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 Un nouvel arrivant [PV : Alanya de Broissieux]

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Magalie de Vezelia
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MessageSujet: Un nouvel arrivant [PV : Alanya de Broissieux]   Un nouvel arrivant [PV : Alanya de Broissieux] I_icon_minitimeDim 25 Sep 2016 - 9:16



Un nouvel arrivant


Alanya de Broissieux • Magalie de Vezelia


Cela faisait maintenant depuis quelques semaines que les « bonnes résolutions » avaient été prises. Depuis que la sorcière de Diantra était venue s’exiler dans les royaumes du Nord, on ne pouvait pas dire qu’elle était parvenue à retrouver une vie aussi stable et facile qu’auparavant. Les événements s’étaient déroulés si vite, tout lui était tombé dessus d’un coup. Comme pour beaucoup d’autres personnes. Magalie était une victime comme il y en eut plein à Diantra. À la différence que cette femme n’était pas du genre à se laisser abattre par les aléas de la vie. Car oui, à ses mots, tous ces sinistres événements n’étaient que des aléas. Des imprévus qui, au final, allaient permettre un renouveau. Si un jour elle parvenait à ne serait-ce que concrétiser une partie de ses desseins, elle pourrait être assurée que son nom serait connu dans toute la communauté des magiciens. Avant de venir ici, avant d’entamer un long périple qui allait la conduire aux portes de la première grande pierre de son plan, Magalie avait passé en revue toutes les autres possibilités.

On ne pouvait pas redorer le blason des magiciens d’un simple coup de baguette magique. Hélas, ce genre de choses n’étaient pas possible. La dame de Vezelia n’était pas la seule personne a avoir des projets pour sa communauté ; En Ithri'Vaan, les choses avaient déjà plus de structure et de corps qu’ici, au Nord de la Péninsule. Il y avait ce grand archimage, Nakor, qui avait réussi à réunir des anciens de l’Arcanum auprès de sa cabale ; l’Aurore. Il était évident qu’un jour ou l’autre, notre demoiselle devra s’y pencher grandement, ne serait-ce que pour tenter un rapprochement entre eux, et sa potentielle solution pour la Péninsule … Car résolument, si elle pouvait simplement tenter rejoindre l’Aurore et s’en arrêter là, il fallait comprendre toutefois que ses plans n’étaient pas de bêtement créer une cohorte, mais de réellement purger l’image dans la Péninsule, et non ailleurs.

C’était donc très compliqué. Mais, elle avait un début de plan, et ce début de plan passait par la baronnie d’Alonna, et plus précisément, la Baronne elle-même. Ayant été l’une des conseillères du Roi de Diantra, elle savait pertinemment qu’être parmi une cour était bien plus avantageux et octroyait bien plus de possibilités quand on désirait faire des choses. En somme, Magalie savait qu’être dans le jeu des nobles lui serait bien plus profitable que si elle désirait tout faire par elle-même. C’était donc en s’appuyant sur son beau passif à Diantra qu’elle comptait soumettre sa proposition à la Baronne en personne. Magalie avait eu vent des récents événements pour cette femme, notamment sur le fait qu’elle serait bientôt de retour dans son domaine. C’était le moment parfait. Encore une fois, la sorcière opta pour une approche un peu moins conventionnelle que ce que les autres auraient fait. C’est-à-dire qu’elle avait pour intention de se proposer à la volée, sans prévenir de son arrivée ni de ses intentions … En somme, y aller au culot avec mademoiselle la Baronne.

C’était donc vers la fin de journée, alors que soleil commençait à décliner sur les plaines, assombrissant petit à petit une nature qui semblait bien trop calme à notre voyageuse, sur le dos de sa monture. Fort heureusement, ses prévisions furent justes et elle parvint aux portes de sa destination. Le domaine de la Baronne, Alanya de Broissieux. Magalie se surprenait à ressentir une once de stress à l’idée de demander audience sans crier garde. Après tout, une bonne partie de ses idées reposaient sur le succès de cette première étape. Si jamais on venait à lui refuse audience auprès de la noble, cela voudrait dire qu’elle ne pourrait pas se proposer, et par conséquent … Une grande porte se refermerait devant elle. Oh, il lui en faudrait plus pour se laisser décourager, même si cela la rendrait particulièrement amère si elle échouait dès le premier instant. Parfois, elle venait à se demander comment l’archimage était parvenu à créer sa cohorte, mais à ce moment-là, elle se souvenait qu’il avait eu l’ingénieuse idée de quitter ce bourbier infâme et puant qu’était devenu la Péninsule.

Elle respira un grand coup quand ses yeux se levèrent pour observer alors la grandeur et les murs entourant le domaine. Il y avait un portail gardé par des hommes en armure, qui seraient surement les principaux interlocuteurs de Magalie. La jeune femme, vêtue de sa tenue de voyageur, descendit de sa monture à proximité, et vint alors à la rencontre des hommes en armures, qui de prime abord, lui dire de partir d’ici. « Allons, où est donc passé votre sens de la courtoisie, jeunes gens ? » Déclara alors Magalie, qui releva sa capuche, regardant à tour de rôle les deux gardes. L’un d’entre eux demanda sèchement ce qu’elle voulait, ce à quoi elle répliqua qu’elle désirait avoir audience auprès de leur maîtresse, aussi simplement que cela. Evidemment, la première réaction qu’ils eurent fut un rire bien gras et moqueur, signe qu’ils ne prenaient pas au sérieux la requête de notre demoiselle.

« Écoutes-moi bien ma jolie, si on devait accepter les requêtes de tous les gueux et les gueuses qui viennent cuver leur vin par ici … On perdrait nos places nous ! » Dit-il alors, laissant alors un sourire mesquin suspendu aux lèvres de la sorcière. « Ai-je l’air d’une miséreuse ? Et puis, c’est de la plus haute importance. Votre rôle est après tout de servir les intérêts de la Baronne, et ce que j’ai à lui dire, est totalement dans les siens. En refusant de transmettre ma demande, j’ose imaginer qu’en fin de compte vous penser à votre propre intérêt avant celui de votre maîtresse … Ce n’est pas très correct. » Dit-elle, avec une pointe de sarcasme dans sa voix. « Je vais vous le redemander ; aller voir mademoiselle la Baronne, et dites-lui qu’une personne … Lui voulant du bien désire s’entretenir avec elle. Je ne répéterai pas deux fois. » Conclut-elle, d’une voix ferme mais toujours sur son ton irrévérencieux. Les deux hommes se regardèrent, puis grommelèrent. L’un deux finit par demander à l’autre d’aller voir la Baronne, sinon cette fouteuse de merde allait encore les harceler. Peu importe les qualificatifs, tant que sa requête était acceptée, Magalie était ravie. Un sourire satisfait orna ses lèvres, tandis qu’elle patienta sagement le temps que le garde reviendrait. En attendant l’autre gardait un œil sur cette étrange voyageuse, et son regard hostile ne faisait que confirmer le fond de sa pensée.

Il ne restait donc plus qu’à attendre, et à espérer que la Baronne fasse le bon choix.
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MessageSujet: Re: Un nouvel arrivant [PV : Alanya de Broissieux]   Un nouvel arrivant [PV : Alanya de Broissieux] I_icon_minitimeMar 29 Nov 2016 - 19:06


Elle observait la ville qui s’étendait dans la nuit grandissante. Les chaumes s’éclairaient lorsque le soleil fut caché, laissant dans les dernières langueurs rougeâtres un ciel violacé. N’était-il plus beau spectacle que celui-ci ? L’été fuyait à présent et si la journée restait chaude, la petite brise des Monts d’Or laissait – le soir venu – une promesse fugace que l’hiver approchait. La ville des Trois-Murs s’éteignait peu à peu avec le soleil et l’ivresse d’un jour bien remplit faisait place à la douceur et la tranquillité du foyer. Les échoppes fermaient les devantures, les forges se taisaient et le calme revenait dans la grande cité d’Alonna. C’était de ces choses – de ces habitudes que l’on ne remarque pas – que naissait l’étrange sérénité. Le crépuscule, malgré son lot de déconvenues, était un allié. N’était-il pas vrai que l’on s’en servait comme sa cousine l’aube lors des batailles les plus illustres ? Plus que cela, il était son ami. Elle avait peur de mille et une choses depuis la mort de son époux, depuis la naissance de sa fille, depuis le départ de son amant. Elle avait peur et ce brin de ciel ni tout à fait jour ni tout à fait nuit la couvrait comme les bras d’une mère. Si son cœur demeurait aussi lourd, son âme retrouvait un peu la quiétude d’antan, ne serait-ce que pour une poignée de secondes. Ses mains cessaient de chercher la coupe de vin, son corps arrêtait de fuir et ses pensées semblaient se cicatriser. Quelle fugace impression que celle-ci !, et pourtant elle n’en n’était pas moins indispensable pour cette coquille vide qui ne trouvait de sens en rien et qui s’effrayait de tout. On la disait folle, on la disait souffrante et par cent fois tout cela était vrai.
Les bougies vacillèrent devant ses yeux et toute la candeur la quitta, la laissant frissonnante et à genoux sur ce carrelage froid. Le crépuscule amenait ses ombres, des ombres qu’elle ne pouvait fuir. A grand peine elle se releva, essayant de paraître digne. Qui l’aurait connu avant tout cela n’aurait pas eu de mal à voir l’affreuse supercherie, mais qui pouvait prétendre la connaître ? Elle ne s’était jamais ouverte entièrement à une personne et c’était bien là la seule chose dont elle se félicitait sans soucis ; la vie lui avait donné raison. L’ombre s’approcha avec un sourire, la main tendue mais elle recula si vivement qu’elle manqua de faire tomber la bougie de l’autel. Alors, l’ombre soucieuse arqua les sourcils. Elle devinait fort aisément les questions qu’il se posait alors et si elle eut envie de lui répondre à chacune d’elle, elle en était bien incapable : il lui manquait les certitudes. La fenêtre avait cessé de l’illuminer et tel le chien apeuré qu’elle semblait être devenue, elle avait retrouvé ses démons tapis dans les ténèbres. Alors avec une grande douceur, l’Ombre s’arrêta et sourit piteusement. Lui non plus ne comprenait pas ce comportement. « Vous ne pouvez rester ici toute la journée mon enfant . Elle se résolu au silence. Cela lui allait bien mieux. « Il y aura du Stra en toute chose mais en toute chose le Karam viendra panser les plaies . Croyait-il qu’elle ne le voyait pas avancer ? Pourtant ses pieds refusèrent de bouger et ses jambes tremblaient comme si elles allaient bientôt céder sous son propre poids. « Les votre vous semblent insondables aujourd’hui mais un jour, ce ne seront plus quelques cicatrices qui orneront votre âme je vous l’assure .  Elle avait méprisé cet homme qui l’avait un jour fait douté de sa foi et aujourd’hui il était sa bouée dans la tempête de son esprit. Elle fit un pas en sa direction et il fut alors assez proche pour poser une main douce et réconfortante sur son épaule. « Vous cacher ici toute la journée ne changera rien de ce qui est déjà, il vous appartient d’agir pour ce qui sera . Il avait presque chuchoté cette dernière phrase et pourtant, elle résonnait en elle comme un cri. Elle hocha la tête et glissa sur sa silhouette sa cape. Lentement, elle se dirigea vers la sortie où la rejoignirent ses quelques gardes. Elle se stoppa un instant et murmura : « Merci .
Les rues de la vieille ville faisaient résonner les sabots des chevaux. La petite brise caressait la peau de la baronne qui, au milieu de ses hommes en armure profitait de la balade. Il était rare qu’elle sorte du castel et la liberté lui manquait. Rien ne l’empêchait pourtant de s’octroyer une journée, un matin ensoleillé ou même une après-midi tranquille mais les affaires l’avaient toujours retenu entre les murs de pierre de sa prison dorée. Elle imaginait fort bien les supplices des captifs. Et aujourd’hui, plus seule que jamais, ces grandes pièces et cette cour trop bavarde la terrorisait. Elle serait volontiers restée des heures, des jours ou même quelques minutes de plus dans le temple. Aussi corrompu qu’il pouvait l’être, il n’en restait pas moins un lieu où les yeux ne semblaient plus peser, où elle ne pouvait rien perdre de plus que ce qu’elle n’avait sur elle. Comme l’enfant venant de naître, elle aurait préféré se montrer nue, exhibant sans honte les plaies béantes qui lui faisait souffrir le martyr ; le meurtre de son cousin, sa fille, la chute du Lys et enfin la désertion de l’Anoszia. La brise lui rosissait les joues et les quelques badauds qui se trouvaient sur le chemin de la petite troupe se faisait largement hélé afin de faire place. Bientôt les derniers remparts de la cité furent en vue et les chevaux piaffèrent d’impatience. Qui aurait pu leur en vouloir ? Une bonne ration les attendait sagement dans leurs stalles.

« Jacques, fais lever la herse !

Le garde avait presque hurlé. A quelques pas de là se tenait le pauvre bougre que l’on venait d’interpeller et une silhouette tournée – l’on aurait dit une femme mais la pénombre rendait la vision trouble. Le Jacques ne sembla pas moufeter et plutôt que d’attendre les foudres des cavaliers s’empressa de faire signe aux remparts, mais la femme ne se poussa point.

« Place ! Faites place à son Honneur !

Et plusieurs fois, il s’époumona en vain. Il fit arrêter la troupe. La baronne fronça les sourcils. Bien sûr, c’était une chose normale – il se devait d’assurer la sécurité de sa suzeraine mais cela la contraria un peu. La moue accrochée au visage, elle glissa son regard un peu au-delà de l’attroupement. Le castel était encore animé à cette heure-ci mais il lui tira un frisson. Par le saint con de Néera, elle aurait voulu décampé aussi vite que son destrier le pouvait. S’échapper, une fois encore, de ce lieu maudit qui abritait ses propres démons. Après une brève entrevue avec Jacques, le garde de tête déchaussa ses étriers et mis pieds à terre.

« Que ce passe-t-il Hugo ? Ne pouvions-nous pas simplement faire le tour de la donzelle ?
« Veuillez me pardonner votre Honneur mais il semblerait que la petite importune vous demande avec insistance depuis un moment, et le brave Jacques n’a pas les attributions requises pour…
« Assez Hugo. Je n’ai pas plus de temps à perdre avec toi qu’avec elle . Elle talonna son cheval jusqu’à arriver face à la quémandeuse. Elle ne put cacher sa surprise en la découvrant, là, devant sa porte. « Hugo, fais porter ton cheval à la dame . Le regard dubitatif du soldat l’agaça. « A moins que tu ne veuilles faire marcher la plus proche conseillère de feu le roi Trystan [/color].  Le regard noir et le cœur toujours aussi pesant, elle esquissa un mince sourire à la femme qui, en une fraction de seconde était devenue son invitée.

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MessageSujet: Re: Un nouvel arrivant [PV : Alanya de Broissieux]   Un nouvel arrivant [PV : Alanya de Broissieux] I_icon_minitimeMar 27 Déc 2016 - 14:09

Magalie était malheureusement, pour le pauvre garde, une femme très têtue. Quand elle voulait quelque chose, elle l’obtenait. C’était aussi simple que cela. Donc quand elle expliquait désirer rencontrer la Baronne, ce n’était pas une demande ; c’était une exigence. Cette attitude était un reliquat de ce qu’autrefois elle pouvait faire aisément, étant à un poste assez haut placé dans la haute sphère de Diantra. Mais les temps changeaient et aujourd’hui elle n’était qu’une personne parmi tant d’autre … Ce qui ne l’empêchait pas d’avoir conservé son attitude exigeante, bien malheureusement.

Ceci étant dit, le garde ne semblait décidément pas pressé de faire quérir sa maitresse. Soit ! Magalie avait tout son temps et décida alors de rester ici, pouvant alors gêner de potentielles sorties. Cette femme mettait bien le jeune homme dans l’embarras mais, elle n’en avait que faire. Elle attendit donc patiemment, longtemps, avant que quelque chose ne se produise. Elle entendit un petit raffut par-delà les remparts, comme des bruits de sabots. Elle regarda son correspondant, intriguée, avant d’entendre une grosse voix s’élevée, ordonnant de faire lever la herse. Comprenant que c’était au même garde de faire ce travail, Magalie lui sourit à pleine dents, de manière assez sarcastique et moqueuse, lui faisant ainsi comprendre qu’il allait avoir des problèmes, puisqu’elle ne bougerait pas d’ici … Et par conséquent, que pour la sécurité de ceux qui sortaient, il ne pourrait pas lever ladite herse.

« Mon pauvre, vous êtes tombé sur la mauvaise personne au mauvais moment … » Dit alors Magalie d’un ton moqueur, croisant ses bras. Et effectivement, les problèmes commencèrent. Il ne put exécuter l’ordre qui était passé, par mesure de sécurité. La voix retentit une nouvelle fois par-delà le rempart, mais rien à faire. Sauf que cette fois-ci une information en or venait de tomber dans les oreilles de la sorcière ; c’était apparemment la Baronne qui était de sortie. Tout venait à point à qui savait attendre … Ca n’avait jamais été plus vrai ! Magalie était satisfaite, pour le coup. Sa simple présence causait toutes ces complications, elle en était terriblement flattée. Ça lui rappelait la bonne époque où on lui faisait des courbettes, grâce à son rang et à son importance … Ça lui manquait. Tout ceci pour dire que finalement, ce fut le bonhomme donnant les ordres qui vint en personne pour constater les dégâts.

Toujours dans la nonchalance, Magalie agita sa main quand il arriva, pour le saluer … Insistant sur l’absurdité de la situation. Peu après, la herse se leva quand même, révélant alors une silhouette chevauchant un cheval. Les yeux de Magalie fixèrent celle-ci, alors que son grand sourire moqueur s’estompa, pour devenir plus sérieux et plus fin. La Baronne, en personne … Qui venait à elle. Magalie ne pipa mot et entendit ce qu’elle avait à dire. Et visiblement, elle reconnaissait Magalie, puisqu’elle devina son rang d’autrefois. Conseillère du Roi Trystan … Si son regard était toujours aussi noir, le mince pincement de lèvre qu’elle lui offrit la conforta dans l’idée qu’une discussion était donc possible. La sorcière chevaucha la monture qu’on finit par lui présenter, même si de par son accoutrement, elle dut monter en Amazone, démontrant au passage toute son habilité à chevaucher un cheval même avec une selle non-appropriée. « Je vous remercie, madame la Baronne. » Dit-elle respectueusement, se mettant ainsi à chevaucher à ses côtés.

Magalie avait imaginé rencontre et parler avec la noble d’une façon plus conventionnelle mais, au travers d’une balade à dos de cheval … Pourquoi pas ? Il en fallait pour tous les goûts. Quoiqu’il en soit, la Baronne pouvait être sûre qu’avec Magalie sa balade allait être moins monotone que prévu. « Faites-vous souvent des excursions de cette nature ? » Demanda la sorcière, tentant d’engager les paroles, à moins que la Baronne désirait un peu de calme et de silence.
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