Âge : 18 malheureux printemps et toutes ses dents (Eh ! Bien qu'il en profite...) !
Sexe : Masculin.
Race : Humain.
Particularité : Pour l'heure, rien de bien particulier. Un jeune et fougueux freluquet prêt à mordre la vie à pleine dents.
Alignement : Chaotique Neutre.
Métier : Orathor n'est au début de notre histoire, rien de plus qu'un gamin sans grand talent, si ce n'est celui d'être débrouillard. Un simple vagabond qui, nous le verrons bientôt, se fera l'escuyer - bien que cela reste encore à juger - de Norman le Terrible.
Classe d'arme : Aucune, si ce n'est de faire office de vulgaire chaire à canon...
Équipement :
Orathor ne possède que bien peu de choses. Revêtu de guenilles ayant vu des jours meilleurs, ses bottes sont crottées et la semelle n'est plus qu'un lointain souvenir à bien des endroits. Le jeune freluquet ne possède qu'une besace délavée dans laquelle se bouscule une couverture miteuse, une bourse bien silencieuse, quelques pommes et une miche de pain frais et enfin un couteau des plus rudimentaires. Oh ! Si, il y a bien cette ridicule hachette d'élagage qui lui bat le côté, ceint à son ceinturon, mais elle ne fait qu'intimider les plus téméraires, et que l'on ne s'y trompe pas, il ne sait guère se défendre avec, si ce n'est s'adonner à de violents et enragés moulinés, tous juste bons à faire fuir les mouches... Et ! Et ! Et c'est tout...
Description physique :
Le cadet des Iskuvär est un jeune homme élancé, d'une taille commune pour un humain, à la musculature dessiné par sa jeunesse intrépide et harassante, dévoilant peu à peu les atouts d'un homme.
L'on dit que l'on apprend bien des choses en lisant dans les mains d'une personne. Dans celle d'Orathor, marqué de quelques balafres et couvertes de cales, nous pourrions y voir un jeunot travailleur mais également maladroit.
Sa chevelure est quand à elle d'un brun hirsute dans lesquelles s'égaillent quelques brins de pailles égrenés lors de ses nuits dans les écuries d'auberges trop onéreuse pour sa modeste bourse.
Pour finir, son visage est des plus agréables au regard et attire bien souvent le sourire mutin des demoiselles. Un menton volontaire, des pommettes saillantes, un nez modeste et un front lisse, la jeunesse se lie sur ses traits sans le moindre doute, maculé bien souvent par une crasse qu'une hygiène quelque peu douteuse laisse à penser. Enfin, ses yeux, d'un bleu iridescent, sont d'une profondeur insondable, dans lesquels il n'est pas rare de s'y perdre dans un moment d'égarement, héritage de sa mère. Ils expriment une volonté et un courage intransigeant, mais également une naïveté touchante, qui cachent une redoutable et incontestable détermination, quelque peu déroutante.
Description mentale :
Orathor n'est à ce jour qu'un jeune paysan mal dégrossi, n'ayant connu jusqu'alors, que sa campagne natale et son faubourg animé. Les vérités de ce monde ne lui sont apparues que par les contes et les récits oniriques des bardes et des ménestrels.
C'est ces derniers qui lui ont donné le goût de l'aventure et c'est sa fougue et son insouciance qui l'ont poussé à partir sur un simple cout de tête. Impétueux, volontaire, passionné, acharné, le jeune homme est dur au mal et ne reculera devant rien au monde pour accomplir ses rêves et idéaux, bien que cela puisse lui jouer quelques mauvais tours.
Il se montrera un compagnon fidèle et dévoué, si la personne à ses côtés aura obtenu le plus profond de ses respects. Enfin, son penchant pour la gente féminine, l'entraine bien souvent dans un inextricable pétrin, dont il semble ne jamais tenir leçon.
En résumé, ce jeune blanc-bec courageux est avide de découvrir le monde, avec des étoiles plein les yeux et un entrain faisant plaisir à voir ! Sa volonté n'aura nul frontière et ne souffrira d'aucunes entraves.
Histoire :
Je ne m’étendrais guère sur les origines de notre jeune et fougueux aventurier, du moins vais-je m’y essayer, car le véritable sens de sa vie ne prit un tournant que lors de son dix huitième printemps lorsqu’il prit la décision de quitter son village natal. Mais venons en aux faits voulez-vous… Orathor naquit l’un de ces jours pluvieux et dans le froid mordant de l’hiver, dans l’un de ces modestes hameaux oubliés de tous, si ce n’est des cupides et avides précepteurs. Ce petit être vit donc pour la première fois la lumière du jour, dans les cris de déchirement et de douleur de sa défunte mère, qui malgré les bons soins de la sage femme – une de ces matrones aux avants bras aussi larges que ceux d’un forgeron averti – ne put sauver. L’inéluctable cadeau d’une mère à son enfant, une vie arrachée, l’autre donnée.
C’est donc son père qui fut en charge de son éducation, et le moins que l’on puisse dire, c’est que ce dernier n’avait guère la fibre maternelle et les seules marques de tendresses à l’égard de sa progéniture ne se résumaient qu’en une redoutable taloche derrière les esgourdes lorsque tel ou tel chose lui déplaisait. Quand bien même tout semblait lui déplaire…
Bûcheron de profession, Ignoss, le père de notre pauvre martyre, un solide gaillard au poitrail large, aux bras titanesques, à la barbe généreuse dans laquelle coulait encore les dernières gouttes de bière qu’il descendait avec ivresse, et un regard mélancolique au fond de deux orbites caves, que toute lueur avait disparu depuis la mort de son épouse. En tenait-il rigueur à son enfant, nul n’aurait su le dire, le fait est qu’il lui menait la vie dure. Orathor fut donc contraint par la force des choses, et la brutalité de son géniteur, à se débrouiller par lui-même dès son plus jeune âge. Les arbres qui jalonnaient la lisière de la forêt n’avaient pas l’écorce assez rude pour résister à ses coups rageurs qu’il assenait avec une violence démesurée. Il évacuait toute sa frustration et sa haine contre cette vie laborieuse et infructueuse, dans son travail, et lorsqu’il n’abattait pas ces arbres, il s’aventurait dans leurs cimes les plus hautes, en quête de quiétude et de repos, se laissant bercer par le chant mélodieux des oiseaux et le bruissement léger des ramures. Jusqu’à ce que la voix rocailleuse et graveleuse ne vienne l’arracher à l’un de ces rêves oniriques. Il aurait pu même sentir l’haleine enivrée et pestilentielle de l’ivrogne.
C’est un beau jour, juché sur l’une des plus hautes branches, contemplant un horizon encore baigné de l’aurore, alors que le monde était silencieux, qu’il prit la décision de quitter ce monde étriqué et sans le moindre intérêt. Que laissait-il derrière lui si ce n’est une poignée d’années de douloureuse servitude sous le joug d’un caricatural père, de quelques amis, si ce n’est connaissances, dont la seule ambition fut de reprendre l’héritage familial et d’éphémères amourettes de jeunesse ? Pas la moindre chose… Alors, à quoi bon rester ?
Quittant la quiétude de son arbre, jetant sa besace sur le dos, prenant une grande inspiration et sans le moindre regard en arrière, il s’en fut vers cet horizon qu’il contemplait depuis tant d’années, pour ne plus jamais y remettre les pieds. A compté de ce jour, son destin lui appartenait.
Le jeune vagabond erra de longs jours sur les sentiers de ces terres dont il ne connaissait pas le long, voguant sur cet océan de verdure et de rocailles aux grés de ses inspirations, venant en aide aux voyageurs qu’il rencontrait en échange de quelques écus et d’une miche de pain rêche. Dormant tantôt dans un buisson emmitouflé dans ses couvertures ou dans le fond d’une étable dans la paille incommodante. Il lui apparut bien vite que son errance n’avait que bien peu de finalité, si ce n’est celle d’être pris à partit dans une bagarre de taverne ou bien la gorge tranchée par une bande de bandits des grands chemins.
Cette introspection, lui apparut comme soudain évidente alors qu’il franchissait la porte de l’auberge d’un petit village alors qu’une poignée de guerriers lui rappelant désagréablement son père, envahissait l’atmosphère de leur odeur méphitique et de leur rire gras. Après tout, il ne recherchait qu’un poste de serveur ou tout ce qu’aurait à lui proposer le tenancier, et il ne resterait que quelques heures tout au plus, juste histoire de redonner un peu de rondeur à sa bourse et à son estomac qui lui criait famine. Mais ce qu’il ne savait pas, c’est quand ce jour, sa vie allait prendre un tout autre tournant…
Dernière édition par Orathor Iskuvär le Lun 10 Déc 2012 - 17:30, édité 3 fois
Johann
Ancien
Nombre de messages : 2094 Âge : 38 Date d'inscription : 11/08/2008
Je pense que le plus simple pour toi serait de te trouver un parrain qui pourra te conseiller plus efficacement que moi par rapport à ce que tu pourrai faire.
Je vais donc m'occuper de ta fiche; désolé pour le retard. J'ai été pas mal occupée ces derniers temps. Je vais procéder par points, l'histoire de faire ca vite et bien et qu'il n'y ait pas d’ambiguïté
Classe d'armes : Aux vues de ton histoire, tu peux mettre aucunes. A la limite, tu peux la garder à condition qu'il possède une hachette d’élagage, il saura s'en servir un peu, mais contre des combattants ou autres bandits... Il se fera couper en deux ^^. Couper un arbre, ce n'est pas couper une personne :p Équipement : Ca fait un peu juste pour les 4 lignes... Il faudrait que tu complètes un peu.
Bonne fiche sinon, bien écrite.
Orathor Iskuvär
Humain
Nombre de messages : 6 Âge : 32 Date d'inscription : 29/11/2012
Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur ! Inventaire ~ Pour suivre ton évolution {obligatoire}. Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.
Code:
[Métier & Classe] : Vagabond
[Race & Sexe] : Humain & Masculin
[Classe d'arme] : Aucun.
[Alignement] : Chaotique neutre
Kassandra
Ancien
Nombre de messages : 1120 Âge : 32 Date d'inscription : 23/09/2009
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 28 ans Taille : Niveau Magique : Eveillé / Néophyte.
Sujet: Orathor Iskuvär - Vagabond 
Sam 1 Déc 2012 - 15:15
