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 Union et famille

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Sapientia
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MessageSujet: Union et famille   Union et famille I_icon_minitimeJeu 18 Juin 2015 - 2:00

Union dans les Cités
~ Du mariage et de la famille chez les Taledhels ~




Le Mariage est l'une des cérémonies religieuses donnant lieu aux plus grandes festivités dans les Cités elfiques, juste après celle du Don qui est réalisée pour fêter chaque naissance. Cependant, les valeurs qui le rendent si important sont assez différentes de celles des humains.

Là où le mariage humain est un pacte de fidélité charnelle souvent arrangé pour les nobles et ayant pour but de garder une lignée de sang, l'union elfe est avant tout la confirmation des sentiments qui existent déjà entre deux personnes ainsi que leur désir de fonder une famille stable. Cela n'implique que très peu leur famille. Il n'y a aucune obligation d'honorer sa moitié, la polyandrie et polygamie n'existent en aucune façon, et si le mariage n'est pas permis aux couples de même sexe, l'homosexualité n'a rien d'impur dans la société elfe. Seul l’inceste au sein d'une même fratrie est considéré avec le plus grand mépris. Des frères et sœurs se voient non seulement refusé le mariage mais ne sont absolument pas acceptés au grand jour.


Sommaire :
  1. Usages

  2. Cérémonie du Lien

  3. Famille

  4. Particularités





  • I.1. Fiançailles


  • Une légende humaine dit que les fiançailles elfes durent 100ans. Ce qui est totalement faux. La période de cour peut être très longue et arriver au siècle, mais en réalité, les fiançailles n'ont pas vraiment d'importance dans les Cités d'Anaëh. Elles ne représentent que le temps qui sépare la décision de l'union de la cérémonie en elle-même. Selon les cas, elle se compte en ennéades, mois ou années, mais ne dépasse que très rarement les deux ou trois ans.

    La tradition veut tout de même que durant cette période, le plus âgé – ou dans certains cas le plus influent - des deux fiancés, demande la bénédiction des parents de son partenaire, leur prouvant ainsi qu'il ne prend pas l'ascendant sur sa future moitié et qu'il s'agit bien d'un engagement mutuel.



  • I.2. Tenue de mariage


  • Les tenues peuvent être très différentes les unes des autres dans leur forme, leur complexité, leur confection, mais la majorité des cités respectent cependant quelques traditions communes.
    Lors de la cérémonie, l'homme portera du rouge, couleur de la passion et donc d'Arcamenel plutôt que de Calimenthar pour ce peuple qui révère très peu le dieu de la guerre. Le seul métal qu'il porte est l'or, écho à l'éclat du Soleil. Ces deux particularités symbolisent l'aspect masculin du couple.

    La femme quant à elle revêt une tenue verte en l'honneur de Kÿria et porte uniquement des parures d'argent rappelant la teinte pâle de la Lune. Cette fois, les couleurs symbolisent non seulement l'aspect féminin mais également le rôle de Mère aux yeux des elfes.



  • I.3. Dot


  • Il n'existe aucune dot puisque le mariage n'est pas un pacte économique mais sentimental. De même, puisque l'argent n'existe pas, c'est la communauté entière qui se mobilise pour organiser la fête et la cérémonie. Si besoin, on prépare une maison suffisamment grande pour abriter un couple et un enfant comme cadeau de la communauté pour les jeunes mariés.






  • II.1. Séparation


  • Dans un premier temps, les deux Elfes vont être séparés l'un de l'autre lors de l'ennéade précédant la cérémonie, c'est-à-dire durant neuf longues journées. Pendant tout ce temps chacun va devoir, avec sa famille, se concentrer sur les préparatifs maritaux, comme par exemple la fameuse tenue qu'ils ne porteront chacun qu'une seule fois dans leur vie.



  • II.2. Union


  • Chaque Cité à ses propres coutumes, mais certaines pratiques sont partagées par toutes. Le mariage est une cérémonie religieuse basée sur le culte Ilethien. Il est célébré devant deux prêtres ou prêtresses, l'un de Kÿria, l'autre d'Arcamenel. Les deux prêtres sont de genres opposés et le représentant de Kÿria doit obligatoirement être lui-même marié pour présider à une union, cependant, il ou elle n'aura qu'un rôle secondaire dans la cérémonie. Il est en réalité le témoin et le parrain (ou la marraine) de cette union.

    Le dixième jour, les festivités commencent au lever du soleil dans la Cité, cependant les mariés et leur famille proche ne sont pas présents le matin. La cérémonie en elle-même a lieu au moment voulu dans un sanctuaire de Kÿria, souvent en pleine nature ou au moins à l'air libre. Les proches, et parfois les moins proches, peuvent y assister mais aucun témoin n'est nécessaire puisque le prêtre de Kÿria joue ce rôle.

    L'homme entre en premier dans le sanctuaire, accompagné du prêtre ou de la prêtresse d'Arcam. Le représentant d'Arcam entonne un chant qui peut varier d'un couple à l'autre, pendant que la femme s'approche à son tour aux côtés du prêtre de Kÿria. Une fois le morceau fini, les deux époux se font face devant les deux prêtres.

    Le prêtre d'Arcam prend les mains des deux époux et place celle de l'homme sur celle de la femme, paume contre paume. Il loue l'amour qui unit les deux êtres devant lui. Les paroles exactes changent d'un couple à l'autre, mais elles ont toujours pour but de rappeler leur relation passée et leur bonheur futur. Puis il tend une tresse composée de huit cordons de couleurs différentes au-dessus des mains des époux.

    « Entends, Arcamenel, leur coeur à l'unisson.
    Voit, Ô Amant Céleste, leur désir d'union.
    Aujourd'hui, devant nous, dévoile les sentiments
    d'Untel et d'Unetelle
    Aujourd'hui, devant toi, ils demandent humblement
    Ecoute, Amant Céleste, car ils chantent ton Nom
    Donne leurs, Arcamenel, ta bénédiction.

    Frères et Sœurs, enfants de la Mère, chantez sans fin
    Pour unir deux êtres qui n'en formeront qu'un.
    Emplissez vos cœurs de joie, chantez l'amour
    Qu'il brille haut et clair, librement, pour toujours.

    Fils, toi qui porte ton cœur haut devant les Dieux,
    Fils, toi que Kÿria observe aujourd'hui en ces lieux.
    Fils, toi qui demande l'appuie d'Arcamenel le Barde.
    Ce souhait est-il guidé par ton seul vouloir?
    »

    La réponse traditionnelle est:
    « - Ce souhait, je le fais librement. »
    - Istenin laden:: (litt: mon souhait est libre )

    « Fille, toi qui porte ton cœur haut devant les Dieux.
    Fille, toi que Kÿria observe aujourd'hui en ce lieu.
    Fille, toi qui demande l'appui d'Arcamenel le Barde;
    Ce souhait est-il guidé par ton seul vouloir ?
    »

    Une fois que la femme a répondu à son tour, il pose la tresse sur les mains jointes des époux sans la nouer.

    « Alors réjouissez-vous! Que les dieux soient témoins
    De celui et de celle qui offrent ici leur main
    De celui et de celle qui la reçoivent en gage.

    Reconnaissez cette main qu'on vous donne librement
    Car c'est elle qui demain, aux côtés de la vôtre,
    Tracera pour vous deux un avenir commun.

    Chérissez cette main comme elle vous chérit
    Car son seul touché apaisera vos peurs
    Car nulle autre que celle-ci ne ravira vos cœurs.
    Elle sèchera vos larmes de tristesse ou de joie
    Et un beau jour viendra, si Kÿria le veut,
    Où elle se posera sur le front d'un enfant
    Qui comprendra le monde, avide et innocent,
    À travers l'amour qu'il lira dans vos yeux.

    Cette main qui vous apaise, cette main qui vous protège
    Renouvelant vos promesses à chaque frôlement
    Jamais ne faillira même les siècles passant.
    »

    Le prêtre posera alors la même question à chacun de deux époux, récupérant le bout de la tresse qu'il a déposé sur leurs mains après la première réponse, puis le second après la seconde.

    « - Untel, promettez-vous à Unetelle, de lui rester fidèle ? Promettez-vous de joindre votre cœur au sien et d'unir votre Souffle au sien dans la confiance, le respect et l'amour constant ?
    - Je le promets. Ce serment je le porte en mon coeur.

    - Hestan lîn ~ gwaedh na nauth::

    Lors de ce consentement, les jeunes mariés peuvent ajouter quelques vœux particuliers. Une fois fait, le prêtre noue chacun des huit cordons formant la tresse autour de leur main de manière à ce qu'ils ne glissent ni te tombent.

    « Par ces mains que je lie, deux êtres ne font qu'un.
    Puissiez-vous côte à côte affronter le destin.
    Une nouvelle famille, aujourd'hui devant nous
    Commence son périple et embellit le monde.
    Le Barde vous bénisse et bénisse ce lien
    Que toujours il dure, que rien ne le dénoue.
    »

    « Que la Mère à son tour se penche sur cette Union
    Qu'elle la couvre à jamais de son oeil bienveillant
    Qu'ils sentent d'une douce vie l'ultime bénédiction
    Voir le visage de l'autre aux traits de leurs enfants.
    »

    Une fois que le prêtre de Kÿria a à son tour bénit l'union, les jeunes mariés, face à face et main dans la main, ont la possibilité de prononcer en chœur le vœu d'Éternité.

    « Mon corps est à toi, mon cœur est tien
    Pour cette vie et par-delà la mort,
    Maintenant et pour l'éternité.
    »

    La cérémonie se clot alors sur un baiser.

    « Vous qui maintenant n'êtes plus qu'un, embrassez-vous
    Et que ce baiser scelle en vos cœurs et vos Souffles
    Les promesses que vos lèvres ont prononcées ici.
    »

    Il n'y a jamais d'échange d'alliance ou de bijou symbolique du même genre pour la simple raison que nul matériau n'égale théoriquement la longévité d'un elfe. Mais le lien qui attache leurs mains l'une à l'autre restera en place jusqu'à leur nuit de noce.
    L'Union est conclue par une fête qui dure jusqu'au matin suivant. Cependant, encore une fois, les jeunes mariés seront souvent ceux qui profiteront le moins longtemps de la fête.



  • II.3. Vœu d’éternité


  • Le Vœu d’Éternité est la dernière phrase que peuvent prononcer les jeunes mariés avant de s'embrasser et symbolise leur attachement total.

    « Mon corps est à toi, mon cœur est tien
    Pour cette vie et par-delà la mort,
    Maintenant et pour l'éternité.
    »
    Rhoenîn no lîn, gurenîn no lîn ~ Athra'cuilemen ada thar'i fern::
    Si adh an-uir::

    Une fois le vœu d'Éternité prononcé, le mariage ne peut plus être rompu. Mais ceux qui en ressentent le besoin se comptent sur les doigts d'une main. Les elfes sont faits de telles manières qu'une fois véritablement attachés à quelqu'un, il leur est presque impossible de vivre sans cette personne.

    Cependant, il n'est en rien obligatoire. Si le vœu d'Éternité n'a pas été prononcé, le mariage peut être rompu ou reconduit après 150ans. Ce sont souvent les elfes désirant se marier très jeune qui hésitent à faire ce vœu et préfère attendre pour affirmer leur union plus tard au lieu de risquer de passer l'éternité avec la mauvaise personne.


    Union et famille 31315210





  • III.1. Parité


  • Contrairement au peuple humain, il n'y a aucune échelle de valeur entre homme et femme chez les elfes. Ils peuvent exercer les mêmes métiers, carrière militaire ou dirigeant compris. La fierté masculine n’existe pas chez les elfes, chacun à sa place dans l’œuvre et après tout... Les femmes sont celles qui donnent la vie. Y-a-t-il un acte plus beau et plus dur pour un peuple à la fécondité si réduite ?

    Par conséquent, le mariage est un pacte conclu entre des égaux. La femme n'a pas obligation de renoncer à ses activités pour s'occuper de la maison ou des enfants, même si contrairement aux humains, les elfes considèrent la tâche d'éduquer des enfants comme l'une des plus gratifiantes et importantes de leur société. En règle générale, une fois parents, le couple s'occupe ensemble de leur progéniture tout en continuant à travailler pour la communauté à temps réduit.



  • III.2. Enfants


  • Les elfes sont peu féconds, contrebalancement de leur longévité. Pour une femme, avoir plus de deux ou trois enfants dans toute sa vie est extraordinaire. La grossesse dure un an et est rarement douloureuse mais l'accouchement est très souvent difficile et surtout très long. Il n'est pas rare que le travail dure plus d'un jour.

    A cause du faible nombre de naissance, les enfants elfes sont choyés. Considérés comme le plus beau présent de Kÿria et preuve suprême d'amour pour un couple, les parents, même occupant de hautes fonctions, se chargent personnellement de leurs bébés. Les nourrices n'existent pas, seuls des gouvernantes (homme ou femme) aident les parents dont les fonctions rendent difficile le fait de s'occuper en permanence d'un bambin (principalement armée ou fonctions gouvernementales).

    Les enfants malformés sont heureusement beaucoup plus rares que chez les humains, et les mages et guérisseurs font tout pour les soigner. En ville, les orphelins sont recueillis par des couples qui n'arrivent pas à avoir d'enfants ou sont simplement près à en prendre soin et, dans les cas les plus extrêmes, peuvent être amenés directement aux prêtres de Kÿria qui ne laisseront jamais mourir un enfant du peuple.

    Bien que les naissances soient peu nombreuses, elles ont tendance à être plus souvent multiples que chez les autres races. Les jumeaux sont, en proportion, plus nombreux chez les elfes.



  • III.3. Famille de sang et adoption


  • La notion de bâtard est très surfaite chez les elfes et l'adoption donne aux enfants le même statut que s'ils étaient du sang de ses parents adoptifs. La naissance d'un enfant n'apporte jamais la honte même hors mariage, ils sont bien trop précieux pour cela.

    Les ancêtres ayant accompli des haut-faits sont respectés, mais n'ont qu'une place très mineure dans la vie de leurs lointains descendants. La famille à proprement parler n'est d'ailleurs composée que des liens directes (parents, frères, sœurs et parfois cousins, oncles et tantes s'ils sont très proches).



  • III.4. Transmission du nom


  • A leur majorité, les enfants choisissent leur nom. Dans la plupart des cas, les filles prennent le nom de leur mère, les fils de leur père, mais de nombreuses raisons peuvent influer sur cette décision qui revient entièrement au nouvel adulte.
    Il est également possible de choisir un nouveau nom pour se détacher des actes de ses parents, mais les elfes étant assez respectueux de leur histoire, cela arrive peu souvent.





  • IV.1. Mariage des prêtres


  • Tous les prêtres ont le droit de se marier et de fonder une famille. Il en va de même pour tous les ordres religieux qui peuvent se créer en Anaëh. La transmission de la vie est considérée comme naturelle et nécessaire par un peuple aussi peu fécond. Elle est toujours encouragée par le peuple. De plus, la vie d'un elfe est souvent trop longue pour la supporter seul.

    Certains considèrent même que les prêtres de Kÿria ne comprennent véritablement l'Oeuvre de la déesse que lorsqu'ils ont eux-mêmes éprouvés les chants d'Arcamenel, fondés une famille et eu la chance d'avoir des enfants. Un prêtre de Kÿria non marié ne peut par exemple pas présider à un mariage.


  • IV.2. Mariage arrangé


  • Il n'existe aucun mariage arrangé. Immortels de nature, la perspective de passer l'éternité avec une personne que l'on n'aime pas est inconcevable, même avec toute l'ambition d'Anaëh. Les seuls elfes a avoir tenté l’expérience sont devenus les premiers drows, ce qui n'a pas convaincu leurs cousins de revenir sur leur vision des choses.



  • IV.3. Mariage homosexuel


  • Le mariage n'est pas accessible à deux hommes ou deux femmes car, par sa symbolique, il célèbre la fertilité de la Nature et le côté mystique que réprésente de former un être complet pouvant donner la vie à partir de deux principes complémentaires incomplets.

    Si les couples homosexuels sont très bien intégrés dans la vie quotidienne des Cités, il reste une sorte de malaise envers ceux n'ayant jamais eu de descendance à cause de la fertilité très basse du peuple elfe. Pour certains, il s'agit de dépit pour la race elfique dans son entier, pour d'autre d'un sentiment plus proche de la pitié car jamais cet amour, aussi fort qu'il soit ne pourra être couronné par l'arrivée d'un enfant. C'est pourquoi ces couples, bien qu'assez rares, sont toujours dans les premiers à qui l'on propose d'adopter.



  • IV.4. Mariage mixte


  • S'il y a bien une chose pour laquelle les elfes ne sont pas connus, c'est leur ouverture sur les autres races. Enfants de Kÿria et protecteurs de la Première Œuvre, seul le sang elfe leur importe. Les mariages avec d'autres races sont donc extrêmement mal vus et les prêtres de Kÿria refusent presque toujours de présider l'union.

    Les demi-humains sont considérés comme un abâtardissement d'une race qui a déjà du mal à concevoir. Les sentiments envers les sang-mêlés vont de l'hostilité froide à la franche animosité en passant par le rejet ou l'ignorance.

    Les unions elfe/drows, sont regardées avec haine et dédain. Rarement admises sur le territoire elfe, leur progéniture est toujours ostracisée par les Anedhels.

    Mais il existe un cas assez délicat: une alliance Noss/Cité. En plus d'être très rarement acceptée par l'entourage des époux, la plus part des citadins s'attendront à voir en leur enfant une certaine sauvagerie, un manque d'ouverture d'esprit et un manque de respect pour les traditions des cités. Mais une vie elfe est trop importante pour qu'on la repousse toujours. Une fois que l'enfant aura fait ses preuves, il sera aussi bien accepté que les autres.



    (copyright) Miradelphia
    Ecrit par : Halyalindë
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