À l'intention d'Irys, Haute-Prêtresse de Néera

En ce sixième jour de la quatrième ennéade du mois de Vérimios, dixième année de ce cycle.

À Sa Bienveillance Irys, Haute Prêtresse de la Damedieu
à la Cathédrale de Sainte Deina de Diantra

J’espère de tout cœur qu’au travers l’obscurité dans laquelle fut plongée le Royaume, vous avez su préserver de votre divine lumière. La Péninsule telle qu’on la connaît fût ébranlée sauvagement par la fourberie de ses gens, tractant inévitablement icelle dans une ère de guerre et de destruction. Toutes ces rixes néanmoins -et heureusement- ne pouvaient perdurer indéfiniment, car à la fin, les fidèles sujets du Roy surent se montrer à la hauteur de ce que l'on attendit d’eux, restituant à ce dernier la totalité de ses droits sur ses terres. Ce temps de dissension, de violence et d’animosité n’étant plus, incite la félicité à envahir le cœur du bon peuple. Et cela, votre Bienveillance, m'est d'un infini soulagement. N'y échappant guère, c'est ce fait précis qui m'incite à coucher sur vélin ces quelques humbles paroles.

Avec l’accord du Régent du Royaume et Duc de Serramire, je tiens à célébrer d’ici les prochaines énnéade, sous le regard bienveillant de la Déesse Mère, mon union avec la très Pentienne Baronne d’Alonna, ici-nommée Alanya de Broissieux. Ce mariage, qui m’enivre un peu plus chaque jour d’allégresse, sera souligné d’ici la fin de la troisième ennéade du mois d’été de Karfias. Cette union, d’amour et de confiance, ne pourrait être plus parfaite, que si vous nous octroyiez l’honneur, sinon le privilège, de l’officialiser vous-même en Sainte-Berthilde. Sachez que vous y seriez plus que la bienvenue.

Dans l’espoir que vous sachiez acquiescer à notre requête, nous vous offrons, votre Sainteté, nos salutations les plus distinguées.
ver la Capitale afin de voir le jour se lever sur cette débâcle, je vous recommande bon Sire, à la Damedieu.

Louis, Marquis de Sainte-Berthilde, Seigneur de la Toranne, d’Erignacc et du prieuré de Saint-Aimé