En route vers Diantra

Elwenn, la petite magicienne drow et Edwin, l'elfe qui lui avait proposé la veille de la guider à travers Miradelphia, cheminaient à présent depuis une heure. Ils avaient quitté Ydril peu après Midi, cheminant l'un à côté de l'autre.
Sur la route qu'ils avaient emprunté pour se rendre à Diantra, ils croisèrent peu de monde, quelques voyageurs de temps en temps qui n'osaient approcher l'elfe et la petite demoiselle qui l'accompagnait. Pourtant, ils n'étaient pas effrayants, en fait, on aurait pu les prendre pour père et fille tant Elwenn était petite et possédait un visage enfantin. Depuis, en dehors de l'arc du sylvain, ils n'avaient aucune arme visible, tout les deux emmitouflés dans les capes, à cause du froid, mordant.

Elwenn regardait droit devant elle, refusant de penser à ses mains glacées qu'elle essayait de réchauffer tant bien que mal en soufflant dessus. Elle ne voulait pas l'avouer à son compagnon, mais elle ne rêvait qu'à se reposer, blottie dans une couverture, devant la cheminée. Sa cape et sa robe blanches ne la protégeaient presque pas du froid et du vent hivernal. Elle se promit d'ailleurs d'acheter, dès son arriver à Diantra, des vêtements plus appropriés à l'hiver sur Miradelphia. Le plus désolent était qu'elle ne POUVAIT pas utiliser sa magie! Elle ne contrôlait que la Glace; c'était très utile en été, quand le soleil brûlait le visage des hommes mais absolument ridicule et inefficace pour se réchauffer lors des gelées hivernales.

Essayant de penser à autre chose, la petite magicienne se tourna vers Edwin en souriant, laissant ses bras retomber sous sa cape dans un tonnerre d'entrechoquements de ses lourds bracelets de bronze.

"Merci de m'accompagner Edwin. Vous n'étiez pas obligé!"

Edwin avait attendu à l'endroit et l'heure, la petite magicienne était présente et l'attendait de bonne humeur ils se mirent en route. Au bout d'une heure de marche sans vague à observer les environs d'un oeil à la fois fureteur et tranquille. Rien ne bougeait le vent un peu mordant fouettait parfois le visage de l'elfe qui se couvrit la tête de sa capuche, peut être est ce pour ça que les voyageurs qu'ils croisaient ne s'approchaient pas. La capuche qui lui couvrait le visage et l'arc long qui dépassait de son dos pouvait le faire passer pour le garde du corp de la jeune femme qui l'accompagnait, surtout que la demi-drow semblait bien jeune.
Edwin se tourna vers elle, elle tremblait de froid se maudissant semblait il de ne pas avoir pris des vêtements plus chaud. Effectivement le froid était bien présent pour la saison, mais bon on allait rentrer dans l'hiver et il était normal d'en ressentir les premiers effets. Pendant que l'elfe pensait au temps qu'il faisait, Elwenn le remercia de l'avoir accompagné, l'elfe sourit à son interlocutrice avec chaleur.

Mais ce n'est rien, je vous en prie. J'avais dis que je vous suivrait je ne fais que ce que je vous ai promis. Vous semblez avoir froid, attendez...AH voila!! Prenez la elle vous réchauffera. Je n'accepterai aucun refus vous tremblez comme une feuille au gré du vent

L'elfe fouillait dans son sac et en sorti une couverture dans lequel c'était emmitouflé son petit panda roux, lequel rala un peu puis retourna dans la gibesière de l'elfe. Aprés cela l'elfe se remit en marche. L'elfe retourna son attention vers son petit panda, car son sac tremblait plus que d'habitude.
Kilik son jeune panda tremblait de froid et il ne disait rien. L'elfe le prit dans ses bras et le mit sous sa cape au chaud dans ses bras. Ce petit animal avait trop de fierté pour réclamer de la chaleur. Edwin regarda alors autour de lui rien de bien spectacumaire la route n'était pas pavé c'était plus un grand chemin de terre battu, plus qu'une véritable route.
Pensa à la jeune femme à ses côtés, il vait complétemment oublié pourquoi ils allaient à Diantra. Il se mit en tête de lui posait la question. Il la regarda avec douceur dans sa couverture cette femme à peine sortit de l'enfance voulait tout connaitre.

Alors chère Elwenn qu'allons nous faire à Diantra, vous voulez rencontrez le roi en doléance ou juste voir l'état de la ville et de ses habitants. Je dois vous dire que la ville est en purge. Elle se débarrasse des drows qui y habitent et les fait ou paritr ou tuer. Préparez vous à ne point être bien acceuilli.Mais ne vous inquiètez pas je me porte garant de vous.

Edwin dit ces mots de façon un peu brutale, mais il fallait qu'elle soit prévenu sur ce qu'il l'attendait à Diantra, depuis le commencement de la guerre la ville avait bien changée sur ce point. L'ouverture d'esprit de ses habitants avait bien changé, même avec les elfes leur comportement avait changé, pas en mal, mais l'habituel respect était parfois teinté d'un esprit de défi, pour il ne sait quelle raison. Ils étaient peu nombreux à faire cela, cepedant le nombre grandissait peu à peu. L'elfe fit un sourire rassurant à la jeune fille, effectivement il l'a protègerait il l'avait promis et ne ferait pas tache à son honneur

En ce début de saison, le soleil fit place à un ciel gris menaçant et le froid qui s’accompagna d’une légère brise de vent se fit de plus en plus ressentir. Cette route, qui en temps normal avait déjà mauvaise réputation prenait un aspect des plus rebutant. Etant sinieuse, elle semblait devenir interminable et cela était loin de rassurer la jeune guérisseuse. Cela faisait près d’une heure que Nindë arpentait cette route censée mener à Diantra, mais dans de telles conditions, le temps lui semblait bien long. Emmitouflé dans sa cape, le visage ainsi à peine visible, elle avançait tant bien que mal, sentant la fatigue venir peu à peu. Il était pourtant hors de question pour la jeune fille de faire une pause dans un tel endroit. Puis, comme pour passer le temps et se changer les idées, elle se remémora ses objectifs. Se rendre à Diantra ne résultait pas d’une simple envie passagère, elle avait apprit lors d’un de ses voyages par un confrère que la ville était touché par une maladie. Chose dont elle n’avait pas tarder à se renseigner lors de son arrivé à Ydril la journée qui précédait. Elle avait ainsi eu vent que la cité était infesté par la peste, que les victimes était déjà à dénombrer, et qu’aucun remède ne semblait pour l’heure avoir été trouvé. En reprenant la route pour Diantra dans la matinée, elle dut quitter le groupe d’aventurier avec qui elle voyageait jusque la, non désireux d’être touché par la maladie. Toutefois soucieux de la protection de la jeune femme, ils lui engagèrent un garde du corps pour le reste du trajet. On pouvait donc distinguer deux silhouettes, une plutôt petite, qui apparaissait discrète sous sa longue cape, puis, une seconde, à ses arrière qui se voulait imposante. Son garde du corps ne faisait que son travail, ni plus ni moins, il ne parlait que pour le strict minimum, le reste du temps il restait très attentif aux bruits des alentours. Un silence s’était installé depuis une bonne vingtaine de minutes, ainsi, absorbée par ses pensées, elle se sentir frémir quand celui-ci finit par prendre la parole.

« - Là-bas. Deux individus. »

« - Hein ? »

Elle leva machinalement la tête puis, s’arrêta net, le regard rivé vers la direction qu’il lui désignait. Elle pouvait en effet entendre des bruits de pas, puis des bribes de parole, mais sans toutefois pouvoir les distinguer nettement. Elle devint alors anxieuse, se souvenant des rumeurs qui couraient sur cette route, on la disait souvent malfamée. Nindë et son garde du corps ne reprirent toujours pas la marche, les bruits de pas se rapprochaient dans leur direction, et il lui fit comprendre qu'il valait mieux rester silencieux.

Elwenn n'osa refuser la couverture dans laquelle elle se blottie immédiatement tant elle avait froid. Tout en remerciant Edwin, la petite magicienne observait le pauvre Killik, petit panda roux, qui se serrait contre son maître après que son chaud matelas lui est été volé.

"Je souhaite aller à Diantra pour rencontrer Dame Alia. Un mage m'a dit qu'elle accepterai peut-être de me recevoir si je mentionnait son nom: Nakor. J'espère qu'elle acceptera de me rencontrer!"

S'écria Elwenn en souriant à son ami. Son visage pâle tourné vers lui, il pouvait voir à quel point le vent avait fait rougir ses joues ordinairement si claires.
Toujours avec un ton enfantin, la petite magicienne poursuivit.

"Je vous remercie de me protéger car si vous dîtes vrai je crois qu'on cherchera à m'éliminer. Quoique je ne ressemble pas tant à une drow ? Si ?"

Elwenn poussa un léger soupir. Bien sur qu'elle ne ressemblait pas à une elfe noire avec ses yeux couleur de glace et son visage pure et enfantin, mais ses cheveux argentés trahissait une origine obscur, son sang mêlé. Elle avait qu'elle avait le physique typique de la semi drow avec ses 1m50 à 27 ans! Elwenn ne vieillissait pas aussi vite qu'un humain mais même pour un adolescente normale, cette taille était trop petite. Et elle était loin de ressembler à une naine! Trop fine et trop élancé, pas assez musclé, trop gamine!

"Je ne pense pas que le roi daignera me rencontrer mais je pourrais essayer ? Vous croyez que je pourrais réussir ?"

La petite magicienne éclata de rire sachant parfaitement que le Seigneur de Diantra ne voudra jamais accueillir une sang mêlé comme elle!

Soudain, Elwenn aperçut les silhouettes Nindë et de son garde du corps. Elle ne fit pourtant aucun mouvement de recul ou d'inquiétude. Car Edwin avait du les entendre depuis longtemps avec son ouïe fine d'elfe, et s'il avait craint pour leur sécurité, il aurait arrêté la petite magicienne dont il s'occupait.

Edwin avait repéré grâce çà son ouïe deux individus devant eux, il semblait que c'était des pélerin ou de voyageurs rien de bien important en soi sur ces routes. La jeune demi-drow lui dit qu'elle avait rencontré un sorciers qui lui avait dit qu'il connaissait dame Alya un fait plutôt impressionant car elle ne sortait pas souvent de son sanctuaire. Il s'appelait Nakor un nom qui sonnait aux oreilles d'Edwin comme familié, mais il n'arrivait pas à savoir d'où. Enfin Elwenn lui demandait s'il elle ressemblait à une drow. Ses cheveux déja mettait un doute sur une ascendance uniquement humaine, ensuite sa taille pour l'age qu'elle semblait avoir semait un peu plus le doute et pour finir son air un peu enfantin qui fermait le banc des questions. L'elfe la regarda avec un sourire et dit:

Vous avez une ascendance apparente, mais unbon capuchon devrait la cacher et vous protéger sera un plaisir, mais je vous demanderez une faible participation, MAIS une participation tout de même. Je ne crains pas la magie alors n'hésitez pas à vous en servir.

Ensuite elle lui posa la question pour rencontrer le roi c'était peu probable, il avait décidé d'éradiquer les drow de la cité, bien qu'elle soit demi-drow je doute qu'il soit plus clément avec elle. Il avait tu son rôle et celui de sa guilde dans l'éradication de drows de la cité et il continuerai. Il regarda autour de lui. Il n'entendais plus les voyageurs supposant qu'ils s'étaient arrétés, il les vit avant la jeune femme qui attendaient quelque chose. Il regarda Elwenn et répondit avec la plus grande franchise à sa question.

Nan je ne penses pas que vous soyez reçu par le roi, mais ça ne coûte rien de tenter vous verrez bien s'il vous reçoit. Comme dit mon trés cher frère "t'en que t'as pas essayé, ben tu peux pas savoir!".

Il rit. Son frère et ses dictons à deux sols, ils s'avéraient toujours véridics mais tout le temps stupide. Les deux voyageurs n'avaient toujours pas bougés, cela le fit sortir de ses pensées et fit rentrer le panda dans la besace et il posa la main sur son épée. Il ne savait pas ce qu'ils voulaient, mais refusait d'alarmer la jeune magicienne qui l'accompagnait. Ils finirent par arriver à hauteur des deux voyageurs. La main toujours sur l'épée il détailla les deux individus. La plus petite étaient une femme au cheveux long et brun, elle avait un joli visage pour une humaine aux origines voyantes, l'homme lui avait une carrure de soldat et son visage inspiré la méfiance que l'on acquiert quand on rôde dans les coins peu famés de ce monde. Edwin décida de se présenter ainsi que sa compagnons de voyage avec un sourire avenant.

Bonjour monsieur, madame nous sommes en marche pour Diantra suivriez vous la même route par hasard? Je me présentes Edwin Ril'avalon et Elwenn, nous sommes deux voyageurs partant voir Alya la blanche et vous qu'est ce qui vous mène sur cette route?

Les bruits de pas se rapprochaient de en plus en plus, les silhouettes d'Edwin et d' Elwenn devinrent en conséquence plus distinctes. Par unique précaution, Nindë s’était placé un peu en retrait, derrière la carrure imposante de son compagnon. En pareille situation, le fait de ne pas arriver à le cerner devint de plus en plus pesant pour la jeune fille. Toujours aussi peu bavard, son visage dénué de toute expression, il avait pourtant la main posé sur le pommeau de son épée, comme pour parer à toute éventualité. Quelles étaient ces intentions ? Une série d’images défilèrent dans la tête de la guérisseuse et son visage d’habitude si expressif se figea étrangement.

«- Bonjour monsieur, madame nous sommes en marche pour Diantra suivriez vous la même route par hasard? Je me présentes Edwin Ril'avalon et Elwenn, nous sommes deux voyageurs partant voir Alya la blanche et vous qu'est ce qui vous mène sur cette route? »

Les paroles de l’homme ramenèrent Nindë à la réalité. Elle eu un petit rictus nerveux en voyant son garde du corps, toujours la main sur son pommeau, paraissant prêt à passer à l’offensif au moindre mot de sa part. Ce dernier dévisageait les inconnus d’une manière prononcée, presque gênante. Un ours ! S’il avait fallut le qualifier en un mot, c’est ce que Nindë aurait répondu de façon spontanée. Aucunes manières, une sociabilité quasi inexistante et un physique ingrat résultant en partie d’un visage marqué par de multiples cicatrices.

Son attention se dirigea ensuite vers les arrivants. L’homme qui avait prit la parole était plutôt grand, et Nindë du lever la tête pour apercevoir son visage. Etant presque entièrement dissimuler sous un capuchon, elle ne put entrevoir que brièvement les traits de l’homme, des traits érangement si fins, si doux qu'ils en étaient rassurants. Puis, de magnifiques yeux bleus. Peut être cela était-il du à la nature naïve de la jeune femme mais le physique de ce dernier ne lui inspirait aucune méfiance. Le ton de sa voix mettait même presque en confiance la jeune guérisseuse. Celui-ci sonnait sincère, et elle accordait beaucoup d’attention à ce qui aurait pu apparaître comme d’infimes détails. Elle fit le rapprochement entre son physique et celui des elfes, mais ne pouvant voir entièrement son visage elle préfera ne pas trop s'avançer.
Elle parcouru ensuite de façon discrète celui de la femme qui l’accompagnait. Son teint albâtre mettait en valeur des yeux d’un gris pale et ses traits s’avéraient également d’une douceur extrême. Nindë remarqua ses cheveux argentés mais elle ne se posa pourtant pas de questions sur le moment.

Nindë fut tout d’abord surprise par les propos d’Edwin. Ils ne se connaissaient pas encore mais celui-ci lui dévoilait déjà la raison de leur voyage pour Diantra. Peut être cela était-il fait pour la rassurer. Ce fut en tout cas chose faite quand elle entendit le nom d’Alya la blanche, précédée par sa réputation. Cela anéantit le peu de doute qui restait dans l’esprit de la jeune femme quant à la sincérité des deux personnes et il ne fallut pas plus d’un pas en avant pour que la guérisseuse sorte de l’ombre de son garde du corps. D’un geste vif, elle abaissa ensuite son capuchon, dévoilant ainsi un visage doux et rassurant qui contrastait fortement avec les traits âpres de son compagnon. Elle finit par incliné légèrement la tête en avant, comme pour les saluer. Puis, de sa voix habituellement paisible, accompagnée d’un sourire chaleureux elle répondit à son interlocuteur.

« - Ravie de faire votre connaissance ! Je me nomme Nindë Galathil. Nous nous rendons également à Diantra, mais je dois bien vous admettre que le climat et la fatigue nous font douter de notre itinéraire … »

Son garde du corps grogna, comme si celle qu’il défendait l’insultait en prétendant qu’il était sujet à la fatigue. Elle fit mine de l’ignorer puis reprit d’un ton amusé :

« - J’allais oublier de faire les présentations. Voici celui qui doit m’amener saine et sauve jusqu’à Diantra. Oh, ne vous fiez pas à ses airs… euh, peut importe, il ne vous fera aucun mal. Allez sourit un peu ! Si tu voyais la tête que tu fais… Excusez le, cette manière qu'il a de vous dévisager doit être déconcertante.. »

Ce dernier arqua un sourcil l'espace de quelques secondes puis, son expression redevint aussi neutre qu'avant et il demeura muet à la grande déception de Nindë.

« - Bon, peut importe. Pardonnez mon enthousiasme soudain mais puisque nous chemins convergent, accepteriez vous de faire route en notre compagnie ? Le temps n’en paraîtrait que moins long ! »

Elle posa son regard sur Edwin et Elwenn tout en espérant une réponse positive. Elle se voyait mal continuer le trajet avec pour unique compagnon cet être cet si… particulier.

Elwenn
écouta la réponse d'Edwin avec attention. Elle eut un sourire rêveur. Il avait
raison, vouloir rencontré un roi qui s'amusait à éradiquer les drows quand on
est un drow équivalait à se jeter d'une falaise. Puisqu'elle ne tenait as
spécialement à mourir, Elwenn renonça à cette idée. Son voyage ne l'obligeait
pas à rencontrer les grands de ce monde mais au contraire de rencontrer ceux du
pleuples pour mieux comprendre le monde. Cependant, l'entretient qu'elle
comptait avoir avec Dame Alia faisait exception à la règle, mais c'était
totalement différent: Dame Alia ne dirigeait pas d'armée, mais des croyants. De
plus, la petite magicienne rêvait de devenir prêtresse!

"Bonjour monsieur, madame nous sommes en marche
pour Diantra suivriez vous la même route par hasard? Je me présentes Edwin
Ril'avalon et Elwenn, nous sommes deux voyageurs partant voir Alya la blanche
et vous qu'est ce qui vous mène sur cette route?"

Lança Edwin aux voyageurs arrêtés au milieu de la route
une fois qu'ils furent parvenus à leur hauteur. Elle était aussi étonnée que
Nindë lorsqu'elle entendit l'elfe se présenter sans la moindre hésitation. Ce
qu'il faisait était dangereux, surtout en présence d'un guerrier tel que celui
qui accompagnait la prêtresse. Mais, c'était aussi très franc et cela pouvait
attirer la sympathie comme la confiance. A sa surprise se fut ce qui se
produisit, car, après un long silence, la jeune femme se présenta à son tour.
Elle en profita pour ce moquer de l'homme à l'épée qui ne semblait pas très intelligent
et même complètement inadapté à la situation!

Tandis que la jeune femme se présentait à l'elfe, la
petite magicienne qui se tenait prudemment derrière Edwin pu détailler leurs
interlocuteurs sans faire attention aux propos de l'humaine.
Son regard s'attarda d'abord sur l'homme, un guerrier dans
la force de l'âge au visage couturé de cicatrices anarchiques, sa peau était tannée
par le soleil. Elwenn en déduisit que c'était un guerrier expérimenté. Quant à
son regard méfient et son absence de sourire, ils apeurèrent légèrement la
petite magicienne qui se tassa imperceptiblement dans sa cape blanche.

L'humaine, par contre respirait la joie de vivre et semblait
être en pleine crise d'enthousiasme, chose qui ravit Elwenn et qui la rassura.
Pourtant, sa façon innocente de se moquer de son garde du corps qui était obligé
de lui obéir la choqua et la rendit, aux yeux de la semi drow, un peu
antipathique.
Pourtant, Edwin semblait lui faire confiance, cela la
radoucit un peu si bien que lorsqu'elle proposa de les accompagner jusqu'à
Diantra, Elwenn accepta.

"Pourquoi pas. Edwin, qu'en dites vous ?"Répondit la petite magicienne de sa voix pure comme
du cristal, en souriant légèrement, toujours intimidée par le guerrier qui ne
cessait de a dévisagé malgré les protestation de son employeur.

(hrp: excusez les actions en gras j'ai une coucougnette dans le paté et j'arrive pas à défaire donc suivez l'italique^^ et la couleurs et désolé pour le message un peu court j'ai d'autres rp en court j'essaye de faire attendre personne)

Edwin fut amusé par la façon gentil qu'avait Nindë de se moquer de son compagnon et quand il regarda la jeune magicienne, il semblait que celle ci n'était pas du même avis. Ce garde du corps humain lui faisait penser à un nain de style pur jus. Mais bon les préjugés, à part sur les drows, il essayait de les casser. L'elfe se rendit compte qu'il avait oublié d'enlever son capuchon, il l'abaissa dans un geste lent et calculé pour ne pas que le garde du corps prit ça pour une attaque. Une fois son geste fini il reporta son regard sur la jeune humaine, pleine d'entrain et de joie de vivre. Elle rappelait à Edwin une ancienne conquête, elle ne devait pas avoir plus de 90 ans et elle semblait tout découvrir et voulait toujours être de bonne humeur, elle doit encore être en trian de parcourir la forêt à la découverte d'animaux et de plantes. Le garde du corps ne quittait pas Edwin des yeux, il devait penser que l'elfe était une menace potentielle, c'était possible s'il continuait, mais sinon tout irait bien. Il décida alors de prendre la parole avec la même joie que la jeune humaine.

Et bien mon cher monsieur, je sais que vous avez un métier à faire, mais si vous continuez à me dévisager ainsi nous risquons de ne pas nous entendre. Regarde la jeune femme qui vous accompagne elle sourit et nous accepte. Faites en autant et vous verrez que je suis quelqu'un d'agréable et qui pourra vous aider si vous êtes dans le pétrin.

Nindë proposer de les accompagner et l'idée avait l'air de plaire à Elwenn. L'elfe allait répondre quand un couinement retentit à son oreille aussi faible qu'un chuchotement. Kilik n'avait pas confiance dans le garde du corps et vu la tête qu'il tirait s'était compréhensible. L'instinct de l'animal retint la réponse d'Edwin. Mais en fait l'animal était impréssionable et il arriverait à s'en sortir avec la jeune magicienne s'il lui arrivait de péter un plombs. L'elfe sourit à nouveau et dit
et bien, moi je ne dit pas non. Ce sera un peu moins dangereux de se balader à quatre qu'à deux. Et que dites vous de nous remettre en marche, plus vite parti plus vite arrivé comme on dit.

Aprés avoir dit cela l'elfe rabattu son capuchon sur sa tête avec un vrai sourire fait non pour les rassuré, mais parce que ce proverbe humain l'amusé beaucoup. Il faisait tout de même un peu froid et son petit panda s'empressa de rejoindre l'intérieur de la cape. L'elfe parti donc d'un pas peu rapide, car semblait il la jeune humaine était fatigué de son voyage. Maintenant le voyage commençait avec des nouveaux compagnons de route et cela semblait partir sous les meilleurs hospice en espérant que cela continu.

Nindë acquiesça à la proposition d’Edwin. Reprendre la marche au plus vite les aiderait probablement à lutter contre ce froid si pesant et puis, rester figer ici ne les ferait pas arriver jusqu’à Diantra. Elle ne manqua pas de témoigner son enthousiasme à ses nouveaux compagnons après les deux réponses positives qu’ils lui formulèrent. Une des raisons qui la poussait à voyager c’était de faire de nouvelles connaissances, ce qui expliquait en partie son attitude trop enjouée même face à de simples inconnus. Elle était consciente que son comportement était risqué et même exubérant pour des personnes censées la protéger, mais elle avait prit pour habitude de se fier à ses pressentiments, aussi naïf que cela puisse être en ces temps de conflits.

La jeune fille essaya de passer outre la fatigue, bien décider à ne pas flancher ainsi qu’à ne pas ralentir Edwin et Elwenn. Sentant le vent fouetter de plus en plus violemment son visage, elle remit finalement son capuchon du même geste vif avec lequel elle l’avait abaissé quelques instants plus tôt puis, elle enclencha la marche d’un pas décidé.

Son garde du corps avait quant à lui finit par se lasser de scruter silencieusement Elwenn et Edwin. Il suivit finalement la marche sans se plaindre, toujours attentif aux alentours. Cependant après une bonne dizaine de minute il finit par prendre la parole, il semblait cogiter depuis un moment déjà, hésitant à faire part à haute voix de ce qu’il prenait pour une découverte. Fort de son expérience acquise lors de ses périples, il avait en effet apprit à rapidement décerner l’appartenance d’un individu à un peuple. Au moment ou Edwin avait abaissé son capuchon, il avait reconnu les caractéristiques des elfes, des traits à la particularité si parfaits, mais surtout les oreilles dont la forme ne pouvaient tromper quiconque.

« Mais un elfe tout de même ! Que diable un elfe espère t-il trouver à Diantra par les temps qui cours ! »

Des phrases. Des phrases lancées sur un ton d’un naturel déconcertant qui avaient le dont de provoquer de longs et pesants silence au moment ou on s’y attendait le moins. Voilà ce qui constituait une autre caractéristique du mercenaire, actuellement garde du corps. Comme il fermait la marche, Nindë du se retourner pour lui jeter un regard sévère.

« Et bien quoi ? Je suis censé assurer la défense d’une guérisseuse jusqu’à Diantra et j’ai la bonté de bien vouloir assurer par la même occasion la défense de deux personnes supplémentaires, j’ai bien le droit de m’indigner ! »

Nindë poussa un long soupir, lassée par cette attitude puis posa son regard tour à tour sur Elwenn et Edwin.

« Je crois que ce qu’il essaye de savoir c’est la raison pour laquelle vous souhaitez rencontrez Alia la Blanche.. D’ailleurs peut être ai-je tord mais je suppose que c’est pour vous Elwenn ? Car cela me paraîtrait incohérent pour un elfe de faire un si long voyage alors qu’il y a sûrement l’équivalent d’une grande prêtresse chez vous, non ? »

La personne d’Elwenn l’intriguait de plus en plus. Nindë avait à présent prêté plus ample attention aux cheveux argentés de la jeune femme. Elle ne comprenait pas à quelles origines pouvaient être du cette couleur. Les traits de son visage ? Certes ils étaient très fins, trop pour qu'elle soit humaine. Une elfe alors ?Mais les elfes n’étaient-ils pas censés être de grande taille ? Or ce n’était pas son cas…

Elwenn regarda, amusé Edwin détailler rêveusement
l'humaine. L'elfe était-il attiré par elle ? Car s'il ne l'était pas, il
faisait très bien semblant en acceptant bien vite sa proposition! Trop vite aux
yeux d'Elwenn; bien sur, la petite drow croyait en la bonté de chaque être mais
elle ne voyageait pas non plus avec n'importe qui! Nindë avait certes l'air inoffensive,
mais ce n'était pas le cas de son petit ami qui dépassait la magicienne d'une
bonne cinquantaine de centimètre. De plus, à la vue de l'insistance avec
laquelle il observait Edwin, il ne semblait pas vraiment aimer les elfes et
certainement pas les drows!
Cependant, ce qui la choqua le plus ce fut le commentaire de l'elfe. Comment se
permettait-il de dire ça ? Alors qu'il allait les protéger tout les trois ?
Elle était outré et dévisageait son compagnon d'un air furieux. Elle poussa un
sourire agacé, et décida de ne plus lui adresser la parole pour le moment pour
mieux le sermonner en public.

Au bout de quelques temps, la petite troupe se remit en marche. Elwenn formait
l'arrière garde, et le soldat lui avait pris la tête laissant l'elfe et
l'humaine l'un à côté de l'autre pour qu'il puisse bavarder tranquillement.
Quand soudain, au bout de dix minutes, le géant prit la parole pour demander pourquoi
un elfe se rendait à Diantra. Hum... décidément, leur route allait être
vraiment pénible si les deux hommes n'y mettaient pas du leur et ne cessaient
de se chercher des poux! Cependant, au lieu de chercher à calmer le jeu, elle
laissa l'humaine régler cela. Elwenn jugeait que ce n'était pas ces affaires et
qu'une intervention de sa part, envenimerait la situation. Elle aurait
d'ailleurs continué de se taire si l'humaine ne lui avait pas posé une
question. Un petit moment s'écoula jusqu'à ce qu'elle réponde de sa voix
enfantine:

"Non, ce n'est pas Edwin qui cherche à aller voir Dame Alia mais
moi. Lui, il est pour moi une sorte de garde du corps. "

Elle n'avait pas envie de s'étendre sur le sujet. Car elle allait finir
par devoir avouer qu'elle était magicienne et de surcroît drow. Or, si le petit
ami de Nindë réagissait hostilement à la présence d'Edwin, il voudrait
certainement chasser voir combattre la petite elfe noire. Si elle avait été
seule avec lui, cela n'aurait pas posé de problèmes: après avoir vainement
cherché à le résonner, elle aurait finalement duit. Mais, avec Edwin à ses
côtés, cela aurait fini par un combat singulier.

"Votre garde du corps à dit que vous étiez guérisseuse. Seriez-vous
prêtresse Nindë ?"

Demanda la petite magicienne en souriant amicalement à l'humaine malgré
le vent qui lui fouettait sauvagement le visage.
C'était une question pour détourner l'attention d'elle et de son compagnon.
D'un autre côté, cela l'intéressait aussi grandement: elle rêvait de devenir
prêtresse et d'acquérir le don de soigner les gens. Elle pourrait sûrement, au terme
de son voyage, devenir une des guérisseuse de son village et faire le bien
autour d'elle, c'était ce qu'elle souhaitait de ton son coeur: la paix et le
bonheur de tout les êtres. C'était un rêve quasi impossible, mais elle
essayerait d'apaiser les âmes de tout ceux qu'elle rencontrait durant sa vie.
Elle avait par exemple su calmer les opinions d'Edwin envers les elfes noirs
et, même si elle ne pouvait éteindre le désire de vengeance qui brûlait en lui,
Elwenn était parvenu à le faire réfléchir, c'était déjà une grande victoire,
elle continuerait, bien sur, tant qu'il voudrait l'écouter.

Edwin ne fut pas outré par la question de l'homme, mais il fut outré par le fait qu'il croit qu'il devait le protéger. Il avait quoi, aller tout au plus la quarantaine...et encore bien fraiche. L'elfe avait combattu alors que cet individu n'était même pas né, nan mais oh!!. Le temps de sa reflexion pour une phrase bien cinglante Elwenn avait déja répondu tout aussi outrée que lui, mais à son avis pas pour les mêmes raisons, Edwin enfonça le clou.

Sachez mon JEUNE ami, que je suis parfaitement capable de me protéger et que je protège tout aussi bien ma compagnon de voyage.

L'homme reprit sa marche en silence, suite au regard aussi lourd qu'une remontrance de son accompagnatrice. L'elfe reprit donc lle cours de la discussion sans rien rajouté d'autre son capuchon avec le vent cachait la plus grande parti de son visage ne dévoilant que ses lèvres et un oeil bleu. Voyant Elwenn en arrière il l'attira doucement entre la jeune humaine et lui, ainsi il pourrait parler sans se tordre le cou. Il rajouta par politesse.

Voyons Elwenn ne restait pas en arrière comme cela, joignez vous à nous.

La jeune humaine...Nindë...s'assura que c'était bien pour Elwenn et non pour Edwin qu'ils avaient entreprit ce voyage. C'était bien vrai, cette jeune demi-drow avait réussi à le faire réfléchir sur cette haine qui le rongeait et qui parfois le mener à la folie. il avait fait une crise devant elle et pourtant elle était resté, poiur cette bonté Edwin la guiderai en terre connu. Pendant qu'il pensait son regard restait sur elle, plutôt vide mais quand même gardant une once d'on sait quoi. Il répondit à Nindë

Et bien c'est vrai que les elfes on la même prêtresse pour le race, c'est donc bien pour Elwenn que nous entreprenons ce voyage.

L'elfe sourit gentiment à cette jeune humaine un peu trop enthousiaste pour être honnête, plutôt charmante. Mais ce style de femme n'intéressait pas Edwin, elle avait un charme un peu trop éphémère. Il sourit encore plus en pensant à cela, il est vrai que les histire d'amour entre homme et elfe avaient généralement mal tourné.
Quelque chose s'agita dans ses bras son petit panda se réveilla de son sommeil agité et se percha sur son épaule, en sortant par la capuche. Ce qui entraina une certaine confusion dans les mouvements d'Edwin, l'elfe s'énerva et rie à la fois par ce que venais de faire son panda. Maudit soit cette manie qu'il avait d'ennuyer son ami quand ils étaient avec quelqu'un. Le vent froid fouetta alors son visage, rappelant à l'elfe la froideur du temps, l'hiver arrivait à grand pas. La discussion ce poursuivait entre les deux femmes et tout ce passait agréablement pour le moment malgré la basse température et le vent. Nakor, voila il savait qui était le magicien dont avait parlé Elwenn s'était un membre de la lignée de l'arbre blanc, une espèce de guilde qui veut éradiquer les drows so ses souvenirs sont bons. Voila une ombre levé du tableau. L'elfe regarda l'humaine et lui dit.

Depuis quand savez vous que Diantra est touché par la peste?

Nindë esquissa un sourire au moment ou Elwenn lui révéla qu’Edwin constituait en quelques sortes une garde rapprochée. En réalité, elle s’en doutait un peu, car comme elle l’avait dit plus tôt, qu’un elfe fasse un si long voyage pour rencontrer une prêtresse humaine était incohérent. Aussi, elle en conclue qu’une forte amitié devait lier les deux compagnons.

Elle remarqua qu’Elwenn ne semblait pas vouloir s’étendre sur la raison qui la poussait à rejoindre Diantra. Sa réponse s’était faite brève et elle chercha rapidement à dévier de sujet en questionnant à présent la jeune guérisseuse. Celle-ci s’apprêta d’ailleurs à répondre quand Edwin répliqua face au garde du corps.

« Sachez mon JEUNE ami, que je suis parfaitement capable de me protéger et que je protège tout aussi bien ma compagnon de voyage. »

La réponse retint alors toute l’attention de Nindë. Elle réalisa qu’elle n’avait pas encore songé à se poser de questions sur l’âge de l’elfe. Et même maintenant que cette pensée lui occupait l’esprit, elle s’avérait incapable d’y trouver réponse. Les traits elfiques étaient d’une certaine façon assez semblables à ceux des asiatiques, d’une perfection, d’une netteté telle qu’il était difficile de se prononcer sur un âge précis. Elle avait pour unique certitude qu’il était sur cette terre depuis bien longtemps qu’elle ne l’était …et qu’elle ne le serait jamais.

Nindë posa alors son regard sur garde du corps, ne pouvant s’empêché d’afficher un sourire amusé. Celui-ci avait l’air bien stupide maintenant. Après tout, à peine était-il né que Edwin devait déjà bien se débrouiller au combat. Elle se passa pourtant de tout commentaire, ne souhaitant pas envenimer la situation entre les deux hommes. Puis, après un cour instant, elle répondit à Elwenn.

« Non, je ne suis pas à proprement dit une prêtresse. Je dirais que mon seul point commun avec elles concerne une base quant à l’apprentissage de la magie blanche. Apprendre à chassez le négatif de son esprit au moment d’exercer les soins par exemple, et c’est vrai que pour m’y aider mon mentor, lui-même guérisseur m’avait présenter quelques prêtres. Pourquoi cette question, désireriez vous devenir prêtresse, Elwenn ? »

Cela paraissait logique aux yeux de la guérisseuse. Et Pour quelle autres raisons accomplirait-elle un si long trajet ?
Elle réfléchit l’espace d’un instant. Elle repensa à la période de son éducation magique, non sans une pointe de nostalgie. Plus elle y pensait, plus elle se dit que si elle ne s’était découverte cette envie de devenir guérisseuse très tôt, à l’age qu’elle avait actuellement cela aurait sûrement été beaucoup plus difficile. Cette concentration qui était toujours nécessaire pour les soins et qu’elle avait eue du mal à acquérir à ses débuts, elle ignorait si elle aurait eu cette patience aujourd’hui. D’un coté, avec une grande volonté, on dit tout possible non ? Alors si Elwenn souhaitait devenir prêtresse comme le pensait Nindë, elle y arriverait probablement. Elle sortit rapidement de ses pensées puis regarda à nouveau Elwenn.

« Vous m’avez l’air calme et réfléchie. Si vous souhaitez en tout cas devenir prêtresse, vous partez avec un bon avantage. »

A peine avait-elle finit sa phrase qu’elle vit surgir le petit animal d’Edwin. A la fois étonner puis intriguer, elle le suivit du regard tout en écoutant les propos de l'elfe.

« Depuis quand savez vous que Diantra est touché par la peste? »

Elle releva subitement la tête, l’air surprise. Elle ne se souvenait pas lui avoir dit qu’elle était au courant de la maladie qui touchait Diantra. Sûrement l’avait-il déduit, c’est vrai, que viendrait faire une guérisseuse à Diantra si ce n’est d’essayer d’y apporter son aide ? Ce qui l’étonna encore plus, c’était que l’elfe soit au courant de la situation tandis que certains hommes ne l’étaient pas eux-mêmes.

Une petite flamme vint animer le regard de la guérisseuse. Ses attitudes de jeune adolescente trop enjouée firent place à la guérisseuse de talent qu’elle était. Peut être que ses deux compagnons en savaient plus sur la situation à Diantra qu’elle même ? Si c’était le cas, elle pourrait en apprendre d'avantage et agir en conséquence à son arrivée dans la ville.

« Je le sais depuis à peine une semaine, un confrère m’en à informer. Cependant je ne sais pas grand-chose sur la situation… Mais vous, cela m’étonne que vous soyez à courant, d’après ce qu’on m’a dit tout est fait pour essayer d’atténuer l’affaire.. En sauriez vous plus que moi ? »

"Sachez mon JEUNE ami, que je suis parfaitement
capable de me protéger et que je protège tout aussi bien ma compagne de voyage.
"

Elwenn avait l'impression qu'Edwin faisait tout pour
que le guerrier s'interroge sur elle! Etait-il idiot ou complètement
maladroit.... à moins qu'il ait envie de se débarrasser de la petite drow ? Car
comment une personne aussi frêle qu'elle pouvait de défendre avec une arme ?
C'était impossible, physiquement, impossible! Si elle se défendait c'était
grâce à la mgie et pas une magie blanche comme celle de Nindë! Non, une magie
qui faisait peur, une magie hériter de son sang drow.
Cependant, heureusement pour elle, le garde du garde
n'était pas plus intelligent qu'Edwin et Nindë car aucun ne s'en aperçut. Un
peu soulager, ses doigts fins qui étaient jusqu'à lors crispés, s'étaient
légèrement détendus.

"Oui, j'aimerais beaucoup devenir prêtresse."Répondit Elwenn de sa voix délicate et dans
laquelle on ne pouvait taverne serait-ce qu'une pointe d'énervement.
Non pas qu'elle soit hypocrite, mais elle se méfiait de la
tolérance du grand ami de la prêtresse.

"Je vous remercie Nindë. Cela me va droit au coeur."Répondit la petite magicienne en souriant. Elle
avait été franche car ses mots de réconfort lui faisaient du bien, lui permettait
de ne pas écouter l'elfe et le guerrier.
Mais elle ne se réjouissait pas trop vite: même si sa
naïveté et son innocence ainsi que la foi lui permettraient de devenir une
bonne prêtresse en théorie, c'était dans la pratique que ça allait poser
problème: elle ne savait pas guérir une blessure, ne serait-ce qu'une piqûre d'insecte.

C'était pour cette raison qu'elle voulait rencontrer Dame
Alia, car elle avait espoir que la grande prêtresse l'aide à acquérir ce genre
de pouvoir.

"Depuis quand savez vous que Diantra
est touché par la peste?"

Elwenn faillit s'étrangler. La peste à
Diantra ? Il y avait la peste à Diantra et il ne lui avait pas dit?!
Mais une peste sur la capitale risquait d'accaparer toutes
les prêtes et prêtres, à commencer par Dame Alia. Comment pourrait-elle obtenir,
dans ces conditions un entretient ? Même en le demandant grâce au nom de Nakor.
D'un coup, tout ces rêves, tout ses espoirs s'évanouirent.
Elle allait dans la capitale des hommes pour rien! Risquant de se faire couper
en rondelles par la guilde du roi à chaque coin de rue et pour rien! Elle ne
serait jamais prêtresse! Et Edwin lui avait laisser croire qu'il ne ce passait
rien! Pourquoi ne l'avait-il pas prévenu ?

Ses pensées furent interrompues par la guérisseuse.
Mais ne lui prêta absolument pas attention, elle se tourna, furieuse vers
l'elfe et le foudroya se sont regard de glace."Il y avait la peste et vous ne me l'avait pas dit ?"

[/topic]

[hj: En raison de ton absence (peut-être définitive, en tout cas pas justifiée) Nindë et moi avons décidé de finir le topic.
Elle et moi n'avons qu'un topic à la fois, donc on ne va pas rester coinsées des mois sur un topic.
Pour le rp: Nindë est arrivée à Diantra avec Elwenn et Edwin. Ils se sont séparé peu de temps après, Edwin devant partir chez les elfes pour vérifier qu'aucun membres de sa famille est décédés. Nindë, quant à elle, doit partir seccourir les victimes de la peste et Elwenn veut à tout prix reconter Dame Alia]

EDIT MODERATION : Dans ce cas on verrouille le topic. Pour toute question/réclamation n'hésitez pas à MP le staff Wink

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