagnie. Se plaisant à fréquenter les salles communes des auberges de carrefour autant que les gargotes d'Ydril, y composant volontiers des vers avec son ami Antonelli ou courant la drôlesse avec des nobles en disgrâce.


Evidemment ceci n'est que l'envers du tableau, Govianni ayant passé le plus clair de son adolescence dans les demeures et salles d'armes de la Bastolà, pour la terminer dans les camps avec des soudards, il y a acquis des habitudes fort déplaisantes à qui veut vivre sa vie tranquillement. Grand amateur de provocations et vexations en tout genre, pour qui le duel est un art, ce dernier aime passionnément se faire la main sur le premier passant venu, dès lors que celui-ci porte une bourse un peu trop bien remplie, ou une femme un peu trop jolie.
En réalité, Giovanni n'a rien d'un chevalier blanc, il n'a que faire de la courtoisie et de la noblesse d'esprit ; sur un champ de bataille ou dans une ruelle sombre, ça vous perd son homme plus qu'autre chose. Et salement, avec ça !
Il n'est au service indéfectible de la dame que si cette dernière possède une bourse bien remplie, ou qu'elle lui promet de passer une agréable nuit en sa compagnie. L'honneur ? Très encombrant ! Il est en réalité chevalier hardi et entreprenant, champion d'une morale orgueilleuse qui place le profit avant toute chose et particulièrement envieux de réussir là où les autres échouent.
Son choix d'adopter la vie de condottiere ? E diabolo ! On l'a fait pour lui ! Mais quitte à vivre ainsi, le capitaine à estimé qu'il valait autant mieux se tailler sa part de butin et pourquoi non ? Depuis les six années qu’il avait alors passé parmi ses mercenaires, il avait connu sa période la plus prolifique en terme de richesses et d'honneurs, lui, le bâtard oublié. Là où tout semblait possible pour une poignée d'hommes décidés, Goffre pense avoir trouvé un moyen de se faire une place à la hauteur de ses ambitions !

Fougueux au tempérament emporté, peu diplomate et qui n'aime pas passer par quatre chemins pour exprimer son avis, Giovanni sait néanmoins composer dans l’intérêt de ses hommes - et surtout dans le sien - lorsqu'il s'agit de négocier un contrat, une part de butin ou une reddition. Homme franc et souvent direct, les sournoiseries l'écœurent mais il n'hésite pas à en user si besoin est. Combien de rivaux se sont ainsi vu enlevés puis jetés vivant dans une rivière, cousus dans un sac de cuir ? Les mauvaises langues diront que c'est de famille chez les Systolies.

On l'aura deviné, ses actes sont souvent très éloignés de l'idée qu'on se fait de l'honneur d'un gentilhomme. Ça tombe bien, me direz-vous, il n'en est pas un...


Histoire :

... des fragments... de pauvres fragments noircis de ma mémoire, qui s'émiettent entre mes doigts au fil du temps : voilà tout ce qu'il reste de mon histoire... et de celle des Gueux. Ah ? Vous ne connaissez par les Gueux ? Non, non, pas les indigents, les nécessiteux, les foutriquets et les va-nu-pieds... encore qu'ils allaient souvent pieds nu, ces soudards. Mais l'air crâne, toujours et le maintien sérieux. Ils étaient fils de rien pour la plupart, gens de guerre et de noblesse pour d'autres, assassins et bandits pour la totalité. Hommes et femmes, coupables des forfaits les plus divers. Non contente d'héberger les pires criminels, elle recrutait parmi les peuples les plus variés et les peuplades les moins accortes. Le monde les tenait en piètre estime, soulignant leurs défauts : loyauté fondée uniquement sur l'argent, et absence de foi en la cause ou la nation qu'ils défendent, les amenant à combattre avec retenue. Mais il n'en était rien. Et j'en sais quelque chose... j'ai combattu avec eux.

Ces bandes mirent à mal les campagnes, pillant, violant, brûlant et tuant à satiété. Je n'ai jamais vu leur pareil pour vous soutirer où il avait planqué son magot à un bourgeois. Ils n'avaient pas la conscience aussi propre qu'un saint et ce n'était peut-être pas les hommes les plus honnêtes, loin de là, ni les plus pieux, mais ils prêtaient leurs épées à ceux dont le courage manquait, quand ce n'était pas le nombre. Ils ne craignaient pas d’en découdre, et la mort, surtout celle qu'ils dispensaient, ne leur faisait pas peur.

L'Histoire a oublier leurs noms, mais moi pas.

Et pour vous comptez l'histoire de la Compagnie des Gueux, je ne vois pas d'autres moyens que de commencer par le commencement. Où commencer si ce n'est par leur capitaine ?


'Quand l'Agneau ouvrit le deuxième sceau, j'entendis le deuxième être vivant dire : Viens ! Un autre cheval sortit: il était rouge feu. Son cavalier reçut le pouvoir de bannir la paix de la terre pour que les hommes s'entretuent, et une grande épée lui fut donnée.' Apocalypse (6,1-8)


Le capitaine n'était pas très loquace sur son passé...

Il était né dans un temple. Chose peu courante s'il en est. Sa mère était la fille d'un bourgeois d'Ydril, clerc dans la Guilde des Épiciers. Elle faisait partie de la famille des Cinarrecci -descendants de l'un des deux fils de Rinuccio Bronzini, patricien Ydriyain nommé premier échanson du comte. Et elle avait eu le bonheur et l'insigne honneur de taper dans l'œil du fils du vicomte de Marcalm, le cousin du comte, un jour que celui-ci parcourait la ville, en quête de financements pour sa compagnie marchande. Après c'est bien vidé, ce dernier lui avait claqué la fesse et jeter une bourse en guise de remerciement. Déflorée avant l'heure, déshonorée et répudiée par ses parents, la pauvrette avait trouvé refuge et asile dans un temple de Néera.

Elle était enceinte...

Elle l'avait mit au monde un jour de Favrios... après plusieurs heures de travail. Giovanni Maggiria venait d’entrer dans le monde frétillant des êtres vivants. Vivants qui l’auraient probablement renvoyé de suite, s'ils avaient su ce que leur réservait ce cher bambin. Sa mère, quand à elle, passait de vie à trépas et rejoignait le monde de Tyra.

C'est là, que le jeune enfant passa les premières années de sa vie. A douze ans, Goffre fut confié à la garde des prêtresses, apprenant les secrets de la terre, écoutant les oiseaux qui sifflaient dans les arbres et apprenant à reconnaître le chant clair de la grive, celui du pinson et le cris de l'alouette. Il apprit à lire et à écrire, ainsi qu'à compter. Et quand chanta dans son cœur le murmure des fontaines et des sources d'eau, quand il sut que toute vie participait du même règne, celui des Cinq et communiait au même cœur où battait l'univers ; alors les prêtresses emmenèrent Goffre et elles voulurent le confier derechef aux prêtres de Mogar.

Mais le bambin était revêche. S'il est vrai que l'air et le soleil lui plaisait d'avantage que de réciter des psaumes, il n'en était pas moins rétif à toute sorte de discipline ; les prêtresses l'avaient trop gâté.

Les prêtres voulurent le mater... Au troisième jour de son arrivée et après déjà deux tentatives de fuite, Giovanni fut convoqué par le prieur du temple, un vieillard sénile et dur qui pour la première fois de sa vie, révéla au jeune enfant sa véritable condition :

'S'm'étonne pas de toi, t'es qu'un bâtard. Et les bâtards on peut jamais rien en tirer de bon'

La suite ne se fit pas attendre, l'adolescent se rua sur le vieillard et le bouscula de vive force, se révélant ainsi à lui-même la force dont il était capable et qu'il avait ignoré. Chagrin, Goffre fut bâtonné et mit aux fers.

Mais c'était compter sans la Bastolà : la pègre Ydryaine. Le vieillard était membre de l'Argotière et il y avait des années qu'il envoyait des jeunes recrues pour le Miliard. Le jeune Giovanni ferait un bon mercenaire.

L'enfant fut confié à qui de droit, pour en faire un combattant. Non pas un chevalier mais un spadassin. Il passa au service de différents maîtres d'armes, tous des membres de la Bastolà et toujours sous les moqueries des autres apprentis :

"Mà, cè séré el diablos des bastard das moussu vicomta" "Si si, una de plous arh arh"

Evidemment, ce genre de vexations n'était pas sans avoir des conséquences : en plus des gueules cassés, Goffre devint vite un habitué des castagnes en tout genre, tout comme de la bastonnade.

A vingt ans, il connaissait déjà une grande partie des bottes les plus prisées d'Ydril et s'était établi une réputation de maquignon des plus appréciés. L'exécution d'un rival amoureux, d'un maître chanteur ou d'un concurrent commercial trop important était pour lui des affaires courantes : les duels un plaisir quotidien, un art dans lequel il cherchait à se surpasser continuellement.

On faisait appel à ses services pour des questions d'honneur ou d’ego. Un mauvais regard à la Cour du comte ? Une faveur accordée à un autre ? Il se présentait alors au champion de l'intéressé, à un proche ou à un parent et le défiait publiquement, devant la foule ou les serviteurs. Il arrivait un matin qu'une maîtresse rejetée lui demande de porter une estocade en échange d'une bourse et dès lors ; une cicatrice en guise de souvenir et de punition à l'amant goujat. C'est de cette façon qu'il mettait fin aux ardeurs d'un admirateur un peu trop envahissant. Mais la plupart du temps, Giovanni menait des bandes de spadassins et de coupe-jarrets et remplissait ses contrats en bonne et due forme, la nuit de préférence et dans des ruelles discrètes : sans témoins. La plupart du temps, pour les comptes de la Bastolà.

Il passait le reste de son temps à fréquenter les théâtres, les académies d'escrimes et les salles d'armes, tout comme les tripots et les endroits les moins recommandables, bref vous l'aurez compris, une vie assez dissolue, qui vous aurait fait pâlir une prêtresse de Néera. Mais il s'agissait là d'un nouveau monde, bien loin de la vie chaste et monastique des couvents et tant que la Bistolà n'avait pas besoin de lui, il était libre de mener la vie qui lui chantait. Doué pour le jeu, le jòc comme on le nomme à Ydril, Goffre se familiarisa avec toutes les variantes de jeux de cartes et de hasard en us dans les tavernes du port ; maîtrisant rapidement le Bonneteau, le Camitaire, la Bourre et le Piquetier, la Briscola et la Bài, l'Escobilha et la Zole, pour ne citer que ceux-là... Ce qui n'allait pas sans causer une suspicion ô combien fondée parmi ses compagnons de jeux. Evidemment, tous trichaient et Goffre ne trichait pas plus que ses autres camarades, il trichait tout simplement mieux. Si l'un deux avait une réclamation un peu trop pressante à faire connaître, quelques pouces hors du fourreau servaient toujours à régler les choses rapidement.

Avec la Bastolà et le monde du Jòc, Giovanni fit aussi la connaissance des nombreuses maisons closes de la cité et ne tarda pas à y avoir ses habitudes, ses habituées et ses entretenues. Il y entretenait en particulier une maîtresse. Ancelina... Un joli brin de fille et honnête avec ça. Je crois qu'il l'aurait épousé, si elle avait acceptée.

Son Curriculum Vitae aurait pu s'arrêter là, mais la Bastolà avait d'autres projets ; Giovanni avait beau être un vulgaire spadassin, il n'en était pas moins issu - pour moitié du moins - d'une lignée noble et son passé au temple de Néera, auprès des prêtresses lui avait conféré une certaine éducation, chose rare en ce monde du Crime !
La Bastolà employait de-ci de-là à travers l'Ithri'Vaan et la Péninsule des groupes et compagnies de maquignons et coupe-jarrets, qu'elle louait. En huit ans, les états de services du bâtard avait finis par remonter jusqu'aux plus hautes instances de la pègre Ydriyaine, y trouvant des oreilles attentives et un écho... approbateur. Si un vulgaire maquignon n'était pas autorisé à recevoir des charges officielles de la main d'un seigneur, certaines charges étaient trop basses et trop avilissantes pour êtres confiées à de nobles mains, tout en requérant une certaine discrétion et une fidélité que l'on était en droit d'attendre vu la nature des taches. Un bâtard c'était un entre-deux ; pas tout à fait officiel et en même temps tout ce qu'il faut d'officialité pour certaines missions. Fourbes et vicieux du fait de leur naissance hors-mariage, suffisamment ignorés et méprisés, ne disposant d'aucuns droits en ce qui concerne les lignes de succession, non plus que le droit d'utiliser les armoiries de leur famille.

On chargea Giovanni de rejoindre les soudards de la Bastolà, en Ithi'Vaan et d'y offrir ses services dans ce qui n'était autre qu'une mise à l'épreuve, afin de révéler les capacités du jeune homme à agrandir les parts du marché de la Bastolà dans le secteur du mercenariat.

Et il y réussit plutôt bien... le bougre ! A tel point que par un "hasard des plus curieux", on le fit présenté à son noble géniteur et que celui-ci en vint, dit-on, à éprouvé une certaine affection à son égard. Non pas qu'il s'agissasse là d'une affection filiale, n'allez pas vous faire d'idées. De son fils il s'en foutait comme de sa première paire de chausses. Non, il était plutôt ravi d'avoir engendré un bon élément de ses seigneuriales bourses. Et efficace, de surcroît. Il lui réservait une place de choix dans ses projets...

A travers les différents contrats de la Bastolà, Giovanni avait voyagé et apprit le dur métier de capitaine, de marin et de mercenaire mais aussi celui de marchand et de négociant, troquant fourrures et bijoux contre des épices venus des quatre coins du monde et débarquant dans des ports toujours plus éloignés. Devant faire preuve d'initiative quand la solde n'était pas au bout du chemin pour ses hommes et n'hésitant pas à changer de camps quand il sentait que les choses allaient tournées mal.

C'est ainsi que débuta l'histoire de la Compagnie des Gueux. A Thaar et dans le reste de l'Ithri'Vaan, d'abord, puis dans le reste des provinces de la Péninsule. Nous reversions une partie de nos gains à la Bastolà contres de juteux contrats et l'assurance que nos familles seraient dédommagées en cas de coups dur.

Je l'avais rejoins à Pharem avec Piercarlo, Giasone et Albanino et je m'étais de suite engagé comme soigneur, car j'avais étudié chez un apothicaire.

Nous avions bataillé pour le comte de Scylla et le seigneur de Sol'Dorn, le prince de Thaar et le baron d'Oësgard, ainsi que tous ceux qui pouvaient s'offrir nos services. Et gare à ceux qui ne payaient pas !

Nous avions poussés à l'Est en remontant les fleuves, jusque dans les Terres Stériles, où règnent les sauvages peuplades Zurthanes... C'est là que le capitaine a dégoté ce "sorcier". Un grand gaillard au crâne glabre et à la peau semblable aux noirauds du Levant, mais avec des peintures tribales sur tout le corps et des os en guises de bijoux et d'amulettes. Il se nommait Kilda et nous appris plus tard qu'il exerçait pour les siens les fonctions de "chaman".

Comme les guerres et les conflits faisaient parfois défauts il nous arrivait de nous faire engager pour escorter les convois des marchands, par terre et par mer et parfois, de temps à temps, de nous livrer aussi à la piraterie. C'est à Thaar et Sharas que nous avons recrutés des marins. Quatre boutres composaient l’escadre commandée par la compagnie : L’Aigle blanc, La Sirène, le Bon port et Le Taureau. Nous étions alors deux cent soudards, en plus de l'équipage et après deux ans de rapines et de pillages, nous nous étions dirigés vers le Langecin en quête d'employeur.

Il était entres temps devenu l'homme lige du comte de Systolie. Partageant son temps entre ses activités de mercenariat à l'étranger et de sicaire pour le comte, en Ydril. Ils y trouvaient alors tous deux leur compte. Et lorsque le capitaine se montrait un peu trop rétif, son géniteur lui imposait parfois quelques séances d'humilité et de pardon pour se remettre dans le droit chemin...

C'était le bon temps.

~~~~~

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Dernière édition par Giovanni Maggiria le Mar 30 Aoû 2011 - 1:04, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: Giovanni Maggiria (Fjama)   Giovanni Maggiria (Fjama) I_icon_minitimeLun 29 Aoû 2011 - 17:13

Salut, je vais donc m’occuper de la validation de ton personnage. Pour tout ce qui a attrait à la compagnie des gueux, il te faudra faire parvenir un mp à Anseric de la Rochepont selon le formulaire de ce topic. Il réglera les questions et validera la compagnie en tant que telle.

Premièrement, une remarque principale : Attention à ne pas confondre le fonctionnement de la religion sur Mira à celle d’un copier-coller de la religion chrétienne. Néera ne dispose pas de couvent. Il n’y a pas de frères ou de sœurs à proprement parler. Des adeptes ou prêtres de différents niveaux.

De fait, je te propose de changer la partie « Couvent de Néera » en un Temple de Néera où la mère de Giovanni se serait refugiée pour expier sa faute en devenant adepte. L’éducation de ton personnage restera la même. Veille également à purger ton récit des allusions aux « sœurs ».

Après, je ne suis pas persuadée qu’on confierait un adolescent au Temple ou moines de Mogar ainsi, mais mettons qu’il a montré quelques prédispositions au maniement des armes et qu’on espérait en faire un adepte voire un moine.

De plus, pour rappel concernant le narrateur de ton histoire, les soins sont plutôt du domaine de Néera bien que les prêtres qualifiés de Mogar disposent également de quelques sorts curatifs.

Ma grande question : C’est le fils de Diogène ? Il ne faut pas oublier qu’il est arrivé assez récemment au pouvoir et que les appellations « Batard du Comte » sont de fait assez récentes. Si tu pouvais clarifier un peu ça dans ton récit, ça m’aiderait grandement !

Des détails en vrac :
Equipement : Tu parles de plusieurs montures de guerres, d’une armure de plates et plusieurs armes et ensuite de ne pas posséder grand-chose. Vu le prix des bestiaux et des lames, tu serais en fait déjà à la tête d’une petite fortune. Ce n’est pas grand-chose, mais ça se contredit un peu. Tu pourrais arranger ça ?

Citation :
Mais quitte à vivre ainsi, le capitaine à estimer qu'il valait autant mieux se payer sa part de butin et pourquoi non ?!
Je ne comprends pas bien la fin de cette phrase de ta description mentale. (Accessoirement, on dit plutôt se tailler sa part du butin^^)

Citation :
. Durant douze printemps et douze automnes, douze étés et douze hivers, Goffre fut confié à la garde des sœurs …
Simplifie simplement à 12 ans (vu l’écoulement du temps sur Mira, ça donne un truc étrange en plus d’une phrase terriblement lourde^^)

Voilà ! Je pense pas qu’il y ait grand-chose à ajouter en plus de ça. Si tu as des questions, je suis à ta dispo et une fois les points ci-dessus clarifier, la validation devrait être faite rapidement !


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MessageSujet: Re: Giovanni Maggiria (Fjama)   Giovanni Maggiria (Fjama) I_icon_minitimeLun 29 Aoû 2011 - 18:12

Salut Fjama ! Merci de t'occuper de ma fiche ! : )

Effectivement les soeurs et le couvent font très chrétien, je change de suite !

Pour le temple de Mogar, si ce n'est dans le but d'en faire un page ou un prêtre on pourrait vouloir en faire un sergent d'arme, c'était souvent le cas des cadets de bonne famille, qui ne touchaient pas d'héritage et devenaient professionnels dans le métier des armes.

Compris pour les soins, je n'en abuserai pas. En fait je voyais les serviteurs de Mogar comme des moines-soldats, un peu à l'image des Hospitaliers. Je sais pas si je fais fausse route ?

Pour le bâtard du comte sa fait référence au rôle de Diogène dans la pègre Ydriyaine. Ceux qui l'appel ainsi durant son enfance sont tous plus ou moins liés à la pègre, qui est elle même liée au comte, donc ils savent qui est l'enfant. Mais c'est vrai qu'au niveau de la chrono, il n'était pas encore à la tête d'Ydril. Je modifie en vicomte, son titre précédent.

Sinon tout est édité.
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MessageSujet: Re: Giovanni Maggiria (Fjama)   Giovanni Maggiria (Fjama) I_icon_minitimeLun 29 Aoû 2011 - 21:40

Alors, un petit détail m’avait échappé pour ton histoire de narrateur soigneur de Mogar. Les soins du culte ne marchent que sur les membres du culte. Aussi, doutant que tes mercos soient affilés vraiment à Mogar, je te suggère d’en faire un guérisseur plus traditionnel sans l’affiler à une religion. Cela te simplifiera la tâche ^^.

Il reste un « couvent » et un « sœur », dans le paragraphe du curriculum.

Il y a également quelques fautes d'ortho ou d'accords, une petite relecture s'impose ! (Des « sa » - au lieu de ça-, des « peu » - au lieu de peut - , "pomette", "gouga" etc^^)

Je demande juste une petite confirmation à Ans pour les nombres énoncés dans ton bg au sujet de la compagnie. Cela ne te dispensera pas de la fiche liée à valider, mais juste empêchera d'avoir des chiffres trop différents entre ton bg et celle-ci !
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MessageSujet: Re: Giovanni Maggiria (Fjama)   Giovanni Maggiria (Fjama) I_icon_minitimeLun 19 Sep 2011 - 23:04

Des nouvelles pour les questions posées par mp ?
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MessageSujet: Re: Giovanni Maggiria (Fjama)   Giovanni Maggiria (Fjama) I_icon_minitimeLun 14 Nov 2011 - 0:34

Pas de nouvelles depuis fin août. Je poubellise. On ressortira en cas de besoin.
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