-28%
Le deal à ne pas rater :
Brandt LVE127J – Lave-vaisselle encastrable 12 couverts – L60cm
279.99 € 390.99 €
Voir le deal

 

 [Chez Eänwen] Une danse pour oublier | Dante & Elia

Aller en bas 
3 participants
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3  Suivant
AuteurMessage
Elia Courevent
Humain
Elia Courevent


Nombre de messages : 348
Date d'inscription : 18/08/2017

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge : 17 ans - Taille : 160 cm
Taille
:
Niveau Magique : Eveillé / Néophyte.
[Chez Eänwen] Une danse pour oublier | Dante & Elia - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: [Chez Eänwen] Une danse pour oublier | Dante & Elia   [Chez Eänwen] Une danse pour oublier | Dante & Elia - Page 2 I_icon_minitimeJeu 18 Juil 2019 - 23:57

Elle se laissait faire sur le coup par l’étreinte avant de se prendre la réponse d’Halewyn en pleine figure. Elle était un peu surprise sur le coup par le refus de l’homme en question. Mais, elle ne montra pas aucune déception. Elle n’était pas déçue et offusqué. Il contesta ses hésitations, le comprenant dans sa réaction.

Si, le regard de l’homme se figea sur celle de al jeune fille. Elia le regarda droit dans les yeux, dévoilant réellement ses intentions. La jeune femme hocha pensivement la tête, tournant la tête sur le côté, regardant un peu les villageois. Puis, son attention se reporta sur celle d’Halewyn.

« Oui, j’hésite…car c’est étrange pour moi d’oser quelque chose que je ne permettais pas. »
elle laissait un temps en suspens « Je ne te choisis pas par consolation. Je ne m’offre pas aux premières venues. J’ai longuement réfléchi avant de venir t’embrasser. Je ne me donne pas à n’importe qui.» faisant bien comprendre qu’elle parlait à Keftar et à son ami. Elle n’allait pas s’offrir à des inconnus. Non, elle devait avoir minimum confiance en une personne

Elle lui prend sa main délicatement. Elle avait toujours sa rougeur aux joues. L’alcool lui permettait d’être bien plus sûr d’elle, de dire réellement le fond de sa pensée. Pour une nouvelle fois, elle n’avait plus besoin de réfléchir longtemps.

« Je te choisis car j’ai bien plus confiance en toi. Je te choisis car indirectement ou directement tu me respectes, sauvé ma dignité et ma vie. Bien plus de chose que j’ai remarqué et synthétisé.  Oui, je m’offre à toi car… »
elle détourna un peu de son regard, réfléchissant à bien peser ses mots. Cet homme était rempli de mystère et d’incompréhension. Pourtant, il l’avait sauvé plusieurs fois…. C’était quelque chose que la fille était encore redevable. Puis, l’homme en question avait une expérience bien plus nombreuse que Joshua. Elle ne douta pas de Joshua mais Halewyn devait avoir bien plus d’expérience. « j’ai envie de te le donner,  de connaitre cette sensation avec toi.  J’ai du désir pour toi, simplement. » Elle lui lâcha la main, lui adressant un sourire doux et amusée. « Tu es libre de choisir. Tu voulais connaitre mon choix. Tu as ma réponse. »
Revenir en haut Aller en bas
Dante Corvac
Humain
Dante Corvac


Nombre de messages : 1697
Âge : 45
Date d'inscription : 09/07/2018

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge :  29?
Taille
: 1.80 m
Niveau Magique : Non-Initié.
[Chez Eänwen] Une danse pour oublier | Dante & Elia - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: [Chez Eänwen] Une danse pour oublier | Dante & Elia   [Chez Eänwen] Une danse pour oublier | Dante & Elia - Page 2 I_icon_minitimeVen 19 Juil 2019 - 0:20


Elle est saoule. Elle ne sait pas ce qu'elle dit. Il en a la confirmation. Il a un flashback soudainement… Un bruit de chaîne, Couteau… Vouloir sans vouloir…. Un faux choix… Des morsures, des taillades… Et le sang, l'odeur du sang, la chaleur du sang.

-Tu ne sais pas du tout à qui tu te donnes… Me connais tu réellement Elia de Courevent?

D'un geste sec, il l'attire hors de vue de la fête, la rencoigne dans l'ombre d'un arbre… Il fait sombre et la lumière ténue de la fête illumine son œil marron, nimbe doucement le côté intact de son visage, le rajeunissant. Il l'embrasse soudain sauvagement, meurtrissant les douces lèvres, lui cognant la tête sur le tronc, la coincant proprement de son corp. Ses mains se crispent sur l'écorce de l'arbre. Il respire son haleine, l'alcool de prune…

-Tu es saoule…


Dit il d'un ton neutre, objectif. En redescendant, effleurant du bout du nez la jugulaire offerte de la jeune fille… Ils frémissent de concert.

-Je pourrais t'arracher ce que tu m'offre sans remord ici et maintenant, comme une pute, c'est ça que tu veux? Ici et maintenant?… Tu dis que je te respecte… Te respecte tu gamine? T'offrir comme ca, tu fais ca à jeûn, l'esprit clair. Tu fais ca par réel choix. Si tu es obligée de te saouler pour baiser, ce n'est pas un choix. Ce ne l'est plus. Rendu là, ce n'est pas un dépucelage, c'est un viol… Et je ne m'en rendrai pas responsable.

La mâchoire se carre tandis qu'il se fait brièvement plus coulant, la lueur du marron disparaissant brièvement avant de revenir, plus vive que jamais. Il lui caresse doucement la joue, redescent du bout des doigts le long de la nuque, avant de souligner la clavicule… La voix grave se fait douce, caressante.

-Tu es jeune, tu es belle, et tu es toujours aussi connement inconsciente de l'effet que tu fais aux mâles. Arrête de jouer à la sainte nitouche, arrête de jouer à la pute… Arrête de jouer à la femme… Arrête de jouer à l'enfant. Arrête de jouer à la Grande Sage et arrête de jouer à la conne...Grandit putain et trouve toi! Quand tu te sera trouvée Toi… Quand je sentirai que c'est vraiment par choix, alors tu pourra ma réclamer si t'assumera pleinement les conséquences de ce don. Tu peux m'en vouloir ce soir… Mais je t'offre la plus grande marque de respect envers toi que je peux en cet instant précis.

Termine t'il, son œil unique passant des lèvres pleines, à la jugulaires palpitante avant de se reporter dans el gris, la prunelle de miel clair chatoyant chaudement sous la lumière indirecte.
Revenir en haut Aller en bas
https://miradelphia.forumpro.fr/t23317-assassin-a-louer#388252
Elia Courevent
Humain
Elia Courevent


Nombre de messages : 348
Date d'inscription : 18/08/2017

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge : 17 ans - Taille : 160 cm
Taille
:
Niveau Magique : Eveillé / Néophyte.
[Chez Eänwen] Une danse pour oublier | Dante & Elia - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: [Chez Eänwen] Une danse pour oublier | Dante & Elia   [Chez Eänwen] Une danse pour oublier | Dante & Elia - Page 2 I_icon_minitimeVen 19 Juil 2019 - 10:09

Tout d’un coup, elle fut surprise de voir Halewyn l’attirer hors de la fête. Il était en train de faire quoi tout d’un coup? Puis, à l’abris des regards, il la plaqua contre l’arbre, ses yeux se fixèrent sur ceux d’Halewyn. Elle  fut soudainement surprise par les agissement d'Halewyn. Puis, son baiser se fit plus sauvage et doublement inattendue. Elle était là à sa merci…Pour le coup, elle sentit la crainte qu’Halewyn fasse la même chose que l’homme à la Dross..Et ça, elle détestait.
               
Puis, Halewyn avait fait son Halewyn. Il la regarda avec son ton neutre avant de la réprimander une nouvelle fois. Puis, elle avait compris ses faits et gestes…La sauvagerie de l’homme était pour lui faire passer un message. Avait-il besoin de faire tant de chose pour lui dire ça ? Des simples phrases, la jeune adepte d’Arcam aurait compris. Ou, un deuxième refus, c’était plus simple…Non, il avait toujours besoin de faire ça. Tout comme à la Dross, il avait besoin de faire des démonstrations. Comme d’habitude,  elle avait dû montrer qu’elle savait  se débrouiller car il croyait une nouvelle fois que c’était une pauvre fille fragile. Il la réprimandait comme un grand frère envers sa petite sœur. On dirait sérieusement qu’Elia était la petite dernière de la famille dont le duo seraient les ainés.

Elle pouvait être en colère. Elle pouvait…Mais, son visage se détourna du sien. Sa main se posa sur son torse qui n’était pas remplie de sensualité, mais une touche chaleureuse. Une nouvelle fois, l’homme avait confirmé son intuition : Protecteur et il démontrait le respect qu’il avait pour elle.  Pourtant, elle avait de quoi le détester après son vécue…pourtant…elle l’appréciait d’autant plus. Après tout, son expérience à la Dross avait permis de sauver la Grise d’un meurtrier violeur, de sauver Ilan. Elle n’avait pas le talent d’une guerrière mais aussi rusée qu’une renarde pour se sortir de là. Pour le coup, elle ne voyait en Halewyn un assassin…il était certes….mais c’était un homme…Un homme dont elle fantasmait sur ses dessins. Ce type d’homme dont elle appréciait la complexité.   La complexité d’Halewyn l’attirait….

Si, l’alcool était présent…Il n’avait pas le dessus sur la jeune femme. Son esprit était lucide. Halewyn croyait le contraire. « Je suis à toi » n’était peut-être pas le mot qu’elle aurait utilisé…. C’était une erreur que la jeune femme pouvait se réprimander.  

Puis, elle prit une attitude plus sérieuse que d’habitude. Son accent du nord qui était léger, revenait de plus belle pour affirmer ce qu’elle était vraiment.

« Je ne suis pas en colère contre toi, Halewyn. Bien au contraire, je ne te connais pas réellement mais tu confirmes ce que je t’ai dit. Je ne te connais pas en ta totalité. Tu es un mystère. Tu m’intrigues, oui. » Avant qu’il lui dise quelque chose, elle porta son regard bleuté sur le sien indiquant qu’elle n’avait pas encore fini de parler «Avec tout mon vécue avec toi, je pouvais te détester…Pourtant, tu confirmes là, à cet instant, ce que tu es vraiment. Protecteur, louable et respectueux.  Et ça, j’apprécie. Est-ce que je me trompe ? » puis elle ponctua ce qui était la plus importante à ses yeux « Pour ça que j’ai plus confiance en toi que les gens aux alentours…Car je ne serais pas un vulgaire chiffon à prendre et à jeter…Et ça, c’est ce que je crains plus que tout. »

Elle intensifia son regard pour montrer qu’elle était très lucide dans son esprit. Peut-être, il pensait vraiment le contraire…Pourtant, elle tenait assez bien à l’alcool.

« Et, tu me sous estimes trop… »
le regarda droit dans les yeux de manière sérieuse « et que tu ne me connais pas vraiment, je pense… »

Puis, elle repoussa un peu violemment l’homme en question, fronçant les sourcils. C’était bien ce genre de chose qu’elle détestait la jeune femme. Pour le coup, elle avait réellement envie de lui envoyer un trait de feu sur sa tête.

« Ce que tu as fait là à cet instant. Ça,je déteste. »

Dante, même si elle le repousse, n’enlève pas son grand corp, la gardant coincée. Sous le tissus de la chemise, l’artiste peut sentir des irrégularités de l’épiderme, avec de brefs et très légers spasmes.  Il lui répond bas, d’un ton grondant

- Et moi déteste quand tu joue au miroir sans montrer qui tu es vraiment...


Il s’adoucit quelque peu, prenant le poignet d’Elia dans le sien et portant la main à son visage, embrassant la paume brûlante. La jeune femme le regarda avec attention.

-Et tu dira ce que tu veux, JE sais réellement qui tu es...

Si tu le dis.....

Ramenant la main par dessus la tête, il l’embrasse de nouveau, plus doucementElia se laissa faire acceptant pour le coup se baiser. Elle approfondissait le baiser avec plus d’attention.

- ca n’empêche pas que je ne te prendrai pas saoule

Elia pencha  la tête, déposant ses mains sur son torse, tapotant ses muscles.

Je ne suis pas saoule. Je suis encore lucide et clair dans mon esprit.Peut être que tu ne tiens pas à l'alcool vis à vis de moi."taquina-t-elle avec un sourire amusée "Admettons! Tu doutes encore. la soirée est a ses début, j'ai toujours envie de danser et de manger. C'est rapide de redevenir sobre, Halewyn" termina-t-elle avec un air amusé.
Revenir en haut Aller en bas
Dante Corvac
Humain
Dante Corvac


Nombre de messages : 1697
Âge : 45
Date d'inscription : 09/07/2018

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge :  29?
Taille
: 1.80 m
Niveau Magique : Non-Initié.
[Chez Eänwen] Une danse pour oublier | Dante & Elia - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: [Chez Eänwen] Une danse pour oublier | Dante & Elia   [Chez Eänwen] Une danse pour oublier | Dante & Elia - Page 2 I_icon_minitimeVen 19 Juil 2019 - 14:21




La voix grave, avec une patience qu’on ne lui voit que rarement.

-Elia... Tu connaitra personne de cette façon. Tu prends le problème à l’envers. Pour Ce soir c’est un non définitif. Pour plein de raisons que tu me dis en me parlant comme ça

Il prend le menton fin du bout des doigts. La prunelle marron est redevenue couleur de terre riche. Un sourire indéchiffrable souligne la grande bouche.

Parce que tu hésite, parce que tu as eu besoin de boire pour avoir du courage, parce que je suis un mauvais parti, parce que le mystère qui nous entoure semble réciproque, parce que je ne me mettrai pas Maralina à dos, parce que tes paroles et tes gestes sont en désaccord. Je sens qu’on prend le problème à l’envers et que si on couche maintenant ensemble ça va te détruire...

Dante caresse la joue rouge du bout des doigts, d’un toucher léger. Avant de se reculer soudainement, privant l’adolescent de la chaleur de son corp, de sa présence, la laissant réfléchir.

- Je voyage partout... si tu l’agrée, je peux venir te voir... t’écrire, histoire qu’on se connaisse vraiment ... il faut éclaircir nos mystères respectifs avant tout chose. J’irai demander à Maralina la permission de te fréquenter quand je passerai par Thaar.
Revenir en haut Aller en bas
https://miradelphia.forumpro.fr/t23317-assassin-a-louer#388252
Elia Courevent
Humain
Elia Courevent


Nombre de messages : 348
Date d'inscription : 18/08/2017

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge : 17 ans - Taille : 160 cm
Taille
:
Niveau Magique : Eveillé / Néophyte.
[Chez Eänwen] Une danse pour oublier | Dante & Elia - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: [Chez Eänwen] Une danse pour oublier | Dante & Elia   [Chez Eänwen] Une danse pour oublier | Dante & Elia - Page 2 I_icon_minitimeVen 19 Juil 2019 - 15:50

Elia se tut un moment, regardant toujours Halewyn dans les yeux. Sans surprise, elle fut contrariée de voir l’homme qu’elle désirait de ne pas céder…Mais, paradoxalement, elle appréciait.  Il écoutait, exposer son point de vue…Une nouvelle fois encore, il voulait la protéger une nouvelle fois. Il voulait la protéger contre elle-même, soupçonnant qu’elle était capable d’aller plus loin qu’elle aurait cru ? Était-il capable de connaitre réellement le fond de ses propres pensées ?  Elle ne savait pas vraiment. Elle ne savait pas que coucher avec lui pourrait la détruire…Pourtant, au tout début, il c’était bien proposé sur le cheval. Elle ne fit aucune remarque. Il avait peur de se mettre Maralina à dos……Depuis longtemps, il avait une forte chance de la mettre à dos avec l’histoire de la Dross…

Pourtant, le fameux Halewyn. Ce fameux Halewyn préférait connaitre sa petite protégée. Arcam était un véritable artiste pour créer cette situation. Une nouvelle fois, la relation était d’autant plus étrange et complexe. Mais, Elia sentait une forme d’amitié s’installer et de respect mutuel. Lorsqu’il retira ses doigts, la jeune femme lui adressa un sourire.

Elle marcha un pas après l’autre, posant ses délicate lèvres sur sa joue. Puis, elle lui adressa un dernier regard amical et amusé.


« D’accord, je me fis à ton jugement, Halewyn. Tu as toute ma confiance. »
elle lui prit la main « Et, oui, je serais très contente de te connaitre.  Finalement, je suis mystérieuse à tes yeux …Tu ne me connais pas vraiment » taquinait-elle par un petit rire amusé, tirant sa main pour le ramener à la fête « Tu viens…Profitons tout de même de cette soirée pour garder un bon moment. Cela te va ?»

« Va, je te rejoins dans un petit moment. » disait-il restant dans la pénombre, toujours aussi mystérieux.
Elia hocha la tête, s’éloignant de lui. Elle se retourna pour une dernière fois, adressant un signe de la main avant de repartir à la fête.
Revenir en haut Aller en bas
Cécilie de Missède
Humain
Cécilie de Missède


Nombre de messages : 1257
Âge : 69
Date d'inscription : 01/03/2015

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge : 21 ans - 1m59
Taille
: 1m59
Niveau Magique : Arcaniste.
[Chez Eänwen] Une danse pour oublier | Dante & Elia - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: [Chez Eänwen] Une danse pour oublier | Dante & Elia   [Chez Eänwen] Une danse pour oublier | Dante & Elia - Page 2 I_icon_minitimeVen 19 Juil 2019 - 19:03


Que ce soit en Péninsule, en Ithri’Vaan ou en Zurthanie, la musique était toujours égale à elle-même. Les sons changeaient. Les rythmes. Les instruments. Les accords mêmes changeaient d’une région à l’autre. Certaines mélodies de péninsules semblaient insipides aux oreilles Zurthanes. La plupart des chants et musiques Zurthanes auraient semblé discordantes et barbares au publique péninsulaire. Son utilité changeait également. Religieuse, elle en appelait à la grâce des forces invisibles. Inscrite dans la culture sociale, elle devenait un lien, un jouet, une source de joie ou de plaisir. Mais quelle que soit son utilisation, la musique était la musique, comme la magie était la magie. Cécilie les appréciaient toutes deux sous toutes leurs formes.

De la ferveur des champs de guerres Nordiens aux percutions faisant battre le cœur plus fort à la puissances des invocations tribales ou la respiration sonore devenait un instrument parmi d’autre, la jeune femme ne trouvait rien de dissonant. Chaque forme, chaque différence décrivait le peuple duquel elle jaillissait mieux qu’aucun autre art. Chaque interprétation était plus criante de vérité qu’aucun mot. Il fallait simplement savoir l’écouter sans tout ramener à sa vision du monde pour découvrir des modes de pensés totalement étranger et apprécier le moindre accord étrange de ces beautés exotiques.

La danse, elle n’avait apprise dans les règles de l’art péninsulaire et pouvait tenir sans effort son rang dans les bals suderons… Mais côté Ithri’Vaan, elle ne connaissait que quelques pas populaires et se laissait surtout aller selon le rythme et les gestes de ceux qui partageaient la piste avec elle. Ce n’était pas pour briller, paraitre, attirer les regards ou défendre sa réputations. C’était seulement pour profiter de la vie et oublier jusqu’à la plus petite tension.

Passant de bras en bras, elle s’amusait, riant et souriant sincèrement au gré des changements de tempo. Après les premières bases que lui avait offert Tahir et la danse qu’elle avait de nouveau engagée après les discussions au coin du buffet, une matrone au regard luisant s’était approché en se tenant la tête.

« Ah, ma fille ! Mais qu’est-ce que tu fais ? ! »
Son cavalier avait accueillit l’interruption avec plus ou moins de joie, voyant sa tante se mettre entre lui et l’étrangère mise de rien. « Lève pas ta jambe comme ça. On voit tes genouxn. C’est ridicule. Tient regarde. coooomme ça. Zabia ! Vient la ! Montre lui Comment tu fais ça, là… Voilà. »

Encadrée des deux femmes, Aliénor répéta plusieurs fois jusqu’à ce que la matrone soit satisfaite et un atelier d’apprentissage s’improvisa. Quelques enfants. Quelques couples. Des intéressés par l’étrangère et les filles présentes. Les rires fusaient en voyant les amateurs faire erreur sur erreur.

« Tu te débrouilles pas si mal. » Constata Zabia, le visage fermé, en voyant la facilité que l’étrangère avait pour se calquer sur n’importe quel rythme malgré son manque de souplesse affligeant. La jeune fille était resté près d’Aliénor et les deux conversaient à voix basse et l’étrangère en connaissant une que la plus jeune n’avait jamais vu, elles s’échangeaient des conseils, attirant toujours d’autres yeux et d’autres commentaires.

« Mais non. Regarde. La hanche. Là…
— Attends… Comme ça ?
— Tac. Tac. Le pieeed… C’est ça !
— Et bah voilà. »
rit la matrone en lui serrant les bras. « Maintenant tu peux danser sans ressembler à une grenouille.
— Je n’en était tout de même pas à ce point là…

— Mais non, ma chérie. » Intervint une autre femme du même âge avec un sourire appuyé. « N’écoute pas Abiba. Si sa fille avait la moitié de ta grâce, elle en serait éblouie. »

Les convives alentours semblaient bien connaitre le passif des deux matrones et les séparèrent a grand renfort d’interposition physique, mettant d’office fin aux cours improvisés. L’alcool n’échauffaient pas que les passions suaves.

Plusieurs jeunes avaient profiter du chaos pour filer, dansant avec les quelques couples qui ne s’étaient pas approchés du cours de danse impromptu ou s’éparpillant sans que les musiciens ne s’inquiètent. Aliénor en profita pour s’éloigner avec un groupe qui ne souhaitait pas s’en mêler, avant de les abandonner à leur tour pour aller chercher quelque chose à boire. Elle n’avait pas atteint la grande table que la musique reprenait déjà. Un accroc mineur dans une fête où tous se connaissaient.

Tendant l’oreille, un fredonnement sourd s’échappait de sa gorge. Après avoir vidé un grand verre d’eau, elle regarda alentours. Les premiers feux avaient été allumés et faisaient danser les ombres des convives même les plus statiques. Les deux petits vieux étaient assis sur un tapis un peu à part du tumulte principal et partageaient une pipe à eau. Keftar et Sadhi refermaient une grande caisse de bois dans laquelle étaient entassés divers jeux d’adresse qui n’avaient plus lieu d’être avec une luminosité si faible.

Mais son cavalier restait hors de vue.

Alors qu’elle sortait du champ vers les maisons plongées dans l’ombre, elle aperçu au loin une robe rouge et endimanchée d’or partir au bras de Dante. Elle pensa un instant à aller à leur rencontre, mais elle lui avait promis de ne plus intervenir. Alors elle continua son chemin.

Passant entre les maisons vides du hameau, elle salua de la tête une femme qui berçait son petit sur le perron de sa demeure. Les éclats de la fête arrivaient par vagues lointaines, déformés le long des murs de pierres. Recoupant la direction dans laquelle elle avait vu ses deux comparses s’éloigner un peu plus tôt, elle tourne au coin de l’atelier d’un forgeron et atteint les arbres desquels on devine encore la lumière ténue des lampions et des brasiers, oreille dressée.

Des voix portées par la brise nocturne.

« Ça n’empêche pas que je ne te prendrai pas saoule. »

Elle s’arrête avant de quitter l’ombre totale de son coin de mur lorsque le murmure lui fait dresser l’oreille. Elle tente d’approcher d’un pas, mais le son de ses propres vêtements et de son corps l’empêchent d’entendre. Elle s’immobilise totalement, la main sur la pierre. Ses yeux s’étrécissent alors qu’elle cherche entre les troncs qu’elle peu voir la silhouette des deux amants. Ici ? Non. C’est un animal qui file. Elle ferme les yeux, écoutent leurs rythmes. Ils sont de toute façon dans son angle mort. Alors à quoi bon ?

«… ide et clair dans mon esprit… que tu ne tiens pas à l’alcool vis à vis de moi. »

Un rire dans cette voix aiguë. Un froissement de tissus.

« Admettons ! »
Claironne-t-on soudain, transportée par la fougue et l’excitation. Elia oublie de baisser le ton, une seconde, rendant ses paroles plus facile à décrypter. « Tu doutes encore. La soirée est a ses débuts, j’ai toujours envie de danser et de manger. C’est rapide de redevenir sobre, Halewyn. »

La main de Cécilie se crispe sur la pierre. A cet instant précis, elle comprend. Cette fille n’est plus l’enfant qu’elle a connue en Missède ou à Naelis. Peu importe ce qui lui est arrivé. Peu importe leur passé commun, il ne change rien à ce qu’elle est aujourd’hui et maintenant. Elle comprend ce que Dante lui a dit et si elle n’est pas entièrement d’accord, la finalité est la même pour elle : elle n’a pas plus à se préoccuper de cette fille que de n’importe quelle autre gosse de riche de l’Ithri’Vaan… et pas moins non plus.

Qu’elle entende le moindre grondement de son Chasseur, le moindre signe de refus, et elle agirait sans une once d’hésitation. Mais les murmures difficilement audibles de sa voix grave semblent paisibles. Posés. Un sourire glisse sur ses lèvres au gré des mots qu’elle perçoit puis la jeune femme reprend, de nouveau oublieuse de Joshua comme de son prétendant Thaari. Elle profite. Elle oublie.

«… Tu as toute ma confiance… »

Un seul bruit de pas s’éloigne, léger dans les herbes vive abritées du soleil par le couvert des arbres. Les milles bruissements que beaucoup appellent silence se referment sur ce coin discret. L’odeur de sève et de terre chauffée chatouille le nez de la discrète spectatrice. Après quelques instants, entendant un nouveau mouvement entre les troncs, la voix douce de Cécilie s’éleva avec mesure.

« La cavalière que je t’ai trouvé ne te convient pas ? »
Revenir en haut Aller en bas
Dante Corvac
Humain
Dante Corvac


Nombre de messages : 1697
Âge : 45
Date d'inscription : 09/07/2018

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge :  29?
Taille
: 1.80 m
Niveau Magique : Non-Initié.
[Chez Eänwen] Une danse pour oublier | Dante & Elia - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: [Chez Eänwen] Une danse pour oublier | Dante & Elia   [Chez Eänwen] Une danse pour oublier | Dante & Elia - Page 2 I_icon_minitimeVen 19 Juil 2019 - 23:41



Il reste dans les ombres exprès. Halewyn ne veut pas qu’Elia voit son visage. Les ombres sont son dimaine et ses protectrices.... Exhalant silencieusement, se détendant enfin un peu parce que personne n’essayera de le tâter pour les quelques minutes à venir, il s’adosse au tronc.

Un seul bruit de pas s’éloigne, léger dans les herbes vive abritées du soleil par le couvert des arbres. Les milles bruissements que beaucoup appellent silence se referment sur ce coin discret. L’odeur de sève et de terre chauffée chatouille le nez de la discrète spectatrice. Après quelques instants, entendant un nouveau mouvement entre les troncs, la voix douce de Cécilie s’éleva avec mesure.

« La cavalière que je t’ai trouvé ne te convient pas ? »

- Non... Elle est vraiment partie?

Répond il doctement à Aliénor, l’oeil marron fermé, la respiration lente et profonde. Les sens auditifs de sa compagne sont supérieurs aux siens. Il s’y fie en toute confiance. Elle sourit.

- Aussi loin que ses jambes peuvent la porter. "
-C’est pas assez...

Quelques secondes de silence passent. Elle ne le brusque pas. Elle ne s'approche pas non plus. Le savoir à portée lui suffit pour le moment et sa voix est fatiguée.

- Rappelle moi pourquoi on peut pas la bouffer tout de suite déjà ?
- Maralina. " laisse-t-elle tomber. " Deux villages, une auberge et les marchands qui y ont dormi hier soir, ça fait un peu trop. Même pour nous. " et c'est ce que leur couterait une disparition totale... Sans compter le respect que Dante avait pour son employeuse. C’est, soyons réalistes, la seule chose qui fait qu’Elia respire encore" Ton idée de lui faire croire que vous aviez couché était stupide... C'est un peu cher payé pour me donner une leçon, non ? " Sûrement plus acide qu'elle ne l'aurait voulu, elle s'était remémoré leurs discussions à propos de la soirée et bien que ce soit sur son impulsion à elle, ils l'avaient vraiment décidé à deux. Ce qui n'était pas prévu, c'est que la petite garce se pâme d'adoration pour l'homme qu'elle considérait la veille comme un danger si grand qu'elle avait voulu quitter l'auberge en catastrophe. Ils pensaient l'un comme l'autre que l'idée d'avoir couché avec lui la révulserait au mieux et la troublerait au pire. Puis Cécilie avait hésité en apprenant qu'Elia était encore vierge et qu'ils ne pourraient donc, selon elle, simuler cette fameuse étreinte. Et, la voyant freiner alors qu'il était pris dans l'excitation de la chasse, au lieu d'abandonner, il en avait profité pour lui faire voir les choses à sa façon... En un tourne main, tout était devenu bien plus compliqué que ce qu'ils avaient prévu et ils se retrouvaient avec une jeune dévergondée en devenir sur les bras. Elle soupira légèrement.

- Je suis désolée de t'avoir poussé dans une telle situation... Et je n'aurais pas du m'entêter concernant Shyn. J'ai reçu le message.

Dans l’obscurité Il ne bouge pas.

- C’est mon choix... Ça aurait pas été cher payé pour satisfaire ta Faim.
- Si... même pour ça, ça l'aurait été.
- Si j’avais réellement pu le faire, ça aurait déjà été expédié. Ce qui aurait été chouette ça aurait été de le savoir avant la chasse... mais bon... Pour la drow ça va, ya des moments où c’est plus dur que d’autres... " La silhouette hausse les épaules. " Peu importe comment ca se goupille, Maralina pourra pas m’en vouloir de lui avoir épargné un gros n’importe quoi.
- C'est sûr que sans toi, elle serait déjà à cheval sur Joshua à l'heure qu'il est.
-  Mais faut réellement que je lui parle. Ça peut plus durer."

Toujours appuyée contre le mur, mais sortie des ténèbres de façon a pouvoir distinguer sa forme élancée dans l'ombre des arbres, elle posa la tempe contre la pierre. La même voix simple, à présent apaisée.

- Tu n'as qu'un mot à dire et j'assomme la petite. " Enfin plus exactement, elle trouverait quelqu'un pour s'assommer afin qu'ils puissent la ramener et lui dire que Dante lui avait une fois de plus sauver la vie. " ça, ou tout ce qui pourra te soulager. "

Il réfléchit, se repose. Tant de toucher en si peu de temps...

-Tu sais... ca va aller... Qu’elle reste heureuse jusqu’à ce que je parle à Maralina, la chute sera plus rude. J’irai quand je saurai de quoi ca l’air à Thaar. On avisera la patronne et moi... va falloir faire quelque chose. Au moins l’avertir de ce qui va se passer si elle me retouche…

Un long frisson de dégoût remonte le long de sa colonne vertébrale. Si, au moins, elle ne lui avait pas imposé son toucher au départ avec une danse.... cette manie de le tâter

- Elle est pire que Couteau... Au moins la drow savait ce qu’elle faisait en me touchant.

Il ne fait aucun reproche à Cecilie... S’imposer cette situation était son idée au départ. Mais sa compagne était supposée l’assommer avant qu’il ne la trucide. Du revers de la main Dante s’essuye les lèvres sur lesquelles il sent des traces de rouge trainer. Ce n’est pas la première fois qu’il s’impose ça, habituellement la perspective du sang comme récompense rend le tout supportable à défaut d’agréable. Ne pas pouvoir le lui faire immédiatement payer en la souillant ou en la faisant saigner le renvoie dans le passé... Il se sent.... sale, et il ne peut se purifier dans le capiteux fluide.

La Bête en lui, est étrangement silencieuse, l’assassin est seul avec cette souillure... Une de plus.


Revenir en haut Aller en bas
https://miradelphia.forumpro.fr/t23317-assassin-a-louer#388252
Cécilie de Missède
Humain
Cécilie de Missède


Nombre de messages : 1257
Âge : 69
Date d'inscription : 01/03/2015

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge : 21 ans - 1m59
Taille
: 1m59
Niveau Magique : Arcaniste.
[Chez Eänwen] Une danse pour oublier | Dante & Elia - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: [Chez Eänwen] Une danse pour oublier | Dante & Elia   [Chez Eänwen] Une danse pour oublier | Dante & Elia - Page 2 I_icon_minitimeSam 20 Juil 2019 - 0:37



Il ne fait pas de reproche à Cécilie... Mais ses mots sont pires, bien pire que de simples reproches. Pire que Couteau... Ces mots lui reviennent un pleine face, en boucle. A chaque battement de cœur. Pire que Couteau... Un pas. Puis un autre. Elle ne regarde pas Dante en prenant la direction de la fête, ses yeux aux pupilles dilatées scrutant la foule. Ses longues enjambées font virevolter son jupon bleu. Sa peau diaphane se découpe avec clarté dans les quelques lueurs de la nuit. Son dos droit, impérial, porte orgueilleusement sa figure encadrée de flammes.

Pire que Couteau...

Il ne bouge pas de son tronc, la voix grave l’appelle doucement.

- Reste avec moi s’il te plaît...  Que veux tu faire au juste?

Sa respiration est à peine contenue. Mais elle s'arrête tout de même à sa demande, deux pas devant lui. Vibrante d'une rage à peine contenue. La douleur de sa mâchoire ne suffit pas à la calmer. Pas plus que l'apparente douceur de son Chasseur. Au contraire. A sa question, elle se retourne doucement. Ses dents, plantées dans sa lèvre, laissent couler quelques goutes noires jusqu'à son menton. Un étrange symbole d'encre sombre flotte sur sa peau autour de la fine ligne. Dans l'obscurité ambiante, ce n'est qu'une tâche. Une vague forme qui donne la réplique à ses yeux d'obsidienne. Il lui a demandé de rester... Et elle reste pour lui. Elle ne veut plus qu'il fasse quoi que ce soit 'pour elle' ce soir. Pas après ça. Pas après avoir subit pire que Couteau.

- Je vais faire en sorte qu'elle ne s’approche plus, ni de toi, ni de moi. Jamais. "

Le marron est sombre dans la pénombre ambiante.

-Je vais bien. On ne gagne pas à tout les coups. La proie fuit mais la graine de la Destruction est plantée. On dépose la petite bombe dans les mains de Maralina et regardons le reste aller. On pourra banqueter froid...

Elle se tait. Elle s'efforce d'écouter. Le laisse approcher, sans bouger. Elle tente de se contenir, mais les mots de tempérances de son Chasseurs font pâle figure à côté de son visage, de ses gestes, de son maintien... Seul l’œil brun sombre la convainc encore de rester. Il lève une main pour essuyer l’encre coulant de la sombre lèvre mais il s’arrête. Il se sent sale, ne veut pas souiller sa compagne avec le parfum d’une autre.

- Je t’ai gâché ta soirée...
- Non ! Jamais, tu m'entends ? " Elle s'empare de la main qu'il a arrêtée près de sa peau sans l'atteindre avant que son esprit ne parvienne à décider si l'hésitation qu'il a eu est due à la douleur de ses sens ou à autre chose. " Jamais... Et je t'écoute. Alors arrête d'essayer de me rassurer... " Elle scrute son œil, rageant plus que jamais de ne pas voir son regard dans son entier. " Tu n'as pas l'air bien... "

Il a un léger sourire un peu plus éclatant. D’un mouvement un peu plus brusque, l’homme la ramène près de lui. Un léger tressautement du torse se fait sentir, mais il la tient près de lui, contre lui. Elle le laisse faire une nouvelle fois, le laissant décider de la toucher ou non, laissant même filer sa grande main s'il le souhaite. Il est libre. Ils se le sont promis. De toutes les façon qui puissent exister. Et il n'aurait rien dit alors qu'elle mettait ça à ce point en péril... ?

- Ça va je te dis. Il faut juste que je me recentre... Et si NOUS allions danser et rendre le monde entier jaloux? Que personne d’autre que toi me touche ce soir et je serai heureux. Tu peux être jalouse et possessive comme tu veux.


Elle souriait légèrement, encore crispée.

- Tout ce que tu voudras... Mais je ne serais pas déçue si tu préfères rester ici. " souffla-t-elle contre lui. Ses pupilles étendues ne permettaient toujours pas à ses iris d'imposer à nouveau leur éclat de glace. " Et la prochaine fois dit le moi avant d'en arriver à cet état. Fait moi signe. Ou siffle-moi. Fait moi passer pour ce que tu veux, je m'en fout. Mais trouve un moyen de me le dire ce que, toi, tu veux au moment ou je peux encore faire quelque chose. " Elle le regardait. Elle le scrutait. Sa respiration encore dure portait une voix vibrante de diverses émotions mêlées. Son corps restait encore tendu malgré le contact de son amant. " Je n'ai pas pu t'aider à retrouver tes filles... Et aujourd'hui j'ai l'impression qu'un de mes caprices t'as mis dans cet état, sans que je sache à quel moment agir. J'ai l'impression de t'avoir trahi... de l'avoir laisser te faire du mal, te... salir... Et il n'y a rien que je veux moins que ça. Tu es tout pour moi... " Elle refréna juste à temps la caresse qu'elle allait poser sur son cou. Elle le laissa seulement profiter de la chaleur de sa paume, sans même effleurer son derme, comme si elle hésitait à poser le doigt sur quelque chose de fragile et de sacré. " Je veux chasser à tes côté pour le reste de l'éternité, pas te regarder limer tes crocs à en mourir... "

Se restreindre, se brider, se limer les crocs… Entre autre. Il se détendait un peu, sans arriver à lâcher prise tout a fait. Il ne l'absolvait pas de ses crimes. Il ne lui rendait pas son toucher, encore méfiant. Ou peut être qu'il n'y a aucun crime à absoudre justement? Pourquoi se casser la tête à vouloir tout analyser?

- Si on avait pas essayé, on aurait pas su. Ni toi, ni moi… Viens me montrer comment aimer danser. C'est tout ce que je te demande.


La grande main, les grandes mains se lèvent finalement, hésitantes, pour caresser le cou de sa partenaire à pleines paumes, juste avant qu'il ne lui donne un léger baiser qu'elle rend plus fougueusement qu'elle l'aurait peut-être du, voulant effacer le goût d'autres lèvres que les siennes. Il la serre ensuite le plus fort qu'il peut contre lui. Il se peut qu'il lui fasse mal, mais ce n'est pas voulu. L'assassin a un léger soupir. Elle a tout juste le temps de chasser la trace de sang qui reste sous sa lèvre avant de se loger au creux de son épaule sans se préoccuper de la sensation d'étouffement qu'il lui impose. Ses bras passent autour de lui, bien présent tandis qu'elle se serre également contre son corps, sans risque étant donné leur différence de force.

- D'accord. " Elle ouvre la bouche pour ajouter quelque chose mais renonce. C'est sans importance étant donné qu'elle ne laissera personne l'effleurer. Elle soupire d'aise. " En plus Zabia a dit que je ne me débrouillait pas trop mal. " sourit-elle, joueuse en revenant caresser l'iris brune de son compagnon d'un regard bleu pâle.
Revenir en haut Aller en bas
Dante Corvac
Humain
Dante Corvac


Nombre de messages : 1697
Âge : 45
Date d'inscription : 09/07/2018

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge :  29?
Taille
: 1.80 m
Niveau Magique : Non-Initié.
[Chez Eänwen] Une danse pour oublier | Dante & Elia - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: [Chez Eänwen] Une danse pour oublier | Dante & Elia   [Chez Eänwen] Une danse pour oublier | Dante & Elia - Page 2 I_icon_minitimeSam 20 Juil 2019 - 3:21

musique

Les plus jeunes se sont éclipsés, les plus vieux papotent tranquillement le long de la piste, un verre d'alcool de prune dans les mains. Les couples amoureux évoluent tranquillement sur la piste de danse. Le petit bouclé s'est de nouveau précipité sur Elia quand elle a reparue voilà déjà plusieurs minutes, ainsi que quelques autres jeunes hommes de son âge.  

L'étranger borgne s'avance tranquillement sur la piste, en apparence seul. Son œil marron, défiant, le menton haut et fier… Seul… La prunelle arrogante parcoure l'assemblée du regard sans s'arrêter, cherchant manifestement quelqu'un, il ne les voit pas. La prunelle unique ne voit ni Zabia, ni Elia, ni aucune autre…. Soudainement, lentement, elle se ferme. Une respiration plus tard, une fine main pâle apparait, caressant possessivement la chemise blanche. La main de l'homme remonte, se superpose à celle de sa cavalière tandis qu'il tourne la tête de côté, l'oeil marron regardant derrière lui.  Un pas doux de côté, la rousse à la robe bleue se dévoile aux regards. L'azur de ses prunelles plongé dans l'oeil unique. Un léger sourire possessif se fait voir sur le joli visage. Sourire qui n'est répondu que par une contracture de la mâchoire de son cavalier qui semble atrocement sérieux.

Avec lenteur et délicatesse, il la fait tournoyer lentement dans une envolée de bleu et d'argent, jusqu'à ce qu'elle arrive dans ses bras. La grande main remonte le long du dos, parcoure lentement et à pleine paume le bras nu, caresse le cou, l'autre allant se loger dans le creux des reins de sa partenaire qui se jette doucement vers l'arrière avec un abandon certain, sa main venant se poser naturellement sur l'épaule d'Halewyn dont l'oeil unique s'éclaire d'une façon particulière tandis que, du nez, il suit le visage, la courbure du cou délicat, jusqu'à descendre à la naissance de ses seins.

Alors seulement un sourire éclaire le sombre visage au teint hâlé typiquement Vaani… Non pas un sourire en coin, mais un vrai sourire qui fait légèrement étinceler ses dents blanches, qui étire la grande bouche. Le marron remonte, capte la glace tandis qu'avec une lenteur consommée s'accordant à la musique, il la ramène jusqu'à lui. Une main va se loger aux creux des reins de la belle tandis que l'autre attrappe et emprisonne celle déjà posée sur son épaule. Ne lâchant pas Aliénor du regard, il la mène sans faillir dans le jeu de jambes que cette danse requiert. Le visage baissé vers elle, nez à nez.

Il n'a pas besoin de faire attention, elle n'a pas besoin de faire attention non plus. Ils sont un, les jambes trouvent leur place naturellement tandis que els corps se parlent et s'expriment de façon bien plus éloquente que les mots le feraient. Le monde s'obscurcit et se rapetisse… Il pourrait bien ne plus avoir personne sur la piste.

D'ailleurs, la jolie rousse ondule doucement hors de sa portée, avant qu'il ne la rattrappe du bout des doigts et ne la ramène tout contre lui. Elle lui tourne le dos, les grandes mains aux longs doigts viennent se poser naturellement sur son ventre tandis qu'elle lui caresse le visage, le cou et les épaules avec un léger sourire qu'il ne voit pas, la glace possessive de ces grands yeux rivés sur l'extérieur, ne voyant que du flou. L'assassin, lui, n'a d'œil que pour elle…

A pleine paume, il remonte les mains , avant de la prendre par la taille pour la faire lentement tourner vers lui en la soulevant dans les airs. Même si les pieds de la belle ne touchent plus le sol, les jambes de la jeune femme exécutent que les gracieux mouvements avant qu'il ne la repose au sol… Reprenant leur position de départ, le jeu de jambes recommence. Avec douceur et langueur, en parfaite coordination, nez contre nez, les yeux dans les yeux, les bouches à peine quelques centimètres l'une de l'autre… L'oeil marron pétille, la grande bouche finit de s'élargir en un sourire franc, simple, sincère auquel répond l'air régalien, conquérant de sa compagne, qui s'adoucit d'un sourire possessif en retour.

L'homme dépose alors la jeune femme au sol, fait le tour en ne la quittant jamais du regard avant de se pencher de nouveau vers elle pour la reprendre d'un geste impérieux mais respectueux… Toujours avec lenteur, le prenant au cou, sa cavalière accepte de se faire enlever, se faisant soulever du sol, virevoltant dans les airs avec grâce avant de se plaquer contre lui… Tout contre lui... Les dernières notes s'égrainent dans l'air pur de ce début de nuit. Doucement, tellement doucement que s'en est presque indécent de lenteur, il la repose alors sur le sol. Impulsivement, il l'embrasse alors d'un baiser long, langoureux et passionné… Oublieux du monde entier, il n'a d'yeux que pour Aliénor.

Halewyn a enfin appris le plaisir de danser.
Revenir en haut Aller en bas
https://miradelphia.forumpro.fr/t23317-assassin-a-louer#388252
Elia Courevent
Humain
Elia Courevent


Nombre de messages : 348
Date d'inscription : 18/08/2017

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge : 17 ans - Taille : 160 cm
Taille
:
Niveau Magique : Eveillé / Néophyte.
[Chez Eänwen] Une danse pour oublier | Dante & Elia - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: [Chez Eänwen] Une danse pour oublier | Dante & Elia   [Chez Eänwen] Une danse pour oublier | Dante & Elia - Page 2 I_icon_minitimeSam 20 Juil 2019 - 14:59

 
Revenant de la soirée, il ne fallut pas longtemps pour que les jeunes hommes du village aillent la voir. Keftar en profitait pour la retrouver. Une nouvelle fois, elle était au centre de l’attention de quelque garçon du village. Elle accepta l’alcool du jeune homme, lui adressant un sourire.  Une nouvelle fois, ils discutèrent ensemble, rigolèrent à quelque blagues…Même, si parfois, la blague était particulièrement creuse. Mais, elle n’en porta pas rigueur.
               
           
Puis, son attention se porta sur le couple Aliénor et Halewyn. Là, à cet instant, ils étaient en train de danser, de s’amuser comme des fous. Ils étaient sous le regard des villageois qui applaudissait et encourager le couple. Cependant, en regardant avec attention le couple, il ne fallut pas longtemps à Elia pour comprendre qu’elle ne s’était pas trompée… Ils étaient vraiment en couple. Les gestes les trahissaient vraiment…Pour le coup, elle sentait qu’on la prenait réellement pour une conne. On donnait une bénédiction, puis, on lui disait que non ?  On la repoussait avec gentillesse… Il fallut un moment à Elia pour se remémorer chaque scène tels que la scène du cheval, des compliments dont elle avait reçut et touchée...  Plus, elle voyait la danse et la colère montait en elle. Ils s'étaient joué d’elle dès le début. Le coup du cheval à l’auberge et cet enfumage. Oui, on l’avait pris pour une belle conne et bien devant ses yeux. Alors, oui, sa colère commençait à bouillir au plus profond de son être. Elle avait servit à rendre jalouse Alienor ? C'était ça c'était la seule explication plausible. Elle n'avait été qu'un pion entre leurs mains pour mettre du piment dans leur vie de couple. Plus elle les voyait plus elle se sentait stupide et en colère. Elle n'était pas un lot de consolation, elle était un premier prix et personne ne pouvait se servir d'elle comme d'un faire valoir ou d'un outil pour rendre jaloux quelqu'un. Elle avait écouté les conseils de cette salope de rousse et regretter amèrement son choix.

Pire, elle était en colère contre elle même. L'homme l'avait clairement pris pour une bouche trou et elle ne s'en était pas rendu compte. Elle maudissait sa naïveté, d'écouter réellement son corps plutôt que son esprit. Comment pouvait-elle être si idiote, d'écouter ces belles paroles et de trahir ses propres valeurs contre un autre. Plus jamais, elle se permettrait de se laisser ses sentiments prendre le dessus. Et, plus jamais, on la prendra plus pour une vulgaire bouche trou. Une nouvelle fois, elle avait donné une confiance et on la trahissait de nouveau. Elle était dégoûtée, énervée et en rage.  On l'avait clairement humiliée.
           
Ses dents se serrèrent , ne disant aucun mot. Elle tentait de laisser passer en buvant la liqueur. Mais, pour le coup, en apercevant le flambeau, elle avait envie de lui envoyer le feu sur sa gueule. C'était tentant, son envie la démangeaitd'utiliser son art. Cependant, c'était doublement stupide et dangereux. Mais, il était certains qu'elle ferait en sorte de lui pourrir la vie par n'importe qu'elle moyen.

La jeune femme déposa son verre, adressant un dernier sourire avant de leur adresser un au revoir.Elle en profita de leur  danse et du monde dans la grande scène pour s'eclipser. Ce n'était pas la première fois qu'elle attendit le moment opportun pour disparaitre de la vue d'une personne en soirée mundane ou fuir le palais de Maralina. Cependant, Keftar remplie de galanterie accompagnait Elia vers le paddock.

Une fois, arrivée dans l'enclos. Elia adressait un sourire bienséant au jeune homme. Sans lui demander, elle le vit en train de préparer son cheval. De là, la jeune femme se contenta de le regarder. Cependant, le jeune homme triste de la voir partir, s'approcher d'elle.

"Tu pars maintenant? "
"Oui, je suis fatiguée. Désolée. J'ai envie de dormir pour le coup."
"Tu laisses ton amie?"
"Elle est avec son amant. Je leur laisse profiter de leur amour."

Le jeune garçon restait bien penaud. La jeune fille caressa son épaule avant de décider de monter sur son cheval. Puis, par surprise, le garçon remplie de courage tentait de l'embrasser sous les conseils de Zebra. Elia le regarda surprise, son corps se tendit dans un frisson. Cependant, une nouvelle fois, une colère l'envahissait une nouvelle fois. Au lieu, de répondre par un baiser......Un violent coup de genou partait en direction de ses parties génitales. Il se plia en deux.  La jeune fille en profita pour remettre une nouvelle couche sur son visage pour le repousser par terre.

"Ne me touches pas..."
fusilla-t-elle du regard.
"Mais...mais..." tenta de dire le jeune homme le regard embrumé tourné vers la brune.  

La jeune femme ne répondit pas, montant sur sa jument. De là, elle sorti de l'enclos en trottant, puis, elle se mit à galoper pour aller vers les dieux savent où...
Revenir en haut Aller en bas
Dante Corvac
Humain
Dante Corvac


Nombre de messages : 1697
Âge : 45
Date d'inscription : 09/07/2018

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge :  29?
Taille
: 1.80 m
Niveau Magique : Non-Initié.
[Chez Eänwen] Une danse pour oublier | Dante & Elia - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: [Chez Eänwen] Une danse pour oublier | Dante & Elia   [Chez Eänwen] Une danse pour oublier | Dante & Elia - Page 2 I_icon_minitimeDim 21 Juil 2019 - 14:29



Ils dansent encore, une autre et une autre… Les minutes passent, s'égrènent beaucoup trop rapidement pour le couple. Les derniers vestiges de tout ces touchers s'évanouissent dans un recoin de son esprit au fil des notes et des pas.

Un bon dix minutes après la fuite d'Elia au grand galop, Keftar finit par arriver, haletant, se tenant l'entrejambe sensible. Il parle à la vieille qui a donné des conseils de danse à Aliénor un peu plus tôt. Ils discutent un moment avant que la vieille ne prenne l'initiative d'aller voir les jeunes gens.

-Hé les petiots, ya votre copine qui est partie au grand galop!

Il y a un murmure qui parcoure l'assemblée tandis qu'elle se met à relater devant les autres villageois, ce qui s'est passé. Le faux borgne ferme les yeux un cours moment, la mâchoire se carrant sensiblement tandis qu'il écoute. Il enserre brièvement sa compagne avant de la relâcher. Ils vont marquer l'imaginaire du village sans aucun doute, feront parti des rumeurs et des spéculations. D'agréables visiteurs, ils vont frapper l'imaginaire collectif.

Et Halewyn déteste ça. Voyons voir qu'elle est si amoureuse que ca pour partir en plein galop en plein milieu d'une nuit sombre, la lune couverte par des nuages… Son œil unique se plonge dans les prunelles de glace. Il y a quatre-vingt dix pour cent de chance que l'animal se blesse, un bon soixante-dix qu'Elia se blesse et un bon trente, qu'elle se rompe le cou… Connaissant la salope, il y a de peu de chances qu'elle soit partie dans une direction autre que l'auberge. Elle ne connait pas le pays et elle a la manie d'aller se cacher dans les jupes de quelqu'un…  

Ils n'ont jamais caché qu'ils étaient ensemble, si elle ne les a pas entendu la veille c'est qu'elle était trop saoule… Boire, fuir… Avoir peur, boire, fuir…. Le sang… Fuir… Toujours la même rengaine avec elle… On ne peut pas assumer ses frustrations, on fuit… Avec un silence de mort, Dante quitte la piste, sentant toutes les prunelles du village sur lui.

Messieurs, je peux vous remprunter votre arc et une cape sombre je vous prie?  Je vous le ramène demain sans faute. Aliénor, je vais avoir besoin de toi. Faut la trouver...

La sale peste… D'un geste ferme, il prend une torche et se dirige vers le paddock. Le ton neutre pour quiconque ne le connait pas, il continue.

Avant qu'elle ne tue son cheval ou ne se rompe le cou…


Priez qu'elle se tue avant que je lui mette la main dessus.

La torche haute, l'assassin tourne un peu en rond, cherchant la piste… Puis, la trouvant. L'angle, la fraicheur, la profondeur des fers, la terre retournée… Keftar et Sadhi amène le matériel demandé.

Merci, je vais m'assurer qu'elle rentre saine et sauve. Si vous voulez nous aider, sellez l'étalon d'Aliénor.

Il se tourne vers sa compagne. Coulant comme en chasse…

Je vais suivre la piste à pied, rend toi à l'Auberge. Fais ce que tu as à faire…

Une fois la piste bien identifiée, il redonne la torche à Sadhi avant de commencer sa traque. Une fois hors de vue, il enlève son bandeau et libère ses cheveux, les prunelles flamboyantes sauvagement dans les ténèbres ambiantes. Le pied botté de cuir souple monte et se redépose sans bruit tandis qu'il prend le temps de suivre la piste une trace de sabot à la fois. L'animal ne pourra soutenir ce galop fort longtemps. D'ici à l'auberge, elle n'aura pas le choix de faire une pause, quelque part, pour le laisser reposer.

Si elle décide de rentrer… Ne présumant de rien, il se garde l'esprit ouvert, ne pensant plus à rien, goûtant juste au plaisir simple de la traque.
Revenir en haut Aller en bas
https://miradelphia.forumpro.fr/t23317-assassin-a-louer#388252
Elia Courevent
Humain
Elia Courevent


Nombre de messages : 348
Date d'inscription : 18/08/2017

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge : 17 ans - Taille : 160 cm
Taille
:
Niveau Magique : Eveillé / Néophyte.
[Chez Eänwen] Une danse pour oublier | Dante & Elia - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: [Chez Eänwen] Une danse pour oublier | Dante & Elia   [Chez Eänwen] Une danse pour oublier | Dante & Elia - Page 2 I_icon_minitimeDim 21 Juil 2019 - 16:02

Elia continua à galoper en étant en bonne distance du village, avant que le cheval trotte pour récupérer. Lorsque les lumières des deux lunes furent recouvertes par les nuages, la jeune femme s’arrêta un petit moment. Une nouvelle fois, le destin avait fallu qu’elle s’acharne sur la jeune fille en recouvrant la clarté de la lune. Elle attendit un petit moment avant de revoir la Lumière d’une des deux lunes existantes. Elle avait peu de temps avant de retrouver une branche de bois. La fille d’Arcam en profita pour chercher brièvement et avec peu de lumière une branche de bois. Elle ne perdit pas de temps, elle en saisit une qui fera la faire pour un petit moment. Cependant, la jeune femme devait faire un sacrifice : Sa robe..

Elia savait juste une chose sur la forêt, c’était un lieu dangereux et le feu permettait de faire face à bien des ennuie. Arrachant en partie sa robe là se trouve ses jambes. Elle enroula le précieux tissus pour former une torche de fortune. Elle remonta sur son cheval. Après une grosse concentration, focalisant toute son attention sur la torche, une petite flamme apparue et souffla dedans pour attiser la flamme. Ainsi, elle continua le chemin en direction de l’auberge…Mais…au fond d’elle, elle n’avait pas envie d’y rentrer, de se confronter une nouvelle fois à Halewyn.

Sinon, Elia avait une autre idée. Revenir à l’auberge, laisser Halewyn se déchainer sur elle…Et, profiter de ça pour voir Maralina exercer une grosse sanction sur lui. C’était dangereux…très dangereux pour elle. Mais, elle était presque prête à accepter cette violence pour parvenir à sa fin.  C’était fourbe et tellement tentant. Mais, au résultat, elle pourrait en faire exercer sa vengeance sur cet homme pour toutes les crasses. Aujourd’hui, l’homme en question avait trop abusé d’elle, profiter de sa faiblesse pour faire n’importe quoi. Halewyn avait failli la défenestrer, la mettant dans un lieu pourri que représenter la Dross, pris les devants sans qu’elle lui demande ou avoir une autorité sur Elia.   Il avait vraiment pris son aise avec elle, se croyant que le monde lui appartenait. Il n’était qu’un assassin, un pion de la haute société Thaarie. Aussi bien qu’Halewyn, Elia fit partie d’un système de ce monde dont elle ne s’était pas encore confrontée où décider de s’y frotter. Est-ce la peur ? Le fait de ne pas se sentir aussi capable que sa mère adoptive d’y faire face ou la peur de soi ? Aujourd’hui, cette question ressortie dans son esprit.

Elle réfléchissait un moment…Elle avait mis une sacrée distance…. Sinon, à cette instant, une autre idée lui venait en tête. Revenir à l’auberge, récupérer sa propre garde et repartir aussi tôt. Les affaires ? Ce n’était que des affaires. Rien de plus, ni de moins. Ou, ce qu’elle avait envie de faire était de partir et se laisser porter par la nuit. C’était tentant de partir dans un endroit inconnu, de ressentir quelque chose qu’elle avait envie : De vivre intensément.

SA colère était toujours présente. Elia était en colère contre ce couple, contre sa propre garde et contre les soieries qu’elle jugea faux cul, tordue et trouver des occasions de lui faire les crasses. La jeune femme était en colère car elle avait une sensation d’être dans une cage dorée, privée d’une liberté et de sa liberté d’aimer pleinement une personne sans se cacher. La jeune femme était en colère ne sachant plus où se trouver ou discerner. Elle était en colère ne sachant plus qui elle était vraiment… La jeune femme se perdit dans ses propres émotions comme si cette soirée était son point de rupture…

Elle se mordit la lèvre inférieure, se mordant jusqu’au sang lâchant des larmes. Sa raison indiqua de ne pas abandonner Joshua avec le risque de se faire tuer par Maralina. Elia douta de cette possibilité, mais, il ne fallait pas attirer le mal. Là, une nouvelle fois, elle se sentit une nouvelle fois piéger par ce dilemme. Elia continua en direction de l’auberge en trottant avec le cheval pour conserver un bon rythme tout en préservant le cheval et éviter de se prendre des branches.
Revenir en haut Aller en bas
Cécilie de Missède
Humain
Cécilie de Missède


Nombre de messages : 1257
Âge : 69
Date d'inscription : 01/03/2015

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge : 21 ans - 1m59
Taille
: 1m59
Niveau Magique : Arcaniste.
[Chez Eänwen] Une danse pour oublier | Dante & Elia - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: [Chez Eänwen] Une danse pour oublier | Dante & Elia   [Chez Eänwen] Une danse pour oublier | Dante & Elia - Page 2 I_icon_minitimeDim 21 Juil 2019 - 20:37


Allongée sur l'encolure de l'étalon, une main était cramponnée à la crinière de l'animal et l'autre tenait haut la lampe a huile que les villageois lui avaient confier, histoire de faire en sorte que l'animal y voit le mieux possible. Cette fois Cécilie ne chercha pas à restreindre son caractère. La bête était puissante. Elle avait le pied sûr et la fougue des destriers de combats qui ne sont pas effrayées par le chaos des armes, même s'il était moins massif que ceux qu'utilisaient les chevalier. Mascide était un guerrier d'exception à n'en pas douter et sa monture avait été choisie en conséquence. Zayase n'avait pas encore confiance en sa cavalière et renâclait à suivre ses directives, mais pour peu qu'elle se contente de lui indiquer l'orientation, il se révélait être un redoutable allié... Pour peu qu'il accepte de se presser, ce qui semblait être le cas pour le moment.

Le couple de mercenaire avaient chassés dans les bois alentours pendant une bonne partie de l'après-midi et de la soirée de la veille. La configuration des lieux et surtout le chemin jusqu'à l'auberge ne leur était pas inconnu. S'ils avaient confortablement suivi le chemin en venait le soir même, Dante avait pu gagner une bonne avance sur ses compagnes à cheval en coupant par les champs. Cécilie suivit le même itinéraire en sens inverse, croisa le chemin désert mais le bruit des sabots et la concentration que demandait sa posture l'empêcha de repérer la fuyarde à l'oreille. De temps à autre, sa monture repassait au trop pour négocier un passage, un tournant, un champ particulièrement herbeux ou lorsqu'elle ne tenait pas suffisamment bien leur source de lumière.

Les étoiles et les lunes lui servaient de point de mire lorsque le paysage n'y suffisait plus.. Du moins lorsque les nuages ne venaient pas à passer ou les feuillages à obstruer sa vue. Une partie de la forêt, une descente pour le moins dangereuse que Zayase négocia à pas prudents, et elle croisait à nouveaux le chemin.

Fait ce que tu as à faire, lui avait-il dit... Et elle ne lui avait pas demandé d'expliciter car elle aurait respecté sa demande à la lettre. Ne pas mettre Maralina en rogne... Elle ne devait pas mettre Maralina en rogne... Mais malgré les danses, malgré les explications, malgré la douceur de ce quart d'heure qui avait rattrapé les deux dernières heures, le goût du sang ne passait pas. Elle avait été pire que Couteau. Et maintenant elle fuyait d'un coup, comme si elle était outrée par dieux savaient quoi ?! Aveuglé par les souvenir de l'enfant qu'elle avait été, Cécilie n'y avait pas pensé plus tôt, mais elle voyait la situation de façon plus globale à présent. Une peste aussi indécise pouvait se retourner contre Dante avant même qu'il ne s'en aperçoive, et contre elle par la même occasion. Il avait raison, ils devaient contacter Maralina au plus tôt. Elia était bien plus jeune lorsqu'elle avait demandé à l'Ombre de s'en prendre à de simples gamins, sur un coup de tête. A qui demanderait-elle de s'en prendre à eux aujourd'hui ?

Arrivée devant l'auberge, elle sauta à terre et noua rapidement les rênes de Zayase à côté de la porte. Sans même vérifier si la jeune femme se trouvait dans l'écurie ou si sa jument y était, elle se glissa dans l'auberge silencieuse. Les derniers clients étaient partis se couchés, que ce soit en haut ou loin de l'auberge. A pas légers - bien qu'elle soit moins discrète que Dante, loin s'en fallait - elle referma la porte et monta les escaliers à pas de loup, tendant l'oreille.
Revenir en haut Aller en bas
Elia Courevent
Humain
Elia Courevent


Nombre de messages : 348
Date d'inscription : 18/08/2017

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge : 17 ans - Taille : 160 cm
Taille
:
Niveau Magique : Eveillé / Néophyte.
[Chez Eänwen] Une danse pour oublier | Dante & Elia - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: [Chez Eänwen] Une danse pour oublier | Dante & Elia   [Chez Eänwen] Une danse pour oublier | Dante & Elia - Page 2 I_icon_minitimeDim 21 Juil 2019 - 22:57

Après une longue chevauché en trottant sur son cheval, Elia arrivait devant l’auberge mais elle n’y arrêta pas. Joshua et Eanwen, installé sur le banc à côté du fumoir était en train de rire et discuter avant d’entendre les bruits de trot du cheval. Elia se dirigea vers de la plage qu’elle avait traversé avec Eanwen. Qu’est qu’il poussa la raison d’Elia de ne pas rentrer dans l’auberge ? Elle avait envie de voir personne, de devoir s’expliquer ou de laisser passer toute sa colère.

Elle continua sa chevauché vers la plage. Chaque minute coule…Et a chaque minute, tout un flot d’émotion se leva en masse. Elle était en colère contre Halewyn et sa façon d’être. Elle était en colère contre lui depuis le jour où elle avait stupidement demandé son service. Elia était en colère de se sentir comme une vulgaire bouche trou et objet de jalousie pour atteindre Aliénor, pimenter leur vie de couple.

Mais, finalement, qu’a-t-il fait Halewyn ? Il était la goutte d’eau qui avait débordé le vase

De plus en plus proche de la plage, elle ressentait toute la colère qu’elle n’avait pas plus exprimer. Elia détestait la Soierie et leurs hypocrisies. Elia détestait de se fondre parmi leur norme, sachant pertinemment que ces fils et filles de bonnes familles étaient en train de la cracher dessus. Elle n’était pas de leur monde ! On la faisait clairement ressentir que c’était encore et encore une petite étrangère qu’elle avait eu la chance d’être dans leur monde. Hormis, une ou à deux personnes, elle sentait que ces gens cherchaient à tous les moyens de l’humilier. Tout comme cette garce, elle avait humilié Joshua, indirectement Elia. Elle avait agi dont la soirée était partie en fiasco. Le résultat était là, Ulda’Ritz avait une peur d’elle. Mais qu’en est-il de Thaar ? C’étaient différent. ….mais aujourd’hui, elle ne voulait pas rentrer dans ce tempérament là…. Pour cela, les soirées mondaines, elle le détestait. Elle sentit vraiment elle qu’elle n’avait aucune arme pour savoir se défendre, se sentant un petit oiseau qui manquer les crocs…Ou un jeu qu’elle avait vraiment du mal à maîtriser : la manipulation.

Puis, elle avait une colère de se sentir inutile envers Maralina comme si sa mère d’adoption ne voulait la mettre au défi. Puis, elle avait une autre colère envers cette mère qui ne voudra pas de sa relation avec Ilan car il était le fils d’un forgeron, indirectement lié à la corporation d’Argent donc à Krish Al’Serat, la rivale de Maralina. Encore une nouvelle fois, elle avait la vie de son petit ami dont elle devait se soucier. Leur relation était cachée pour sa propre sécurité et ne pas avoir la mort à sa conscience. Tout comme pour Joshua, elle devait assurer de sa propre survie car il était considéré comme esclave donc un objet. Il était facilement sacrifiable…Pour la jeune femme, Joshua était son véritable ami et leur relation sauva le jeune homme d’une éventuelle colère de Maralina. Tout comme la vie de sa stupide garde qu’elle devra assurait leur survie. Puis, elle sentait indirectement emprisonné d’avoir sa garde de partout donc elle voulait avoir sa solitude. Par moment, elle haïssait l’importance de son statut dont elle ne soupçonnait partiellement le pouvoir qu’elle pouvait avoir. Mais, au fond, elle ne sentait pas encore prête

Elle aimait Maralina, son amour était sincère, reconnaissante et vrai. Mais, pour ces raisons, elle était en colère et compréhensive à la fois. Mais, une nouvelle fois, elle n’aimait pas cette fausse liberté.

Si, cette vague d’émotion était prenante, sa véritable colère au plus profond de son être. Et cette colère, la jeune fille avait du mal à se rappeler avant que son cœur s’exprimât de nouveau avec plus d’hardiesse. Sa véritable colère était envers une nouvelle fois avec sa mère. Ce n’était pas Maralina, mais sa véritable mère de sang. Elle le haïssait de l’avoir abandonnée plusieurs fois avec le culte d’Othar, de prendre des risques inutiles en oubliant sa fille. Elle le haïssait d’être partie à NAelis et se faire tuer pour cette foutu expédition. Sa mère lui avait promis tant de chose. Elle détestait sa Grand-mère car elle était trop stricte, empêchant d’être ce qu’elle était vraiment. Puis, Cécilie….La jeune fille avait une dent contre cette femme dont elle avait une admiration. Elle avait pris tant de risque ne laissant pas le culte s’en charger. Cécilie n’aurait pas dû partir, Elia sentait depuis le départ qu’elle allait mourir. Ce vain risque était idiot…En retour, si elle avait peut être sauver le souffle…Tout le monde la maudissait pour ce qu’elle représentait. Elle avait tout un tas de surnoms aussi ignoble. Une nouvelle fois, elle maudissait les responsables de ses fausses rumeurs. Elle maudissait son maitre mage qui l’avait complètement rejeter et maudissait ces gens qu’elle avait tenté de la violer à la Dross.

Toute cette frustration, le tourment qui planer dans son souffle, Elia avait envie une seule chose était de hurler. Arriver devant la plage, elle descendit de son cheval. Elle s’approcha de la mer, fixant les deux lunes vers le ciel. Puis, elle se mit à hurler de tout son être, de tout son cœur et de tout son souffler pour expier toute cette haine dans ce crie. Toute sa haine était en direction de cinq personnes : les dieux.


« Tyra ! Je te hais ! je te déteste pour m’avoir enlevé ma mère ! JE te déteste pour m’avoir enlevé Cécilie ! JE te hais de ne pas punir les véritables personnes qui méritait de mourir ! ARcam ! je te hais de t’amuser de moi ! De prendre plaisir de te jouer de mes sentiments ! Toi, Néera t’es ou pour appliquer ta véritable Justice ! OThar ! JE te hais pour avoir enlever ma mère dans ta stupide guerre ! Je suis en colère après vous ! Quels sont vos buts là ! Maintenant ! »

Elia perdit son souffle, jetant sa torche de fortune au sol. Elle tomba sur ses genoux, sentant ses larmes monter aux joues. L’artiste se mit à pleurer de tout son être, cherchant son souffle pour se calmer. Enfin, elle pouvait déferler toute sa frustration. La jeune artiste posa son regard sur celui de son cheval… La pauvre Jument, elle devait avoir peur de son cri.

C’était stupide…mais ça lui faisait tellement du bien.

Face à la mer, la jeune femme était épuisée, sentant une part d'elle en train de se briser, à l'instar des vagues sur les rochers.
Revenir en haut Aller en bas
Dante Corvac
Humain
Dante Corvac


Nombre de messages : 1697
Âge : 45
Date d'inscription : 09/07/2018

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge :  29?
Taille
: 1.80 m
Niveau Magique : Non-Initié.
[Chez Eänwen] Une danse pour oublier | Dante & Elia - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: [Chez Eänwen] Une danse pour oublier | Dante & Elia   [Chez Eänwen] Une danse pour oublier | Dante & Elia - Page 2 I_icon_minitimeLun 22 Juil 2019 - 1:02


 
Deux heures après le passage d'Elia… Un borgne arriva à la vue de l'auberge… il était légèrement en nage, ayant fait un marathon dans la nuit. A la porte, Zayase piaffa quand il le vit passer… Tranquillement, sans un bruit, évitant les marches qui craquaient, l'assassin monte l'escalier et ouvrit légèrement la porte de la chambre d'Elia. Ca ne l'étonna pas, pas du tout. La piste de la jument de sa proie passait par ici, aussi se permettait il cette petite halte de quelques minutes, histoire de se changer… Chasser endimanché, ce n'est pas l'idéal. … Personne… Alors il fit volte face et alla dans la sienne, une lumière dorée filtrait sous la porte. On l'attendait.

Sans faire de chichis, il rentra, se débarrassant de sa cape d'emprunt et de son bandeau, enlevant ses bracelets de forces pour retirer sa chemise blanche d'un geste ample, dévoilant les marques infernales de son derme…

-Tu as du neuf?


Cécilie ne réagit pas à son entrée fracassante. Allongée dans leur lit, elle finit la page d'un épais carnet qu'il ne lui a jamais vu et coince un pan du drap dedans.

- Pour l'instant rien à part la dague qu'un puissant mage drow avait offert à Lyarra, la mère de la petite. " souffla-t-elle en montrant la dague d'acier noir ouvragé à côté d'elle. La dague était sans conteste de belle qualité et son manche était orné d'une magnifique représentation de femme nue. " Elle n'est pas passé par l'auberge. Si tu as suivi ses traces jusqu'ici, j'ai du la manquer de peu. " Elle se redressa, s'asseyant sur le bord du lit. " Et tout le monde est encore en vie. "

Stoïque, il engrangea les informations. Tout le monde respirait, c'était déjà un bon point. En temps normal, il s'intéresserait aussi à la dague… Les prunelles dichotomiques s'y attardèrent d'ailleurs un peu tandis qu'il sortait son matériel. sa vieille chemise grise, pâlie par son lavage dans l'eau salée, recouvrit ses scarifications. La laçant, il s'attarda alors sur le carnet. Il connaissait ce carnet.

-Dommage que j'ai pas le temps, j'aurais bien aimé lire ce truc en intégral… La dernière fois, elle avait fait mon portrait…

Il relaca ses bracelets de force. Se défit de ses bottes. Cécilie ne préféra pas relever. Après tout, cela faisait déjà plus d'une heure et demie qu'elle parcourait le manuscrit et elle ne s'était pas contenté de le lire du début.

- Y'a de quoi d'intéressant dedans?  

- Pour l'instant rien de bien fou. Elle l'a commencé à la mort de sa mère visiblement. C'est un mélange de dessin et de journal intime. C'est étrange de lire ce qu'elle a vécu à cette époque. " Elle ne semblait pas troublé ou dans le doute, seulement un peu pensive. Mais cela ne dura pas. Le voyant se préparer à la va-vite, elle se leva avec un léger sourire. " Tu préfères que je reste ici ou que je te suive ? Tu te souviens, j'ai promis de ne plus laisser qui que ce soit te toucher ce soir... "

Il réfléchit un quart de seconde même pas.

-Garde ca sous le coude, la dague et le journal... Je veux le lire avant de les lui rendre... Peut-être…
-Rabat joie...
- Cache les ailleurs qu'ici par contre…  C'est une belle lame si on enlève la garde en forme de pute, je pourrais la faire mienne en faisant changer la garde…
- Il parait que c'est une des déesses eldéenne. Mais laquelle... Et sinon je reste ?
- Cette pute là c'est Isten…  Habille toi ma belle... Mieux vaut que tu lui parle avant moi. Si je tombe dessus, je l'égorge net.

L'assassin changea de pantalons et relaça ses bottes.

- Parce que tu comptes sur moi pour jouer les gentilles... " Tout en contournant le lit, elle laissa le drapé bleu retombé le long de sa hanche, le coinçant simplement dans la jupe. Pendant ce temps, il enfila son plastron, l’agrafant avec les gestes sûrs dû à l'habitude.

- Non, je compte sur toi pour ne pas perdre de vue qu'elle vaut plus cher vivante que morte…

Elle soutint le bref coup d'oeil que lui jeta Dante et poussa un bref soupir. " D'accord. Pour Maralina. " Pour lui éviter des ennuis... " Mais alors je garde le journal. " Elle se posa dos à lui. " Tu m'aides ? "

Il défit sans se faire prier les attaches de la brassière de satin nacré, prenant le temps quand même d'une caresse le long de sa colonne vertébrale, à pleine paume. La soirée aurait tellement pu mieux se terminer…  Un sourire simple  vint aux lèvres de sa Ténébreuse avant qu'elle ne la jette sans cérémonie sur le matelas  pour attraper une chemise de corps et la nouvelle jupe de lin qu'elle avait acheté la veille au village.

- Si tu as une idée pour entreposer ça, c'est le moment. J'arrive. " souffla-t-elle en désignant l'ouvrage. Elle n'avait pas vraiment le temps pour des effets de manche supplémentaire de toute façon. Alors elle sauta dans ses bottes et attrapa sa cape sombre.

-Le brun est pas couché... Soit il est dehors, soit il est parti avec. Je vais faire un tour et aller voir à l'écurie.


Prenant sa cape, son arc à lui et les articles d'Elia, qu'il dissimula dans les replis de son ample vêtement, il quitta la chambre... Descendant prestement, il sortit et fit le tour comme promis. Alors les trouva ils, Joshua et Eanwën, prenant l'air nocturne sur le banc, dehors. Manifestement, ils passaient une bien meilleure soirée que lui et Aliénor. .

-Bonne nuit vous deux. Ya un cavalier qui nous a croisé au galop sur la route, il s'est arrêté ici?

Toujours aimable et affable, l'aubergiste lui répondit promptement.

"mmh non il y a bien un cheval qui est passé par là il y a un moment il partait vers euh vers la plage je crois bien"

Le borgne les regarda attentivement. Ne porte pas attention plus qu'il faut à Joshua pour la simple et bonne raison que ca l'alarmerait s'il le faisait.

-Il a laissé tomber un truc précieux, nous allons tous essayer de le rattraper.... Je sais il fait sombre, mais si on le perd, on le retrouvera plus si la piste refroidit. Désolé de vous avoir dérangés... Ne nous attendez pas, on en aura probablement pour la nuit.


elle leur sourit en hochant de la tête. Sans en rajouter, en leur souhaitant le bonsoir, il les laissa à leur banc. L'assassin ne leur demanda pas s'ils avait vu Elia. De toute façon s'ils l'avaient vue, ils n'auraient pas cet air en cet instant précis, à roucouler comme deux tourtereaux. Se dirigeant vers les écuries, il scella promptement le Pommelé de Baal, sacrifiant, pour une fois, la discrétion et la prudence à la vitesse. Qui savait ce que cette gourde était capable de faire dans une grande envolée lyrique.

Il arriva après sa compagne qui avait encore la lanterne en main… Il ne dit mot, se contenta de remonter sa cagoule d'un geste automatique. Sautant en selle, il enleva son putain de bandeau avant de regarder sa compagne droit dans les yeux. Par cette nuit, son ouïe serait essentielle. Comme qui dirait, en route.

-Le cavalier a pris vers la plage, les traces de sabots vont en ligne droite pour le moment… Laisse moi la lanterne s'il te plait. Je prend le devant.

Revenir en haut Aller en bas
https://miradelphia.forumpro.fr/t23317-assassin-a-louer#388252
Cécilie de Missède
Humain
Cécilie de Missède


Nombre de messages : 1257
Âge : 69
Date d'inscription : 01/03/2015

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge : 21 ans - 1m59
Taille
: 1m59
Niveau Magique : Arcaniste.
[Chez Eänwen] Une danse pour oublier | Dante & Elia - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: [Chez Eänwen] Une danse pour oublier | Dante & Elia   [Chez Eänwen] Une danse pour oublier | Dante & Elia - Page 2 I_icon_minitimeLun 22 Juil 2019 - 1:44


En haut des escaliers, le couloir des chambres dormait. Une obscurité presque totale s'était épanouie, maladroitement chassée par la minuscule fenêtre, droit devant. Vide. Un insecte solitaire crachotait le long du mur de droite. La nuit n'arrivait pas à propager sa fraicheur et la jeune femme ne ressentait pas le moindre déplacement d'air. D'un mouvement prudent, elle repoussa une mèche de cheveux prise dans la sueur qui empoissait sa tempe. Les battements de son propre cœur lui montaient paisiblement aux oreilles. Calmes. Profonds. Ses pieds suivaient les lattes bien entretenues sans les faire grincer, se soulevant à peine.

Seuls ses bracelets tintaient de temps à autre autour de ses poignets délicats, lui raidissant le dos à chaque bruissement. Elle hésita un instant, mais il était trop tard pour les enlever. Devant chaque battant, la jeune femme tendait l'oreille, paupières closes. Le temps pouvait bien s'étirer, il n'y avait pas de bruit fort. Des respirations. Le grincement d'un lit sous un corps pesant qui se retourne. Quelques rires qui traversaient parfois la nuit, venant de l'extérieur. Tous les sons semblaient être étouffés, déformés. La seule pièce dont il ne lui parvenait rien était la chambre au lit cassé.

Trop nombreux... Ils étaient trop nombreux.

Alors, pas à pas, mesurant sa respiration, elle revint vers la porte qui l'intéressait. Ses doigts agrippèrent doucement la poignée, faisant tourner la clenche avec une lenteur calculée. Doucement... Tout doucement. Elle s figea soudain. Un sifflement attirant son attention juste un peu plus loin. Statufiée, elle attendit... Les secondes s'égrainèrent. Elle ne bougea pas. Jusqu'à ce que son bras commence à s'engourdir. Personne. Pas le moindre garde. pas le moindre mouvement.

La silhouette flotta dans l’entrebâillement et la porte se referma sans un son.

A l'intérieur, la chambre était telle que les deux femmes l'avaient laissée un peu plus tôt. La baignoire vide trônait dans un coin. Les coffres. Les trousses. Les peignes. En quelques geste gracieux, elle alluma la lampe à huile qui trônait sur le bureau, vérifia que les volets étaient toujours fermés et se mis au travail. Mettre la main sur le journal d'Elia ne prit que quelques seconde étant donné qu'il reposait encore sur le lit. Alors elle avait bien le temps d'aller plus loin. Les mâles, les coffres, les sac, le dessous du lit le matelas, le fond du bureau, tout y passa méthodiquement.

A chaque endroit, le même procédé. Elle observe, elle ouvre, elle vide, elle retourne, elle soupèse pour trouver le moindre double fond, puis elle remet le tout dans l'état dans lequel elle l'a trouvé... a une ou deux prises de guerre près. La première est un mouchoir brodé de la marque de Mara et un pendentif en or portant son sigile, tous deux pris dans les affaires qu'Elia avait pour se faire reconnaitre comme une proche de la Princesse Marchande. Elle les posa sur le journal et reprit son manège avec rapidité, l'oreille toujours tendue pour entendre qui que ce soit entrer ou monter les escaliers.

Elle avait presque finit le tour de la petite pièce lorsque la jeune femme tomba de nouveau sur quelque chose qui aiguisa son attention. Une dague dans un fourreau parfaitement utilitaire. Les yeux de glace s'étaient posés sur la poignée de l'arme et y étaient restés figés. Un sourire désabusé lui fendit le visage et elle recula de quelques pas pour s'asseoir sur le bord du lit.

La lame d'acier noir semblait solide et bien entretenue. Pour le peau qu'elle si connaissait, la prise en main était agréable et les formes du manche poussaient naturellement les doigts à avoir une bonne prise. C'était d'ailleurs ce manche qu'elle détaillait avec précision. De l'os ? Peut-être de la corne ? Le travail est raffiné, riche, et particulièrement obscène. Une magnifique femme dévoilait lascivement ses les détails les plus éhontés de son corps, le tout gravé avec une minutie qui ne faisait que prouver la perversion de l'artiste. Pas de doute... Rose lui avait décrit cette dague, des années plus tôt. Elle avait été horrifiée... et à la fois séduite par larme qui pendait à la hanche de Lyarra. De rumeurs en confidences, elle avait eu l'histoire. Une histoire qu'elle avait trouvée répugnante à l'époque et qui lui inspirait aujourd'hui une sympathie amusée maintenant qu'elle y repensait.

En caressant la courbe de la croupe ostentatoire de l’œuvre, la jeune femme souffla un éclat de rire.

Quelques minutes plus tard, elle passait de la chambre d'Elia à la sienne et s'installait pour lire sur son lit. Le journal d'un côté, son propre grimoire de l'autre, et un morceau de fusain pour coucher quelques notes. Quelques noms. Quelques lieux. D'une première lecture en diagonale elle découvrit des portraits de proches ou d'inconnus, des essaies très torturés et d'autre particulièrement joyeux. Ici des visages que les légendes présentaient comme des amis des Soieries de Thaar. Elle déchira quelques pages portant ces portraits, les glissant dans son grimoire. Quelques essais sur diverses amis artistes. Une image annoté 'maître'. Et... au gré des pages, elle tomba sur des dessins de plus en plus osés.

Des croquis explicites d'hommes nus aux musculatures et aux actes fantasmés. Si la plupart lui étaient totalement étrangers, l'un des visages qui revenait plusieurs fois était particulièrement familier. Le trait était légèrement stylisé et la jeune fille avait exagéré sa musculature pour des proportions que Cécilie imaginait être parfaites à ses yeux, mas un certain assassin n'en était pas moins reconnaissable. Elle ne pouvait pas ôter à l'artiste un certain talent d'ailleurs. Les postures aussi érotiques que puissantes rendaient un saisissante impression de mouvement. La virilité outrageusement appuyée des dessins et leurs simagrées avaient tout de rêves d'adolescente, et voir Dante associer à tout ça était particulièrement inattendu, mais les croquis en eux même n'étaient pas mauvais... Au moins elle pouvait avoir la certitude que la jeune fille ne s'était pas découvert une attirance soudaine pour son taciturne protecteur. Vu les poses dans lesquelles il figurait parmi les autres modèles, et vu les dates, c'était même loin d'être la veille.

Un sourire au coin des lèvres, Cécilie scruta un moment les dessins les plus récent de la jeune fille et passa rapidement les dernières planches, cherchant plus activement des informations sur son prétendant. A première vu, il n'y avait pas grand chose. Dans les pages récentes, alors qu'elle parlait de son premier baiser, elle ne l'appelait jamais par son nom. Seulement Fils de la lune. Pas non plus de vilain petit secret visible au premier coup d’œil. Quelques informations sur Joshua. La méfiance totale de Maralina pour Krish et sa volonté d'être totalement indépendante de la Corporation d'Argent... Bien que Cécilie ne comprenne pas pourquoi la jeune fille en parle au détour d'un paragraphe qui concernait son mystérieux ami.

Après avoir pris quelques notes et y avoir ajouter les deux portraits féminins que la jeune femme lui avait montré dans l'après-midi, Cécilie referma son grimoire et le rangea dans son sac. Croisant les jambes, elle s'installa plus confortablement sur le dos pour reprendre l'ouvrage depuis le début.

C'est ainsi que Dante la trouva et qu'il quitta l'endroit quelques minutes plus tard, la laissant finir de lasser ses bottes. Après un coup d’œil en diagonal, elle rangea la dague dans son sac et prit le coutelas passe partout qu'elle glissa dans les replis de sa jupe. Certes l'arme était de moins bonne facture que le poignard fait sur mesure par son père, mais bien moins reconnaissable. Avisant la bassine sur la coiffeuse, elle renonça à l'envie de se débarbouiller et attrapa sa cape en soupirant. Ce n'était pas vraiment la soirée qu'elle s'était imaginée... Les vrais missions et les vrais chasses étaient plus satisfaisante que les vengeances en fin de compte. Ce n'était sans doute pas pour elle.

Sans chercher à se cacher cette fois, elle descendit les escaliers en vitesse et obliquait vers l'extérieur. Elle remit la lanterne à son compagnon, avant de monter en selle elle-même, sa jupe, comme celle qu'elle portait un peu plus tôt, ne la gênant pas le moins du monde dans ses mouvements.

- Je te suis, mais n'oublie pas pourquoi tu me fais venir.

Il ne fallait pas qu'il fonde sur la jeune fille au premier signe de sa présence... Enfin elle, ça ne la gênait plus vraiment, mais il se le répétait assez l'un l'autre : il fallait qu'elle reste en vie pour ne pas froisser sa gardienne.

- Pourquoi tu ne demande pas à son chevalier-esclave de venir avec nous ?

L'étalon agacé gratta du sabot. Elle lui flatta l'encolure pour tenter de le calmer, mais après la course de vitesse d'un peu plus tôt et le fait d'avoir été laissé là encore tout arnaché, son humeur était loin de s'améliorer. Et bien voilà qui serait sportif... ça lui manquait après la fin prématurée de la soirée dont elle avait tant envie à cause de cette petite écervelée.

Sans plus attendre, ils partirent en convoie. La nuit était déjà très avancée et le temps d'arriver à la plage - si c'était bien là que la jeune femme se trouvait - ils l'aurore ne serait plus qu'à moins de deux heures devant eux. Mais pour l'instant, il faisait encore nuit noire et progresser restait dangereux. Surprenamment, il semblait que les brigands étaient réellement peu nombreux dans le coin, mais les créatures nocturnes ne s'annonçaient pas toujours aussi clairement que des bandits. Deux d'entre elles chevauchaient vers le littoral d'ailleurs.
Revenir en haut Aller en bas
Elia Courevent
Humain
Elia Courevent


Nombre de messages : 348
Date d'inscription : 18/08/2017

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge : 17 ans - Taille : 160 cm
Taille
:
Niveau Magique : Eveillé / Néophyte.
[Chez Eänwen] Une danse pour oublier | Dante & Elia - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: [Chez Eänwen] Une danse pour oublier | Dante & Elia   [Chez Eänwen] Une danse pour oublier | Dante & Elia - Page 2 I_icon_minitimeLun 22 Juil 2019 - 13:38

Au long de la plage a quelques centaines de mètres de la plage, trois brigands étaient en train de retirer la tête de la victime. Ils étaient bien heureux de prendre la tête et la fortune de sa tête. La soirée était finie en apothéose et misérablement pour le pauvre bougre qui avait à dos le client du brigand. C’étaient une belle soirée, l’alcool et les filles des lupanars les attendaient. Indirectement, les filles en profiterez pour dilapider leurs argents. Thaar la capricieuse marchait quelque fois ainsi : le meurtre, le sexe et diverses économies qui n’avaient pas de tabou.

Les trois hommes plaisantèrent sereinement, mettant la tête dans un sac de lin. Le corps était étendu sur les galets, le sang descendit vers la mer. Puis, un cri de rage raisonna dans la plage, le crie d’une femme. Les hommes levèrent les oreilles avant que leur tête se tourna en direction du crie. Il vit une petite flamme issue d’une torche ou d’un feu de camp.
Les trois amis se regardèrent, étirant un sourire qu’ils se comprenaient. On dirait que les dieux sourient à ces trois hommes. La récompense avec une fille sur une plage, les hommes avaient tout ce qu’ils faillaient pour vraiment finir avec la nuit avant l’aurore.

Elia assise sur les galets, se remettant de son crie. Puis, elle entendit les sifflements à sa droite, apercevant trois silhouettes. Tout de suite, apercevant trois silhouettes. Tout de suite, elle comprit qu’elle avait attirés ces étrangers ou ces cavaliers, Peut-être c’était Joshua, Aliénor et Halewyn. Mais, au loin, elle vit une silhouette qui sembler être une tête trancher. Instinctivement, elle sentit qu’elle était en danger. Ce sont peut-être des brigands…Ces derniers jours, j’attire vraiment la poisse sur moi. Prépare vite ton sors. Restes calme…concentré…sois plus rusée qu’eux. Pour le coup, tu es seule Elia contre ses trois.    Elle se leva, gardant sa torche dans sa main. Elle avait un peu de temps pour préparer son sors. De sa main, elle fit un petit geste de la main pour animer la flamme avec la magie et contrôler le feu qui anime la torche. L’avantage, elle n’avait pas besoin de faire une nouvelle fois jaillir une flamme, économisant son énergie à animer la flamme.
Elle tendit sa torche en avant comme si elle tenait une épée avec une main. L’autre main, elle le cacha en arrière faisant des petits gestes pour maitriser son sors. Les trois brigands étaient assez proches pour voir Elia. Ils la regardèrent d’un air étonné, amusé de voir une fille sur ses gardes. Le chef du trio s’avança avec un sourire qui se voulu être rassurant. Mais, ils étaient étonnés de voir la fille de tenir sa torche. Ils soupçonnaient une petite mage..

-eh bien, petite oiseau. La nuit n’est pas faite pour être seule. Que fais une fille en train de crier sur une plage et seule avec son cheval ?

Elia ne répondit pas. Le chef regarda la fille, puis son collègue. Il continua. Elle l’écoutait à moitier, concentrer sur son sort. L’énergie circulait à travers son corps.

-Allez détends toi… on n’est pas des méchants. C’est peut-être bon que nous trois te ramènent chez toi.


Elia porta son attention sur le sac gorgé de sang où la tête était dedans. LE vieux briscard compris et sourit

-Chasseur de tête. On chasse, c’est notre métier. On ne tue pas des innocents.

La jeune femme regarda les trois hommes s'approchant d'elle tout en s'éloignant de leurs montures. Elle recula d'un pas ou deux. Les hommes sourirent par la méfiance de la jeune fille. Puis, l’homme a droite s’approcha de manière nonchalante vers la jeune fille, esquissant un sourire bien mauvais, cherchant une nouvelle fois à la perturber. Les trois hommes essayèrent de troubler la jeune fille, soupçonnant qu’elle doit user une forme de magie. Puis, la main qu’elle cacha en arrière démontra qu’elle était en train de préparer quelque chose. Les hommes ne tentèrent pas de faire un geste, préoccuper d’être pris par surprise. Les mages avaient toujours les moyens d’être surprenant. De plus, ils ne connaissaient pas son réel niveau. Le meilleur moyen était la troublée, forçant à se concentrer sur autre chose pour mieux la prendre à revers.  

-Allez, petite. Ne fais pas ta stupide. Tu vas nous faire quoi là avec ta petite torche. Tu veux nous faire peur, dit-il en regardant la robe abimé et fortuné. Allons, le monde est dangereux, on sent ta détresse. On va te ramenner au village.

Cependant, Elia sentit le regard oppressant des trois hommes. Ils tentaient plusieurs fois d’être assurant pour abaisser la garde d’Elia. Ils baissèrent leurs mains pour rassurer la jeune femme et tendait d’avoir un sourire convaincant. Cependant, Elia sentit le regard de ses hommes sur ses bijoux et son corps. Ils n’avaient pas du tout l’intention de l’accompagner mais de profiter d’elle. Elle sentit son cœur battre la chamade, ses poils hérissait par une peur véritable. Cependant, la jeune fille gardait une profonde respiration, appliquant les conseils de son maitre de combat qu’elle avait trois fois par Enneade. Elle n’était pas une combattante, mais elle apprenait juste à se défendre. Et elle était pile dans une situation stressante. Elle tentait de calmer la peur, le stress et de ne pas fuir. Non, elle ne pouvait pas car ils étaient trois. Mais, elle était prête à lancer sa magie qu’elle s’efforçait de canaliser, puisant sur son énergie.

-Elle est muette. elle ne parle pas. Allez, ne perdons pas de temps, amusons-nous" disait-il l'homme à la gauche d'un ton goguenard et malsain.

Lorsqu'elle sentit un des brigands s'approcher d'elle, elle employa sa torche jetant une petite gerbe de flamme sur les pieds de l'homme. C'était léger, rapide mais efficace pour tenir les hommes à distance. Les hommes reculèrent par méfiance envers le petit mage. La fille était bien menaçante, les hommes sortirent leurs armes. Cependant, la petite gerbe de feu était peut-être un avertissement, soupçonnant que la mage avait d’autre tour dans son sac.  

Elia en profita pour s'approcher de sa jument, pour se protéger et fuir...Elle avait l'avantage d'avoir sa torche dans sa main. Cependant, si elle montait sur sa monture, les hommes en profiteraient pour la saisir et la mettre à terre. Sur le coup, elle n'aurait pas la capacité d'utiliser sa magie. Elle vit qu'ils étaient à quelque distance d'elle, assez loin pour faire un sort qu'elle avait en tête. Oui, cette idée était la meilleure... Le mieux qu’elle puisse faire était l’attaque.

De là, elle fit quelque geste de sa main, puis, elle lança la torche sur le chef du trio. Il vit la torche s'approchait en dangereusement de lui. Il esquiva, cependant, la jeune fille en profita avec des grands gestes levant les mains vers le ciel avant de le contracter et écarter ses bras. De là,elle sentit tout une énergie se contracter dans son corps, se projetant sur la torche avant de lâcher cette  énergie se transformer en une explosion pyrotechnique semblable à une grenade incendiaire. Tout d’un coup, elle sentit toute son énergie s’échapper d’un coup, à lui rompre le souffle. Elle perdit les pieds, sentant les douleurs traversaient son cœur par l’énergie qu’elle avait employé. C’était très dangereux de lâcher sa magie…. Cependant, le résultat était efficace.
Elle regarda la scène droite dans les yeux. Le chef de la bande était emporté par les flammes qui le mordit intensément. L'homme de droite avait eu de la chance d'éviter le feu. Quant à celui de gauche, son bras fut emporté par le feu. Ils étaient sous la surprise, le choc et la douleur.
Titubant, elle monta sur la rêne du cheval, se hissant avec difficulté sur sa jument. Elle tentait de lancer le galop, longeant la plage. L’animal avança en trottinant, distançant déjà les brigands avant de galoper. Cependant, le contrecoup de se sort mettait à mal Elia, tentant bien se maintenir sur sa jument tout en essayant de fuir. Son corps se sentit lourd et faible. Elle était si fatiguée…..

"Mon brass!!!!!" hurla l'homme "elle a brûlé mon bras! "

"Je vais te buter Salope! Je vais te saigner! Je vais te rattraper et te saigner!" hurla le seul homme indemme. " Je vais la chopper! Willy! Restes ici!"

Il courut vers son cheval, se hissant pour venir rattraper la jeune fille.

Toute la scène était parfaitement visible dont Halewyn et Cécilie pouvait admirablement regarder l'art pyrotechnique de la fille avant de voir sa fuite.


Dernière édition par Elia Courevent le Lun 22 Juil 2019 - 16:18, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
Dante Corvac
Humain
Dante Corvac


Nombre de messages : 1697
Âge : 45
Date d'inscription : 09/07/2018

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge :  29?
Taille
: 1.80 m
Niveau Magique : Non-Initié.
[Chez Eänwen] Une danse pour oublier | Dante & Elia - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: [Chez Eänwen] Une danse pour oublier | Dante & Elia   [Chez Eänwen] Une danse pour oublier | Dante & Elia - Page 2 I_icon_minitimeLun 22 Juil 2019 - 13:58

En vue de la côte, Halewyn a redonné la lanterne à Aliénor. La lumière sporadique des lunes reflétée sur l'Olyenne lui suffit pour y voir assez… C'est alors que, portée par la brise marine, un hurlement de rage leur retentit faiblement aux oreilles. Les prunelles étranges parcourent alors la plage, levant le nez, il hume l'air doucement avant de mettre pied à terre.

Sans un mot, il prend le Pommelé par la bride et se met rapidement en route en direction du bruit. Il ne s'inquiète pas d'Aliénor qui a déjà fait volter sa monture pour se diriger vers la source… Malgré tout, il faut quelques minutes pour atteindre Elia… Sans s'inquiéter, Dante laisse la bride libre au cheval avant de se couler à l'ombre des rochers, parmis lesquelles il passe avec un art certain.  Des voix se font entendre, masculines… Paillardes… Trois… Trois et l'odeur du sang que la brise lui apporte. teintant de cuivre l'iodé de la mer. Et bien, il le savait. Encore dans le trouble… Il devrait les laisser s'amuser avec.

Il devrait, mais il ne le fera pas, et il le sait…

Si l'explosion pyrotechnique d'Elia est quand même bien à voir, faisant paniquer les chevaux et les brigands, la lumière créée le dévoile un court instant, devant un gros rocher, genou en terre, la figure cachée par un pan de sa cape de la même couleur que le rocher grisonnant derrière lui, pour ne pas être éblouit ni aveuglé par les flammes. Ca pourrait diminuer sa précision et son efficacité.  Une fois le plus gros passé, il entend beugler et hurler… Parfait. Ils ne l'ont pas vu.

Elia passe à côté de lui à cheval sans le voir. Mais il ne s'en occupe pas pour le moment, son heure viendra... Il y a à bouffer pour eux deux devant lui, la soirée ne sera pas totalement gâchée tout compte fait. Pivotant, il encoche une flèche. Vise posément et tire…

Un projectile se plante dans le cou de la monture du seul brigand indemne avant qu'elle ne parte au galop elle aussi. L'équidé se cabre soudainement, hennissant de terreur et d'agonie, chutant et écrasant son cavalier sous sa lourde masse… Créant une confusion certaine. Une autre flèche vibre dans l'air, ceuillant le brigand au bras brûlé dans l'épaule indemne… L'envoyant au sol.  
Revenir en haut Aller en bas
https://miradelphia.forumpro.fr/t23317-assassin-a-louer#388252
Cécilie de Missède
Humain
Cécilie de Missède


Nombre de messages : 1257
Âge : 69
Date d'inscription : 01/03/2015

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge : 21 ans - 1m59
Taille
: 1m59
Niveau Magique : Arcaniste.
[Chez Eänwen] Une danse pour oublier | Dante & Elia - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: [Chez Eänwen] Une danse pour oublier | Dante & Elia   [Chez Eänwen] Une danse pour oublier | Dante & Elia - Page 2 I_icon_minitimeLun 22 Juil 2019 - 18:55


Un cri...

D'un mouvement ample, la jeune femme glissa la lanterne aux parois de verre dans les replis de sa cape. Les pan noir au revers intérieur d'un bleu foncé soutenu laissèrent l'obscurité se refermer sur eux. Seul un rayon de lumière dansant coupait la poitrine et la gorge blafarde de la demoiselle. Elle ferma les yeux. Son compagnon mettait pied à terre. Mais le vent ne portait que des cris, des mots, des injures. Ainsi la petite adepte d'Arcam accusaient les dieux de tous ses mots. Cécilie sourit en rouvrant les yeux... Il y aurait peut-être quelque chose à faire d'elle une fois qu'elle aurait trouvé un minimum de base pour arrêter d'être aussi lunatique.

Un regard vers Dante puis elle talonna sa monture, allant directement vers la source du bruit, sans se presser. Le vent lui soufflait dans le dos, ébouriffant ses cheveux et repoussant le son venant du littoral. Mais s'il n'y avait rien dans les environs, elle n'était pas à quelques secondes près. Elle laissa la lanterne à terre, derrière une dune... quand la brise tourna de nouveau. Une voix rude. Mâle. Une seconde. Des pas... Bon sang mais à quel point était-elle capable de se mettre dans les ennuis ?

Bride courte, la jeune femme laissa Zayase monter la pente douce. Une fois la situation en vue, elle soupira et le laissa partir d'un coup au galop, se préparant à disperser le petit groupe pour laisser à Elia le temps de sauter en selle.

Un plan simple et directe... Qui ne prenait pas en compte l'explosion de feu qui souffla à quelques mètres devant elle. Surprise, elle se redressa avec un petit cri fort peu crédible. Dans la foulée, Zayase se cabra en hennissant et elle ne resta en selle qu'en se suspendant de toutes ses forces aux crins de l'animal. Le cœur battant, l'impacte du retour au sol la fit déchausser. Sur le flanc de l'étalon plus que sur son dos, les secondes s'égrainèrent. Les muscles de la bête se tendait avec angoisse, tout son instinct lui criait de fuir le danger et la chose accrochée à lui le lui interdisait de toutes les façons possibles. De la voix et du geste, l'animal s'entêta, rua, piaffa, avant de finalement s'immobiliser.

Tremblant un peu sous le coup de l'adrénaline, de la surprise et de la peur, le cœur battant mais l'esprit clair, Cécilie se remit d'aplomb tout en tendant l'oreille. Une première flèche passa non loin. Elle ne s'en soucia pas. La cavalcade d'Elia n'était pas dans la même direction. Alors que le cheval du brigand tombait au sol, Zayase s'élançait à nouveau, les oreilles couchées sur la tête, le more aux dents. Sur la plage égale, courbant progressivement vers l'intérieur des terres, l'étalon gagnait rapidement du terrain.

Bientôt, la queue de la jument qu'ils suivaient se dessina dans l'espace nocturne. Calée dans sa selle, Cécilie plissa les yeux. La forme sombre sur son dos bringuebalait de droite et de gauche, les mains emmêlées dans les rênes pour tenter de rester en selle... Mais si elle tombait, elle serait trainée sans pitié. Le feu semblait aiguillonné la jument terrifiée mais Zayase, plus puissant, remontait tout de même.

Dans le cahot régulier des sabots, la jeune femme pris les rênes dans une seule main. Sentant son attention se relâcher, la bête rétive fit un écart qui lui valu une claque monumentale sur la cuisse. Un grondement furieux. Il tirait. Elia dodelinait de plus en plus. Elle le ramena près de la jument d'un mouvement impérieux et s'étendit vers la jeune fille pour la saisir au bras. Ses doigts ne se refermèrent que sur la doublure de sa robe qui lui échappa la seconde suivante. Zayase continuait à prendre de l'avance sur la jument qui commençait à écumer de fatigue.

La jeune femme serra les dents. Ils arrivaient en haut de la butte. A cette allure en descente et avec des rochers, elles risquaient de se rompre le cou ! Du coin de l'oeil, elle remarqua la jeune fille glisser. Sa touche avait été plus efficace que prévue finalement... Tentant le tout pour le tout, elle prit une inspiration et se déporta entièrement sur le côté pour attraper directement les rênes. Flanc à flanc, les deux chevaux hennirent de frayeur et freinèrent des quatre fers pour éviter de s'emporter l'un l'autre au sol... Pour s'immobiliser au sommet de la bute qui délimitait la plage, soufflant comme des forges.

A moitié allongé sur Leïa, le coude sur la cuisse d'Elia et la main au niveau de celles de la jeune cavalière, Cécilie inspira une fois... deux fois dans le silence que constituait les renâclements des deux montures après un tel tonnerre de sabots. Une troisième inspiration à fond et elle souffla un grand coup, reprenant doucement contact avec l'ensemble de la situation. Sa joue était contre le bras d'Elia et la jeune fille pesait faiblement sur ses épaules. Inconsciente ? peut-être pas tout à fait.

Contrôlant très approximativement les tremblements de son corps et la tension de ses muscles récalcitrants, Cécilie relacha tout doucement la pression qu'elle exerçait sur les rênes des deux animaux qui, heureusement, ne s’emballèrent pas. Une fois ses mains libre, elle s'appuya sur l'encolure de la jument pour se redresser tout en soutenant maladroitement Elia et défit les quelques nœuds de la bride pour la tirer sur Zayase, grondant sous l'effort sans prêter la moindre attention à d'éventuelles protestations.

Une fois Elia installée en amazone sur ses genoux et calée dans ses bras, la jeune femme prit quelques instants pour respirer. D'un revers de main hésitant, elle repeigna ses cheveux vers l'arrière. Les tresses que lui avaient faites la jeune fille dans l'après-midi ne ressemblaient plus à rien et le noir autour de ses yeux ressemblait plus à un nuage d'encre abyssal qu'à un svelte regard de biche. Elle n'y portait pas le moindre intérêt.

Fébrile, elle ferma et ouvrit les poings plusieurs fois avant de reprendre les rênes de Zayase, toujours aussi mécontent, mais assez fatigué pour ne pas repartir au quart de tour. Passant les rênes de Leïa à son bras gauche, elle remis doucement en marche leur convoi vers le sentier. Elle ne se faisait pas pour Dante.  Même si les trois chasseurs de tête avaient été indemnes, il aurait pu s'en charger sans mal... et ça lui ferait du bien de se défouler un peu.

Apercevant la lanterne au sol, elle s'arrêta dans le halo de lumière quelques instants pour vérifier l'état d'Elia. Avec l'explosion qui avait eut lieu, la magie pouvait avoir prélever son dû de bien des façons...
Revenir en haut Aller en bas
Dante Corvac
Humain
Dante Corvac


Nombre de messages : 1697
Âge : 45
Date d'inscription : 09/07/2018

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge :  29?
Taille
: 1.80 m
Niveau Magique : Non-Initié.
[Chez Eänwen] Une danse pour oublier | Dante & Elia - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: [Chez Eänwen] Une danse pour oublier | Dante & Elia   [Chez Eänwen] Une danse pour oublier | Dante & Elia - Page 2 I_icon_minitimeLun 22 Juil 2019 - 22:13



Un cheval brûlé s'en allant au galop dans la nuit, un corp entrain de cramer qui se tortille au sol. L'autre, un rouquin, ayant un bras brûlé et l'autre épaule hors service essaye de fuir… Avec un résultat assez mitigé, n'ayant plus de membre supérieur pour se redresser, il en est réduit à serpenter lamentablement . Dante ne s'en occupe pas pour le moment… Bougeant tranquillement dans la faible clarté offerte par le grand brûlé en devenir, il s'avance vers l'équidé qui se démène encore au sol, poussant des hennissements à fendre l'âme… Son cavalier, inerte, gît au sol, les bras en croix, une jambe à moitié prises sous la lourde masse gigotante.

Il ne se cache pas… Pourquoi le ferait il? Ils sont bien trop occupés ou inconscients pour le voir… Les chevaux sont partis… Du moins ceux vivants. Aucun défi. Sortant Vicieuse de son fourreau, il ne s'arrête que le temps de faire taire le cheval agonisant. Son cri l'insupporte, ca attire l'attention pour rien. Le silence soudain attire l'attention de l'estropié dont les yeux se dilatent de terreur. Il le voit essuyer soigneusement sa dague sur le cadavre avant de la rengainer et de reprendre son arc.

Ombre sur ombres, encapuchonné de gris, la silhouette semble se fondre dans la nuit. Les flammes se sont éteintes, son pote les ayant étouffées en roulant dans le sable et gît maintenant au sol, sans force, en geignant pitoyablement. Il n'y a, comme toute lumière, la lueur blafarde d'une des deux lunes, l'autre étant plongée dans les nuages, juste assez pour laisser filtrer un éclat vert…

Un œil vert… Les récits d'autour des flammes lui remontent en mémoire. Le souffle court, il continue de ramper, essayant de ne pas trop attirer l'attention. L'être devant lui, à la race et l'ascendance indéfinie. Celui qu'on ne voit que rarement… Prémice de sa mort soudaine.

Il le voit se pencher sur son comparse pris sous le cheval. Un éclair dans la nuit, un mouvement leste, et il sait que Raoul n'est plus… Se relevant, l'individu pivote souplement, dans un léger crissement de sable sous ses bottes… D'un pas posé, il va rejoindre le méchoui en devenir… S'accroupissant, l'Ombre tâte un peu du blessé d'un bout de doigt interrogatif, amenant un râle épuisé de la victime de la torche explosive dirions nous à défaut d'un qualificatif plus approprié. Pendant un moment, il s'amuse à créer diverses notes de gémissements et de cris du grand brûlé du bout du doigt, pendant que le troisième finit par prendre appuis sur un tronc pour se redresser, attirant enfin l'attention de la créature devant lui…

Un ricanement abyssal se fait entendre tandis que la silhouette encapuchonnée se redresse lentement.  Il penche la tête de côté et encoche son arme tranquillement. Le pied botté de cuir souple s'avance en position de tir tandis que le blessé essaye de fuir, se prenant une flèche dans la cuisse au passage, ce qui le fait s'effondrer contre le tronc rugueux d'un autre végétal, y laissant une trace sanglante.  

Oh, il prend son temps le salaud… Il le suit, le talonnant un peu juste pour qu'il se fatigue plus vite, tirant une flèche de ci de là… Sans chercher à le toucher, juste à le titiller un brin… Il ne s'inquiète pas de Méchoui, si sa compagne a faim, elle va abréger ses souffrances, sinon avec son odeur de rôti, il va attirer les charognards assez vite.

Les minutes passent, longues et rapides à la fois… Petit Poucet, appelons le comme ca, finit par ralentir et s'affaisser contre un arbre. Il sait qu'il est là, il sait qu'il va crever… Et d'ailleurs, il la voit venir, la mort à l'oeil vert. Il la voit arriver, se pencher vers lui… Il sent la lame de La Mort percer le bas de son plastron, poinçonner l'aine… Il la voit se redresser et abaisser sa cagoule avant de lécher tranquillement le sang sur sa lame tout en le fixant de ses prunelles dépareillées dans laquelle une lueur inhumaine parait… Il souffre et, manifestement il aime ça. Petit Poucet essaye de dégainer son épée, mais elle est là-bas, sur la plage.

Une grande main aux long doigts se referme sur la hampe d'une flèche empennée de bleu sombre, un pied se pose brutalement sur son torse.  extirpe sans délicatesse la flèche barbelée de son épaule, déchirant les chairs, mettant un bout d'os à nu.

Un hurlement de douleur transperce la nuit sombre…. Suivit d'un autre quand l'assassin extirpe d'aussi délicate façon celle fichée dans la cuisse… Jumelées avec la légère ponction de son aine, il va se vider lentement s'il ne finit pas bouffé vivant avant. Avec célérité, il lui fait les poches, ramasse son fric pour ses projets personnels…

Trinque bien trou duc… Je te regarderais bien crever, mais nous sommes pressés..

Revenant sur ses pas, faisant les poches et les fontes des bandits pour ramasser le reste de l'argent et des objets de valeurs qu'ils ont. L'assassin retrouve le Pommelé en train de brouter des herbes marines entre deux rochers. Sautant en selle, il s'étire langoureusement, avant de retourner tranquillement à l'Auberge.

La journée, la soirée et la nuit ont été longues, il est vanné… Et aujourd'hui sera encore une salope. Au moins pioncer quelques heures avant de la ramener par la peau du cou…
Revenir en haut Aller en bas
https://miradelphia.forumpro.fr/t23317-assassin-a-louer#388252
Elia Courevent
Humain
Elia Courevent


Nombre de messages : 348
Date d'inscription : 18/08/2017

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge : 17 ans - Taille : 160 cm
Taille
:
Niveau Magique : Eveillé / Néophyte.
[Chez Eänwen] Une danse pour oublier | Dante & Elia - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: [Chez Eänwen] Une danse pour oublier | Dante & Elia   [Chez Eänwen] Une danse pour oublier | Dante & Elia - Page 2 I_icon_minitimeMar 23 Juil 2019 - 0:01

Elia était assise en amazone sur l'étalon de l'ancien garde du corps. Son corps était épuisée par l'énergie que la magie avait puisée en elle. Ce sort était si puissant pour cette femme qu'elle avait demandé une force supplémentaire, à la limite du dangereux. Son corps était épuisée par la soirée et ce dramatique événement. Elle avait chaud, terriblement chaud, suivit de quelque petit picotement sur ses mains. Puis, la jeune femme avait soif et terriblement faim.....son ventre grouillait de faim avec la sensation de ne pas avoir manger depuis deux jours.

Elle s'accrocha à Cécilie pour se tenir, posant sa tête contre son épaule. la jeune femme tirait un peu sur sa robe rouge laissant voir un peu plus sa poitrine pour pouvoir respirer de nouveau.

"j'ai faim.....j'ai terriblement chaud....mes doigts piquent un peu.." disait-elle épuisée. Sa sauveuse s'empara de ses mains pour les tirer un peu dans la lumière en contre plongée. Aucune marque mais la peau était particulièrement sèche et chaude. Puis la main de la musicienne se posa sur le front de la jeune femme et palpa le côté de son cou. Son cœur battait vite mais régulièrement. Ses quelques leçons d'anatomie avaient au moins ça d'utile, elle pouvait se rassurer. Le pire était encore très loin.

De plus la jeune fille parlait de façon cohérente et gardait plus ou moins conscience. Le contre coup était finalement minime. Une grosse fatigue... du moins si elle prenait les dispositions qui s'imposaient. " je ne m'attendais pas à réussir ce sort. Ils ont failli....mais ils ont ratés" constata-t-elle.

Pour cette jeune apprentie, ce sort révélait d'un exploit dangereux mais un exploit. Généralement pour faire un sort si dangereux, son maitre mage devait être là pour voler à son secours. Pour le coup, elle avait réussie à faire seule, sentant tout de même le violent contre coup. Une chose était certaine, les hommes n'auraient pas l'occasion de profiter de leur nuit....

Loin des pensées d'Elia, Cécilie se redressa pour remettre leur monture au pas sur le chemin. Après un moment d'hésitation, elle avait préféré ne pas descendre. Loin d'être une athlète, s'assurer qu'Elia tiendrait en selle pendant qu'elle descendait pour la récupérer était hors de sa portée et tenir la jeune fille lui interdisait de se pencher pour la récupérer sans mettre pied à terre.

- Ou est ton focaliseur ? " demanda-t-elle d'un ton calme, assurant en même temps sa prise sur la jeune fille pour la caler au creux de son épaule.
-Sur mon poignet " lui désigna la fameuse gourmette. Elle regarda Cécilie en train de réfléchir. "Pourquoi? "
- C'est le focalisateur qui prend la plus grande décharge en cas de contre-coup. " expliqua-t-elle, la voix encore un peu tendue revenant doucement à une neutralité plus confortable. " Il se déforme parfois. S'il est en métal, il peut te bruler gravement, parfois sur un seul point alors que le reste de l'objet est froid. Vérifie le tout de suite si tu peux. " Sans lumière, elle-même ne saurait pas identifier les malfaçons du bracelet... Et si la gamine se brûlait en posant la main dessus, ce ne serait pas franchement pour lui déplaire. Elia toucha son bracelet, sentant la chaleur du bracelet, comprenant les propos de Cécilie. Doucement, elle retira sa gourmette, gardant sur sa main, cherchant faiblement de recouvrir le bijou dans quelque chose. Elle tâtonna le bas de sa robe en lambeau...Elle tentait de l'arracher, mais Cécilie la coupa dans son geste par peur qu'elle ne bascule.

- Tire simplement sur ta manche et garde la dans ta main, ça devrait suffire si tu es sûre de ne pas t'endormir. Sinon je peux la mettre dans une poche.
-Je tiens trop à ce bracelet, désolé....Elle m'a été offerte par une personne qui me tiens à cœur. Je vais tenir, ne t'en fais pas...

La cavalière garda le silence. Elle ne s'en faisait pas et c'était même un euphémisme. Si le bracelet tombait, elle ne descendrait certainement pas le chercher à tâtons alors la jeune fille pouvait faire son propre choix, comme elle l'avait fait depuis le début de cette soirée. Pendant un moment, Cécilie envisagea d'ouvrir la bouche pour revenir sur un sujet bien moins agréable, mais pour l'heure, elle garda les lèvres closes. Elia garda le bracelet à travers ses manches, mettant ses deux mains par la peur de perdre. La jeune femme resta silencieuse, cherchant ses mots. elle ne savait pas quoi dire...avant de dire un simple mot.

-Merci

Elia fixait la jeune femme droit dans les yeux, mais Cécilie regardait dans l'ombre devant elles, d'une neutralité régalienne dans l'obscurité nocturne. La jeune fille comprenait une colère sourde. C'était palpable. Après tout, Elia avait bien fuit en pleine soirée, déclencher une explosion pyrotechnique et se faisait une nouvelle fois sauver par le couple. Le destin semblait clairement s'amuser avec le trio, Arcam devait vraiment prendre son pied. Oh oui, il devait s'amuser avec les trois. Pour l'adepte, cette journée ou cette soirée était la pire soirée de sa vie et elle n'avait jamais sentit un elle une brisure à cause de tout un tas de colère qu'elle n'avait pas su expurger.

j'ai craquée....

Si la coutume voulait qu'un remerciement soit toujours accueillit avec un 'de rien' ou autre 'tout le plaisir est pour moi', le silence fut la principale réponse qu'obtint la jeune fille. Elle ne cherchait pas à fausser un visage, que ce soit en bien ou en mal. Elle était simplement Cécilie. Le maintien noble, la tête droite, les gestes gracieux et mesurés. Ses yeux inutiles étaient perdu dans ses réflexions. Pourtant, sa posture pouvait lui paraitre un peu plus détendue. Peut-être était-ce simplement qu'elle commençait à récupérer de sa course folle cela dit.

- Elia... " souffla-t-elle soudain, son timbre mélodieux plus froid qu'Aliénor ne l'avait jamais montré. " Je vais te poser une question et si tu as la moindre once d'une reconnaissance véritable pour ce que je viens de faire, tu me diras la vérité. " Elle ne baissa pas le regard. Les ombres dansaient entre elles de toute façon. " Pourquoi as-tu fuit la fête ?
-J'avais la sensation d'être un jouet... pour vous deux. C'est ce que j'ai ressentis sur le moment... une bouche trou, un chiffon... j'avais sentie une humiliation, la sensation d'être manipuler.
- Mais pourquoi ? Qu'est-ce qu'on a fait qui t'as braqué à ce point ?
-Votre danse qui faisait echos à votre voyage..
- Notre voyage ?
- Oui... Le chemin pour arriver au village... Puis, les réactions d'Halewyn et votre danse.....
- Alors c'était de la jalousie. " Un semblant de silence s'étira. Le bruit cadencer des sabots de Zayase berçait leur avancée et le chemin les guidaient sans qu'elle n'aient à se préoccuper de quoi que ce soit. Lorsque la voix de la cavalière s'éleva à nouveau, elle n'avait pas changé de timbre. " Tu as des sentiments pour lui ?
-Non, je ne sais pas. C'est bizzare... Je le déteste comme je l'apprécie. J'ai une dette envers lui comme j'ai envie de le frapper. J'ai appris des choses avec lui. Il m'a sauvée et j'ai pu faire face à des situation dangereuses grâce à son enseignement. Quand, il m'a fait ces compliments, j'ai été touchée... J'avais la sensation d'être reconnue... Mais amoureuse, non. Je ne suis pas amoureuse.
- Tu n'aurais pas offert ta première nuit pour une dette et une paire de compliments. Pas après avoir passé des mois à refuser que Joshua te fasse l'amour. Pourquoi tu veux que ce soit lui ?
- Le remercier... d'une certaine façon, oui. Ou, juste un désir, une envie que j'avais pour lui... être en sécurité...Je ne sais pas... cette soirée était étrange... trop étrange. elle avait une réelle envie de ne plus pensée à cette soirée. Le résultat de la dite fête, son corps était presque épuisée. Pour le coup, Elia ne connaissait vraiment pas les pensée profonde de Cécilie. Dans sa tête, la jeune artiste se doutait que la femme avait peut être envie de lui envoyer une belle gifle.

- Est-ce que tu comptes t'en prendre à lui ? " la question revint sur le même ton que les précédente, venant de nulle part et rattrapant la jeune fille dans ses intérogations.
- Non....Je ne compte pas m'en prendre à lui.
- Et à moi ?
- Non plus. J'ai été en colère envers vous, mais je ne vais pas vous pourrir la vie.

- Bien. " La jeune femme acquiesça légèrement, baissant pour la première fois les yeux vers la jeune fille. Son regard n'était pas plus chaleureux que ses mots. Dans les ténèbres qui s'épaississaient aux passages de fins nuages devant les lunes, son maquillage brumeux donnait l'impression d'observer deux larges flaques noires dans lesquelles luisaient deux perles d'encre. " Si jamais l'idée devait te revenir un jour, je préfère être parfaitement franche avec toi sur trois points. Je suis dans la même branche que ton cher sauveur. Je n'ai aucun contrat avec Maralina. Et je suis au courant pour ton fils de lune. "Elle scrutait la jeune fille, sereine, comme si les mots qu'elle venait de prononcer n'avaient pas plus de poids ou d'importance que les précédent. " Nous nous comprenons ? "
Elia le regardait droit dans les yeux. Comment pouvait-elle être au courant d'Ilan. Par quel moyen? Il ne fallut pas longtemps pour comprendre que Cécilie avait profité de son absence pour lire son carnet. Elia fixait la jeune femme en fronçant les sourcils, ne supportant pas de voir une personne dépouiller ainsi son passé. Mais après un moment, un long soupire sortit de sa bouche

- Oui... Il est où mon carnet?"
- Brûlé. Je ne voulais pas que quelqu'un d'autre ait l'occasion de lire ce que j'ai lu et je n'avais pas besoin de preuve. " répondit-elle en relevant les yeux vers leur destination. " Mais tu peux dormir tranquille. Tant que tu ne tentes rien contre Halewyn et que tu gardes tes mains loin de lui, ni toi ni tes proches n'avez rien à craindre de moi ou de mes amis. Tes secrets ne risquent rien non plus. D'ailleurs tu as plutôt un joli coup de crayon... non pas que je m'y connaisse plus que ça par contre. "
- C'était mon carnet... mes souvenir... que tu as brûlés" dit-elle sous un fond de colère. Après tout, on avait brulé son carnet et fouillé sa vie privé. C'était bien quelque chose que la jeune femme n'appréciait pas.
- C'est mon amant sur lequel tu t'es empressé de sauter à la première occasion. Après nous avoir conseiller de nous réconcilier de surcroit. " laissa tomber la femme sur le même ton, engendrant quelques instants de plus dans un silence quelque peu pesant.

Oui... tu n'as pas tort... Peut être que j'aurais fais pareil. Peut être que je ferais pareil si on touchait le mien conclut-elle

Revenir en haut Aller en bas
Cécilie de Missède
Humain
Cécilie de Missède


Nombre de messages : 1257
Âge : 69
Date d'inscription : 01/03/2015

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge : 21 ans - 1m59
Taille
: 1m59
Niveau Magique : Arcaniste.
[Chez Eänwen] Une danse pour oublier | Dante & Elia - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: [Chez Eänwen] Une danse pour oublier | Dante & Elia   [Chez Eänwen] Une danse pour oublier | Dante & Elia - Page 2 I_icon_minitimeMar 23 Juil 2019 - 1:04


Elia restait bien silencieuse, regardant un peu le paysage avec ses yeux épuisé par la fatigue. Puis, toute son attention se focalisa encore sur le visage de la jeune femme. Les deux lunes montraient les détails de son visage. Cette attitude ancienne n'avait pas disparut. Dans l'esprit d'Elia, une personne possédait toujours un trait permanent par sa posture ou quelque chose qui pouvait trahir. Elia devait en posséder pleins elle aussi.

A mon tour de te poser une question. J'ai besoin de savoir....Je veux que tu sois franche sur ce coup.
- Je ne te promet rien.
Dans ce cas.... elle retenait une longue respiration avant de se lancer pour de bon, connaissant potentiellement le risque mais elle avait besoin de savoir.   Tu as les mêmes cheveux qu'elle. Tu possèdes le même trait du visage, le même nez et les même lèvres. Tu possèdes les mêmes couleurs avec la différence qu'elle ne soit pas absente mais remplie de vie.... Ta démarche, ta façon de te tenir montre que tu n'es pas une véritable fille lambda. Trop d'élément ne m'échappe pas. Les dessins que tu as vues....Le journal que tu as lu. S'il te plait, c'est bien toi....Cécilie?  Là, pour le coup, l'artiste regarda de nouveau Cécilie droit dans les yeux. Les yeux étaient marqué de fatigue mais ne lui enlever ce regard si analytique dont elle avait toujours tendance à observer. Elle l'avait depuis son enfance, elle était sur de ne pas se  tromper.

La cavalière n'eut pas la moindre réaction. Pas la moindre crispation. Sous les yeux d'Elia, c'était la même femme qui venait de l'interroger sur ses désirs et ses ressentiments. Pour la seconde fois, elle laissa descendre son regard sur sa passagère fatiguée, sans montré plus d'émotion que la première fois. Glaciale. Cette femme était glaciale. Sa voix douce ne fut pas tenté de faire le moindre écart ou le moindre éclat.

- Et si c'était le cas ? Qu'est-ce que ça change ?

Pour le coup, elle soutint son regard. Elia le fixa droit dans les yeux. Si, Cécilie avait lu son journal, elle connaîtraisdéjà la réaction de la jeune femme. Elle reposait sa tête fatiguer contre son épaule.

-Tu sais pourquoi....
- Non. Je ne sais pas.
-Si c’était le cas. Je retrouve enfin cette personne que j’aime et que Tyra ne me l’a pas enlevé. J’ai envie de la remercier et de garder de nouveau ce bon souvenir… » Elle resta silencieuse un moment «  Et qu’aujourd’hui, je l’ai déçu…. »

Elle ne savait pas trop quoi dire de plus. Pour le coup, le seul regard de Cécilie pouvait ressentir tout un tas d'émotion de la jeune femme. La joie avec un semblant de ne pas avoir tout perdue à cette période tumultueuse de la vie qui la poursuivait encore. Elle pouvait peut être sentir que ça faisait aussi écho à cette colère intérieur. Mais, oui, de retrouver une partie de sa vie que Tyra lui avait voler. Et, c'était très difficile de le dire par des mots.

- Tu voudrais retrouver et remercier l'Enchanteresse de Missède ? " demanda la jeune femme sans autre hésitation. " La Sorcière qui a fermer les portes de la Mort et offert des milliers de Souffles aux tourments pour invoquer le Karkal abyssal. Celle qui a tué chacun de ses époux, dévoyer des chevaliers et corrompu son propre frère. Celle qui a défié les dieux et perdu son souffle contre un pouvoir au-delà de l'entendement. Celle qui commende aux morts, dévore des vierges et enlève des enfants pour les sacrifier lors de ses messes noires. "

Chaque phrase était prononcée avec la même sérénité froide. A la limite du murmure, plutôt que lancer avec force. Chaque mot restait suspendu entre elles-deux, accrochés à l'air glacé. Le bras de la cavalière soutenait toujours la jeune fille avec souplesse, la serrant fermement contre le corps gracile de son aînée. Elle secoua la tête, poussant un coup de rage sur le coup. Ca faisait plusieurs fois qu'on lui avait raconter ces fausses rumeurs à travers diverse histoires, dans une taverne ou autre. A ces fausses rumeurs, Cécilie pouvait sentir une crispation qui pouvait être une colère ou autre...

"Oui, celle qui a invoqué le Kherkal et tout le blabla...Je vois surtout des fausses rumeurs pour détruire une personne. Pourquoi? Je ne sais pas. Mais, c'est tellement facile de détruire une personne sa réputation car il dérange...C'est plus facile de rabaisser et de faire mal. Je ne crois pas à ces bêtises et je maudis ces gens qui ont propager ses fausses rumeurs."  Elle se tut un moment " C'est comme les soierie, on n'aime faire mal et rabaisser."
- Tu as raison, ma Douce... "

Les mots tombèrent avec un naturel déconcertant dans la langue péninsulaire. Toute fausseté avait quitté sa voix et son accent Missèdois glissait sur sa langue avec la douceur des temps oubliés. Même le surnom affectueux qu'elle lui donnait, enfant, lui était revenu de la façon la plus évidente du monde.

" Ces rumeurs étaient fausses. " Un sourire tendre étira les lèvres pâles. " Toutes, sans exception. Un mage du nom d'Haldren Umbarion a décidé que j'étais coupable et a joué de toutes ses relations en Ithri'Vaan et en Anaëh pour que tous me haïssent. Et le vent s'est emparé de ses mots pour les déformer et les souffler aux quatre coins du monde. Les gens ne sont pas comme toi, ma Douce. Ils ne se posent pas de question. Ils sont toujours près à croire deux choses. Ce qu'ils désirent, et ce qu'ils redoutent. " Son sourire s'effaça pour prendre une expression plus ennuyée et hautaine. " C'est ce que tu voulais entendre c'est bien ça ? "
Revenir en haut Aller en bas
Elia Courevent
Humain
Elia Courevent


Nombre de messages : 348
Date d'inscription : 18/08/2017

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge : 17 ans - Taille : 160 cm
Taille
:
Niveau Magique : Eveillé / Néophyte.
[Chez Eänwen] Une danse pour oublier | Dante & Elia - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: [Chez Eänwen] Une danse pour oublier | Dante & Elia   [Chez Eänwen] Une danse pour oublier | Dante & Elia - Page 2 I_icon_minitimeMar 23 Juil 2019 - 1:08


Elle était sous la surprise, regadant de nouveau cécilie avec ses grands yeux bleus. Son visage était marqué par la surprise, connaissant enfin une partie de la vérité. La jeune fille ne disait rien, ne répondit pas tout à fait. Elia ne comprenait pas le comportement hautaine. Peut être c'était la colère profonde de Cécilie envers cet homme. C'était peut être une raison.

"Je voulais connaitre la vérité....Je me souviens de lui...je l'ai vue avec toi...Pourquoi, il a décidé de se retourner contre toi?"
demanda sérieusement. Elle se souvint parfaitement du visage de cet elfe " l'elfe qui est tombé de la table....Comment tu as fais pour t'en sortir ?"


Le profil orgueilleux de Cécilie se redressa pour vérifier leur destination avant de revenir sur le visage si doux, si naïf de la jeune fille. Coinçant un moment les rênes sous le pommeau, elle porta sa main libre à la joue de satin, repoussant ses mèches brunes. Un éclat d'envie faisait luire ce regard qui pouvait passer d'un coup d'une expressivité charmante à une extrême froideur.

- Pose toi plutôt la bonne question, ma Douce. Si vraiment toutes ces rumeurs étaient fausses, comment ai-je retrouver la vue ? Et si j'étais vraiment la Cécilie dont tu te souviens, quel âge aurais-je aujourd'hui ?
-Même âge ou un peu moins que ma mère. 28 ans  Mais, le corps humain peut paraître plus jeune. Cependant, les traits ne mentent pas car le corps humains gardent toujours une caractéristique principale: taille, physionomie, corpulence et comportement. Ton accent. Typique de Missède. La vue....les gens disent que c'est une malédiction. Retrouver la vue? Je ne sais pas. Est ce un miracle ou que que ton corps a décidé de se guerir? Le corps lui même fait des miracles ou l'esprit peut faire du miracle sur le corps."

- Quelle ravissante petite idiote tu fais... " Pendant que la jeune fille répondait, sûre d'elle, la main de son aînée était descendue de sa tempe à sa gorge, flattant sa carotide jusqu'au col de sa robe rouge. " Je ne te demandais pas de prouver une fois de plus que je suis Cécilie. Je l'étais, ça ne fait aucun doute. Mais dit moi, toi qui a réponse à tout. Explique-moi pourquoi je suis avec un homme comme Dante ? " Et la main de couler le long du col que la jeune fille avait tirer un peu plus tôt, caressant lentement sa clavicule.

Elle la regarda avec un brin de surprise. Elia sentit indirectement la puissance de cette femme par sa manière d'être. Oui, elle se doutait très bien que ce n'était pas une femme commode. Si, une femme était avec Dante ? Finalement, son véritablement nom était Dante.... Elia connaissait véritablement l'identité de l'assassin. Elia détourna se regard. Cependant, elle ne connaissait pas encore la magie de Cécilie ou très peu. Et ça, elle craignait. La jeune mage ne répondit pas. Cependant, la caresses de Cécilie lui était d'autant plus étrange, perturbant. Pour les gens un peu plus dévergondé, la caresse était presque sensuel ou érotique. L'artiste en question fixa toujours droit dans les yeux Cécilie. Intriguée...Délicatement, elle retira sa main.

Immédiatement, la main fine de la musicienne se referma sur les doigts qui la tenaient comme une serre et elle pressa d'un coup les flancs de leur monture qui botta en hennissant, déséquilibrant la jeune fille vers l'avant. Prise d'un réflexe de survie, elle ne pouvait que se rattraper au cou de la cavalière pour ne pas tomber. Surtout, en ce moment, son corps n'était pas capable de faire un véritable effort ou d'amortir sa chute. Elia en profita pour venir s'aggriper avec sa main valide contre le corps de Cécilie tout en cherchant de bien plaquer son focalisateur contre la peau des deux femmes pour ne pas le perdre. Les doigts qui tenaient la main vide de la jeune fille la libérèrent pour reprendre les rênes et ramener Zayase au pas, tandis que l'autre, libérer du poids de la jeune fille qui s'agrippait à présent d'elle-même, se posa sur celle qui contenait le focalisateur. Profita au même moment, de glisser un doigt ou un autre pour tenter de mettre le focalisateur presque dans son poignet. Leur monture s'immobilisa.

- Alors, ma Douce ? J'attends ta réponse. Explique moi à quel point je suis innocente. "
- Tu n'es pas innocente" repris-t-elle.
Revenir en haut Aller en bas
Cécilie de Missède
Humain
Cécilie de Missède


Nombre de messages : 1257
Âge : 69
Date d'inscription : 01/03/2015

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge : 21 ans - 1m59
Taille
: 1m59
Niveau Magique : Arcaniste.
[Chez Eänwen] Une danse pour oublier | Dante & Elia - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: [Chez Eänwen] Une danse pour oublier | Dante & Elia   [Chez Eänwen] Une danse pour oublier | Dante & Elia - Page 2 I_icon_minitimeMar 23 Juil 2019 - 2:11


Attention. Ce poste peut être perturbant. Si vous n'êtes pas sûr de vous, passez votre chemin.


- Mais toi si, et les rumeurs sont toutes de vilains mensonges.
- En quoi, je suis innocente? " Elle la fixait dans les yeux tandis que, libérés des brides de l'étalon, les bras de la jeune femme la serraient plus étroitement. De quelques geste, elle l'aida même à se redresser, leurs hanche se frôlant à travers leurs robes. Corps à corps, ventre à ventre, leurs visages étaient tout proche. Les doigts subtiles de l'Enchanteresse remontèrent des reins de la jeune fille à sa nuque. Elle restait stoïque, refusant de détourner le regard, frissonnant sans savoir que faire.

Que voulait vraiment Cécilie ? A quoi jouait-elle ? La situation était étrange. Le corps étonnement proche la désarçonnait. Trop proche. Elles étaient coller l'une contre l'autre. Elle pouvait sentir la respiration de la rouquine presser leurs poitrines l'une contre l'autre. Elia se sentait bizarre, indirectement et insidieusement, sa curiosité poussait à explorer peut être un chemin interdit...

- Oh... Tu préfères qu'on parle de toi à présent ? " susurrait encore cette voix mélodieuse.
- Je te pose juste une question."

Un sourire sibyllin sur le fasciés régalien. La main finit sa course en caressant la nuque de la demoiselle, y prenant tranquillement position en jouant avec ses cheveux bruns. Les pupilles de Cécilie, dilatées, assombrissaient son regard de glace lorsqu'elle se pencha sur le visage de la jeune fille. Tout près. A un souffle de ses lèvres. La brise nocturne rafraichissait sa peau. L'ombre dansait sur les traits de ce souenir surgit du passé. Mais Elia ne pouvait pas ignorer que son aînée scrutait sa réaction. Une flamme d'envie de plus en plus mordante dansait dans ses iris enchanteresses et la jeune fille se sentait à sa merci. Elle ne bougeait pas. Ne reculait pas. Elle la regardait en retour. Une légère rougeur apparut sur ses joues. Au souffle de Cécilie sur ses lèvres, Elia se mit à frissonner. Pourquoi ? Elle avait chaud, mais ça n'avait rien à voir avec le contre coup. Une vigueur nouvelle lui faisait battre le cœur plus fort et aiguisait ses sens.

Une nouvelle fois, on trouvait un moyen de la perturber. Les questions revenaient pour embrouiller encore plus son esprit. Était-elle captivé par des gens étranges ? anormaux ? Était-elle anormale ? Peut-être... Elle ne savait pas vraiment. Mais, son regard gris bleuté ne quittait pas celui de la femme qui la serrait de près. L'envie qui y brillait la fascinait.

Les lèvres de Cécilie frôlèrent les siennes une première fois, douces et fraiches. L'une de ses mains tenait à présent sa nuque avec douceur. L'autre glissait sur sa taille. Vers sa poitrine ? Vers sa cuisse mise à nue par le pan de tissus déchiré ? Non. Vers le creux de ses reins, l'enlaçant totalement. Un mouvement d'impatience de Zayase fit bouger les deux corps l'un contre l'autre, leurs formes féminines trouvant leurs place pour se suivre et s'allécher.

- Si tu savais à quel point je vais aimer ça. " souffla la voix de la jeune femme juste avant de venir l'embrasser langoureusement, profondément. Pour la première fois, sa voix avait tremblée, trahissant une attente à son comble. La main sur la nuque de la jeune femme se faisait directive. Orgueilleuse.

Et c'est ainsi enlacée, les bras de l'Enchanteresse autour d'elle et ses lèvres comme bâillon, qu'Elia souhaiterait mourir pour la première fois.

Les bras de Cécilie se raidit, impérieux, raides, bandés pour que la jeune fille ne puisse plus bouger d'un pouce lorsque les marques des Lamentations colorèrent la peau d’albâtre. La magie camouflée se relâcha soudain. Les yeux qui scrutaient Elia. Les crocs ombreux étendus autour des deux femmes. Le contact de leurs lèvres venait de sonner le lancement de la curée et les Lamentations se ruèrent derrière la chair, derrière les pensées et les émotions, derrière les croyances, les idées et les valeurs. Derrière la mémoire même.

Un monstre hideux fait de crocs et de griffes guidé par l'instinct et aiguillonné par une volonté impitoyable. l'Enchanteresse s'enfonça en elle avec une brusquerie toute calculée, ravageant toute forme de résistance avec la violence bestiale d'une meute affamée. Ce n'était pas quelque chose auquel on pouvait se préparer. Même un millier de mots et d'explications n'y auraient rien fait. La douleur et la surprise la saisir aux tripes. La violence de la magie venait de la frapper comme un coup de bélier.

Vibrant de faim et d'excitation, Cécilie venait de violer quelque chose de plus intime que le corps ou les pensées de la jeune fille. Certains l'appelaient Souffle. D'autres Flammes ou Braise. Cécilie optait pour Âme, Être ou Essence. Et comme une perle dans une huître, sa magie avait défoncer sa coquille pour la trouver.

Un sentiment de dégoût de rejet. Cécilie avait l'habitude de sentir l'être véritable se cambrer face à cette intrusion ignoble. Elle tissait simplement son emprise magique comme elle avait tisser son emprise physique. Un premier croc creva l'outre, laissant courir le goût d'une nouvelle essence sur le palais de l'Enchanteresse. La mage se fichait qu'Elia soit confronté à une terreur qui ne connaissait aucune pareille sur cette terre. Elle la laisser monter au sein de cet être mis à nu... Même la peur de mourir faisait pâle figure à côté de celle de ne plus être. De sentir le fondement même de son être révéler et labourer. Une horreur que n'aurait pu égaler aucun monstre, aucune vermine.

Des crocs de magie pure se plantaient un à un dans la quintessence de la jeune fille. La perçant. La pénétrant. 

Et lorsqu'ils seraient tous en place et qu'ils relâcheraient leur emprise, comme un sort qui casse brutalement, il ne faudrait que quelques dizaines de secondes pour qu'il ne reste rien de la jeune fille. Rien. Pas même un Souffle.

Arrêté à la lisière des arbres, Zayase et Leïa piaffaient, leur instinct animal leur indiquant un danger oppressant qu'ils ne voyaient comment fuir. Les Ombres semblaient plus denses. L'air plus froid. Immobile. Les musaraignes et les insectes fuyaient au ras du sol.

La vie d'Elia ne tenait qu'à un fil, lorsque Dante déboucha sur ce spectacle en passant l'angle du chemin, à quelques mètres à peine.
Revenir en haut Aller en bas
Dante Corvac
Humain
Dante Corvac


Nombre de messages : 1697
Âge : 45
Date d'inscription : 09/07/2018

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge :  29?
Taille
: 1.80 m
Niveau Magique : Non-Initié.
[Chez Eänwen] Une danse pour oublier | Dante & Elia - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: [Chez Eänwen] Une danse pour oublier | Dante & Elia   [Chez Eänwen] Une danse pour oublier | Dante & Elia - Page 2 I_icon_minitimeMar 23 Juil 2019 - 3:06



Un frisson, un frisson de mauvaise augure qui remonte le long de sa nuque. Le Pommelé piaffe soudainement, renâcle tandis que les ombres s'épaississent et que la vermine fuit entre ses sabots. D'autres renâclements se font entendre un peu plus loin… Un hennissement sonore

Et il La voit… Sa Ténébreuse, en train de se nourrir… Elle est toute de lait et d'encre, les couleurs, vives, dansant sur sa peau, formant les motifs et les mots anciens qu'il ne comprend toujours pas. Mais il en reconnait bien un ou deux. Il reconnait la jument d'Elia de l'autre côté. Mais il ne peut détacher son regard du visage qu'il aime tant. C'est toujours un ravissement pour l'oeil et le coeur la voir Manger…  

Il voit les jambes nues de sa proie, un bas de robe rouge et hors… Piquant dans les flancs de sa monture, il accélère le pas… Le visage à moitié dans l'ombre… C'est Elia… Putain… Elle a encore fait quoi cette connasse pour que sa Ténébreuse décide de festoyer dessus malgré ce qu'ils avaient décidés finalement plus tôt? Cécilie a toujours été un joker imprévisible… Plus que lui qui sait se contenir… la majorité du temps…

Il déteste lui enlever le gibier de la gueule… Les dieux savent qu'il répugne à le faire… Elle est tellement belle sa Ténébreuse quand elle mange, quand elle se met à nu… Quand ses copines se régalent… Mais Elia de Courevent vaut plus cher vivante que morte… Malgré le paquet de trouble en vrac qu'elle cause, elle en causerait encore deux fois plus morte parce qu'on lui foutrait ca sur le dos. Ils ont eu le malheur de la croiser en vacances… Le Karma est une pute parfois.

En gros, il n'a pas le choix de garder la petite garce en vie… Malgré tout les désirs de morts qu'il a, qu'ils ont, son pragmatisme prévaut en cet instant précis.

Ou Zayase est énervé, le Pommelé lui a été fort bien entrainé. Et il est relativement frais. D'un geste, Dante le fait piquer sur son congénère qui fait un écart. Rudement, il bouscule Cécilie et lui arrache sa proie, lui donnant un coup vers l'avant, la faisant basculer sur sa monture qui repart en piquant des deux.

La grande main se referme impitoyablement sur le dos de la robe rouge et or, faisant craquer le délicat tissus tandis qu'il la retient, le temps de faire arrêter et volter le pommelé.

Et il lui fait face, aussi sombre qu'elle est resplendissante dans sa pureté tatouée, abyssale, sous sa capuche, au dessus de sa cagoule, sous la lumière des deux lunes, ses prunelles dépareillées luisent d'un éclat inhumain. Mais il ne peut s'empêcher de l'admirer ouvertement… La perfection n'aurait pas de plus beaux traits.

Tu peux me dire ce que tu fou? Tu étais sensé m'empêcher de l'égorger, pas la bouffer… Je t'avais laissé de quoi dîner sur la plage… Tu m'explique à quoi ca rime?  
Revenir en haut Aller en bas
https://miradelphia.forumpro.fr/t23317-assassin-a-louer#388252
Contenu sponsorisé





[Chez Eänwen] Une danse pour oublier | Dante & Elia - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: [Chez Eänwen] Une danse pour oublier | Dante & Elia   [Chez Eänwen] Une danse pour oublier | Dante & Elia - Page 2 I_icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
[Chez Eänwen] Une danse pour oublier | Dante & Elia
Revenir en haut 
Page 2 sur 3Aller à la page : Précédent  1, 2, 3  Suivant
 Sujets similaires
-
»  [Chez Eänwen] Quand on te dis que ca va aller... |Aliénor, Eanwën & Elia
»  [Chez Eänwen] Telle mère et autre fille (Elia)
» [Chez Eänwen] Tout ce qui brille n'est pas d'or
» [Chez Eänwen] Sur le chemin de la maison... | Eänwen & quelques Hadjaoui
» [Chez Eänwen] Le reflet dans l'onde | Eänwen

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Miradelphia :: ITHRI'VAAN :: Principautés Vaanies-
Sauter vers: