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 [Pan du passé 967:X]La Mémoire des ancètres

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Cécilie de Missède
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MessageSujet: [Pan du passé 967:X]La Mémoire des ancètres   [Pan du passé 967:X]La Mémoire des ancètres I_icon_minitimeDim 22 Mar 2020 - 23:37


Un matin de 967 du Xe Cycle
Bertrand et Arnaut de Laval avec le Précepteur Robert de Charmeroux


" Voit plus loin, mon fils. La peur c'est la mort assurée.
Emplit ton cœur d'honneur, de bravoure et de compassion car ce sont eux qui guident les pas du Juste Pentien. "
~ Derniers mots du Père Ignacio né Ignacio di Chiard ~


[Pan du passé 967:X]La Mémoire des ancètres 3pr3
Blason des de Laval depuis la perte de Chiard


« Le fondateur de la famille qui devint la lignée des de Laval est le Patriarche Casios di Chiard. »

Le vieil homme se racla la gorge une fois de plus, ses yeux aux paupières tombantes se fixant intensément sur l'enfant qui battait des jambes sur son imposant fauteuil.

« Pouvez-vous me dire de quelle figure votre famille tient-elle son nom ? »


Le garçon s'immobilisa d'un coup, plongeant ses grands yeux bleus dans ceux de son précepteur comme un animal apeuré aurait posé les yeux sur un énorme loup difforme et affamé.

« J'attends. »

Les sourcils rares du vieil homme se plissèrent exagérément, obligeant le gamin à se ratatiner sur son siège.

« Que vous préfériez vous amuser avec votre frère que de suivre les cours de héraldique est une chose. Mais il s'agit là de l'histoire des terres de votre famille et de votre propre sang. J'attends de vous un peu plus de sérieux, jeune homme. »

Et pourquoi faire d'abord ? Il n'en hériterait jamais de ces terres de toute façon. Il serait un explorateur, lui ! Pas un de ces seigneurs pantouflards ! Mais comme les yeux insistants de Robert de Charmeroux l'épinglaient à son siège, il baissa les yeux et acquiesça d'une toute petite voix.

« Bien. Sachez donc que c'est de Sainte Aliénor que vous tenez votre nom de famille. »

Le regard du bambin s'éclaira tout à coup, comme s'il venait de redécouvrir quelque chose d'incroyable. Le vieil homme soupira avant de venir s'asseoir près de la fenêtre. La pédagogie est avant tout l'art de la répétition… Il fallait qu'il s'accroche a ce dicton corps et âme pour ne pas craquer parfois…

« Ouvrez vos oreilles cette fois si vous ne voulez pas que je fasse entrer cette leçon dans votre crâne à grands coups de battoir…

Bien…

Casios di Chiard était le dernier né d'une famille Pharetan comptant huit enfants et vivant au sud de l'actuelle Ysari.  Passionné de navigation et d'exploration, ayant la certitude de ne jamais rien recevoir de ses parents au vu du nombre de ses frères et sœurs, il s'embarqua avec une cinquante d'homme en direction du Nord.

Il cabota de port en port sur toute la côte, mais un jour, une tempête endommagea gravement son navire de tête. Il a essayé de rejoindre le rivage le plus vite possible. La tempête et le jour baissant rendait presque impossible de naviguer à vue et, bien qu'il ne le savaient pas alors, les courants les poussaient vers ce que nous connaissons aujourd'hui sous le nom de Roc Sainte-Aliénor.

Les mémoires de vos ancêtres racontent que c'est un couple de faucon gerfaut qui évita le naufrage. Les deux bêtes auraient avertis Casios de la proximité des récifs malgré la tempête et leurs plumages blancs auraient permis aux bateau de trouver le point idéal pour jeter l'encre malgré le gros temps. A les poques, très peu d'hommes savaient que les oiseaux blancs étaient les messagers de la DameDieu, aussi il prit cela comme un signe de ses ancêtres et jura qu'il ajouterait le faucon à ses armoiries s'il avait un jour une raison d'en avoir.

Une fois a terre, il inaperçue que la côte de l'endroit était presque totalement sauvage. Seuls quelques villages de pêcheurs et quelques fermiers un peu plus important se donnant le nom de seigneur parcouraient l'endroit fréquemment visité par des raids barbares. Trop au Nord pour véritablement intéressés les pharetans. Trop au sud pour que les barbares nordiens s'y installent durablement, la côte était le théâtre de pillages sans ordre.

Tant de violence lui fut insupportable. A l'aide de ses cinquante soldats et surtout des embarcations bien plus redoutables que les barges de la région, il repoussa quelques raids et se fit progressivement un nom. Il s'établit dans à l'embouchure d'un fleuve. Et lorsque les habitants affluèrent, attirés par la protection qu'on leur offrait, il décida de faire de son camp une ville. Ainsi fut fondée Chiard. »


« Mais on habite pas à Chiard. » répondit du tac au tac le jeune fripon qui pour une fois n'avait pas perdu une miette de l'explication de son professeur. Et il fallait que ce soit pour le plaisir de pouvoir le reprendre ? Il lui semblait avoir cent ans parfois…

« En effet. Mais cela ne fait qu'une centaine d'année que ta famille a quitté Chiard. A cause de la félonie d'un baron aujourd'hui disparu… Mais nous en parlerons une autre fois, tu veux bien ? Ce genre de considération politique n'est d'aucune utilité à un garçon qui ne connaît même pas ses propres origines »
acheva-t-il d'une voix bougonne.

Une longue minute de silence s'étendit sans que l'élève n'ose ne serait-ce que détourner le regard… Et une fois de plus, Robert trouva plus facile d'attirer son attention sur quelque chose de moins risqué.

« Sache, garçon que c'est grâce à ton ancêtre que le culte de la DameDieu s'est répandue dans la région et que même si vous ne présidez plus à Chiard, aucun de vos vassaux n'a abjuré ses serments à l'époque par respect pour votre lignée et vos mœurs. »

« Nos meurces ? »

« Votre façon de vivre et de traiter vos vassaux ainsi que vos terres. Même dans la défaite, votre famille s'est toujours montrée très concernée par ses vassaux et très respectueux de la religion.

Au début du 10e Cycle, lors des premières avancées des rois pentiens, la nature des croyances de ce bout de terre en fit une cible de choix pour nombres de généraux et chevaliers. Comme je te l'ai dit, ce n'étaient que des païens. Depuis la fondation de Chiard, trois autres citadelles avaient été construites pour protéger la côte : Riveciel, Fierchamp et Fort-Casios.

Plusieurs armés s'y cassèrent les dents, Fierchamp tomba, puis Fort-Casios, mais les deux dernières tenaient bon et organisaient des contre offensives. Au bout de cinquante ans, les deux citadelles étaient toujours debout et la côte continuait à aduler les anciens dieux.

Après plusieurs victoires emportées contre des suderons, un brillant chevalier des Fiiram nommé Breuil de Laval, fut désigné pour commander les troupes qui marchaient une fois de plus sur ces terres. Ce chevalier avait une fille, Aliénor. Sa mère était morte en couche et, incapable de laisser sa progéniture à une quelconque gouvernante, la fillette le suivait sur les champs de batailles depuis sa plus tendre enfance.

Elle était réservée et s'instruisait de chaque plan que son père fomentait. A treize ans à peine, alors qu'elle affichait une frêle beauté, elle était déjà une fine stratège dévouée corps et âme à Néera. Elle était si dévouée que la DameDieu posa son regard sur elle et lui donna le pouvoir de soigner.

Breuil conduisit une fois de plus son armée, mais cette fois, toute sa ruse martiale ne suffit pas à prendre les deux forteresses. Après plusieurs mois de sièges, Chiard tomba enfin, devenant le nouveau camp de base des pentiens… Mais Riveciel restait inaccessible et le seigneur Ignacio di Chiard s'y retrancha pour reprendre le combat de plus belle. C'était une question de temps avant qu'il ne soit obligé de se rendre… mais devenus confiant, Breuil de Laval et ses troupes firent une erreur fatale. Ils voulurent accélérer les choses et prirent la forteresse d'assaut. Un débarquement imprévu d'homme du Nord coupa leur armé en deux. Si les pertes des troupes du seigneur di Chiard ne furent pas anodines, les troupes pentiennes furent littéralement décimées et Breuil de Laval s'éteignit le soir même sous l'épée d'Ignacio en personne.

Lorsque la nouvelle atteint Chiard, Aliénor jura de finir l’œuvre de son père pour l'amour de la DameDieu. Mais aucun homme ne lui prêta foi.

Âgée de quinze ans, elle partit seule, en tunique de voyage, vers la Citadelle que l'on disait imprenable. Elle se présenta comme une voyageuse et une guérisseuse prête a mettre tout son savoir au service des blessés… et cela suffit à lui ouvrir les portes de l'ennemi qui venait d'essuyé de lourdes pertes. Durant trois ennéades, elle soigna les blessés ennemis, les pouvoirs de Néera soutenant son bras, car ils étaient tous humains, même si la vérité n'était pas encore arrivée jusqu'à eux.

Trois ennéades, il ne fallu pas plus de temps pour que le seigneur di Chiard en personne vienne la trouver. Des murmures commençaient à circulés parmi ses guerriers. Des murmures concernant une femme bénie des dieux.

Lorsqu'il lui demanda d'où elle venait et d'où lui venait de telles capacités, elle ne dit que la vérité. Et Ignacio explosa de rage. Sans une autre question, il tira son épée pour la mettre à mort. Mais lorsque ses hommes virent son geste contre celle qui avaient sauvé tant des leurs, ils s'interposèrent. Refusant de verser le sang des siens, le seigneur accepta de rengainer son arme.

Il lui demanda pourquoi elle était venue, pourquoi elle avait sauvé tant de ceux qui lui avaient enlevé son père. La encore elle ne répondit que la vérité : Elle était venue permettre au souffle de chaque humain de continuer sa vie car tous étaient les enfants de la DameDieu.

Touché par son courage et sa dévotion même si son étrange foi ne lui tirait que de l'amusement, le Seigneur lui laissa l'opportunité de quitter son domaine. Mais elle refusa. Pour toute explication, elle ne répêta qu'une chose :

' Je n'ai plus ni terre ni famille. Je ne souhaite que me mettre au service des hommes. J'aiderai les vôtres pour peu que vous me laissiez le droit de prier notre Mère à tous car c'est elle qui me donne ce pouvoir. '

Par compassion et par avidité pour ce don si utile, Ignacio accepta.

Durant trois ans, elle travailla a sauver le plus de vies possible, sans se soucier des croyances. Pendant trois ans, Ignacio et ses hommes reprirent peu à peu les terres côtières jusqu'à ce que les troupes soient aux pieds de Chiard. Comme jadis, elle soigna tant et tant de guerrier, que la victoire fut assurée. Lorsque les derniers hommes de son père furent mis à mort, bien peu de ceux d'Ignacio avaient perdue la vie. Et au finale, la victoire était si écrasante qu'un grand nombre de vie en avait été épargnées.

Mais Ignacio ne pouvait s'empêcher de se demander la raison profonde d'une telle trahison de la part d'Alienor. Après tout, un tel don aurait certainement put faire gagner les hommes de son père. Alors pourquoi ?


Le Seigneur revint alors la voir pour comprendre son geste. Elle expliqua qu'elle n'avait pas d'autre famille que celle des humains et que la victoire des hommes de Chiard avait marqué la fin des combats. Il lui demanda alors comment elle pouvait en être si sûre mais elle ne répondit rien. Devant la grandeur d'âme de la jeune femme, et se souvenant du sang qui avait maculé sa propre épée, Ignacio sentit la culpabilité le ronger. Il lui proposa alors une récompense. Mais encore une fois, elle répondit que sa plus grande récompense était de pouvoir servir la DameDieu. La seule chose qu'elle désirait, était de pouvoir la célébrer au grand jour et que chaque personne voulant la louer ne soit pas inquiéter pour cela ; qu'ainsi, elle n'aurait plus ni peur, ni tristesse en son cœur.

Cela troubla le Seigneur.

Mais par respect et par culpabilité, Ignacio accepta.

A partir de ce jour, il revint la voir chaque matin. Et chaque matin, à l'aube, il la trouvait en train de prier, parfois seule, parfois entouré de quelques personnes. Il lui posait des questions sur son Art et sur sa foi. Elle répondait le plus honnêtement du monde. Mais a chaque fois, il partait en se moquant de ce qu'elle lui avait conté. Au bout d'un mois, ce fut au tour d'Aliénor de poser une question.

« Accepteriez-vous la bénédiction de Néera ?
-Friponne ! Tes faux dieux ne sont rien pour moi.
-Alors pourquoi revenez-vous chaque matin si vous accordez si peu de foi à mes mots ? »


Ignacio regarda au fond des yeux de la jeune femme et accepta enfin ce que son âme avait compris depuis longtemps. Il s'était fourvoyé. Pour la première fois, il mis genoux en terre et implora le pardon de la femme qu'il avait traité comme une paria, demandant ce qu'il pouvait faire pour se racheter.

Elle lui dit qu'il n'y avait rien à pardonner s'il voyait maintenant l'absurdité de ses actes. Le Seigneur abjura alors sa foi païenne et épousa celle des Cinq tout comme les terres sous son égide. Il fit construire une chapelle dans sa propre demeure et demanda Aliénor en mariage. Mais elle refusa. Il réitéra sa demande chaque jours de Néera pendant un an. Mais à chaque fois la réponse était la même et la raison également.

' Jamais ma descendance ne portera le nom de l'homme qui a assassiner mon père. Abjure ton nom à la foi et je serai tienne. '

Te rends-tu compte, garçon, de ce que cette femme a été capable de faire ? De ce qu'elle risquait en refusant les avance d'un homme qui avait pouvoir de vie et de mort sur elle ? »


A vrai dire, il était sûr que le petit homme était bien trop jeune pour le comprendre, mais la voix du vieil homme martelait l'histoire pour qu'il s'en souvienne. La compréhension viendrait plus tard. Quand il serait grand et qu'il saurait ce que les mots devoirs, responsabilité,, bienveillance, volonté et honneur voulaient dire. Pourtant le gamin acquiesça doucement, le regard sérieux.

« Et sais-tu ce qu'Ignacio di Chiard à fait, garçon ? Et bien il a abjuré jusqu'à son nom pour ne plus reconnaître d'autre famille que celle du clergé de Néera. Il a offert jusqu'à son propre nom à la DameDieux. Et pour ce sacrifice, Aliénor accepta non seulement de l'épouser, mais également d'intercéder auprès des pentiens pour qu'il garde l'intégralité de ses terres malgré les massacres qui y avait été perpétrés. Ignacio jura fidélité aux rois pentiens et fit serment de diriger ses terres en leur nom.

En signe de reconnaissance, le blason des de Laval, cyan aux trois croissant d'argent, fut tranché pour qu'y soit apposé le faucon d'or sur fond de gueule des di Chiard. Au coeur de l'été suivant, les noces furent célébré dans le nouveau temple de Chiard. De l'union d'Ignacio et Aliénor naquit un jeune garçon : Breuil.

C'est cet homme qui parvint a véritablement stabiliser le fief de ses parents. La forteresse de Riveciel fut rebaptisée Beaurivageen l'honneur d'un de son ami, conseiller et chevalier le plus fidèle. Les autres villes importantes furent remises aux plus loyaux et croyants des proches du jeune homme. C'est aussi lui qui décréta que chaque noble de la région aurait le droit de jouir de quelques arpents de terres. Cela empêcha les querelles pour un temps seulement, mais Breuil étaient morts depuis longtemps lorsqu'on eut de nouveau à s'en plaindre.

Lorsqu'Aliénor trépassa, les Hauts-Prêtres lui rendirent grâce en reconnaissant sa Sainte Oeuvre. Elle est encore représentée parmi les statues de la Cathédrale Sainte Deina, tu sais. Et Ignacio ne lui survécu pas longtemps. On dit qu'à peine sa femme avait fermé les yeux pour la dernière fois, qu'il faisait déjà prévenir les médecins pour les informé qu'il ne passerait pas la nuit. Et d'après les mémoires que nous avons encore aujourd'hui, cela fut parfaitement vrai. »


Un fin sourire illumina les lèvres du vieux professeur alors qu'il passait sa main sur son menton parfaitement rasé.

« Si tu connais la dernière phrase que le Seigneur Ignacio a prononcé, garçon, je te libère pour la journée. Un indice : ton père la prononce a chaque mauvaise nouvelle. »

L'enfant fronça à son tour les sourcils. Ses courts cheveux noirs ombrageaient ses iris d'un bleu soutenu.

« Par la Foutre-lame d'Othar ? »

Un gros rire fit sursauter le garçonnet et son professeur. Le vieillard se tournait sur son siège pour rabrouer l'importun lorsqu'il aperçu le visage de son suzerain dans l'encadrement de la porte.

« Et bien Messire. Heureux de voir que le blasphème rentre mieux que les leçons d'histoire ?

-Il a de la mémoire quand il est intéressé.
-Un gredin comme son père. »

Les dents jaunies du vieil homme apparurent franchement en un grand sourire cette fois. Sa main vint serrer le bras du seigneur des lieux qui lui donna l'accolade en retour.

« Peut-être souhaitez-vous finir la leçon ? »

Les yeux bleu du gamin se tendirent vers les iris si semblables de son père. L'homme qui avait des allures de colosse pour un si petit être posa un genoux à terre pour être à sa hauteur.

« Alors que son père se mourait, le fils d'Ignacio fut gagné par la peur et le chagrin. Il n'arrivait pas a imaginer sa vie sans les deux personnes qui l'avaient toujours guidées. Alors Ignacio lui enseigna une dernière chose. Et c'est cette phrase que nous avons choisi pour compléter nos armoiries. Je te l'ai enseignée pourtant. Voit plus loin, mon fils…
-… La peur c'est la mort assurée. Emplit ton cœur d'honneur, de bravoure et de compassion car ce sont eux qui guident les pas du Juste Pentien. »

L'homme posa une main sur l'épaule de son fils, un brin de fierté dans le regard. Il ne serait peut-être jamais seigneur, mais il en avait les qualités. Chacun de ses enfants se devait de comprendre ces quelques mots et le premier pas pour cela était de les retenir parfaitement.

« C'est bien Arnaut. Ton frère t'attend pour une leçon d'équitation. »
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