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 Une réception interrompue

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Naïlo
Humain
Naïlo


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MessageSujet: Une réception interrompue   Une réception interrompue I_icon_minitimeJeu 7 Mai 2015 - 14:35

Cela faisait maintenant deux jours que Naïlo était arrivé dans la ville de Serramire. Malgré que le voyage fût éprouvant physiquement, il n'avait par chance fait aucune mauvaise rencontre. Il était donc arrivé tard dans la soirée, avait pris une petite chambre dans une auberge où on pouvait accueillir son cheval et passé une excellente nuit. Le mage était fier de lui, jamais il n'avait voyagé, qui plus ai il l'avait fait seul, avec comme seul compagnon un cheval qu'il avait appelé Édouard. C'était une belle bête au pelage blanc presque argenter et d'un caractère calme et doux. Il avait eu la chance de l'avoir, il aurait mieux siée à un noble ou à un chevalier, mais le garçon d'écurie avait décidé que ce cheval lui conviendrait le mieux d'autant plus qu'il n'était pas entrainé au combat. En fait maintenant il savait chevauché grâce à ce cheval.

Naïlo avait donc passé la première journée à visiter la ville et à se renseigner comme lui avait demander le Baron de la Courcelle, c'est de cette maniéré qu'il apprit qu'une grande grande réception aura lieu le lendemain, un riche bourgeois avait décidé d'épaté un chevalier. Cela serait le meilleur endroit pour discuter avec des marchant et noble en tout genre.

Bien sûr il devait rejoindre Cécilie en Bastylle, mais une journée de plus ou de moins ne devrait pas poser de problème et une journée de repos ne pourrait que lui être bénéfique. Il passa donc la deuxième journée à se préparer pour cette réception. Il fit recoudre ça toge la plus belle et passa le reste de la journée à méditer, ce ressourcement lui fit le plus grand bien, car durant le voyage il n'avait pas vraiment eux le temps.

Le soir venu, il réussit à convaincre les gardes, du bien fonder de sa présence en ce lieu en leurs montrant un lettre que le Baron de Misséde lui avait remis avant de partir, il était là pour parlementer, le plaisir serait un plus. Le mage passa une bonne heure a passé de convive a convive, se renseigner et parlé avec eux, il réussit même à convaincre quelque marchant du bien fonder de travailler avec Misséde. Durant cette heure il pris de plus en plus confiance en lui, il avait bien sûr vécu toute sa vie à la cour d'un Baron, mais il n'était pas un très grand féru de politique, malgré quelque bévue mineur il s'en sortait plutôt bien. Ayant quelque conversation sérieuse par-ci et faisant rire par-la, il réussit à se faire apprécier de plusieurs convive.

Il avait entendu, durant une conversation, qu'il aurait une représentation. Une jeune femme qui disait ont était très douée. Au moment de son arriver Naïlo était dans une conversation avec un marchant, il se trouvait derrière une colonne, il ne pouvait donc pas la voir arriver. Aussitôt les premiers accord jouer, des souvenirs lui revient en mémoire, cette chanson était l'une des préférés du mage, que la Dame de Laval interprétait à la perfection, ses souvenirs étaient si vivace qu'il croyait même l'entendre.

La plupart des convives s'était tue pour entendre la femme chantée, le mage lui restait un peu à l'écart, pour continuer à entendre la voix de Cécilie dans sa tête, jusqu'au moment où il comprit que ce n'était pas dans sa tête qu'il l'entendait, mais que c'était elle qui chantait. Il sortit enfin de derrière la colonne pour regarder la femme qui hantait ses nuits, elle était magnifique, une étoile scintillante dans une nuit de lumière, sa voix, magnifique, aussi pure et douce que le sons d'une rivière qui se dirige vers son lit. Sans le vouloir ses yeux croisa les siens, il avait toujours été gêné de regarder une belle femme dans les yeux, mais avec elle c'était différent, le fait qu'elle soit aveugle devait en être la cause. Plusieurs personnes ne pouvaient supporter son regard, Naïlo lui, aurait aimé si perdre durant des heures.

Il finit enfin par détacher son regard de la belle pour regarder autour de lui. Si Cécilie était présente alors Rose devait y être aussi, il finit par reculer un peu pour mieux passer inaperçu, il ne voulait pas que Rose le découvre tout de suite.

Après quelque minute il ressentit quelque chose d'étrange dans une réception, une personne essayait de manipuler la magie, mais qui et pour quel raison. Il devait le trouver, le regard du mage parcourait la foule pour enfin trouver ce qu'il cherchait, il n'eut pas à attendre très longtemps pour découvrir ce qu'il avait l'intention de faire, une boule de feu parti des mains du mage pour se diriger droit vers la table d'honneur, qui se situait tout près de la scène ou se trouvait la Dame de Laval.

Naïlo devait agir vite, déjà la boule enflammé passa près de quelque convive, la peur et le chaos emplit la salle, le feu lui avançait inexorablement vers sa cible. Rapidement le stress et l'adrénaline fit surface, la boule de feu elle continuait et approcha de plus en plus. Rapidement et en essayant de rester discret Naïlo leva un mur de glace, il n'était pas parfait, mais la boule explosa à son contacte ce qui emplit la salle de vapeur. Les invités couraient en tout sens, les gardes eux essayaient de rejoindre l'assassin, qui lui jeta un regard de haine au mage qui avait haussé contrarier ses plans avant de fuir.

Utilisé aussi rapidement de la magie n'était pas simple et le mage avait maintenant un mal de tête, son regard scrutait maintenant la foule pour retrouver Cécilie, mais il ne la trouvait nulle part.
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Cécilie de Missède
Humain
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MessageSujet: Re: Une réception interrompue   Une réception interrompue I_icon_minitimeLun 11 Mai 2015 - 15:09

Depuis son séjour à Lourmel, bien des jours avaient passés. Le voyage pour Serramir n'avait connu aucune perte grâce à son escorte renforcée d'un nouvel élément de poids. L’installation chez son hôte s'était également très bien passé. Comme promis, elle était logée de façon royale et elle avait pu profité de plusieurs jours pour s'acclimater à la demeure, à la salle de réception, répéter et d'un accès à quelques livres intéressants.

Depuis qu'elle s'était attachée à Jérôme de Clairssac, elle n'avait plus vraiment fait ce genre de chose. Elle avait oublié tous les petits traqua des voyages et des représentations officielles dans des lieux inconnus. Mais l'excitation de pratiquer son art dans de telles conditions lui avait également un peu manqué...

Lorsque la soirée tant attendue était arrivée, Cécilie ne tenait plus en place... Enfin façon de parler. Toujours aussi calme et posée à l'extérieur, son cœur battait à grands coup, comme à chaque fois qu'elle se préparait à jouer... Surtout lorsqu'elle s'apprêtait à chanter de nouvelles œuvres. Elle avait accordé sa harpe une bonne centaine de fois dans la journée et grattait une lyre pendant que Rose s'occupait de ses cheveux, incapable de rester inactive. La réception avait commencée mais elle ne préférait se mêler à la foule qu'après son récital.

Une fois déclarée prête et présentable par Rose, vêtue d'une robe bleu roi offerte par un hôte quelques années auparavant, il ne lui restait plus qu'à entrer dans l'arène. Au bras de Rose, elle sentit l'effervescence de la salle de fête se refermer sur elle. Les discussions des convives attablés et de la populace dorée qu'on avait conviée se mêlaient en un bruit de fond dont seule l'oreille avertie pouvait retirer quelque chose en y prêtant grande attention. Attention que Cécilie n'avait absolument pas. On l'annonça aux invités de marques attendant leurs premiers plats. Un espace devait être dégagé à leur côté pour elle et sa musique. Si tout ce déroulait comme prévue, elle chanterait de nouveau en fin de soirée après avoir partager le repas de son hôte. Nul doute que ce bourgeois espéré offrir la musicienne et non la musique à un noble sans terre, mais ce genre d'intention sous-jacentes n'avait jamais empêché Cécilie de chanter.

Elle quitta le bras de Rose pour faire quelques pas seule. Elle savait ou était sensé être, elle pouvait trouver son instrument. Cette bravade, elle l'exécutait à chaque fois qu'elle se produisait, comme un salut à tous ceux qui ne voyaient en elle qu'une aveugle. Sa jambe frôla le siège. Elle recommença à respirer et s'assit.

Avant de commencer, elle pinça trois cordes pour vérifier la tonalité, tourna une clé et inspira un grand coup. Pour se mettre en confiance, elle commencerait par un des airs qu'elle maîtrisait le mieux, une ancienne ballade.

Ses mains s'animèrent sur sa harpe. Les notes résonnaient entre les murs, éclatant sur les colonnades dans des échos étranges. Les trilles douces de l'instrument glissent sur la foule, contrepoint d'une voix clair et chaude qui porte jusqu'au dernier
Sa poitrine se gonfle et se creuse avec les vibrations de sa gorge. Depuis combien de temps n'avait-elle pas chanté vraiment à plein poumon ? Toute sa conscience se perdait dans l'harmonie qu'elle tissait du bout des doigts. Ses propres vocalises rivalisaient avec les notes brèves et précises de la harpe.

Un hurlement brisa la trame. Le chaos éclata dans l'harmonie.

Le bruit claquant d'une langue de feu se rua vers la jeune femme qui n'eut pour tout réflexe que celui de rester figer.

Son instrument heurta le sol dans un bruits dissonant tendit que quelque chose la poussait violemment. Étendue sur le sol, déboussolée, Cécilie se redressa à moitié sur les genoux, gardant la tête baissée. Les cris de paniques et les courses folles emplissaient la salle, rebondissant contre les murs en un chaos indescriptible. Le rugissement des flammes explosa en un second sifflement, plus aiguë, plus fort. Elle n'arrivait pas à savoir ce que cela pouvait être... Mais si c'était un incendie, elle ne devait pas rester là ! Et Rose ?!

-Rose !
-Un Mage !!!

La musicienne releva subitement la tête. Un coup violent à la tempe. Le bruit d'un homme qui s'écrase au sol près d'elle. Elle sombrait dans l'inconscience.



Dans la brume qui avait envahie la salle, on ne voyait plus à trois mètres. Le monde n'était plus que cris, toux et courses. Les gens si maniérés se bousculaient et trébuchaient. Au milieu de la cohue, Rose, peu à peu happée vers la sortie, ne parvenait pas à retrouver Cécilie. Les gardes s'étaient lancé tant bien que mal à la poursuite de l'attaquant pendant que d'autres essayaient de trouver le responsable du mur de glace et du brouillard qui risquait de permettre à l'assassin de s'en tirer.
Les membres de la table d'honneur avaient déjà été pris en charge par un contingent de garde pour les escorter dans l'aile privée de la demeure
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