A la recherche de cause I : Plans & Stratégies.

La choppe était vide, tout comme la taverne, les sanglots et les rires des enfants avaient fuit ces endroits désertiques depuis de nombreuses années, pourtant… Oh oui ! Pourtant, tout le monde se souvenait de ce jour fastes où des hordes de peaux-vertes déferlait sur les terres naines, bien moins paisibles depuis, les cités étaient fortifiés, et ce n'est peut dire. Les patrouilles étaient accentués et rare étaient celles qui revenaient humbles et victorieuses de Kirgan la brûlée vive, et Almis, la croyante hérétique, Lante, quant-à-elle avait éteint son flambeau, préférant se tourner vers les affaires extérieures, « Honte à elle ! » furent les cris de désespoirs.  Incessante, et pourtant impalpable furent les joies de la libération de la croyante désormais habitée, elle revivait enfin, son beau plumage reprit vit, son cœur battait, son souffle reprit, un seul mot nain paraît. « Guerroyant guerroyé, la faillite ne sera compté. Fier nain et naine, compter les victoires, mais pas les défaites, Un seul mot d'ordre, Fierté » les nains ont été touchés de pleins fouets. Blafard, il ne jouera pas, Thorgrel, fils d'Hardrekson, vaincu par le détourneur de nain, Valek cri-de-rune, runé ? Non, ruiné, Thanor n'était plus compté parmi royauté, elle a préféré se tourner vers un comité, folle soit elle. Hurlé devront nous ? Vainqueur, nous serons !

La nerania, touché, ne subsistait que par la force de clans sauvages et de verdâtres, soigner de son impureté fut-elle quand le désir de revoir ses fils touchés son sol fut arrivée. « Gloire aux Dawis ! » scander-t-il sur les vallées, Nerania se réjouissait de ses fils, leur grandeur n'avait réellement d'égales, mais un prénom réjouissait tout le monde dans les foules de guerriers. Kazadröm Marteau-de-Fer, thane Marteau-de-Fer, dans sa grandeur d'âme, avait sorti défibrillateur et appareil respiratoire, sur lui reposer l'âme et conscience de la nerania, mais pas seulement, ses frères aussi l'admirait, et lui demander soutien et courage, Pourtant … Oh oui ! Pourtant, le jour funeste ne pouvait être relever que par la force des armes, le temps en était à la guerre. Ardamir, Oesgard la belle, Kirgan, Ydril, Almis, Median, tous et tout, étaient en guerres.

Sommeil lourd, soirée arrosée, Barkios, première ennéade, Arcamenel, tout était soupçon de fête, mis-à-part une chose, le décès de Broka, concubine de Kazadröm. Ce jour-là, les cieux pleuraient, la terre étaient boueuses et les feuilles jaunissaient, des personnes s'empressaient dans cette forge de Thanor, la forte. Deux sages femmes aidaient une femme a accouché, long et pénible, treize durant, l'enfant naquit, la femme ne résista plus longtemps et décéda suite à ses douleurs. En état de guerre, le père n'était pas présent, le front ne tenait lui aussi plus qu'à un fil. Le jeune enfant naquit avec une mère, durant seulement quelques secondes. Les journées et ennéades passèrent jusqu'au moment où cette guerre prit fin, l'enfant, déjà présent à Gromgrund, s'éveillait tendrement.

Un nain a fier allure siégeait sur une vallée, guettant le temps passé, le visage marqué par une infinie tristesse, la tête baissée et les yeux envahis de larmes. La respiration faible, les bras relâchés, les cheveux en batailles, cette personne venait de perdre l'un des êtres les plus chères en son cœur, sa femme, fiancée et concubine, son seul souvenir reste cet enfant. Il ne put retenir ces larmes, sa rage monta, fracassante, envahissante, le petit-être hurla, sanglota, frappa la neige au sommet, puis, se calma pour se rasseoir sur la neige en pleurant. Les mains tremblantes posaient sur ses cheveux, le regard montant au ciel, puis quelques paroles incompréhensibles.

Non-loin, un village reconquit il y a de cela trois mois revivait doucement, un jeune garçon au nom de Bifin … Bifin, Kazadrömson Marteau-de-Fer, telles étaient ces véritables origines. L'enfant nain rigolait aux chatouilles d'une ancienne de son clan qui ne voulait pas s'arrêter. À la porte de ce hameau, un runiste prit place, le sac tenu à la main et posé sur l'épaule. Il venait de loin, sa tenue en disait long sur lui, faite de pelage de bête, elle ne servait qu'à lui tenir chaud, Brissalion, Lante, Ithrii'vann peut-être. Et il n'était pas non plus grassouillet, apparement il avait la carrure d'un nain aventurier, costaud sur les bras. La porte était ouverte, au grand bonheur pour ce nain, passant cette porte avec fier allure, il se mit en quête de la tanière de ses frères, mais avant cela, il lui fallait un petit remontant. Il accosta alors un des gardes postait aux portes.

« Baruk, où peut-on se requinquer ici, ami Dawi ? » Demanda-t-il, le son de sa voix était pour peu dire, tellement belle que même une naine ne pourrait faire sans y craquer, physique et voix avantageuses, Quel nain mesdames !

Sans hésiter, le nain pointa sa hache vers la tanière « Gobelins & boucliers. » puis, prononça d'une voix peu mélodieuse, voir plutôt froide. « Je ne suis pas ton ami … Nous les nains, sommes tous frères … Retourne donc d'où tu viens ... » le nain était pour peu dire, raciste, il en faut bien des gens qui n'aiment pas leurs propres races. Mais bon, le mage aux runes était du coin, il était même né à Gromgrund.

Le Dawi gifla d'une main solide le guerrier qui en vacilla légèrement, encore sous l'emprise d'une rune qui avait servit auparavant à soulever une charrette qui s'était renversé sur le côté, le jeune nain avait encore une force surprenante. « Je suis Mordhal MARTEAU-DE-FER ! Comparé à toi je suis né ici ! Alors celui qui devrait partir ici c'est toi ! » L'autre garde, encore surprit de cet acte s'empressa d'attraper le mage avec un air choqué.

Puis, quelques heures passèrent, Kazadröm marcha tranquillement dans la grand-place envahis de nains qui passaient, discutaient, parlaient entre eux, soudain, un garde avec une armure en cuir, le manda et l'emmena à la prison. Soudain, en arrivant, le thane fut surprit de voir une personne derrière, reculant de quelques pas, il tendit les bras vers ce nain très énervé. « Ouvrez, c'est mon frère. » le nain très enragé, hurla sur les gardes après sa sortie, il est peut-être très beau, mais il très hargneux, pire qu'un chien qui a la rage.

Les deux acolytes, se retrouvèrent à cette fameuse taverne, les gens ne buvaient pas de l'eau et s'y mettaient d'arrache-pied avec la bière. Des tournois de bras de fer avec lieu aujourd'hui dans cette guinguette. Kazadröm, en s'asseyant sur une chaise demanda à son tour deux bières au tavernier, puis, en admirant son frère, il lui demanda « Mais, pourquoi es-tu revenu ? » très troublé par l'arrivée de son frère.

« J'ai été très troublé par cette acte des gobelin Le tavernier posa les deux bières et Kazadröm donna quelques pièces d'écus. Je  suis donc venu faire des recherches sur les gobelins si c'était magique ou non, et si ça avait réellement un lien avec Mordhal but une longue gorgée Mogar, maintenant que je fais parti du Firmament, je n'aurai plus à m'inquiéter d'où dormir en estrèvent, j'ai revendu ma maison, ça m'a servit pour revenir ici Un nain hurla un grand « Ah ! » après avoir vaincu son adversaire et gagnait le tournoi désormais je vais pouvoir me lancer dans mes recherches en repartant quelques fois à Naelis. » Lui répondit son frère, heureux de ses actes.

« Si tu veux de l'aide pour tes recherches Kazadröm posa sa main sur l'épaule de son frère n'hésite pas je suis là. Si tu veux revoir tes frères n'hésite pas aussi Le thane fit un clin d'oeil à son frère Damdill est à la forge, j'espère que tu te souviens de l'endroit. Tromglod, quant-à-lui est parti faire une patrouille entre Gromgrund et Almis » Répliqua-t-il. Mordhal ne sut que dire, voir le village revivre était un rêve quasiment irréalisable, et maintenant c'est chose faite, la joie était immense et il leva son verre en admirant les cieux, tel un signe pour son clan décimait lors de l'attaque gobelin.

Le lendemain matin, Mordhal se leva tôt, sur la table de salle à manger faite de pierre, il prit un parchemin, puis, imagina des plans et stratégies pour aboutir à ce qu'il voulait, chercher la cause de cette guerre.