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 Pour la gloire d'une famille arétane, où l'on discute de la marche à suivre...

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Wenceslas de Karlsburg
Ancien
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Wenceslas de Karlsburg


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MessageSujet: Pour la gloire d'une famille arétane, où l'on discute de la marche à suivre...   Pour la gloire d'une famille arétane, où l'on discute de la marche à suivre... I_icon_minitimeMar 13 Aoû 2013 - 17:37




Spoiler:

Alors qu'il grimpait l'interminable escalier de la Tour du Conseil, le vieil Alwin voyait non sans une certaine mélancolie les effets de l'âge se faire ressentir. Ce même escalier, il l'avait grimpé tant de fois au cours de sa vie qu'il en avait oublié la hauteur. Ce matin, pourtant, il pouvait compter chaque marche, tant chacune d'elle exigeait un effort de sa part. Combien de conseils avait-il tenu dans la sombre salle où se tenaient et se succédaient depuis des siècles ses ancêtres ? Combien d'heures avait-il passées à discuter à cette table avec Sigurd, tantôt à l'appuyer dans des prises de décisions audacieuses face à des conseillers réticents, tantôt à être le seul à oser s'y opposer ? Mais Sigurd n'était plus là. Celui qui avait été son frère aîné et son meilleur ami n'était plus, depuis bientôt deux ans. Et aujourd'hui, en lieu et place de son frère, Alwin conseillait son neveu.

Un être étrange que ce Wenceslas. Il avait beau l'avoir vu grandir, le nouveau seigneur de Karlsburg avait toujours été difficile à cerner. Outre son apparence physique qui lui laissait parfois des doutes quant à sa filiation - comment une famille dotée de gens si robustes avait-elle pu voir naître un homme aussi maigre et imberbe ? - c'était un homme avec qui on peinait à discuter. Sigurd avait ses accès de colère, mais il était à l'écoute de chaque conseil, et prenait en considération même ceux contre-lesquels il élevait la voix. Wenceslas, lui, ne se mettait que rarement en colère, mais on le savait tout de suite lorsqu'une intervention lui déplaisait. Il fixait celui qui l'avait contredit de ses yeux gris, et ne disait mot, laissant l'auditoire mal à l'aise. Mais qu'on l'approuve ou qu'on le désavoue, sa décision était toujours arrêtée à l'avance, et il ne revenait jamais dessus.
C'est un homme qui sait ce qu'il veut, et c'est une qualité chez un seigneur, songeait parfois Alwin. Mais il est bien dommage que nous n'ayons pas Daric avec nous. Le frère aîné de Wenceslas, décédé trop tôt, restait dans les mémoires même si longtemps après le drame. Les hommes auraient suivi Daric par conviction et affection, au lieu de suivre Wenceslas par peur.

Alwin poussa la porte de chêne et pénétra dans la salle du conseil. Autour de la table se tenaient déjà son jeune frère Almar, le prêtre, ainsi que Bertrand et Jean, ses deux fils. Le grand siège en bout de table qui accueillait d'ordinaire le séant du seigneur de Karlsburg était vacant, tout comme celui de Messire Reynald. Wenceslas s'était mis en route pour Diantra il y avait de cela bientôt deux semaines, et Reynald l'y avait accompagné. C'est au vieux chevalier de Karlsburg qu'on avait donné la tâche de gérer le domaine en son absence, et il le faisait consciencieusement.
A son entrée dans la pièce, son frère et son fils aîné l'accueillirent en respectueuses salutations. Ewald y montra moins d'entrain, la mine pâteuse, saluant son père d'une voix qui trahissait ses excès de la veille. Se lever tôt pour assister à une réunion au sommet d'une tour ne semblait pas mettre le cadet de bonne humeur, et vu la mine qu'il avait, il était probable qu'il avait passé la soirée à ripailler. Si Bertrand était un homme raisonnable, réfléchi et avisé, qui avait déjà l'habitude d'assister au conseil, ce n'était pas le cas de Ewald, qui représentait une toute autre paire de manches. Aigre et brusque, il ne desserrait jamais les dents, et s'il faisait preuve d'un certain franc-parler, il avait la fâcheuse manie d'en user dans les moments où il valait mieux se taire. Il s'entendait peu avec Wenceslas, qui ne l'avait jamais convié au conseil. Mais puisqu'il dirigeait temporairement la boutique, Alwin avait jugé utile de donner sa chance à Ewald, espérant que son fils cadet y verrait l'occasion de s'imprégner du sens des responsabilités.

- Par quoi commençons-nous aujourd'hui ? demanda Almar tandis qu'Alwin prenait place.

- Si nous pouvions évoquer l'affaire de la succession de Styr... nous avons reçu de nouvelles menaces de la famille, commença Bertrand. Ils exigent encore et toujours que les biens du domaine de leur cousine leur soient restitués. Ils affirment que si Wenceslas persiste à les ignorer, ils en référeront à...

Alwin l'interrompit d'un geste de la main. Les affaires de succession du domaine de Styr, qui apportaient plus d'ennuis que d'intérêts, pouvaient encore attendre. Wenceslas avait par ailleurs demandé à ce qu'aucune décision ne soit prise sur ce sujet avant son retour de Diantra. Le vieil homme prit un siège, laissant vide celui qui était réservé au seigneur, et posa sur la table un parchemin dont le sceau demeurait intact.

- Il y a plus urgent, fils. Nous l'avons reçu ce matin d'un messager venant de Diantra, expliqua-t-il. Wenceslas nous donne enfin des nouvelles. De bonnes nouvelles, mais également de plus préoccupantes.

Là était la raison pour-laquelle il avait convoqué ses fils. Bertrand et Ewald se firent silencieux, tandis qu'Alwin déroulait le parchemin. Il l'approcha à la lueur d'une bougie pour mieux le lire.

Wenceslas de Karlsburg a écrit:
A Messire Alwin, Chevalier de Karlsburg,

Mon oncle,

Il me vient à grande joie de vous annoncer la pleine réussite de mon aventure diantraise. Arsinoé d'Olyssea m'a reçu en personne et n'a eu d'autre choix que d'accéder à la demande légitime que nous formulions auprès du régent depuis de nombreux mois. Elle consent donc à faire honneur à notre maison en nous attribuant enfin le titre pour-lequel mon père s'est tant battu. Devant les dieux et les hommes, au regard de la loi, Arétria est désormais nôtre.

Cette nouvelle, si réjouissante soit-elle, ne doit pas éclipser un certain nombre d'événements graves qui pourraient encore ruiner tous nos projets. J'ai moi-même assisté à la proclamation du règne du Roi Bohémond, l'enfant de l'Ivrey et de son épouse; une cérémonie gâchée par le refus de plusieurs grands seigneurs de prêter allégeance. Sachez, mon oncle, que la guerre gronde au sein de la péninsule. Lorsque nous dirigerons les affaires du comté, nous aurons à nous inquiéter du conflit qui continue de ravager Serramire, mais également de ceux qui risquent fatalement d'éclater dans le sud et le médian.

La première chose à faire est de rassembler nos forces et de faire le tri parmi nos vassaux. Un temps insupportablement long s'est écoulé sans comte à la tête d'Arétria, et nombre de seigneurs risquent de voir notre arrivée au pouvoir d'un mauvais oeil. Je n'entends pas diriger un comté divisé. Je prépare dès maintenant mon retour dans le nord, mais le temps presse et nous ne pouvons attendre. Aussi je compte sur vous pour rassembler les hommes de bonne volonté et annoncer à tous que l'anarchie qui règnait dans la malelande touche à sa fin.

Puissent les Cinq veiller sur notre Maison,
Wenceslas

Comte d'Arétria, seigneur de Karlsburg

Alwin relut plusieurs fois la signature de son neveu. Comte d'Arétria... Ainsi, il avait réussi. En si peu de temps, Wenceslas s'était attribué le titre que Sigurd avait convoité toute sa vie. Une récompense que le fils ne devait qu'aux efforts du père... mais aussi aux hasards du temps et des effets de la guerre. Il récolte sans grand effort ce que son père et moi avons semé pendant des années. Et dire que si Wenceslas n'avait pas survécu, je serais moi-même aujourd'hui seigneur de Karlsburg et comte d'Arétria, et Bertrand serait mon héritier. Mais bah ! Je m'en suis fait une raison depuis longtemps. Il laissa le parchemin et leva les yeux vers son fils aîné.

- Alors, la rumeur est vraie, murmura le vieux prêtre. Régent, enfant-Roi et princesse sont passés six pieds sous terre. Je n'osais croire à cette histoire d'incident magique.

Un silence suivit ces paroles. La nouvelle avait précédé - et même motivé - le départ de Wenceslas pour Diantra, mais le doute avait subsisté chez chacun d'eux. Cette nouvelle vague de décès semblait suivre une constante après la mort du Roi Trystan, et l'assassinat de son épouse, à tel point que cette hécatombe royale ressemblait à une mauvaise farce.

- Mais le comté est enfin nôtre, fit remarquer Bertrand après ce bref silence. Du moins l'est-il sur le papier.

- Wenceslas compte sur nous pour unir la malelande à sa volonté, répondit Alwin. Nous devons commencer à nous y employer. Si comme il le craint une guerre éclate et que cette guerre doit arriver jusqu'à nous, mieux vaut que nous soyons prêts, et que nous fassions en sorte que Wenceslas soit véritablement le maître en Arétria.

Ewald fit une moue dubitative.

- La plupart des seigneurs encore en vie ont fait la guerre à Arsinoé d'Olyssea, pendant la campagne d'Anseric de Rochepont. Pourquoi suivraient-ils Wenceslas si celui-ci détient le titre de sa main ?

- Ça m'ennuie de le reconnaître père, renchérit Bertrand, mais Ewald a raison. Wenceslas peut bien proclamer ce qu'il veut, et tenir le titre de qui il veut... nombre de seigneurs se croient libérés de tout serment depuis que le dernier Comte est mort.

- Et nous ne sommes même pas issus de la maison de Viorel, renchérit Almar le prêtre. Il serait facile pour n'importe qui d'argumenter contre notre légitimité.

Ewald s'apprêtait à rajouter des objections, mais un geste du vieux chevalier de Karlsburg le fit taire. Alwin savait se faire écouter des siens, et l'on se tut respectueusement pour le laisser parler.

- Je ne m'attends pas à ce que les choses se fassent sans heurt, maugréa Alwin. S'il suffisait d'agiter un bout de papier devant leur tête pour que tous les récalcitrants obtempèrent et embrassent le cul de leur comte, Wenceslas n'aurait pas de soucis à se faire. Mais ce n'est pas le cas. Ceci étant établi, nous devons faire le point sur la situation.

Une toux forcée l'interrompit. Chacun se tourna vers Jean qui, les dents serrées, semblait osciller entre le rire et le mépris.

- Un point sur la situation, rien que ça ? répliqua Ewald. Entre tous les seigneurs plus ou moins autoproclamés, les familles bourgeoises qui règnent sur Lün et Kulm et les clans qui déchirent le pays, je souhaite bien du courage à mon cousin pour remettre de l'ordre dans cette pagaille. Si j'étais Wenceslas, je resterais le plus longtemps possible à Diantra. Les hôtels et les bordels de la capitale doivent faire bien meilleur accueil que celui que lui réservent ses futurs vassaux.

- Grâce aux dieux, ce n'est pas vous qu'on a nommé comte, répondit sèchement Almar. Une chance que le fils de Sigurd se soucie plus de l'honneur de notre maison que de nuits tarifées dans des bordels diantrais.

Piqué au vif, Ewald semblait prêt à répondre fermement à son oncle. Un regard en direction de son père l'en dissuada néanmoins; mais c'est d'un ton condescendant qu'il lui répondit :

- Honneur qui pourrait bien raccourcir ses jours sous peu. Avec la guerre qui menace au sud, Serramire en ébullition au nord et le chaos qui règne déjà dans la malelande, ce n'était certes pas le moment de prendre le pouvoir. Arsinoé d'Olyssea ne se mouille pas beaucoup : si nous réussissons, tant mieux pour elle; si nous échouons, elle trouvera un autre pantin pour essayer.

- Taisez-vous, Ewald, dit alors Alwin.

Ce rappel à l'ordre, prononcé d'une voix calme où transparaissait la lassitude et le mépris, réduisit Ewald au silence. Le chevalier de Karlsburg avait toujours cette autorité sur son deuxième fils lorsqu'en usant de ces deux mots il lui rappelait toute sa médiocrité - quand bien même ses objections n'étaient pas si incohérentes. Les sourcils froncés, Ewald se laissa tomber dans son fauteuil, tapotant le bord de la table du bout des doigts dans un geste impatient, vexé dans son orgueil.
J'ai peut-être eu tort de l'associer à ce conseil, songeait maintenant Alwin. Bah ! il gagnera en jugeote avec le temps, je l'espère. Un jour peut-être, ce sera un homme avisé. Mais il en est loin.

- Nous ne saurions faire valoir nos droits sur le comté tant que nous demeurons à Karlsburg, poursuivit Alwin à présent qu'il pouvait parler sans être interrompu. Il nous faut contrôler Arétria-la-ville, et nous disposerons alors d'une position stable, tant militairement que symboliquement.

- Cela pourrait se faire si nous ne tardons pas à nous organiser, releva le prêtre. Aux dernières nouvelles, c'est encore le vieux Lothar qui fait office de gouverneur là-bas. Un brave homme, mais l'âge l'a rendu fort peu entreprenant, lui qui n'a rien fait d'autre que de demeurer à l'abris derrière les murs de la ville depuis qu'il est en fonction.

- Grand bien lui en fit. Sans quoi il serait tombé à la première tentative de putsch, et c'est avec un usurpateur que nous serions aujourd'hui forcés de traiter.

- Lothar est un homme prudent. Un peu trop, sans doute. Je gage qu'il reconnaîtrait volontiers Wenceslas comme suzerain et serait prêt à lui ouvrir les portes... en situation normale. Mais la moitié du pays risque de s'opposer à nous lorsque Wenceslas voudra ramener la malelande dans le giron de la couronne. Pour que Lothar nous livre la ville, mieux vaut lui démontrer que nous sommes aptes à la défendre.

- Nous n'avons que les troupes de Karlsburg, dit Bertrand. C'est certes insuffisant, mais nous pouvons les renforcer. La maison de Karlsburg compte des amis dans la malelande.

- Et comment comptez-vous les convaincre d'engager leurs troupes auprès des nôtres, mon frère ? ironisa Ewald, retrouvant le don de la parole. Qu'ils soient nos amis ne les rendra pas imprudents.

- Je pense à ceux qui seraient ravis de nous voir nous élever... et de profiter de notre élévation. Soyons réalistes, ceux qui nous suivent ne le feront pas pour la gloire de notre ascendance, mais pour ce que nous aurons à offrir. Une fois au pouvoir, Wenceslas sera en mesure de contenter leurs demandes, et de punir ceux qui auront tardé à le soutenir. D'ailleurs, l'un se fait souvent en accomplissant l'autre.

- Qu'en est-il du seigneur Ganelon ? intervint le prêtre. Il est l'oncle maternel de Wenceslas. L'ost de Wenden représenterait un appui important.

- Il me semble qu'il est mort, répondit Alwin. Il a suivi les pas d'Anseric de la Rochepont dans sa rébellion, et a partagé le destin de ce dernier.

- Son fils a reprit la ville par la suite, releva Bertrand, et à la force des armes. Roderik de Wenden est un habile meneur d'hommes, doublé d'un tacticien hors pair. Je doute qu'il ait jamais rencontré Wenceslas, mais il n'en est pas moins son cousin. Si le comte d'Arétria devait chercher une alliance, il devrait se tourner du côté de Wenden, sans hésiter.

Alwin s'accorda un court moment de réflexion. Wenden... ce ne serait pas la première fois que la maison de Karlsburg tenterait de se rapprocher de cette seigneurie arétane, pauvre mais militairement redoutable. Son propre frère Sigurd n'avait-il pas épousé Alyna, la soeur de Ganelon ? L'union avait donné le jour à Daric et Wenceslas, mais l'alliance n'avait pas été concluante sur le plan politique, Wenden n'ayant jamais appuyé Karlsburg par la suite, aucune des deux parties n'ayant respecté ses engagements. Les deux seigneuries s'étaient d'ailleurs retrouvées dans des camps opposés pendant la campagne de Sainte-Berthilde.
Toutefois, la situation était différente à présent. Ce Roderik était peut-être plus avisé que ses aïeux, et Wenceslas était comte, ce que n'avait pas été Sigurd. Face à des perspectives alléchantes, Roderik appuierait peut-être son cousin.

- Vous avez sans doute raison, Bertrand. Nous devrions organiser une rencontre avec le sire de Wenden. S'il est aussi pingre que l'était son père, j'imagine qu'il réclamera une récompense... des terres, un mariage, une place au conseil, que sais-je encore. Nous verrons bien.

Quelque chose poussait le vieux chevalier à la méfiance. Alwin n'avait jamais été homme à accorder sa confiance au premier venu, et lui-même ne partageait aucun lien de famille avec ce sire de Wenden. Il gageait que Wenceslas s'en méfierait tout autant. Mais les temps changeaient, et il fallait s'adapter : la maison de Karlsburg n'allait plus se contenter d'une châtellenie désormais, elle régnerait sur un comté tout entier, et serait bien forcée de composer avec des seigneurs à la loyauté douteuse. S'il jouait un rôle de poids dans la réunification du pays, Roderik de Wenden chercherait probablement à peser sur les décisions futures. Et il ne serait pas le seul.

- Mais n'ébruitons pas trop vite la nouvelle dans le reste du pays, poursuivit le chevalier. Il serait risqué d'annoncer le nouveau comte d'Arétria en grande pompe face à tant d'ennemis potentiels, tant que nous ne sommes pas en position de force. Wenceslas est encore à Diantra, le chemin du retour n'est pas sûr et il le serait encore moins si des rivaux cherchaient à le faire éliminer. Nous ne devrions avertir que ceux qui sont directement susceptibles de prendre notre parti.

- Je doute que nous puissions garder cela secret très longtemps, père. A Diantra tout se sait, et les nouvelles s'y propagent dans tout le royaume. Je gage que toute la malelande sera au courant avant que Wenceslas ne soit de retour.

- Eh bien, préparons-nous au mieux de façon à éviter le pire.

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