Vagabonde + Vagabond = Rencontre ^^ (PV Raiser)

Sortant de la forêt elfique d’Anëh, une sombre silhouette encapuchonnée filait sur un long chemin de terre menant… Quelque part. La lune, à peine plus large qu’un fin croissant, éclairait la terre d’une douce lueur ambrée, éclairant inutilement le chemin devant l’elfe.


Serrant contre sa poitrine son arc elfique, Kaïlà courait aussi vite que possible le long d’un chemin qu’elle n’avait, au par avant, jamais emprunté. Où menait-il? Par où passait-il? Sa rencontre avec la licorne, dans la forêt l’avait boulversée au point de lui faire oublier la géographie du continent. Les images qu’elle avait vues, elles faisaient partie de son passé, celui qu’elle tentait depuis si longtemps de terre, d'enterrer au plus profond d'elle même pour ne jamais le revoir. Tout cela appartenait à avant. Avant l’Incident, avant la perte de sa protectrice. Avant la mort des siens. Avant que ne l’abandonne son amour. Avant que son monde ne s’écroule…

[Regardant à peine devant elle, la vagabonde tentait en vain de chasser les images qui recommençaient à s’imposer à elle : une jeune elfe blonde vagabondant aux côtés d’une grande licorne, le palais royal de son enfance, le doux visage d’une elfe la berçant doucement…

Au loin, dans la nuit, des hurlements menaçants, des cris la ramenèrent à la réalité. La ville était près, des bruits de lames s’entrechoquant se faisaient entendre, les bruits de pillages, d’embuscades. Où était-ce les bruits de son passé?

Alors que Raiser se promenait sur un chemin tout en terre, il entendit des cries d'agonies, des enfants pleuraient sans cesse, les combats s'entendaient à des kilomètres à la ronde, les grincements d'épées.
Dès que Raiser entendit cela, il acourrut vers le combat et il vit au loin une jeune femme ayant l'aire penssive, mais alors que celle-ci rêvassait, un homme tantant à l'avis de Raiser de partir du combat, il dégaina son arme vers la jeune femme, et aller la tuer sans aucun scrupule, ce comportement ne plaiser guère à Raiser alors il fit un saut se plaçant alors devant la jeune femme puis il sortit ses deux dagues et lui trancha la tête, le sang gicler à flots, l'homme tomba sur le torse de Raiser pour enfin tomber à terre.
Raiser se retourna vers la jeune femme et dit:

"Faites attention à vous cette endroit n'est pas sur en ce moment!"

Des bruits de pas, le bruit d'une arme que l'on tirait de son fourreau... Kaïlà revint brusquement à la réalité. Une forme sombre accourait vers elle, une ombre aux yeux rouges et menaçants; un homme de grande taille et de forte carrure. D'un geste rapide, l'elfe tira du carquois accroché à son dos une flèche noire et longue, à la pointe effilée. En un instant, elle était encochée, prête à aller se ficher dans le coeur de l'attaquant. Trop tard. Une autre forme bondit à son côté et trancha d'un coup sec la gorge de l'homme, qui s'écroula dans un bruit mat. Abaissant quelque peu son arme, l'elfe se tourna vers son ''allier''. Celui-ci grand et musclé, tenait toujours en main deux poignards ensanglantées. Son visage, dissimulé derrière un voile taché de poussière, semblait receler en lui-seul un grand mystère et ses yeux perçants étaient ceux d'un homme au passé difficile et proche (d'après une elfe, biensur ^^). Un humain éprouvé, somme toutes.

-Je sais me défendre, fit-elle avec indifférence en rangeant sa flèche.

Cet homme ne semblait point être une si grande menace.

-Je saurais toutefois vous retourner le commentaire. Un simple humain se baladant seul dans la nuit... Un peu dangeraux, n'est-ce pas? Et puis, vous ratez la bataille, ironisa-t-elle en envoyant un coup de tête vers l'arrière, faisant retomber le capuchon qui lui couvrait la tête, découvrant ses fins traits et ses oreilles pointues dépassant de ses soyeux cheveux blonds.

Elle jetta un rapide coup d'oeil sur la mare de sang et le cadavre gissant à ses pieds.

-Mais je suppose, reprit-elle, que je dois quand même vous remercier. Qu'exige un mercenaire lorsqu'il sauve la peau d'une elfe nocture?

Après ces belles paroles, Raiser lui répondit en souriant d'un aire malicieux.

"Devrais-je vraiment demander quelque chose à une femme?"

Puis il ricanna bêtement ensuite il reprit en disant:

"Dans mon pays sa ne se passe pas comme sa si je puisse dire, et ne me prenez pas pour un mercenaire belle elfe nocturne, je ne suis plus qu'un vagabond, et je crois pour votre gouverne que si je traine ici c'est que je crois pouvoir m'en sortir tout comme vous..."

Ensuite de ces belles paroles, un silence se fit retentir derrière le combat au loin.

"Je pense que si vous voulez que je vous demande quoi que ce soit se serait de m'aider pour le combat au loin?"

Impassible resta l'elfe, observant l'homme.

-Trop nombreux nous sommes, vagabonds solitaires. Mais, pour la plupart sans but vous errez, se contenta-t-elle de répliquer d'un ton neutre.

Lorsque qu'il évoqua le combat, une brève lueur de défi passa dans les yeux de la vagabonde. Bien que le combat ne fut pas de ses aspirations, elle allait montrer à cet humain, qui semblait, comme bien d'autres, placer sur un pied d'estale les hommes, qu'il avait tord. Aussi, ce combatant sembalit malgré tout valeureux et courageus. Peut-être verrait-elle en lui le compagnon recherché? Sinon, elle remplirait simplement le mendat qu'elle s'était donné d'aider la population, mendat qui passait parfois par le combat. Elle fixa alors le vagabond de son regard profond, ancien, pénétrant.

-Soit, répondit-elle et inclinant doucement la tête et en se recouvrant la tête.

Raiser sourit après ces paroles positive, il fit un signe de la main montrant qu'il était temps de partir.
Tout deux accoururent vers le combat, dès leur arrivé, ils virent tout deux des hommes, femmes, enfants morts, le sang enlever la couleur de la terre, ce spectacle était affreux mais Raiser restait impassible, c'est comme si cela ne lui faisait rien.
Il se retourna vers la jeune femme et dit:

"Les assassins sont partis de ce côté allons-y sans plus attendre!!"

Tout deux partirent vers le chemin que les assassins avait emprunter.

C'était dans un petit village reculé qu'avait eu lieu le carnage. Le spectacle y était désolant. Tous les corps gissants sul le sol, certains décapités, d'autres affichant un trou béant à l'endroit du coeur. Les quelques survivants du massacres s'écrroulaient en pleurs devant les cadavres de leurs proches, fermant les yeux de ceux qui avaient toujours une tête dans une tentative désespérée pour atténuer leurs traits à jamais figées dans l'expression de la terreur de leurs derniers instants.

Restant de marbre devant le macabre spectacle, Kaïlà luttait contre les souvenirs qui tentaient de refaire surface. Heureusement, le vagabon ls ressortit de sa torpeur en l'entraînant dans le sillage des responsables du carnage. Courant derrière lui, l'elfe fut soudain prise d'un élan de compassion en appercevant une femme berçant contre elle le petit corps maculé de sang d'un nouveau né, pleurant à chaudes larmes deux enfants gissants sous le cadavre d'un homme décapité, surement l'époux de la mère éprouvée qui avait tenté, sans succès, de sauver sa progéniture en donnant sa vie à leur place. La vagabonde ralentit le pas et posa un regard compatissant dans les yeux de la jeune femme.

-Tuez... l... les... Le..Fe..rez-vous? sanglota la pauvre paysanne.

-Je vous le promets. Nous vangerons votre famille, promit l'elfe avant de s'élancer au pas de course à la suite de son ''compagnon''.

Les traces de pas de nombreux hommes indiquaient le chemin des assassins. Kaïlà suivit le vagabond dans le sillage de ces derniers, jusqu'à ce que prenne soudain fin la piste. Un guet-à-pants?

(Ici, on pourrait demander un à assassin de jouer l'un des hommes du carnage pour quelques messages... Qu'en penses-tu?)

Alors que tout deux courèrent à fier allure, il aperçurent enfin l'assassin, il venait à peine de tuer une autre de ces victimes en train de flotter maintenant dans son sang mais qui était-il?

"Qui es-tu et pourquoi faire gicler ce sang à flots à des pauvres gens sans défense?Ceci n'est pas digne d'un humain!!"

Le regard de braise de Raiser s'était mis sur son visage, la peur, il ne la connaissait pas, il ne pensait plus qu'à le tuer, quitte à devenir un assassin.L'assassin se retourna vers Raiser et lui répondit froidement.

"Cela ne te concerne pas pauvre mort!!"

L'assassin accourut sur raiser, il dégaina son arme mais l'assassin s'attaqua enfaite à la jeune femme, Raiser se mit devant et se prit le couteau de l'assassin dans l'épaule sans broncher.

"Vous allez bien jeune femme?"

Kaïlà regarda se ruer sur elle l'homme à la forte carrure sans esquisser le moindre mouvement, une flèche encochée sur son arc tendu à la hauteur de ses yeux.

La flèche partit au moment où l'attaquant leva son arme et se ficha dans l'épaule de l'agresseur, à l'endroit des ligaments qui contrôlaient le bras dominant. Cependant, l'homme eut le temps de planter son couteau effilé dans la chair du compagnon de l'elfe, qui avait bondi devant elle. Pour qui la prenait-elle? Pour l'une de ces jeunes humaines sans défense? L'assassin voulut aggriper l'une des nombreuses dagues pendant à sa ceinture, mais son bras rafusa d'obéir. Voyant le projectile de la femme à l'allure fragile se pointer de nouveau vers lui, il prit la fuite avec son groupe vers un autre village. Elle ne l'avait pas tué. Donner la mort ne faisait point partie de ses habitudes.

-C'était bien imprudent d'ainsi s'exposer à la lame ennemie, jeune humain. Bien que vous me considériez aussi démunie que celles de votre race face à l'adversité, je vais bien. Je pourrais pourtant vous retourner la question, fit-elle en passant doucement la main autour de la lame du barbare, frôlant la peau que l'arme avait dénudée.

Elle fixa un moment les yeux de l'homme de son regard impassible et penétrant.

-La lame n'est pas empoisonnée, mais faites preuve de plus de prudence la prochaine fois. Je vais vous retirer ceci, maintenant.

L'elfe, d'un geste invita l'humain à s'étendre au sol, puis s'ccroupit.

Après cela, il lui répondit pendant qu'il fut étendu au sol pendant que la jeune femme s'accroupissait pour enlever cette dague enfoncer dans l'épaule de Raiser, un geste noble d'un elfe, Raiser n'en attendait pas temps mais ni moins.

"Hum, peut-être bien mais je me refuse de laisser une jeune femme à la portée de l'ennemi seul, je marche comme sa ne m'en voulait pas."

Après ces paroles il commença à sentir la douleur, il perdit beaucoup de snag mais sa vie n'était pas en dangers.

Kaïlà posa une main sur la poitrine de l'homme pour endormir la douleur, et retira lentement la dague de l'aute, observant attentivement son patient pour détecter tout éventuel signe de problème.

-Je ne peux point vous en vouloir. Mais je crois que j'ai à nouveau une dette envers vous. Que cela ne devienne point une habitude.

L'elfe se pencha sur la poitrine de l'homme en inspectant la plaie béante: les ligaments et les muscles semblaient intactes.

-Votre blessure est superficielle. Heureusement pour vous; votre bras aurait pu n'être plus jamais fonctionnel...

Illuminant la paume de sa main, elle commença à refermer la blessure, se concentrant entièrement sur sa tâche de guérisseuse.

-Est-ce douloureux? demanda-t-elle tout en continuant le traitement.

Elle se redressa finalement et appréciant son travail et demanda à l'home de lever son bras.

-Laissez tomber si une douleur vous transperce, je devrai recommencer, précisa-t-elle tout en dissimulant la fatigue qui s'emparait d'elle.

Il souriat, mais il savait quelle ne lui devait rien puis il n'aimait guerre quune femme doivent lui rembourser quelque chose.

"Ne vous en faites pas vous venez à peine de la remboursez mais j'aimerais bien que cela soit dans vos habitudes."

Dit-il en rigolant bêtement, il se releva et la remercia comme il lui devait.

"Si vous voulez je peux vous fournir de l'argent pour m'avoir soigner, ceci serait la moindre des choses."

L'elfe prit le temps de se lever, d'épousseter sa cape.

-Vous ne me devez rien, répondit-elle simplement. Bon, je crois qu'il est temps pour moi de repartir. Mes adieux à vous, Sire, ajouta-t-elle et s'inclinant. Merci encore.

Puis, se détournant, elle marcha vers la forêt sans un regard en arrière. Elle avait remboursé sa dette, et n'avait plus rien à faire à cet endroit.

-J'oubliais! lança-t-elle en se retournant, évitez les combats pour un certain temps, il en serait dangereux pour votre épaule. Aussi, le rôle de bouclier également vous est périlleux!

Puis, elle retourna vers les ombres noires des arbres centenaires de la forêt elfique. Mais l'épuisement refit surface et l'elfe s'arrêta, haletant légèrement. Faute de pouvoir trouver autre part où refaire ses forces, elle se dissimula derrière un grand rocher et s'assit pour méditer, oubliant l'homme qu'elle venait de soigner.