Madeleyne d'Ancenys - Comtesse d'Odelian

Nom/Prénom : Madeleyne d'Ancenis
Âge : 20 ans
Sexe : Faible
Race : Humaine
Particularité : Elle joue merveilleusement bien du psaltérion.

Alignement : Neutre
Métier : Comtesse d'Odélian
Classe d'arme : Aucune

Équipement :
Madeleyne ne possède aucun équipement de protection ou de combat puisqu'elle n'en a pas la nécessité ; les gardes et la soldatesque lui suffisent amplement. Ne demeurent donc comme propriétés de l'ancenoise qu'une foultitude de toilettes, parures, et accessoires, ainsi que ses demeures, bijoux et biens personnels - ceux qu'on s'attend à voir chez une femme de son rang -. Nous passerons par ailleurs tout ceci sous silence : une liste aussi exhaustive n'intéressera personne.

Description physique :
Encore à l’aube de ses premiers pas en tant que femme, Madeleyne a conservé une finesse de corps comparable à celle de l’esprit. Mince et élancée, sa silhouette se distingue par sa grâce et ses angulosités bien dessinées, lui conférant par la même occasion une fragilité d’enfant. D’ailleurs, l’on dit qu’un soufflet de la jeune femme aurait sûrement la même douceur que celle d’une plume d’oie ; ce qui n’aurait rien d’étonnant lorsque l’on connaît la comtesse et son inoffensivité relative.
Traits communs hérités de toute la branche ancenoise, la jeune Madeleyne ne déroge pas à la règle et arbore la chevelure typique ébène de ses sœurs – bien que cette dernière soit peut-être la moins prononcée de toute la famille -, ainsi que des yeux d’un bleu saisissant. Les déliés du visage sont fins, encore teintés d’une jeunesse épanouïe, et le teint diaphane de sa peau contraste avec cet ensemble plein de fraîcheur et de candeur.

Description mentale :
La cadette des sœurs Ancenis est une jeune fille au caractère beaucoup plus sage ; c’est sûrement ce qui fait que l’on considéra longtemps dans la maisonnée familiale que Madeleyne était l’exacte réplique d’une poupée. Rarement un mot plus haut que l’autre et excessivement studieuse, l’enfant, autrefois trop introvertie, a su cependant évoluer dans un cadre propice à faire d’elle une fillette enthousiaste, plus encline et ouverte à autrui, puis une adolescente naturellement curieuse et spontanée. N’en oubliant pas la rigueur de l’étiquette et se soumettant tout à fait normalement aux règles que sa condition impose, Madeleyne déprécie la monotonie et fait tout son possible pour égayer sa propre vie, tout comme celle de sa demeure. C’est une femme dont la vie ne s’arrête cependant pas à aimer la lecture, la poésie, les jeux de carte et les rumeurs de cours : très superstitieuse, elle met un point d’honneur à mettre tous les signes que les Cinq ou le destin peuvent lui « adresser » en sa faveur, ne démordant pas que lorsqu’une croyance est suffisamment forte, elle peut avoir un réel impact.
Généreuse et aimante, Madeleyne a certainement été l’enfant dont on avait le moins à se soucier : ce qui n’empêche pas cette dernière d’avoir la fâcheuse tendance à conserver un calme olympien, irritant, comme si rien ne l’atteignait – ce qui bien sûr, tend à être faux lorsque l’on sait ce qu’une telle retenue peut impliquer émotionnellement à terme -. Par ailleurs, son attrait à de multiples arts et son côté touche-à-tout en font quelqu'un de constamment occupé, dont la réflexion et la vivacité d'esprit ont été aiguisées ; ce qui a souvent le don d'en surprendre plus d'un. Car lorsque l'admirable créature ouvre la bouche, il ne s'agit pas de niaiseries ou de rires de gorge.

Histoire :
Madeleyne vit le jour à la tombée d'une nuit tiède d'été, dans ce que le plus commun des accouchements peut refléter de douleur, de joie et d'angoisse. Troisième fille d'Eugénie de Hautval et Raymond d'Ancenis sur les quatre, Madeleyne attira rapidement l'affection et l'admiration de nombre de dames. L'enfant était si sage qu'on eut rapidement peur d'en voir un mauvais présage, et une punition de Néera, donnant à Eugénie une enfant muette. Mais il n'en était rien, et rapidement, l'enfance permit à la jeune Madeleyne de faire montre de l'étendue de son caractère. Volontaire et souriante, la fillette s'appliquait tantôt à la politesse et aux apprentissages les plus basiques de son rang, jonglant avec ses passes-temps et ses enfantillages qui s'avéraient nombreux. L'engouement pour tout et rien était inexplicable mais rendait Madeleyne vivante, ce qui n'avait de cesse de rassurer sa mère. Son exutoire le plus approfondi et le plus passionné demeura le psaltérion, dont elle joue encore très fréquemment avec une maestria certaine.

L'enfant devint toute jeune adolescente, puis rapidement, trop rapidement peut-être, femme, s'embarquant sans vraiment maîtriser les codes et les frivolités de ce qu'un tel âge induisait.

La jeune femme attisait de nombreuses demandes, mais aucune ne semblait satisfaire le père qui ne tenait guère à brader pareil filon. Après avoir pu marier sa fille Blanche au comte de Scylla il ne fallait pas faire de faux pas. Une épouse aussi modèle qu'elle le présageait, une femme aussi jolie, même en dépit de ce que les mauvaises langues aimaient à colporter sur la malédiction des femmes d'Ancenis, ne méritait pas n'importe quel gredin, et ce sous des conditions bien précises. Aussi, son union avec le comte d'Odélian Grégoire de Berdevin fut organisée de concert par Raymond d'Ancenis et Aetius d'Ivrey, et elle ne s'en formalisa que trop peu ; elle se savait dans une position bien plus enviable que nombre de jeunes filles à la cour. La malchance aurait même pu lui imputer un mari de la carrure du défunt Bélier, mais Madeleyne n'avait pas voix au chapitre - le contraire eut été étonnant -.

Leurs épousailles célébrées, la jeune Madeleyne vit cependant presque simultanément et rapidement l'état de sa propre soeur se dégrader. Si son propre mariage s'avérait être propice à des augures positives de la part de Néera, Blanche souffrait du mal familial le plus redouté et redoutable de n'avoir donné que deux filles. Les rumeurs enflaient et elles n'apportaient rien qui puisse être bénéfique à la régente d'Hautval. Impuissante, la cadette apporta son soutien le plus indéfectible à sa famille, sans pouvoir véritablement faire autre chose que de prier plus encore la Damedieu qu'auparavant.

La déchéance qui suivit la perte de l'héritier présumé par sa soeur, puis son divorce, vécu comme une humiliation et une douleur, eut de quoi rendre la situation plus tendue au sein de la famille Ancenis, car rien n'était aussi manichéen que cela ne pouvait le paraître. Madeleyne chérissait sa soeur, mais ne pouvait décemment s'immiscer personnellement dans de telles affaires. Agissant en son âme et conscience, la jeune femme gardera à ce sujet une neutralité totale, et ne s'exprimera que par des propos sibyllins sur le sujet.

La vie reprit lentement son cours, alors que Madeleyne apprenait il y a quelques mois sa grossesse avec une joie non-dissimulée. Rongée par l'inquiétude d'être à son tour la victime des bassesses de l'enfantement, la jeune Ancenoise s'interdit formellement toute prise de risque inutile, s'imposa une vie drastiquement limitée dans ses occupations, et renforça sa foi envers Néera. Ce phénomène s'accentua davantage encore lorsque son époux dut partir en guerre aux côtés de la nouvelle marquise de Sainte-Berthilde dont l'accession au pouvoir provoquait un tumulte non-négligeable. Madeleyne ne pourrait guère supporter de perdre le père de son enfant ou le premier héritier qu'elle lui offrirait.

HRP

Comment trouves-tu le forum ? : Vraiment é_é ?
Comment as-tu connu le forum ? : Vraiment é_é ? (bis)
Crédit avatar et signature : Olivia Wilde de sscindyss.
Compte autorisé par : Elandril la morue.

Up.

J'avoue tout é_è.

Merci Elandriiiiiiiiil .

T'aurais p'têt pu me le dire par MP, cocotte, plutôt que d'attendre trois ans plus tard.
J'éditerai.
(d'ailleurs je tiens à préciser que cadet, selon Wiki : "Dans une famille, le nom cadet (de l'occitan gascon capdèth : chef, capitaine) désigne un enfant qui est né après l'aîné." Donc ca marche pour Madeleyne puisqu'elle est née après Blanche.)