Larron sur le retour

Citation :: La Communauté de la lumière se voit contrainte de prendre des mesures. Une unité est spécialement constituée pour mettre en échec la bande des Épouvantails. D’année en année, l’étau se resserre. Un matin de printemps, ils sont acculés dans un cul de sac. Nhil est fait prisonnier.

Il passe 17 ans dans les geôles de Diantra. Il quitte ses quatre murs de pierre une fois par mois pour être enchaîné en place publique. Durant tout le jour, les sujets d’Ultuant peuvent cracher leur bile à la face de l’engeance drow.

Une nuit de printemps, des hommes du Puy d’Elda organisent son évasion. Au levé du soleil, il est engagé sur un chemin cahoteux, encadré par six elfes noirs d’un sang très noble. À plusieurs milles de là, le Volcan l'attend.

Détours, chemins de traverse, sentiers à peine battus, la petite troupe emprunte les pistes les moins fréquentées parce que les moins fréquentables. Ils sont sept, tous ont la peau plus ou moins sombre. Au centre, l’un d’eux détonne. Sa pigmentation est très clair, il est plus grand que tous les autres, et ses poignets sont reliés par une chaîne. Il a le sourire, l’odeur de ses compagnons de voyage y est pour beaucoup. Il ne peut s’empêcher d’être nostalgique, le septuor qu’ils forment le renvoie 20 ans plus tôt, quand il taillait la route avec ses acolytes. À l’horizon, c’est Yutar, c’est l’Est, bientôt le Sud-Est. Nhil ouvre la bouche, demandant de sa voix infernale :

« Eh, ça sent le souffre ou c’est moi ? »

(Bon ben y'a 6 places, pour les noirauds qui se sentent, à vous de jouer.)

[Nhil ton prochain post a intérêt à être plus long que ça, sinon te coupe les oreilles -_-]

Le géant ouvre la marche, comme toujours. Dépassant du groupe avec ses deux mètres de haut et sa carrure à faire pâlir plus d’un. Le garde du corps de la douce petit Sylnéa avait changé de mission pour les jours a venir et s’occupait de l’escorte et de la libération de Nhil. La première partit avait été assez simple. Mais le ramener vivant était autre chose.

Ant’zar se retourna vers lui, plaçant ses yeux rouge sur l’épouvantail. L’homme était un noble, ça tous le savait, Ant’zar Zaumtor était plus que connue chez les drow. A la fois pour son physique, ses cheveux blanc comme la neige, sa peau noir bleuté et ses yeux… ses terribles yeux rouges qui annonçait d’un simple regard sa cruauté sans fin. C’est une voix quelque peu émoustillé que L’homme pris la parole.

« Si tu arrive à sentir le souffre déjà maintenant après avoir passé 17 ans chez les humains, c’est qu’il ne t’on pas assez malmené. »

Il reprit sa marche, soupirant doucement Cela faisait plus de deux semaines qu’il était partit. Laissant derrière lui la belle Alyryne et leurs fils. Un magnifique enfant intelligent et attachant. Son fils était sans doute le plus précieux des Trésors pour Ant’zar. Sans se retourner il reprit.

« Cela m’étonne que ses crétins d’humain ne nous ai pas poursuivit outre mesure. Soit ils sont minables soit ils nous préparent quelque chose. »

Frottant ses cheveux pour a nouveau les mélanger il cacha a la fois son visage et son regard.

[désolée pour ce petit post mais rien a dire... -_-]

Le chemin se répétait, et se perdait dans des virages à n’en plus comptaient. Oreyn marchait derrière l’ancien prisonnier comme pour le surveiller. Même si leur but était de le libérer, il était toujours enchaîné. Son histoire le rattrapait, et puis pas question de décevoir Tebryn et de le voir se volatilisait dans la nature, c’était plus sure. Ce drow était plus vieux que les six durs qui l’entouraient. Et qui sait ce qui pouvait lui traverser l’esprit. Oreyn lui ne regardait même plus où ils allaient, laissant le soin de les guider aux autres, son regard se fixai désormais sur le large dos qui le surplombait, ce grand dos qui paraissait interminable. Pour quelqu’un qui avait passé une quinzaine d’année en prison il ne se portait pas trop mal, Ce qui surprenait un peu Oreyn. Il sentait son humeur détendue presque joviale et cela l’agaçait, car Oreyn ne voyait pas ce qu’il y avait de marrant dans la situation où ils s’étaient. Peur être qu’il se disait qu’en cas d’embuscade il serait le seul a ne pas être tué, mais serait ramené dans sa prison.

Cela faisait déjà un bon bout de temps qu’ils n’avaient pas croisé âme qui vive. Et un commentaire de Nhil réussit à faire revenir l’angoisse. Les humains ne se montraient pas, le début du voyage n’avait été que routine, et la suite des opérations s’annonçaient identiques, cela ne présageait rien de bon. Quand on marche depuis des heures sans autres occupations que de laissaient divaguer ses pensées, on a largement le temps des ressasser des idées sombres. Et c’est ce qu’avait fait Oreyn avec l’idée d’une éventuelle attaque des humains, il aimait bien prévoir les choses et avait imaginé les pires scénarios. Il aurait préféré que ces minables tentent un sauvetage dès le début pour en découdre et être tranquille par la suite. C’était le contraire qui semblait se passait, et Oreyn détestait rester dans l’incertitude et le doute.

La réplique sarcastique d’Ant’zar fit sourire Oreyn. Le faisant sortir de son mutisme, dans lequel il s’était réfugié, depuis le début du voyage. Il était rester de marbre comme à l’accoutumé et n’avait pas ressentit le besoin de s’impliquer outre mesure dans le groupe. Le chemin tournait et tournait sans cesse. Oreyn n’était pas du genre à relâcher sa garde et préférait que ses camardes en fasse de même il répondit à Ant’zar :

« Je penche plutôt pour la deuxième hypothèse… »

Il jeta un regard furtif derrière lui comme pour accompagner ses dires. Puis il observa chacun des sombres qui l’entouraient, c’était des bons gars il se sentait rassuré, il pouvait leur faire confiance et ne pas douter de leurs bras. Oreyn aimait savoir qu’il pouvait compter sur chacun des membres d’un groupe. Ils en formaient plutôt un bon avec près d’un siècle d’expérience pour chacun d’entre eux.

Finalement, l'évasion s'était plutôt bien passée, sans vraiment de résistance de la part des humains. Ils semblaient ne pas se soucier de voir s'échapper une telle proie. Voilà ce qu'essayait de se convaincre Naïm en fixant le dos de Nhil, le Drow le plus vieux, l'un des plus grands, mais aussi le moins connu de la petite troupe composée principalement de guerriers loyaux et droits qui ne s'étaient jamais fait prendre, de leur vivant. Le teint clair du prisonnier semblait contraster avec la peau sombre des six Drows, comme si l'obscurité de Puy d'Elda l'avait quitté pour laisser place à la pâleur humaine de Diantra...

D'ailleurs il connaissait bien cette Cité que Nhil avait fuit, les geôles en particulier... froides et humides, elles avaient été son seul refuge durant toute sa jeunesse... Cela remontait à près d'un siècle et demi désormais, et même s'il s'en souvenait toujours aussi clairement, il avait tiré un trait là-dessus, oubliant Diantra et son ancien nom d'esclave, Arjah... Mais pourquoi dans ce cas sentait-il cette sensation familière qui partait de son estomac pour irradier dans tout son être ? Cette angoisse sous-jacente qui montait peu à peu, à mesure qu'il découvrait cet étrange elfe noir évadé d'un lieu tout aussi familier ?

Histoire de s'occuper les mains, Naïm sortit un poignard de son fourreau et le fit tourner entre ses doigts. Il ne cherchait rien en particulier mais ressentait un intense besoin de s'occuper les mains pendant la marche, comme si elles risquaient à tout moment de s'abattre sur la tête du nouvel arrivant. Il s'était rarement senti autant sceptique vis-à-vis d'un frère Drow qu'à cet instant. Quand le tueur enchaîné prit la parole, il se figea quelques secondes avant de reprendre sa marche, toujours à une certaine distance... Non, tout allait parfaitement bien. Le prisonnier n'avait rien tenté, aucun frère ne s'était mis en colère, il avait lui-même vérifié que personne ne les suivait.

Pourtant il y avait ce sentiment... cette expression fugace sur le visage ténébreux, l'ombre d'un regard qui... qui le faisait culpabiliser. Il n'avait rien à se reprocher. Ce n'était pas lui qui, ce n'était pas lui... Une main glacée passée sur ses yeux brûlants, un léger tremblement qu'il choisit d'ignorer, un vacillement. Il ne craquerait pas, tout s'était bien passé. Il ne craquerait pas.

- Nous approchons, mes frères... réussit-il à articuler sans trahir ses doutes, Mais restons sur nos gardes.

Retrouvant les gestes coutumiers, l'homme de main de Tebryn rangea méthodiquement son poignard derrière son mollet. Ne plus penser, ne plus se rappeler. Il observa Nhil un instant, puis écouta Oreyn qui répondait à Ant'zar. Un clignement des yeux suffit à effacer ce qui n'aurait du être qu'un mauvais souvenir et il poursuivit sa tâche le regard étrangement absent, vide.

- Les humains sont trop arriérés pour préparer quoi que ce soit, Ant'zar. Méfions-nous plutôt de celui qui a passé une quinzaine d'années en leur compagnie. finit-il en désignant Nhil d'un signe de tête.

« Si tu arrives à sentir le souffre déjà maintenant après avoir passé 17 ans chez les humains, c’est qu’ils ne t’ont pas assez malmené. »

Ce fumet ne trompe pas pourtant, à mesure qu’il met un pied devant l’autre, le Volcan se rapproche. La destination, c’est le Puy d’Elda, pas autre chose. Mais ils sont encore loin, il aura le temps d’y repenser. Nhil a tôt fait de jauger ses héros. Certains d’entre eux représentent la fine fleur, certains d’entre eux bouffent à la table du roi, certains d’entre eux n’hésiteront pas à l’éventrer au moindre écart. Ah la menace du couperet, la nostalgie risque de lui coller jusqu’au terme de la balade, c’est un sérieux coup de jeune que sont en train de lui filer ses compagnons de jeu.

« Cela m’étonne que ces crétins d’humains ne nous aient pas poursuivi outre mesure. Soit ils sont minables soit ils nous préparent quelque chose. »

Lui c’est le grand sachem, y’a pas à gamberger. Sa tête est aussi haut perchée que celle de Nhil, mais le plus vieux des deux ne tient pas la comparaison question carrure et chevelure. Plus un poil sur le caberlot, Nhil a les tempes nues et luisantes. Le grand diable accuse le coup, son chapeau lui manque et son séjour chez les hommes a eu raison du monstre d’endurance qu’il était.

« Je penche plutôt pour la deuxième hypothèse… »

Ca fouette sec dans son dos, l’arrière garde est aux aguets, elle ne se relâche jamais. Il renifle les regards qui lui percent l’échine, le doute pèse sur la troupe. L’effet est immédiat, cette tension l’a toujours excité, ses jambes trouvent en elle de nouvelles ressources pour soulever sa carcasse.

« Les humains sont trop arriérés pour préparer quoi que ce soit, Ant'zar. Méfions-nous plutôt de celui qui a passé une quinzaine d'années en leur compagnie. »

Voilà qui est dit. Nhil sourit à pleines dents, il ne peut s’empêcher de jeter ses yeux opaques par dessus son épaule. Son regard rencontre celui de Claddath. Une ombre passe et Nhil secoue ses chaînes d’un geste sauvage. Souriant plus largement, il lâche le suspicieux et fixe la caillasse qui défile entre ses pieds.

Oreyn était non loin du colosse, il lui avoua que sa secondes possibilité lui était la plus proche. Le camp des amazones n’était pas loin, il faudrait faire un détour. Mieux valait ne pas être pris entre deux feu, pensa le drow. Mais un tel détour dérangeait fortement Ant’zar, pour cause Alyryne lui manquait et son absence attirerait le courroux de la belle haute prêtresse du dieu de la guerre qui se ferait un plaisir de s’acharner et déchainer sa colère sur le père de son fils. Un long soupir et le voila qui réfléchit à nouveau.

Comment être sur de ne pas trouver d’amazone tout en évitant la moindre embuscade ? Si embuscade il y avait il se pourrait qu’elle soit sur le chemin qui forme le détour, se doutant que si le chef du groupe avait eu assez de jugeote pour passer outre les gardes qui retenaient le drow il serait surement apte a se douter de l’embuscade. Mais en se cas il fallait que le propre commandant humain est l’esprit de se mettre a la place du drow.

Grognant et cherchant une solution intérieure Naïm lui parla, le faisant relever le regard pour fixer l’horizon. C’est vrai que le traitre qu’il transportait était surement la plus grande préoccupation qu’il aurait du avoir mais se tournant vers le drow Ant’zar fit un mouvement si vif qu’aucun ou presque ne réussit a suivre son action. Le résultat était qu’il avait son fouet entourant la gorge du drow pale et tacheté. Ses yeux pétillaient d’un rouge si vif et brillant que tout ceux le connaissant un peu avait déjà vu. C’était le symbole de sa plus grande folie, de sa cruauté sans nom qui pouvait ravager l’esprit de l’étalon. De sa voix grave, sombre et profonde, Ant’zar avoua a l’homme de main du grand Tebryn.

« Crois-tu Naïm ? Je mangerais la chair et le cœur de cet idiot trop pitoyable pour n’avoir su éviter de se faire prendre avant même qu’il ne me touche. Et je suis loin d’être le seul ici présent à pouvoir ne faire qu’un bouchée de lui Tu es bien placé pour le savoir non… Naïm ?»

Il n’y avait qu’un petit groupe d’élite, forcément, il était facile de deviner que le drow affaiblit ne ferait clairement pas le poids. Approchant son visage de celui de l’anomalie il le fixa droit dans les yeux. Puis se détourna et le lâcha, son fouet revenant prendre place entre ses omoplates. Voila, il se calmait déjà, cela irait donc.

« Je pense qu’il serait préférable de faire un détour préventif pour ne pas passer trop prés des terres amazones. Mais ce qui nous oblige a rallongé le chemin… et cela vas sans doute déplaire a Alyryne. Mais ce n’est pas pour elle que je m’en fais. Je vous demande donc votre Avis ? Passons nous en force ? Au risque d’être pris entre deux ennemies qui se lierons surement pour nous faire la peau. Ou passer par le sud, mais en se cas, nous risquons juste une embuscade a un contre un.»

Il reprit sa marche, regardant le ciel et tendant l’oreille.

« J’ai beau être celui qui vous dirige, je pense tout de même que vous avez le droit de savoir et de choisir. Pour ma part je préfère l’idée de foncer droit devant nous et de terrasser ce qui nous empêchera de passer. La finesse n’as jamais été mon fort malgré mes dons de stratège.»

Voila, la question était posée, le décor mis en place et il n’y avait plus qu’as avoir l’avis de ses compagnons de route. Bien sur l’avis du décoloré ne l’intéressait pas.

Le groupe était tendu et Oreyn s’en sentit soulager, au moins il n’était pas le seul à se faire des soucis. Naïm semblait le plus angoissé car il les mit en garde deux fois d’affilés. Il sourit, même avec l’expérience que chacun d’entre eux avaient, aucunes missions ne se vivaient de la même façon et même si en surface elles apparaissaient identiques, on n’avait l’impression que c’était la première, à chaque fois, c’était ça quand on risquait sa vie . Sa vie infinie. Le chef de l’expédition lui-même était tendu, et se fut le premier a manifestait sa colère. IL se retourna violemment sur Nhil et lui entoura le coup de son fouet. Les yeux rusés d’Oreyn brillaient, qu’il aimait sentir cette agressivité. Le chef n’avait rien en particulier contre le garde de Tebryn, c’était juste sa façon de mettre les choses au clair avec Nhil, et d’exprimer tout haut ce que tout le monde pensait tout bas sur son cas. Il était bizarre ce Nhil et qu’elle tête il avait avec son sourire. Oreyn cracha par terre juste entre les jambes du captif. Lui seul semblait n’avoir aucune préoccupation. Quelle joie se devrait être de sortir après dix sept ans. Quelque chose dégoûtait le sombre chez ce prisonnier, c’était sa peau, il ignorait ce qui avait pu lui arriver, et n’avait même pas dédaigner lui demander. Mais cette peau pale lui faisait pensait à celle d’un elfe sylvain. A croire que ce bougre l’était, à cette idée Oreyn cracha une seconde fois.

Ant’zar leurs fit par de ses pensées, en bon chef il leurs exprimait sincèrement ses doutes et les solutions qui s’offraient à eux. Si Ant’zar aurait été humain, il aurait été discrédité car il préférait risquer la vie de ces hommes, plutôt que de jouait la prudence. Mais Oreyn lui était drow et il était fier de pouvoir se reconnaître dans le chef de l’expédition, la peur ne faisait pas partit de leurs préoccupations pas comme ces maudits êtres éphémères. Il leurs demandait ce qu’il voulait et bien il lui ferait savoir. Oreyn n’hésita pas longtemps. Foncer tête baisser et en découdre avec ceux qui leurs barreraient la route, c’était ça qu’il voulait, comme son chef. Certes ils risquaient de gâcher la mission, quoique, une embuscade pouvait très vite tourner au vinaigre, ils n’auraient pas l’avantage et ne pouvaient en plus t pas prévoir quand l’action débuterait. Il préférait les avoir bien en face de lui ses ennemis, pour pouvoir les faire souffrir et ne pas être pris au dépourvu.. De sa froideur habituelle il répondit :

« Rentrons leurs dedans… , ce sera tout droit, pour moi »

Il lança un regard rusé a leurs chef, il ne se savait pas ce point commun. Foncer dans le tas tête baisser, pouvait apparaître comme une attitude rustre, peu réfléchit, l’action d’un simple d’esprit. Penser comme cela serait ne pas prendre en compte l’orgueil drow, l’orgueil sournois qui habitait chacun ‘entre eux. Cette sensation d’invincibilité qui stimulait par le groupe refaisait très vite surface. Si Ant’zar n’aurait pas donné son avis, Oreyn aurait sûrement fait des détours et aurait penché pour la prudence. Mais cela faisait des jours qu’il marchait, sans aucunes actions. Cette solution permettait de se défouler et surtout de faire vite. En allant tout droit c’était le meilleur moyen. Sure de lui Oreyn regarda le ciel, et enleva sa capuche, tout commençait.

Naïm n'eut pas de réaction à proprement parler lorsque Ant'zar attrapa la gorge de Nhil avec son fouet. Si l'on exceptait bien sûr son habituel petit rictus qui traduisait sa cruauté sans limites. Car le second de Tebryn était bel et bien amusé de voir ce prisonnier au teint cadavérique se faire dresser par Ant'zar, un des seuls Drows qu'il respectait et qu'il estimait un tant soit peu... lorsque le "chef" de l'expedition s'adressa à lui, Naïm lui esquissa un sourire quasi imperceptible avant de sortir son poignard et de désigner Nhil avec la lame de celui-ci, comme pour montrer à Ant' qu'au moindre écart, il tuerait le prisonnier sans état d'âme, malgré ses récents doutes.

" On ne peut rien te cacher, à toi ... " fit-il à Ant'zar, le regard pourtant fixé sur le dos du rescapé de Diantra.

Ses yeux dorés pétillant d'amusement et de cynisme un peu puéril, Naïm rangea à nouveau son poignard bien qu'il lui fallait à peine une seconde pour le dégainer et planter sa victime. Mais hélas, il y avait le protocole, tout ça, il attendrait bien un peu, il y avait même des chances que l'absence de forces humaine lui fasse plaisir, pour arriver plus vite au Puy d'Elda et observer la sentence de Tebryn...

" Un détour serait préférable, Ant'zar. Tebryn serait enragé de savoir que l'un de nous à bêtement péri au cours du voyage ... " lacha t-il en observant tour à tour les cinq Drows qui entouraient Nhil, s'arrêtant un instant sur Oreyn qui, comme d'habitude, préferait foncer dans le tas plutôt que de réfléchir à un plan digne des Elfes Noirs .

" Et toi comme moi, risquerions d'en faire les frais. "

Il avait consciemment prévenu Ant'zar des risques qu'ils encouraient, étant les guerriers les plus proches du Seigneur, et les plus loyaux, mais en même temps quelque chose lui disait que cette petite virée nocturne avait besoin d'un peu plus de piment...

" En même temps, tu me connais assez bien pour savoir que si je n'ai pas mon quota de chair humaine lors d'une mission, je peux vite devenir intenable. "

Histoire d' accompagner ses propos, il libéra une de ses mains pour s'emparer violemment de la tête de Nhil, la serrant tout en faisant bien attention de ne pas l'amocher plus qu'il ne l'était, et secouant un peu son crâne visiblement étroit... Finalement il le lacha et lui cracha aux pieds, profitant un peu sadiquement du fait qu'il soit attaché. Une profonde inspiration permit à Naïm de se reprendre un minimum, même si ses mains continuaient à trembler de rage.

" Va pour le passage en force. Pour le sang. il sargtlinen elgg ! " finit-il en encourageant du regard ses frères.

(Lol, désolé Nhil, t'es un peu le bouc émissaire... mais tu auras probablement ta revanche plus tard ^^)

(Ca resserre les liens mon mignon)

Le bel éphèbe se met à jouer du fouet. Nhil est la cible. Le contact du cuir autour de son cou est rafraîchissant. La tête du grand diable est tirée vers celle du numéro un. Ce dernier approche son visage. Les haleines s’empoignent, les regards s’entrechoquent. Dans ces deux billes d’un gris opaque, Ant’zar ne voit rien, mais il se sent profondément pénétré. Nhil donne toujours cette impression lorsqu’il vous fixe, il vous semble que vous devenez une pucelle jambes écartées. Et ce sourire qui paraît ne jamais s’effacer ? l’assurance de celui qu’on surnommait L’Épouvantail est intacte, il faut plus qu’un fouet de femelle et des yeux vermillons pour l’atteindre.

« Je pense qu’il serait préférable de faire un détour préventif pour ne pas passer trop près des terres amazones. Mais ce qui nous oblige à rallongé le chemin… et cela va sans doute déplaire à Alyryne. Mais ce n’est pas pour elle que je m’en fais. Je vous demande donc votre avis ? Passons nous en force ? Au risque d’être pris entre deux ennemis qui se lieront sûrement pour nous faire la peau. Ou passer par le sud, mais en ce cas, nous risquons juste une embuscade à un contre un. »

Ca mérite réflexion. Chacun peut aller de sa proposition, on est en démocratie.

« J’ai beau être celui qui vous dirige, je pense tout de même que vous avez le droit de savoir et de choisir. Pour ma part je préfère l’idée de foncer droit devant nous et de terrasser ce qui nous empêchera de passer. La finesse n’as jamais été mon fort malgré mes dons de stratège. »

La nature est parfois paradoxale.

« Un détour serait préférable, Ant'zar. Tebryn serait enragé de savoir que l'un de nous à bêtement péri au cours du voyage... Toi comme moi risquerions d'en faire les frais. En même temps, tu me connais assez bien pour savoir que si je n'ai pas mon quota de chair humaine lors d'une mission, je peux vite devenir intenable. »

Le tête de Nhil est saisie et secouée par l’amateur de chair humaine. Hardi le Drow ! il ne perd rien pour attendre.

« Rentrons leurs dedans…, ce sera tout droit, pour moi. »

Des trois bavards, c’est peut être lui le moins caractériel. Ca ne l’empêche pas de cracher aux pieds du grand lascar. Ils font la pair ces deux là, qui remportera le concours du plus beau glaviot ? Le chemin est encore long et les inscriptions restent ouvertes.

« Va pour le passage en force. Pour le sang. Il sargtlinen elgg ! »

C’est ça, verse ton sang pour le vieux Nhil.

Ho que le petit Nhil ne se sente pas le centre d’intérêt, et qu’il ne croit pas non plus que l’étalon dévouer au dieu du plaisir se sente l’âme d’une pucelle chétive a son simple regard. Non les pucelles c’est lui qui les rends femmes. C’est d’Ant’zar Zaumtor que nous parlons, le seul drow que toute les femmes s’arrache dans leurs lits et supplies de revenir.

Ses yeux rouges regardaient de manière a la fois charmeur et a la fois espiègle Neïm. Il commençait à l’apprécier se drow, au point qu’il était dommage qu’il ne soit pas plus proche. Hum il pourrait toujours le revoir plus tard. Bref, après se regard il lui répondit d’une voix a faire trembler toute personne saine d’esprit… donc personne en se lieux.

« Neïm, tu commence a me connaître. Pour ce qui est de Tebryn, je crois qu’il ne sera fâché que si nous perdons des éléments important du groupe. Puis… si jamais l’un de nous a un petit élan de rage de trop, j’ai des moyens d’apaiser sa rage. Que se soit par moi-même, Alyryne, Aeth ou sa fille Sylnea. Voir même une des nombreuses personnes qui flirte dans mon lit et lui sont suffisamment proche pour résorber son courroux.»

Neïm savait qu’il ne parlait pas sérieusement, mais pour les autres, une ambiance un peu instable leurs étaient offerte. Puis il éclatât d’un rire profond et sombre alors, après la révélation de Naïm. Oui il savait très bien que le drow terriblement sexy était aussi fou que lui-même le contrôle en moins. Il pouvait décider de décimer le groupe si l’ennuie le prenait… c’est donc ainsi que le chemin continua.

« Oui je sais Neïm, je sais… Si tu veux on ira s’amuser à tuer quelque une de ses vierges amazones ensuite, elle pique de plus en plus et j’adore sentir leurs chair croustiller sous mes dents. »

Bref tous avait donné leurs avis, tous était d’accord pour charger dans le tas et le rythme de marche s’en vit terriblement différent. Plus rapide, plus sur, ce n’était plus la promenade de santé et le pseudo sombre a tache avait intérêt à suivre le pas et de ne pas s’avérer être un poids mort. Ant’zar pris le temps de donner ses ordres pour la moindre attaque surprise.

« On doit protéger le prisonnier, si jamais il devient trop contraignant sacrifiez le, je ne veux perdre aucun d’entre vous pour une créature avilie. Naïm tu nous garde la droite avec Urish, Oreyn et Gamesh vous avez la gauche pour vous, je prends le front, Oack tu prends l’arrière. On garde cette formation tout le reste du chemin jusqu’as être sur que rien ne nous attaquera. »

--------------------------------- Entité-------------------------------------

(Comme je suis une gentille mj j’interviens pour nous pourrir la vie :D)

Pendant se temps, coter amazone des éclaireuses avait détectée la présence des drow et 4 d’entre elle venaient a leurs rencontre. D’ici quelques minutes tout au plus elles seront près d’eux. Pour les gardes c’était 5 d’entre eux qui tenaient une embuscade derrière un rocher un peu plus loin.

[Prochain tour, nous aurons les Amazones sur nous Wink

Donc Nhil, comme tu es le premier en ordre de post, prend en compte cette nouvelle arrivée. Huhu pour les autres ça change rien. Donc on continue avec Oreyn]

Le sentier s’offrait à eux, étroit et sinueux. Avec pour seul horizon des arbres et des arbres . Cette terre donnait l’impression de ne pas avoir était foulé. Oreyn aimait cette ambiance calme , qui ne ressemblait en rien au regroupement considérable qu’étaient les villes. Ici il était bien, ils étaient seul. Enfin c’est ce qu’ils espéraient. La situation dans laquelle ils se trouvaient les rattrapaient. Emplissant chacun d’entres eux d’une agressivité et d’une angoisse, qui leurs faisaient totalement oublier le décor dans lequel ils se trouvaient.

Comme souvent dans un groupe il y a avait le persécuté, celui qui d’une façon ou d’une autre en prenait pour son grade. Celui qui sans cesse serait rabaissé et rabaissé par les autres. Parfois cette place peu agréable se désignait difficilement ,après nombres échanges brutaux. Mais dans le cas présent, les Sombres n’avaient même pas eut à réfléchir et c’est tout naturellement, que tous rejetaient, leurs mépris sur celui qui ,différent des autres, incarnait l’inconnu le danger. Même si pour le coup il y avait des raisons valables, il y avait toujours des raisons de toute façon, de n’importe quelle coté qu’on se place.

Les deux drows les plus importants du groupe prirent la parole. En personnes de hauts rangs, qui avaient presque une affinité naturelle pour diriger, Ant’zar et Naïm, le proche de Tebryn, entamèrent une discussion pour savoir laquelle des tactiques adopter. Naïm qui à cause de sa fonction cru devoir leurs rappeler les intérêts de Tebryn dans l’affaire, pour finalement choisir l’option naturel, celle qui leur convenait le mieux, foncer.

Oreyn tout comme Nhil restait muet, mais peut-être pas pou les même raisons, il ne ressentait pas le besoin de parler , c’était sa nature, c’était comme ça, il s’était refermait sur lui même, voila des années, et n’éprouvait plus rien. Condamné a jouer le rôle du personnage froid et sadique. Oreyn écoutait donc d’une oreille peu attentive préférant plutôt essayer de calmer ses pulsions de bêtes. Un échange quasi complice s’installa ensuite entre les deux Drows, mais il échappa à Oreyn toutes ces futilités, lui étaient totalement étrangères.

Il ne fallait pas se relâcher, rien n’avait vraiment commencé . Et puis finalement le meneur se décida, optant pour la solution dangereuse. Oreyn reçu sa place, et sans un mot se plaça la où on l’attendait, sans dire un mot à son futur camarde de batailles. A qui il n’avait en vérité pas dit un mot depuis le Puy d’Elda. Les choses se mettaient en place. Oreyn arrangea alors sa grande cape de façon à ce que ses mains soient dégagées puis dégaina sa hache. Puis l’a fit glisser entre ses mains, avec sûreté et automatisme. Enfin il la plaça sur son épaule de façons peut être un peu chevaleresque et continua d’avancer.

Le plan semblait petit à petit se mettre en place, avec plus ou moins d'efficacité. Les yeux rivés sur la nuque de Nhil, se souciant peu des segments aléatoires du chemin sinueux et des pentes escarpées, il rajusta un peu sa tunique et émit un grognement de plaisir lorsque Ant'zar lui proposa d'aller découper quelques têtes plus tard, si jamais la coulée de sang n'était pas assez satisfaisante... décidément, la façon de faire du chef d'équipe avait de quoi le satisfaire, Tebryn ne s'était pas trompé sur son compte.. Naïm se promit de le féliciter pour son choix à son retour.

Le choix de Ant'zar quant aux binômes lui tira un haussement de sourcils mais il s'abstint de tout commentaire. Après avoir glissé son poignard argenté dans sa ceinture à défaut de la garder dans sa manche comme à son habitude, Naïm prit une profonde inspiration et se déplaça sur le chemin de droite bordé par un sentier peu encourageant, en compagnie de son acolyte. Il aurait très bien pu s'occuper de cette zone seul, étant vif et rapide, en plus d'avoir une bonne vue, mais il ne tenait pas à subir le poids de la solitude dès qu'il se ferait attaqué, si embuscade il y avait au détour d'un chemin. En plus, il avait faim.

« J'espère pour toi qu'une bande d'humains va nous tomber dessus, Urish... Si je n'ai rien à me mettre sous la dent, je risque de te grignoter. » plaisanta t-il en direction du Drow qui l'accompagnait. Ce dernier semblait cependant trop concentré sur sa mission pour profiter pleinement des propos ironiques de Naïm le fourbe. Mais c'était mieux ainsi... En effet, s'il se retrouvait avec un Drow débile racontant des trucs à mourir d'ennui, il préférait encore le silence.

« Tu as bon goût, au moins ? »

Le sarcasme dégoulinait de sa remarque mais rien sur son visage ne vint refléter ce sentiment. La sociabilité n'était pas son fort mais il faisait des progrès. Et puis certes il n'aimait pas particulièrement avoir de la compagnie mais peut-être qu'il l'occuperait un peu le temps que cette escorte stupide se termine et qu'il puisse rentrer se restaurer. Au pire, il déserterait sans demander son reste. Pivotant vaguement la tête pour voir si tout le monde suivait le rythme imposé par Ant'zar, il fixa quelques instants le prisonnier de son habituel regard inexpressif puis revint droit devant lui sans lui accorder plus d'attention.

Continuant donc sa marche en compagnie d'un Urish un peu lent à son goût, Naïm crut perçevoir quelque chose au loin, une ombre mobile, mais le brouillard et l'humidité ambiante pouvaient très bien avoir tromper ses yeux d'elfe... Tenté d'attraper son épée par mesure de sécurité, il se força néanmoins à ne pas agir brusquement pour ne pas paraître trop louche voire effrayé par une menace imminente. Il ne voulait pas non plus inquiéter ses partenaires pour rien... Il resta donc juste sur ses gardes, continuant à marcher à une cadence relativement élevée...

« Les Terres Amazones... Il y a assez à manger pour six. Sept avec l'autre taulard, il doit être affamé... Rien à foutre.» lacha t-il en gardant une main fixée sur son poignard... puis, tournant la tête vers Ant'zar, un peu plus loin : « Tu vois quelque chose, frère ?»

Les six soldats tiennent leur formation depuis plus d’un kilomètre. La formation ne tiendra pas deux kilomètres. Ca siffle aux oreilles de Claddath, une flèche manque sa gorge de peu. Sur le flanc gauche, Gamesh est moins veinard, un dard se fiche dans son tronc, perçant ses entrailles. Un troisième aiguillon finit sa course entre les jambes de Nhil, ses valseuses l’ont échappée belle. La quatrième flèche ne manque pas la cuisse d’Oack qui gueule sa douleur. Les chiennent ne se montrent pas, elles préparent une deuxième salve. Claddath, Oreyn, et Ant’zar captent du mouvement, ils repèrent trois des quatre amazones qui pointent leurs arbalètes sur eux. Nhil aperçoit la quatrième. Prêt à détendre ses béquilles, il se fait plus petit.

» L'occasion fait le larron [Niccolo]
» L'occasion fait le larron [Trystan]
» Retour chez soi ; retour aux affaires | Catarina
» Un retour...
» De retour à la maison... | Vil & Tom

Rechercher

Résultats par : Messages Sujets
Recherche avancée