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 [Palais] Quel avenir pour nous ? {Terminé}

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Driz'na
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MessageSujet: [Palais] Quel avenir pour nous ? {Terminé}   [Palais] Quel avenir pour nous ? {Terminé} I_icon_minitimeSam 4 Avr 2020 - 18:33

Neuvième jour de la huitième ennéade de Bàrkios, an 17:XI
Palais du Puy, chambre magmatique




Je me réveille subitement, en sueur, des larmes coulant sur mes joues. J’ai le goût du cuir dans la bouche alors que je me rends compte que mes dents mordent dans quelque chose. Un moment, je suis incapable de faire la différence entre le cauchemar et la réalité. Mon esprit ne sait plus où il est, s’il erre dans l’éternité loin d’Uriz ou s’il a bien retrouvé un corps ; mon corps. Puis la brume se défait pour me laisser comprendre que je mords ma main à m’en faire mal à la mâchoire tout en sanglotant. Je suis chez moi, enfin chez ma mère, dans ma chambre. Je ne suis pas à Sol’dorn… tout va bien. C’était juste un cauchemar.

Je desserre les dents pour regarder fébrilement la main qui était venue par réflexe empêcher un quelconque cri de sortir. Autour de cette peau d’ébène se trouve une mitaine en cuir fin avec de nombreuses traces de dents. Tellement nombreuses que je ne saurais les compter. Je soupire tout en baissant les yeux vers le drap imbibé de sueur. J’ai l’habitude maintenant, il faut juste que je prenne le temps de revenir parmi les vivants. Et que j’enlève ce gant qui me permet de cacher aux yeux des autres ce mal-être nocturne. On arbore ses cicatrices, chez nous. Mais pas les cicatrices de ses propres dents, c’est ridicule. En plus, à force de me blesser la main au départ, je n’arrivai plus à l’utiliser correctement. Et c’était soit me mordre, soit crier mon effroi au réveil. Je ne voulais pas crier. Jamais je ne crierai de terreur devant les autres. Je suis une eldéenne, pas une sang-clair, j'affronte mes peurs et les évènements avec force et courage. Alors c’était devenu un réflexe, de me réveiller en mordant ma main. Au départ, j’avais en plus besoin d’éclater en sanglots dans mon coin pour évacuer les horreurs que je voyais pendant mon sommeil. Aujourd’hui, je n’en ai plus besoin ; j’arrive à faire avec. De toute manière, je fais avec. C’est ce qu’Uriz – ou Valas ? – a voulu que je retienne de la bataille de Sol’dorn. Et je me montrerai digne des dieux, je réussirai les épreuves qu’ils m’accordent.

Rituel matinal, lorsqu’il est possible, je défais la mitaine et vais me plonger dans la bassine d’eau qui m’attend depuis la veille. Elle est froide, à chaque fois j’ai une brève crainte qu’elle ne se transforme en glace, mais au moins elle me réveille et me permet de remettre en place mes idées. Une fois habillée je refais mon lit, cache soigneusement la mitaine puis vais dans la salle aux statues pour prendre le temps de prier. Prier est important. Je confie cette journée aux dieux et prends le temps de réfléchir à quel point ils m’ont rendue chanceuse de me permettre d’avoir été cadette dans cette guerre, que le kyorl Ranaun Baenlyl m’ait aperçue au-delà de mon petit âge et d’avoir été envoyée dans les souterrains avec tout ce qui s’y est ensuivi. Car c’est en vivant pleinement la guerre qu’on peut la comprendre ou tout du moins l’aborder correctement, même si dans le fond on n’est pas la personne qui a le plus tué. Pas en suivant simplement des cours, aussi difficiles et réalistes puissent être les entraînements. Jamais je ne remercierai assez les dieux pour cela. Tout ce que je puis faire est de me montrer digne d’eux.

Une fois la prière terminée, je déambule tranquillement dans les couloirs jusqu’à trouver de quoi manger. Quand je croise mes proches je leur dit bonjour, adresse juste un signe de tête à d’autres. Envers Krish et Elghinn, j’en profite pour leur demander des nouvelles. Juste savoir comment ils vont me va, même si j’adore les écouter raconter des histoires. Leurs histoires. Ces histoires pour certaines je les écris en lettres de sang dans l’un de mes livres, les autres je les inscris simplement dans ma mémoire, juste heureuse de pouvoir être fière de ma famille. Des fois, c’est moi qui raconte une histoire. Je ne suis pas du style à raconter mes exploits à l’école, comment je me venge de ceux qui se sont moqués de moi quand ils ont appris que j’étais "traumatisée" par la guerre et donc me considéraient comme une faible d’esprit. Certes j’étais affaiblie au début. Aujourd’hui ils voient une partie de la hargne et de la haine que ces cauchemars engendrent chez moi. Malheureusement pour eux ce n’est pas une colère aveugle comme l’ont certains guerriers mais une colère froide et calculée couplée à la volonté de me battre. Me battre pour être digne tout comme me battre juste pour extérioriser les horreurs de la nuit. J’ai changé depuis cette mission, j’ai mûri. Je suis meilleure qu’avant. Mais cela, je le garde pour moi généralement ; de toute manière maman doit certainement entendre parler de moi par d’autres biais, si certains s’en donnent la peine.

Enfin, je pense au présent… mais tout n’est plus que passé maintenant. Tout n’est plus que passé… Ce matin, je me suis réveillée comme d’habitude ; j’ai pris un bain, me suis habillée, puis suis allée prier. Comme d’habitude. Si ce n’est que ce n’était pas chez maman mais dans le palais où nous vivons depuis qu’elle est devenue reine. Comme d’habitude, je suis donc allée manger quelque chose avant de prendre la route pour l’école… si ce n’est qu’il n’y avait quasiment personne. J’allai donc à l’école, comme convenu, pour la durée de la matinée. L’après-midi aurait lieu le mariage royal – et la véritable rencontre avec la pièce encore plus rapportée que moi à la famille. La matinée s’est écoulée, le midi aussi. Mais Krish et Elghinn manquaient à l’appel : ils étaient retardés aux forges, me disait-on. Mère aux forges était normal mais… pourquoi serait-elle allée voir le nouveau Maître des Forges le jour-même de son mariage ? Ce n’était pas logique, même si elle pouvait avoir fait une commande spéciale. Tout cela ne tournait pas rond ; je me rendais bien compte qu’on me prenait pour une enfant ne devant pas savoir quelque chose. Et quelle était cette chose…

Krish retrouvée morte. Elghinn disparu, probablement mort lui aussi. Le cadavre d’un prêtre de Teiweon retrouvé au sein du haut-temple, dont les religieux habitués n’arrivent pas à retrouver le nom. Parait-il qu’il avait des yeux particuliers… mais avec cette particularité, ils ne retrouvaient pas qui il était exactement ? Un prêtre d’un autre temple venu en pèlerinage au plus profond du Puy peut-être. Peut-être.

Le mariage n’a pas lieu. Forcément, même si on refuse de me dire la vérité. Je fais donc mon sac une fois la nuit tombée pour sortir de là, retrouver aussi bien ma mère qu’Elghinn. Je n’ai pas envie de croire ce que deux adultes se sont raconté en pensant que je n’étais pas là… Mes larmes, jusque là, je les ai ravalées. Je ne suis pas la faible qu'ils imaginent, je n'ai plus vingt-huit ans. Je ne suis pas la fille de n'importe qui non plus. Prise dans mes réflexions, je m'arrête subitement en entendu un bruit pas particulièrement sympathique dans le couloir. Bruit suivi d'un silence puis d'un brusque coup dans la porte de ma chambre - heureusement fermée à clef. Prenant mon poignard principal, je m'élance pour être dos au mur à côté de ladite porte, prête à tuer la personne qui entrerait.


Dernière édition par Driz'na le Sam 4 Avr 2020 - 19:41, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: [Palais] Quel avenir pour nous ? {Terminé}   [Palais] Quel avenir pour nous ? {Terminé} I_icon_minitimeSam 4 Avr 2020 - 19:39

D'ombres en silence, une silhouette glissait le long du couloir. Elle évitait les patrouilles rehaussées, utilisant au besoin la présence d'esclaves en leur susurrant quelques ordres sous l'étreinte froide d'une lame. Un accident par ici, un risque par là. L'utilisation d'un ou deux passages trouvés lors de longues heures de jeux et d'ennuis lui permirent de passer les derniers couloirs... Non sans avoir rencontré un garde de la Doth'ka dans le dernier boyau.

La silhouette vêtue de cuirs et de lainages, émergea du mur un couteau de chasse à la main. Une trace rouge maculait sa joue et quelques mèches de ses cheveux lâchement noués à l'arrière de sa tête. Le garde en faction se tourna d'un coup, arme au clair. Sa bouche s'ouvrit. Le garçon fit un pas. L'ombre du garde se contorsionna en silence. Énorme. Féline. Meurtrière. Elle se referma sur le crâne de l'homme, étouffant toute tentative de cri. Un bref craquement et elle le laissait tomber. En quelques pas, c'est l'ombre du garçon qui prit la forme exagérée d'un énorme chat. Sans attendre, il poussa la porte la plus proche mais elle lui résista obstinément. Un coup d'oeil à droite. A gauche. Pour l'instant rien ne bougeait.


~~~~~~~~

"Driz'na.
La voix est celle d'Elghinn, mais grave et froide, ce qui ne lui ressemble pas du tout.
- Elghinn ?
- Ouvre. Vite.
- Notre première rencontre.
- Dans le manoir. J'étais encore gamin et tu avais le bras cassé. Tu m'as mis au tapis.
Je laisse un moment de silence puis déverrouille la porte avant de m'écarter.
- Je ne pensais pas que tu le mentionnerais... entre."


Il ne se le laisse pas dire deux fois. Entrant d'un pas rapide, il s'avance jusqu'au centre de la pièce et vérifie les éventuels coins d'ombres, les autres sorties, ouvertures, et se baisse jusqu'à terre pour donner un coup d'oeil sous les meubles. Puis, enfin, il se retourne vers moi. Le temps que je ferme à nouveau la porte à clef et me rapproche de lui pour le serrer fortement dans mes bras, écoutant les battements de son coeur tout comme sa respiration. C'est bien lui. Alors je me détache de lui et retourne vers un coffre à moitié ouvert que je fouille.

"Je suppose que ce que les adultes se disent est vrai... ?
- Tu as entendu quoi ?
- Maman est morte... pas la seule depuis que vous n'êtes pas revenus.
- Qui d'autre ?
Je relève un court instant les yeux vers le plafond avant de répondre avec froideur, retournant au contenu de mon coffre.
- Un prêtre de la Gardienne dont le nom ne reviendrait pas à pas mal de membres du haut-temple. Et jusque là possiblement toi. Pas sûre que tu sois recherché pour une véritable mise en sécurité."


Je sors alors une vieille poupée en chiffon et la regarde un long moment, pensive, la tournant sous bien des coutures comme si elle pouvait avoir une quelconque importance. Mon regard se fait à ce moment-là triste, ou inquiet peut-être. Puis, je remets rapidement en ordre les affaires du coffre, le ferme, me lève et pose la poupée dans le sac de cuir souple pas bien épais se trouvant sur le lit. Sac utile puisque je peux l'accrocher dans mon dos via une sangle en bandoulière se fermant sur le torse, ce qui me permet d'avoir de quoi avoir quelques affaires sans pour autant vraiment perdre en mobilité.

"Souvenir d'enfance. Vu qu'on risque de ne jamais remettre les pieds dans ce fichu bâtiment vaut mieux que je la garde."

Elghinn me couve d'un regard creux, les oreilles s'inclinant en tout sens en un mouvement instinctif. Le contenu du sac semble le laisser de marbre. Du coin de l'oeil, j'entraperçois de temps à autres un frémissement le long de la tâche particulièrement obscure qui lui sert d'ombre. Je me tiens sur mes gardes mais me doute qu'il s'agit de T'Challa... sinon Elghinn aurait déjà vu le problème, normalement.

"Tu as des armes ici ?
- Déjà prêtes. J'ai juste à mettre la ceinture, enfin presque.
- Tu as quoi ?
- Plein de dagues. Pourquoi ?
- Tu peux m'en prêter une ? Je n'ai que ça.
Se faisant, il désigne du menton le couteau qu'il n'a toujours pas rangé.
- Dague de lancer ou de corps-à-corps ?
- Corps-à-corps."


Tout en parlant je prends une ceinture où sontnt accrochés plusieurs fourreaux, cachée sous le lit et englobée d'un drap noir, et lance une dague simple à Elghinn. Tout en l'écoutant par la suite je mets la ceinture et cache en plus les différentes dagues de lancer sous mes manches et dans mes bottes, comme j'ai appris à le faire à la guerre.

"On peut passer par la basse fausse. De là-bas on aura moins de mal à gagner discrètement les sanguettes et on pourra sortir par le cratère. Ce sera plus facile de disparaitre sur les versants que de gagner une course le long de la Faille.
- On peut. Par contre une fois en-dehors du Puy je n'ai aucune idée d'où on pourra aller. En haut les autres peuples risquent de profiter de la mort du Feu d'Uriz pour nous donner une claque... et on sera certainement directement visés.
- Faudrait qu'ils sachent qui on est.
- Pas compliqué à retrouver... un grand drow blanc et une petite aux yeux violacés, ça se remarque facilement. Papa me disait que là-bas le sang est encore plus important que chez nous. Donc si quelqu'un l'apprend on pourrait très rapidement avoir des problèmes.
- Connerie. Personne ne fait attention à personne à Thaar.
- Ne pas sous-estimer l'adversaire. Ce doit être bourré de membres de la Doth'ka là-bas et autres espions. Sinon je connais pas mal de recoins du quartier Doeb et je peux trouver moyen pour que Zev'yn nous aide pour cette nuit, si jamais on a besoin d'un passe-droit dans les profondeurs.
Le regarde d'Elghinn se fait plus sombre, plus rageur. Ses mâchoires se crispent mais il n'ajoute que trois mots.
- Hors de question. On y va.
- Par contre... avant de partir...
Un court silence précède la fin de ma phrase.
- J'aimerais dire adieu à mère. Et m'assurer que son corps soit gardé selon nos rites.
- Elle est morte. Qu'est-ce que tu as besoin de plus ?"


Il avait aboyé plus qu'il n'avait parlé. Le couteau toujours à la main, ses phalanges blanchissent un peu plus sur la poignée. En réponse je jette un regard glacial à mon frère. Sous cette couche froide et dure couve un feu brûlant qui n'attend que d'enflammer ma cible.

"J'ai besoin de la voir. De constater par moi-même ce que je ne sais pas qui lui a fait, avoir ce souvenir inscrit pour l'éternité dans ma mémoire. De lui dire adieu. De m'assurer que des connards de nécromans n'utilisent pas son corps à je ne sais quel dessein, qu'un jour on ne se retrouvera pas face à notre propre mère les armes à la main pour nous tuer. Si seulement je pouvais y faire quelque chose... Je veux qu'elle ait le repos qu'elle mérite, Elghinn. Faire tout ce que je n'ai pas pu faire avec mon père.
- Et tu vas faire comment ? Ce sont les primas qui l'ont tuée. Tu compte demander à voir son corps et ressortir du temple indemne ? grince-t-il en m'envoyant un sourire moqueur.
- Tu penses vraiment que j'allais demander l'autorisation à des primas ? On s'y faufile, tout simplement. Faut juste trouver un moyen d'entrer sans se faire repérer directement.
- Bien sûr, trouver un moyen d'entrer dans le Haut Temple de Teiweon pour voir le corps de la personne la plus importante d'Elda, sans se faire repérer par les prêtre ni par des fanatiques, ni par la Doth'ka. Driz'na, il faut qu'on parte ! On a pas le temps d'aller dire bonjour à un tas de viande !
- Parce que c'est comme ça que tu considères ta mère, ce qu'elle a été ?!
Le pire est qu'il n'a pas tort... c'est se jeter dans les pleïks. A moins que... un petit sourire s'inscrit sur mon visage.
- On est d'accord que n'importe qui se baladant dans la chambre magmatique peut aller dans le haut-temple de Teiweon pour prier ? Que c'est un devoir scolaire pour tout enfant et qu'en plus il n'est pas compliqué de savoir que j'ai perdu mon père il y a quelques années lors d'une mission ? Sans compter le fait que je n'ai pas entendu parler de la mort de la reine à l'école aujourd'hui et que je ne suis pas censée le savoir... Je parie que cette chère T'Challa t'accompagne toujours petit frère ?"


Le jeune homme se fait de plus en plus sombre au fur et à mesure que je parle. Il serre les dents à s'en faire mal aux mâchoires. Il y a tellement de choses à dire, je parie. Tellement de rage contenue dans son regard. Il me jauge, prêt à exploser... Mais l'explosion n'arrive pas maintenant.

"Deux heures. Pour entrer et ressortir. Après ça je te traine à Thaar de force s'il le faut.
- Vendu ! On regarde - ou "je" si tu ne te sens pas d'entrer en douce - on sort et on quitte ce lieu. Au pire disparaître dans les ombres ça me connait..."


Je regarde mon bureau pour vérifier qu'il n'y a rien dessus qui ne devrait surtout pas rester - comme une fiole avec de mon sang dedans - puis fait signe à Elghinn qu'on peut partir. Au moins pourrais-je faire mes adieux à mère... et à l'Elda en elle-même par ce biais. Jamais je n'avais eu tant de détermination à quitter mon lieu d'habitat ; la minuscule maison du quartier Doeb ainsi que la demeure aux lanternes bleues me manqueront cependant toujours.



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