Mamé Kamat - Sorcière

Nom/Prénom : Delvan Amaria
Surnoms : Mamé Kamat, ou La Faucheuse de rêves.
Âge : Inconnu par la populace, oublié par la concernée.
Sexe : Féminin
Race : Humaine.
Particularité : Amaria a de nombreux pouvoirs, tous restant dans le domaine de l'air dit offensif. Sa particularité se trouve surtout dans sa mentalité (sans compter ses tisanes), ou du moins ce qu'il en reste.

Alignement : Neutre
Métier : Sorcière (que peut faire une vieille femme d'autre ?)
Classe d'arme : Magie

Équipement :
Comme les vieilles sorcières que vous pouvez trouver dans les contes pour enfants, Kamat est tout simplement habillée de vieilleries et d'une cape, servant en temps de pluie ou pour les longs voyages. Cela n'est pas un équipement en soi, et tout ce qui pourrait servir d'armes sont sa canne dont elle ne peut se passer, sa magie et sa folie.
Mais que... Mais où avais-je donc la tête ? Chose qui ne fait aucunement partie des questions essentielles la concernant mais qui peut toujours vous intéresser, notre charmante vieille porte de temps à autres quelques babioles telles que des boucles d'oreille ou un collier fait de dents percées, de feuilles et autres colifichets.



Description physique :
Ah, son physique... Autrefois d'une grande beauté, Mamé Kamat n'est plus qu'une peau flétrie sur de bons vieux os. Son visage ridé, garni d'une petite moustache décolorée n'est pas bien beau à voir, surtout lorsqu'elle vous gratifie de son plus grand et hideux sourire ! Un sourire montrant une bouche dont les seules et rares dents restantes sont jaunies par le temps. Cependant, ce même visage laisse à deviner ce qu'il avait pu être en des temps plus glorieux, tout comme ses longs cheveux blancs peuvent rester fins. Le fait qu'ils soient perpétuellement emmêlés lui donne un petit air de folle, sagement amplifié par ses grands yeux bleus exprimant enfantillage et pure folie ! Autrement, son petit corps ne mesure qu'un mètre quarante-huit sans compter le fait que son dos est voûté. Elle est assez sale, ne se lave que rarement et sent l'odeur de ses petites potions adorées. Jamais elle ne porte de chaussures, ses plantes de pieds lui suffisent amplement.



Description de la cabane (pour mieux voir le personnage) :
Au fin fond de la forêt d'Aduram, là où vous vous attendez le moins à croiser quiconque, se trouve une petite cabane en bois. Rien de spécial, juste un petit taudis de bois presque en ruine. Il pleut. N'ayant rien qui pourrait vraiment vous protéger à proximité, vous vous décidez à frapper à la porte. A première vue, celle-ci ne semble pas pouvoir résister à la petite tape que vous y faites et pourtant, elle reste sagement en place. Une petite voix vous permet d'entrer. Vous vous permettez donc d'ouvrir la porte et vous vous retrouvez dans une pièce où l'odeur de moisissure ne peut que vous prendre au nez, mélangée à d'autres que vous ne connaissez pas. Les seules choses qui occupent la pièce principale sont une table trouée par les mites et le temps, quatre chaises dans le même état et un fauteuil épuisé supportant une vielle dame ainsi que son chat. A mieux regarder, vous trouvez en ce chat quelque chose de gênant : il a l'air comme mort. Et à encore mieux y regarder, vous vous apercevez que des boutons sont cousus à la place des yeux ! La vieille dame vous invite à vous asseoir d'un geste, un superbe sourire édenté au visage. Vous hésitez, mais son regard insistant vous fait accepter son offre. Pendant qu'elle part vers ce qui doit être une petite cuisine tout en gazouillant, vous vous prenez à contempler le plafond. Des étoiles d'araignées partout, une saleté considérable... et la cabane qui semble pouvoir s'écrouler à tout instant.
Vous vient à ce moment précis une idée toute à fait saugrenue : aller voir cette drôle de dame. Et quelle idée ! A peine êtes-vous arrivé dans ce qui doit être la cuisine que vous êtes accueilli par une odeur d'herbes médicinales qui vous prend à la gorge, manquant de peu de vous étouffer sous le choc. Mais cela ne vous arrête pas et vos yeux se posent sur de nombreux flacons faits de petite main, contenant pour la plupart des choses que vous avez peine à reconnaître. A si, l'un semble contenir des... doigts de pieds ?!
La petite femme vous regarde... Il vous semble qu'elle porte sur vous les même yeux que son chat.



Description mentale :
Description mentale... Faudrait-il déjà qu'elle ait encore une certaine morale ! Autant lorsqu'elle était jeune elle avait déjà un certain goût des petits plaisirs du sadisme (au moins tout était encore clair dans son esprit), elle était à peu près stable et s'adonnait avec plaisir et dévouement à ses études de magie. Maintenant, elle se fait plaisir, tout le temps, mais la folie a dorénavant remplacé la clarté ! Elle est folle, oui, au point de ronronner à la place de son chat mort, gazouiller, rire pour un rien ou du moins pour quelque chose qui vous échappe complètement... Cependant elle sait très bien où elle va (de son point de vue, bien évidemment) et chaque chose peut être analysée et exploitée. Pour une raison qui ne vous sera jamais divulguée, Mamé peut très bien faire de vous un « apprenti » comme l'objet de l'une de ses futures expériences (disons plutôt « poupées »*, ce serait plus juste) en vous donnant au préalable la mort avant. Cela dépend juste de son envie du moment ainsi que de l'attachement qu'elle vous accordera.

*Poupée : différents corps coupés puis recomposés en cousant des membres avec d'autres. Juste un passe-temps favori...





Histoire :
L'histoire de notre vieille dame commence ici même, dans un bout de monde nommé Miradelphia ; et plus exactement à Sorian, grand village situé non loin de Diantra (par rapport au Sud de la Péninsule) mais depuis bien longtemps détruit par les différentes infamies. Quand était-ce ? Seuls les registres pourraient vous le dire, si seulement ils existaient encore. Mais nous pouvons dater cela à il y a plus de quatre-vingt ans, peut-être même à il y a une centaine d'années...

C'était une mauvaise journée d'Automne : il faisait froid, le soleil se cachait du bas peuple et les nuages commençaient froidement à obscurcir le ciel. Les champs ne donnaient pas beaucoup d'eux-même pour nourrir la populace et la caravane qui devait passer par Sorian n'arrivait pas (et n'arrivera jamais à destination). Soit, les gens n'avaient pas de quoi avoir la joie de vivre ! Et pourtant, un évènement heureux naquit tout de même ce jour-ci. L'arrivée d'une petite fille chez la famille Delvan, Amaria, de la bourgeoisie dite « éclairée ». Cette enfant venue si tardivement au monde, puisque ses parents, Laenry et Naessa, avaient respectivement quarante et trente-cinq ans (ce qui était fort vieux pour l'époque), ne pouvait être que parfaite – pour une fille. En effet, il aurait été bien plus heureux que naquisse un garçon pour pouvoir préserver la famille, mais là nous nous égarons.
Ainsi, l'enfant fut dès sa naissance choyée, dorlotée et confiée à de bons professeurs tout au long de son enfance. Elle apprit à être une enfant modèle, dans la vie quotidienne comme dans le travail, à aider sa chère mère, compter, respecter son père (forcément) et bien sûr avoir de l'esprit. Mais tout cela n'était qu'une idylle, fort malheureusement. Parce qu'autant notre jeune Amaria faisait des merveilles au niveau de ses études, autant elle était loin de la petite fille modèle ! Elle devint même un calvaire pour ses pauvres parents qui, sans oser voir la vérité en face, prônaient que leurs malheurs n'arrivaient qu'à cause des autres. Pour peu dire, en plus de se battre avec les garçons d'à peu près son âge, elle avait déjà des goûts très... particuliers. Mixtures de produits qu'elle n'aurait jamais dû prendre, amour fou pour les animaux dangereux, histoires sombres... Il ne manquait plus que la petite se découvre de quelconques pouvoirs. Et il fallut que cela arrive...

« Koâ ! Kooooâ !
-Ça y est, je te tiens !

L'enfant regardait la grenouille qu'elle venait de prendre, une mine de fierté éclairant son visage. Cette grenouille était si belle... C'était la première fois qu'elle en voyait une marron plutôt que verte et avait hâte de l'ajouter à sa collection ! Pas au même endroit que le serpent, il risquerait de la manger lui... Avec les lézards ? Ou les autres grenouilles tout simplement ? Non, celle-là était différente, comme si elle n'avait pas la même peau, comme si elle était sombre. La petite fille de neuf ans mit son nouvel animal de compagnie dans un sac troué de partout pour que le quadrupède puisse respirer en toute liberté.

-Toi, tu t'appelleras Sombria, comme dans le conte d'Ovâcre !
-Sombria... N'importe quoi ! Pourquoi ne pas l'appeler par un vrai prénom, la fille ?

Amaria regarda autour d'elle. Un petit groupe de garçons se trouvait juste à quelques pas d'elle, le chef de bande toujours aussi reconnaissable... Gwor, le fils de l'un des autres bourgeois du village ! Un idiot patibulaire qui ne comprenait rien à sa collection et qui n'avait jamais accepté qu'elle puisse avoir mis hors combat son petit frère il y a de cela une dizaine de jours.

-Toujours là quand il ne faut pas, toi.
-Toujours là à crapahuter dans l'eau. Non mais franchement regarde-toi, Amaria ! On dirait une gueuse, une putain qui ne connaît même pas le sens de ce nom. Tu devrais être auprès de ta mère à l'heure qu'il est, comme toute fille qui se respecte.
-Pfff... Et toi tu devrais trouver de meilleurs mots si tu veux me faire du mal.
-Vraiment ?

Un sourire narquois se dessina sur les lèvres du pré-adolescent de douze ans. Il prit son épée de bois et tapa à plusieurs reprises sa main gauche avec, comme pour annoncer que la jeune fille n'allait pas prendre des mots mais bien des coups. Les compatriotes de Gwar sourirent à leur tour puis s'avancèrent. Amaria se mis alors à courir, comprenant que les choses allaient mal se passer pour elle. Qu'est-ce qu'elle avait bien pu faire de mal à par avoir glissé une araignée dans la culotte de cet imbécile de Gwar ? Et encore ça ne faisait pas mal une araignée... Non, elle ne voyait vraiment pas ce qu'elle avait pu faire !
A six contre une, Amaria fut vite attrapée et solidement tenue par deux ahuris.

-Tu vas voir, nous aussi nous aimons les animaux ! Mais cuits. Il paraît que c'est très bon une cuisse de grenouille, n'est-ce pas ?
Les autres garçons s'esclaffèrent.
-Voyons donc ce qu'il y a dans ce sac.
-Mais... Mais... Non, Sombria, non !!! »

Alors que la gamine se dandinait pour essayer d'éviter l'inévitable, Gwar coupa d'un coup sec la corde qui retenait le sac au ceinturon de sa captive, l'ouvrit, prit la grenouille qui s'y trouvait et la lança avec force sur le sol. Puis il ramassa une pierre sur ce même sol et la lança sur le pauvre animal qui n'avait rien demandé à personne. Ceux qui ne tenaient pas Amaria firent de même et bientôt la peau marron de la grenouille se teinta d'un rouge que la petite fille ne voulait pas voir sur elle : du sang. L'enfant criait, hurlait au désespoir de sauver sa trouvaille, pleurait tout en tendant la main vers l'objet de sa passion. De nombreuses larmes perlaient sur son doux visage angélique et le sang colorait de plus en plus Sombria. C'est alors que dans la voix d'Amaria s'éleva une essence que tout être avait au fond de son être, parfois cachée, parfois exploitée. Son bras tendu se fit plus raide, la petite sentit comme des vibrations au creux de sa main. Entre ses larmes elle put voir les cailloux jetés retourner sur leurs propriétaires, entre ses cris aiguës elle put entendre les garçons se mettre à crier de surprise. Elle ne désirait que sa grenouille... Grenouille qui vola jusqu'à elle, au grand étonnement de sa propriétaire. Les idiots s'enfuirent en courant, laissant planer autour d'elle des « Sorcière ! ». Mais elle n'en avait cure, tout ce qui lui importait était maintenant lové dans sa main. Ses genoux se mirent à trembler, elle tomba à terre. Il était trop tard, Sombria était morte...



Un an après cette tragédie pour l'enfant, Laenry et Naessa décidèrent de la confier à des prêtres pour son éducation magique et religieuse, espérant qu'ils arriveraient à la maintenir et surtout à lui faire passer ses envies d'animaux. Naessa priait chaque jour pour que sa fille unique trouve son salut dans la religion ainsi que sa vocation, Laenry faisait marcher au mieux son commerce de livres pour pouvoir prodiguer à son enfant qui avait tant de chance tout le nécessaire. Leur fille leur manqua, certes, mais il fallut dire que la vie devint plus calme depuis ce temps là.

Amaria resta deux années entières à suivre les enseignements qui lui étaient prodigués, impressionnant beaucoup de par ses capacités d'apprentissage, de mémoire et d'attention. Elle progressait vite, savait maintenant parfaitement compter et écrire, s'était essayé à tout type de pouvoirs religieux mais... aucun ne lui convenait. Elle fut donc envoyée dans un institut de magie, à Diantra même, où elle put travailler le don inné qu'elle avait pour la magie de l'air. Ce fut l'endroit où elle se sentit le plus chez elle et si ses diverses passions et goûts sombres avaient jusque là été enfouis au plus profond d'elle-même par les prêtres, la rendant jeune fille de bonne foi mais au caractère bien trempé, ils ne refirent aucunement surface pendant plus de cinq ans. L'adolescente qu'elle était devenue était maintenant passionnée par l'Histoire et les Dieux, sans compter la magie dont elle ne savait plus se passer. Elle voulait toujours aller plus loin et était désireuse d'avancer, de prendre de l'importance même ! Mais voyez, les femmes n'ont pas vraiment leur place dans la politique ou tout ce qui peut s'avérer avoir une grande importance pour les Hommes. Elle restait donc bloquée à un certain point, ne cessant pourtant de progresser, gagnant peu à peu sa renommée grâce aux quelques services qu'elle rendait de temps à autre.

Rendue à l'âge de dix-huit ans, notre mage était devenue une très belle jeune femme : ses doux yeux bleus s'accordaient en harmonie avec ses fins traits et sa longue chevelure blonde, son corps svelte ne laissait que peu de damoiseaux insensibles... Elle commençait déjà à atteindre un niveau magique plus que signifiant et ne se privait pas de le faire comprendre à quiconque pensait le contraire. Par exemple, le jour d'un examen, elle s'était laissée à faire la moue dès qu'on lui demandait de faire ceci ou cela, faisant clairement comprendre à son examinateur que faire voler des babioles à travers la pièce, créer un bouclier contre une hache lancée sur elle et autres n'étaient plus de son âge... Elle avait alors poussé le culot à faire léviter, non à faire voler le vieil homme à la longue robe ainsi que sa chaise si bien faite, arborant l'un de ses radieux sourires ! Elle ne rêvait que d'essayer de passer outre ses limites, commençait à en avoir plus que ras-le-bol de ne pas être jugée selon sa juste valeur (selon elle) et voulait parcourir le monde en quête de l'Histoire. Bref elle avait beau être charmante physiquement, elle ne l'était pas toujours du point de vue du caractère. Sa petite démonstration ne fit qu’occasionner un courroux des plus malsains de la part du vieux mage, au point qu'il lui ordonna de sortir immédiatement de la salle. Cependant cela eut son effet, puisqu'elle eut son examen...

Voici comment elle pouvait être à l'époque :

Spoiler:

Ce qui la décida à partir, quelques mois plus tard, fut la découverte d'un bien vieux livre dans la bibliothèque. Il ne parlait pas de magie, mais d'une partie de l'Histoire de Miradelphia. Cela parlait d'Elfes. Rien d'extraordinaire en soi, si ce n'est que l'auteur avait décidé d'aborder un sujet assez sensible pour les Longues oreilles : la naissance des Drows. Étant au départ des Sylvains comme tant d'autres, ils s'étaient tellement laissés prendre par la guerre et la haine qu'au fil des siècles leur peau s'était assombrie, tout comme leur cœur. Mais c'était passionnant ! Comment pouvait-on changer ainsi ? Qu'étaient-ils maintenant ? Le livre ne répondait qu'en petite partie à toutes ses questions et manquait malheureusement d'exemples. Quoi qu'il en soit, elle s'était éprise de ce peuple dont elle avait quelques points communs, comme l'amour du danger (qui commençait à lui manquer d'ailleurs), la volonté d'aller toujours plus loin et haut, et encore... Même les quelques dessins de femmes sombres la faisaient rêver, au point qu'elle se fit faire une robe qui montrait plutôt bien sa peau claire. C'était bien osé pour une femme, mais franchir petit à petit les interdits la faisait tendrement sourire. Petit à petit, elle commençait à redevenir la gamine qui posait tant de problèmes à ses parents, en plus mature bien sûr.
Elle pensait connaître un minimum ce peuple sombre... mais elle se trompait sur ce point là.


Passons donc les cinq prochaines années de la vie d'Amaria qui furent pleines de rencontres, de surprises et surtout de voyages. Maintenant magicienne libre, elle n'en faisait plus qu'à sa tête, menait ses propres recherches sans l'aide de quiconque et ne revenait que très peu au bercail. Ah, les joies de l'indépendance ! Pendant ces années elle eut à se battre, ne serait-ce que pour se défendre contre les maraudeurs qui voulaient se faire une fille dès qu'il en voyait une et quelques bandes de voleurs qui ne savaient pas à qui ils avaient à faire. Des ignorants qui le payaient fort cher : leur misérable vie. Elle avait pris goût à cela ; l'excitation des combats, comment elle arriverait à avoir ses adversaires, comment les retrouver s'ils venaient à fuir. Elle avait bien changé et ce nouveau style de pensé lui allait tout à fait. Un beau jour, elle avait remarqué qu'il était possible de couper au plus profond de la chair avec une lame, bien évidemment, ou bien en écartelant un minimum la peau. Cela n'avait jamais vraiment fait tilt auparavant et cette idée l'amena à se demander s'il était possible d'inverser le processus. Les guérisseurs le faisaient, mais ce n'était pas cela qui l'intéressait. Dans le fond, elle désirait savoir si elle était capable de le faire avec sa propre magie. Elle partit donc vers un endroit où elle pourrait essayer de trouver la solution à son problème et où elle n'avait osé y aller malgré sa curiosité envers un certain peuple : l'Estrevent (ou Ithri'Vaan si vous préférez).
Un pays gouverné par les Humains mais envahi par les Drows (donc en réalité gouverné par les Sombres), cela lui allait très bien.

Elle y resta pas mal de temps, sans essayer de se faire une grande renommée. Elle avait vite compris qu'il y avait des risques de disparaître promptement en se faisant trop voir, si bien qu'elle avait confectionné d'hideuses poupées faites d'animaux morts en secret, cherchant encore et toujours de faire ce qui pouvait se révéler au final impossible. Alors elle commença à fureter dans les livres de botanique, voir ce que la médecine des plantes pouvait bien lui apporter. Et à part comment faire de bons désinfectants et des idées folles de tisanes, rien qui ne pouvait vraiment l'intéresser. Chose bien bête que d'avoir pris des notes, parce qu'une certaine attention se riva sur sa personne. Bien intentionnée ? Mal intentionnée ? Qui sait. A croire que les murs n'ont pas que des oreilles, la rencontre avec les Drows commença véritablement là.

Dans la maison, tout était normal à première vue, ou du moins le semblait-il. Si ce n'est qu'il y avait comme un fin courant d'air, chose qui ne devait avoir lieu puisque la jeune mage avait comme toujours soigneusement fermé les fenêtres avant de partir. Amaria alluma une lampe puis se défit de son manteau humide à cause de ce temps hivernal. Elle reprit la lampe et alla jusqu'à la cheminée, joua avec deux silex et resta un instant auprès du feu qui naissait. Une fois seulement que ses douces flammes vinrent lécher le gros bois et que celui-ci commença à prendre, elle se tourna vers l'arrière de son foyer. Reprenant la lampe, elle entra dans la pièce d'à côté, consciente que quelque chose clochait. A bien y regarder, des petites choses n'étaient pas tout à fait à leur place, l'autre porte était entrouverte surtout. Et sans surprise, c'était le chaos dans la troisième pièce. Avec un soupir elle s'approcha de la fenêtre mi-ouverte et la referma, écartant les rideaux cette fois-ci. Un voleur aurait fait en sorte de ne pas montrer par où il était passé. Non, elle avait à faire avec tout autre chose. Une prévention, certainement. Et qui ne disait pas clairement son message ne prévenait pas très bien !

Elle se retourna subitement tout en utilisant ses dons innés pour repousser la personne qui s'approchait tranquillement d'elle. Il se retrouva collé au mur mais le sort d'Amaria prit fin instantanément, à sa grande surprise. L'homme rit en voyant le visage décontenancé puis colérique de la magicienne puis leva la main gauche. La jeune femme se sentie attirée vers cette personne qui ressemblait fort à une ombre dans le noir, mais réussit à se défaire de son emprise en envoyant valser une chaise sur l'impudent qui osait l'attaquer dans sa propre demeure, qui osait même entrer dans sa chambre, sans aucune autorisation ! Un combat entre deux personnes maniant une même domaine se fit, d'un côté le rire et l'ombre, de l'autre la colère et le besoin de lumière. Il n'avait pas manqué de la regarder ces derniers jours et ne s'était pas trompé en prévoyant une telle réaction. Il l'avait jaugée et n'était pas déçu de l'affaire, quoi que si, un peu... Elle se laissait plus dépasser par la colère qu'il ne l'avait pensé. Dommage... Leur petit duel durera moins longtemps que prévu. Tant pis, il s'amusera autrement !

Après de nombreux échanges, l'humaine fut envoyée droit sur son lit où le sombre ne mit pas de temps à l'y rejoindre, lui immobilisant les bras comme le corps. Elle essaya de se débattre, mais rien n'y fit. Elle put juste créer une barrière d'air qui empêchait l'importun d'aller plus loin dans ses gestes, ce qu'il ressentit. Il n'essaya pas de la brutaliser, il y alla au contraire plus doucement pour faire fondre le dernier sort qui le séparait d'elle. On lui avait demandé de transmettre un message... On ne lui avait pas dit qu'il ne pouvait en faire plus, à ce qu'il sache. Et puis ce qui se passait là pourrait bien aider cette humaine à comprendre l'ampleur de ce qui allait lui être énoncé un peu plus tard. Il se passa un bon moment avant qu'Amaria n'ose regarder en face son ravisseur, peu habituée à ce genre de situations, jusque là toujours gagnante. Et elle fut surprise par la beauté du visage qui était proche du sien, éclairé par les doux rayons de la lune. Il ne ressemblait en rien à celui d'un humain, était sombre, anguleux et comme plus musclé. Elle ne savait pourquoi, mais elle s’amouracha de cet inconnu qui jusque là ne lui voulait que du mal. La barrière se fissura, le drow en profita. Au départ elle ne voulait pas, n'était pas prête à se prêter à cet acte défendu. Et pourtant... n'aimait-elle pas justement outre-passer les limites ?
Vous l'aurez deviné, ce qui devait être au départ un viol devint assez rapidement un « viol consenti » où les deux personnages faisaient bien des choses pour dominer son (ou sa) partenaire.

Le drow ne manqua pas de délivrer son message, qui fut pris tout autrement qu'il ne l'avait parié. A vrai dire, il n'avait aucunement imaginé que l'intérêt que portait sa proie pour sa race pouvait se transformer en amour. Quelle bien drôle d'idée ! Si bien qu'au final il n'avait pas asservi à juste titre la magicienne, mais s'en était faite une alliée (ainsi que pour la personne pour qui il travaillait). Son travail accompli, il repartit la nuit même, ne montrant pas à cette alliée le problématique étonnement qu'elle avait opéré chez lui. Elle savait qu'elle n'allait plus travailler pour son propre compte et ce quoi qu'elle en pense, qu'au contraire ses pouvoirs seraient finement utilisés. Et si jamais elle essayait de s'enfuir, de s'échapper d'un quelconque moyen, ils le sauraient. Et tout ce qu'elle pourrait espérer dans ce cas là serait une mort rapide et presque indolore... C'était le principal.
Ah, et inutile de vous dire qu'il repartit sans rien ranger. Et puis quoi encore !


Amaria continua ses études, se rappelant souvent cette étrange nuit qui s'était si bien terminée (mis à part le rangement où là elle en voulait beaucoup à son drow). On la laissa tranquille un bon moment, mais elle savait pertinemment qu'elle était surveillée et qu'on ne tarderait pas à soit lui indiquer de chercher ou faire une chose en particulier, soit lui demander des comptes par rapport à ce qu'elle faisait. Et dans le fond c'en était énervant. A plusieurs reprises ce fut ce qu'il se produisit : un coup elle croisait quelqu'un - généralement humain - qui lui posait une question dont elle voyait très bien le sous-entendu, de l'autre elle remarquait qu'elle était suivie, et le bouquet... ce fut ce qui lui a été demandé de trouver, la troisième chose : un moyen de faire passer des objets à travers un autre ! C'était du n'importe quoi... pourquoi lui demander un tel truc ? Quoi qu'il en soit, elle n'eut pas le choix. Il fallait essayer, non... pas essayer. Il fallait trouver ! Et ce n'était pas chose facile. Imaginez-vous que vous savez utiliser la magie pour déplacer des objets, sans pour autant les transformer ou autre. On vous demande quelque chose de limite impossible et si vous échouez ou perdez trop de temps, vous vous faites tuer. Cela avait de quoi être stressant, de plus qu'elle savait pertinemment qu'elle ne pourrait déroger à la demande - à plusieurs reprises elle voulut partir, quitter cette oppression grandissante, mais à chaque fois la peur venait toujours la clouer sur place. Le bon côté des choses, c'est qu'il lui arrivait de revoir le beau sombre et même de briser le mur de glace qu'il se fixait à chaque fois, le faisant un minimum parler. Une sorte d'amour charnel était né entre eux, mais cela en resterait là, à son grand malheur. Il parlait peu, l'aidait encore moins et jamais inutilement, mais lui avait donné un surnom. Alors qu'il savait qu'elle s'appelait Amaria, il l'appelait Kamatra... Elle ne lui demanda jamais pourquoi parce qu'elle savait qu'il ne répondrait pas, même sous la torture. Elle faisait en sorte qu'il reste assez longtemps et c'était tout ce qui importait... pour le si peu de fois où c'était lui qui devait la surveiller.

A y passer tous les jours de son existence, Amaria resta bloquée sur son problème pendant de nombreuses années. De temps à autres elle passait ses nerfs sur ses poupées toujours aussi hideuses, voyait où en était la progression du rétablissement de ses petites victimes animales. Déjà elle n'avait plus le problème de l'infection grâce à un produit, les différents morceaux tenaient bien grâce au fait qu'ils soient cousus entre eux, ce qui avait été raccommodé ne semblait pas pourrir... En tout cas l'odeur de mort ne prenait aucunement sa chère maison. Kamatra perdait patience, de plus en plus. Elle approchait maintenant de la quarantaine, n'avait aucune vie de famille et bien que cela ne lui manque pas, ses nerfs s'échauffaient de plus en plus. Elle avait besoin de passer à autre chose, de se couper de ce monde vil où la magie lui prenait la tête ! Elle était toujours surveillée et sentait l'étau se resserrer sur elle. C'était déjà bien beau qu'ils aient attendu jusque là, elle le savait, mais était loin de vouloir se laisser faire disparaître ainsi !

Qu'en étaient-ils de ses travaux ? Amaria avait compris qu'elle ne pourrait pas faire de la médecine sans avoir les pouvoirs pour, mais qu'elle avait cependant trouvé un moyen d'empêcher (ou bien de très longuement retarder) la décomposition d'un mort. Cela marchait même sur les êtres humains pour tout dire ! D'un autre côté, elle avait eu la chance de rencontrer lors de ces quinze dernières années (quand exactement ?) un sorcier qui vendait à tire-larigot des potions pour ceci ou cela. Après avoir longuement discuté avec lui elle avait réussi à apprendre de nombreuses choses et à donner un certain « goût » à celles qu'elle concevait déjà. Sa préférée était la « Tisane grand-mère », qui plongeait la personne qui la buvait dans un sommeil pouvant durer des jours entiers. Pour cela elle avait allié somnifère et hallucinogène, mais n'avait jusqu'alors pas réussi à interférer dans les songes. Elle aimait être maître de ce qu'elle faisait, y compris donner les limites à ses trouvailles. Enfin, Kamatra arrivait avec bien du mal à faire passer un grain de blé à travers une feuille... qui n'en restait pas intacte.
Le beau sombre ne venait plus, les choses commençaient à perdre de leur goût. Petit à petit l'esprit d'Amaria faiblissait, il arrivait de plus en plus fréquemment qu'elle perde ses idées ou bien qu'elle mélange les notions de temps et d'espace. Sa peau commençait à devenir sèche, à se rider même, pour une raison qu'elle ne connaissait pas, pour une raison qu'elle était de moins en moins capable de trouver.

Un jour où il pleuvait, notre chère magicienne revint chez elle, à bout de forces, sa robe peinte de rouge et les mains couvertes de sang. Claquant la porte derrière elle, elle se cala contre cette dernière et pencha la tête en arrière. La première réaction qu'elle eut fut de rire, d'un rire emprunt ni de joie ni de tension, juste de folie. Peut-être pouvait-on trouver un minimum de tristesse dans ce rire, ou plutôt à cause de la situation. En vérité, Amaria n'existait plus ; Kamatra n'était plus la même ces derniers temps. Trop de magie à haut niveau, trop de tensions, trop de peurs... En l'espace d'un mois la peau de l'humaine s'était ridée au possible, la changeant complètement d'apparence. Elle n'était plus qu'une grand-mère d'une quatre-vingtaine d'années avec toutes ses dents, mais également avec un manque de coordination de ses pensées. Cela, ses employeurs l'avaient bien remarqué. C'était peut-être pour cela qu'ils venaient d'essayer de la tuer, parce que de toute façon elle ne leur était plus utile, parce que de toute façon elle avait failli à leur demande.
Après un énième rire, toujours plus fort que le précédent, elle prit ses affaires et se sortit dans la rue, mettant au passage le feu à son foyer. Alors que la maison s'illuminait de superbes feux, alors que les gens essayaient de parer l'incendie, Kamatra disparut parmi les ombres des longues ruelles.


Longtemps elle marcha, sachant juste qu'il fallait continuer, qu'elle était poursuivie, presque paranoïaque. Elle ne voulait plus de tous ces gens, elle voulait être maintenant... du moins d'après ce qui restait d'elle.


Combien d'années sont passées ? Nul ne le sait maintenant. Tous ont oublié la jeune et surdouée Amaria. Mais dans le fin fond d'Aduram, certaines rumeurs disent qu'une sorcière extrêmement vieille rôderait dans les parages. Les mères disent à leurs enfants qu'il s'agit de la Faucheuse de rêves et qu'elle viendra les empoisonner s'ils ne sont pas sages. En réalité, ce surnom ne vient que de ses tisanes qu'elle fait gentiment boire à quiconque entre dans sa demeure.
Mais peu de personnes la connaissent sous un meilleur nom : Mamé Kamat.



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HRP

Comment trouves-tu le forum ? : Toujours aussi bien, voire même mieux puisque je le connais mieux.
Comment as-tu connu le forum ? : Par mon compte original ? è_è
Crédit avatar et signature : Witchcraft, par Maria-van-Bruggen.
Lien : http://browse.deviantart.com/?order=9&q=old+witch&offset=384#/d1e5e9j
Compte autorisé par : Aetius d'Ivrey, du temps où il avait encore son @ (c'est-à-dire il y a... deux semaines ? :D )

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Je double-poste volontairement pour clarifier quelques petits points (avant qu'on ne me crie dessus è_é).

Aujourd'hui, Kamat n'a plus vraiment tous ses moyens et tous ses pouvoirs. Il lui reste la télékinésie auquel elle reste très douée et... ses tisanes (et diverses potions, mais rien de bien méchant). Ses poupées restent toujours d'actualité, bien sûr, dont la plus réussie se nomme Switty (un chat noir autrefois vivant). Enfin, ses beaux vêtements n'ont pu que suivre le personnage, ne devenant que des vieilles breloques sales et usées.

En fait, je voyais plutôt un gros truc impossible pour lui faire perdre la tête, donc j'ai inventé l'histoire du « passe-muraille ». Si c'est trop gros et que ça ne va pas, n'hésitez pas à le dire.

En tout cas merci de vous occuper de mon cas !

D'accord, aucun problème.

Devant la pendule qui fait "coucou !", ma bonne grand-mère est là qui coud quand un moustique tout à coup, vient la piquer dans le cou.
Une bonne claque et puis c'est tout ! Le moustique à bu son dernier coup, et ma grand-mère tout bonnement recoud, devant la pendule qui fait "coucou !".

"coucou !"

"coucou !"

-Chantonne-

(Si c'est pas mignon comme Up )

Ne pleure pas Jeannette... tralalalalalala lala,
Ne pleure pas Jeannette ! Un jour nous posterons un jour nous posterons.

-chante-



Désolée, mais ça fait plus d'un mois que j'ai édité ma fiche...

Je reprends la fiche en main .

Merci Kassy

J'ai donc bien lu la fiche : je tiens à dire pour commencer que j'adore vraiment le personnage en lui-même, et que la fiche était très sympa (malgré quelques lourdeurs maladroites dans l'histoire, que je pense tu peux retrouver en relisant cette dernière avec attention).

Voici la correction tant attendue !

- L'âge : si tu peux juste m'en faire une approximation en tant que joueuse, ca serait cool (j'en aurai besoin pour évaluer le niveau magique).
- Classe magique : la télékinésie n'est pas possible. Ici, tu devras choisir le domaine de l'air "offensif" (donc pas nécessairement le côté curatif de certains sorts d'air), type déplacement d'objet par les vents, ou par un courant que tu imposes, etc. En conséquence, il faudra adapter dans le reste de ta fiche tout ce qui parle de télékinésie ( surtout dans l'histoire donc ).
J'ai aussi lu par la suite que tu parlais de recherches qui s'apparentaient à de la nécromancie : si tu veux y avoir des sorts, ou même que tes recherches y soient effectives, considère alors que Mame a un "double-domaine" : air et nécromancie. Mais garde bien en tête aussi que ces doubles-domaines rendent donc ta sorcière moins "douée" dans ces deux domaines que si elle n'en avait qu'un seul à son actif .
- Equipement : tu peux retirer la phrase entre () .
- Description mentale : "Faudrait-il déjà qu'elle ait encore un certain moral " une certaine morale, plutôt.
- Histoire : mis à part ce dont je t'ai parlé ci-dessus concernant la magie, l'histoire me paraît bien.
Seul la fin cloche : même si les drows peuvent avoir demandé à Mame de chercher le moyen de faire passer un objet X au travers d'un objet Y, ceci ne lui sera jamais possible, pas plus qu'à aucun autre joueur. (Se dématérialiser de la sorte n'a aucun rapport avec un quelconque domaine de magie miradelphien, et le transposer dans un autre "élément" magique me paraît peu faisable) Du coup, pour expliquer la vieillesse et la folie de Mame Kamat, je pourrais te proposer qu'elle ait en effet eu cette requête, mais que de gros abus de magie et des recherches vaines aient grandement usé, tant sur le plan physique que moral, ta sorcière, qui, même si elle n'est pas âgée de 90 ans, aurait alors "pris" cet aspect de vieille dame ridée et sénile.

En espérant que ma correction te va, si tu as des questions, n'hésite pas à me MPer .

Hey !

Ta correction me va, je corrige ça dès que je peux.

Depuis l'Histoire, Kamat a eu le temps d'avoir l'âge d'être grand-mère, donc elle approche bien les 80-90 ans (au départ j'avais pensé à une centaine d'années, mais bon pour une humaine, peut-être ne pas trop pousser ). Elle reste quand même en bonneforme pour son âge.^^

En ce qui concerne la classe magique... Du moment que le problème du "ce n'est plus une magie miradelphienne" peut être résolue sans complètement changer le perso, ça me va. Et pour le sort final qui la rend complètement folle, comme dit lors du deuxième poste je peux changer.

Merci beaucoup Kassy !

Ok, le 80-90 me va. Parce qu'en effet, les humains centenaires Nakor-style, on aimerait éviter .

Ah et j'oubliais un détail (je n'édite pas la fiche aujourd'hui) : Kamatra n'est pas nécromancienne, dans le sens où elle aurait des pouvoirs pouvant se baser sur le sang ou les morts. L'histoire des si sympathiques "poupées" vient plutôt de son goût assez morbide ainsi que du produit qu'elle a réussi à créer/reproduire. C'est plus un savant fou qu'une magicienne sur ce plan là.

C'est bon, c'est édité !

Bon, je valide ! Tu connais la route.

Code:

[Métier & Classe] : Sorcière

[Âge & Sexe] : Inconnu et féminin

[Classe d'arme] : Magie

[Alignement] : Neutre

Pour ce qui est de la magie, au vu de l'âge (80 ans), de la pratique assez exacerbée et du contenu global de fiche, je te place au niveau d'arcaniste. Tu as donc le droit à cinq sorts concernant la maîtrise de l'élément d'air uniquement. Remplis ce formulaire à la suite pour la description de tes cinq sorts ( et n'oublie pas les classiques contreparties à prendre en compte en plus de tes contreparties pour chaque sort ). N'hésite pas à t'inspirer de sorts déjà existants chez certains mages d'air.

Code:

[b]Nom : [/b]
[b]Portée : [/b] Contact, distance, etc…
[b]Coût en énergie : [/b] Faible, modéré, élévé. Evidemment, ça doit être en adéquation avec les autres paramètres. (Même si sur Mira, il n’y a pas de jauge « énergie » il est important d’avoir un ordre d’idée des sorts que vous pouvez lancer à la suite sans être épuisé.)
[b]Détails et Fonctionnement : [/b] Explication du sort en lui-même. Il est important de définir son effet, sa mise en œuvre, etc. Cette explication sera pour le potentiel « max » de votre sort. Vous serez libre de l’utiliser à moindre puissance. (Par exemple, si vous êtes capables de faire naitre un brasier, vous serez capable d’allumer une bougie… ) Déterminez également le « domaine » magique concerné. (élémentaire (feu, eau, terre, air), guérison, nécromancie, etc.)
[b]Inconvénients et contreparties : [/b] Plus le sort détaillé sera puissant et complexe, plus la contrepartie d’une utilisation du sort devrait engendrer un effet variable sur son lanceur.

Merci Kassy !

Bienvenue, grand-mère :D !

(Gli <3)

Sorts (Air offensif)

Nom : Prise en main
Portée : A distance. (6 mètres maximum)
Coût en énergie : Plus c'est gros et lourd, plus ça demande d'énergie !
Détails et Fonctionnement : Sort basique mais pouvant se trouver assez complexe, la « prise en main » consiste à contrôler une partie de l'air qui vous entoure en la comprimant de sorte à pouvoir embrasser un objet ou une personne, comme si vous utilisiez vos propres mains, dans le but de déplacer de façon plus ou moins douce et avec plus ou moins de stabilité votre cible. En somme, vous faites léviter l'objet.
Inconvénients et contreparties : Il sera difficile pour le lanceur de sort de faire léviter un être vivant non consentant. En effet, une personne se débattant pourra toujours s'échapper de votre emprise, à ses risques et périls suivant la hauteur à laquelle elle se trouve.*


Nom : Détournement (Ce sort peut être considéré comme une amélioration de la Prise en main, cousin germain de l'habituel « Bouclier ».)
Portée : A distance (3 mètres maximum)
Coût en énergie : Modéré à élevé
Détails et Fonctionnement : Le sort revient exactement à faire « Prise en main », si ce n'est que cette fois-ci vous vous en prenez à un objet en mouvement, ce qui rend forcément les choses plus difficiles.
Inconvénients et contreparties : Il y a de forts risques que le lanceur de sort se concentre trop sur ce qui vient sur lui et ne voit pas qu'on l'attaque par derrière lors d'un combat, ou bien que l'arme ne soit pas assez déviée, provoquant blessure... ou mort. De même, si le lanceur de sort n'est pas assez précis, il rate son coup.
Plus il y aura de force placée dans l'objet que vous souhaitez détourner, moins vous aurez de chances d'y arriver.*


Nom : Bouclier
Portée : A distance (8 mètres maximum), la superficie peut être infime ou bien aller jusqu'à englober 4-5 personnes.
Coût en énergie : Faible-modéré à élevé.
Détails et Fonctionnement : Ici il est question de comprimer l'air qui vous entoure de sorte à créer un bouclier autour de vous, sur une superficie choisie (allant du bout du nez à englober quelques personnes, quatre ou cinq en vous comprenant dedans). Soit vous créez le bouclier autour de vous, soit autour d'une autre personne.
Inconvénients et contreparties : Faute de concentration, il vous sera difficile d'attaquer tout en vous protégeant, et encore plus de créer un bouclier autour d'une personne sans risquer de ne pas assez vous défendre. Plus le sort sera loin ou ayant une grande envergure, plus il épuisera son lanceur.*


Nom : Bourrasque
Portée : A distance (15 mètres maximum)
Coût en énergie : Plutôt élevé dans la majorité des cas.
Détails et Fonctionnement : Ce sort consiste à créer un vent plus ou moins violent. Deux cas s'offrent à vous :
-Soit il y a déjà un minimum de vent, dans ce cas le sort consiste à prendre le contrôle de cet élément qui s'offre à vous, l'amplifier et le diriger suivant vos envies.
-Soit il n'existe aucune brise d'air là où vous vous trouvez, et dans ce cas le lanceur de sort est obligé de le créer lui-même, en s'aidant d'un objet pouvant l'aider ou non.
Inconvénients et contreparties : Si le mage prend possession du vent, il ne lui sera pas aisé de le faire puis qu'il a affaire à un élément de la Nature. Bien sûr, plus le vent existant sera violent, plus il devra fournir d'efforts pour parvenir à ses fins. De même, s'il n'existe aucun courant, il faudra que le lanceur de sort se débrouille par lui-même pour créer son propre vent. En cas de temps fortement lourd (temps orageux par exemple), il devient beaucoup plus difficile d'arriver à entamer correctement le sort.*


Nom : Lame tranchante
Portée : A distance et rapproché (15 mètres maximum)
Coût en énergie : Modéré
Détails et Fonctionnement : Vous contrôlez l'air, le comprimez juste assez et faites en sorte que le vent que vous allez créer soit aussi tranchant qu'une lame bien affûtée. Pour un effet « coup de poing » vous pouvez toujours enlever le côté tranchant et comprimer davantage l'air.
A partir d'une certaine maîtrise, le sort peut être adapté sous la forme d'une lame beaucoup plus courte type dague que vous pouvez prendre en main, mais ses effets sont moindres et peuvent vous mettre en danger.
Inconvénients et contreparties : Le lanceur ayant besoin d'un minimum d'air (autre que pour vivre), il aura les même problèmes pour le créer que pour « Bourrasque ». De plus, il lui faudra être très précis dans tout ce qu'il entreprend.*


*Tous sorts nécessitent un minimum de concentration ainsi que le fait d'être affilié à l'air. Plus vous vous serez entraîné à lancer les différents sorts, moins vous aurez de mal à arriver à vos fins.
L'abus de pouvoir est dangereux pour la santé.




Voilà pour les sorts, en espérant que ça aille.

(Merci Cérya ! )

Merci de ne pas poster de message de bienvenue tant que la fiche n'est pas totalement validée .

Alors, correction des sorts :

Pour la portée, il faut des valeurs numériques. On se doute bien que les sorts d'air, sauf en cas de guérison, se feront à distance, mais bon ... C'est beaucoup trop vague .
Mis à part ça, le premier sort est valide, le deuxième aussi. En revanche, essaye de simplifier certaines phrases qui embrouillent sensiblement le lecteur. Fais quelque chose de très descriptif et concis, inutile de partir dans de la narration : il s'agit de sorts et d'explications. Mets en gras les éléments importants d'ailleurs, car tu n'as pas vraiment repris le formulaire initial, ce qui n'est pas forcément une bonne chose du coup (on est obligé de chercher les "infos de base" nous-même).

Le troisième sort est également ok, juste changer le mot minimètre en miLLimètres .

Le quatrième sort me va également. Cependant, note bien que tous tes sorts nécessitent concentration et volonté, c'est la base de toute mage/sorcier quand il veut effectuer une manipulation magique.

Pour ce qui est du cinquième sort, je suis vraiment perplexe : en chute libre, un mage aura énormément de mal, même expérimenté, à avoir le temps et la concentration nécessaire pour empêcher de faire un gros plat mortel. Il faut que je voie avec Fjama si tu peux le garder, même si à mon avis ce sort te sera bien peu utile et que tu pourrais tout autant le remplacer par un sort de lame d'air, par exemple.

C'est édité, par contre je n'ai pas touché au dernier sort. En effet peut-être ne servira-t-il jamais (quoi que... ) et donc je peux l'enlever si tu préfères.

La seule chose... c'est que je n'arrive pas à simplifier mes phrases.^^" (je dois vraiment avoir l'esprit compliqué )

En définitive, il faut vraiment utiliser le formulaire. On le donne, c'est franchement pas pour rien .

C'est bon, c'est ENFIN édité !

- Premier sort : Validé

- Deuxième sort : "Coût en énergie : Modéré"
Pas totalement d'accord. Si c'est une adaptation du premier, il me paraît plus logique que ce coût fluctue aussi selon la taille de l'objet. Donc de modéré à élevé.

- Troisième sort : "sur une superficie choisie (allant du bout du nez à englober quelques personnes)"

- Quatrième sort : Combien de personnes exactement ? Je tablerais sur quatre-cinq lanceur compris.
Quatrième sort : après création, la maîtrise d'un vent demande une concentration sans relâche, donc rien n'est "plus facile après", c'est à modifier .

- Dernier sort : "Si vous êtes assez doué (et avez plus d'une petite dizaine d'années d'expérience) et que vous préférez le corps-à-corps, vous pouvez faire en sorte de tenir le résultat de votre sort comme vous tiendriez une dague en acier. Il y a peu de chances que ce soit très efficace, mais si ça vous amuse ou que vous n'avez pas le choix... Attention à ne pas vous couper la main !"
Je pense que tu peux rendre tout ça beaucoup plus clair et concis en disant simplement : "à partir d'une certaine maîtrise, le sort peut être adapté sous la forme d'une lame beaucoup plus courte type dague, mais que ses effets sont moindres et mettent beaucoup plus en danger le lanceur."

C'est modifié !

Mince, je me rends compte que j'ai fait du paté entre le 3ème et le 4ème sort ... x) Mais ça va apparemment tu as tout modif' comme il faut, donc les sorts sont validés !

Fiche finie.