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 Anardîl Idräsil, Professeure de la magie de Lumière [Terminé]

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Anardîl Idräsil
Elfe
Anardîl Idräsil


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Âge : 29
Date d'inscription : 15/04/2021

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge : 875 ans (20:XI)
Taille
: 1,93 m
Niveau Magique : Maître.
Anardîl Idräsil, Professeure de la magie de Lumière [Terminé] Empty
MessageSujet: Anardîl Idräsil, Professeure de la magie de Lumière [Terminé]   Anardîl Idräsil, Professeure de la magie de Lumière [Terminé] I_icon_minitimeJeu 15 Avr 2021 - 15:17


Identité
Nom/Prénom : Anardîl (amie du soleil) Idräsil
Âge/Date de naissance : 873 ans – An 143:X
Sexe : Féminin.
Race : Elfe.
Faction : Anaëh.
Alignement : Loyale Bon.
Liens notables :

  • Lómion Ineinor : Doyen de l’académie – supérieur hiérarchique. Anardîl est très impressionnée par Lómion.


Particularité : elle refuse de porter du noir. Elle adore tout ce qui est coloré et lumineux, et porte beaucoup de vêtements et d’accessoires blancs, bleus ciel ou or.


Métier : Professeur à l’académie d’Aléandir.
Classe d'arme : Magie (Lumière)


Possessions & Equipements :


A l’image du peuple des forêts d’Anaëh, à l’image des enseignements de Kÿriah, Anardîl ne compte point de réelles « possessions » terrestres, comme au sens où le pensent les autres races plus matérialistes. Elle ne porte que ce qu’elle aime, et ses soieries, ses bijoux, ses livres, ses artefacts, sont autant de dons, de cadeaux, ou de lègues de sa défunte famille.

Ainsi, la magicienne de Lumière peut compter sur plusieurs tenues de soies fines, tuniques et toges aux couleurs chatoyantes. Blanche cousue de fils argentés ou or ; bleue océan réhaussé de blanc et de couleurs claires, tout doit rappeler la lumière, rien ne doit être sombre.

Aucune arme ne saurait ceindre sa taille gracile. Aucune lame ne pourrait ôter la vie de ses mains. Aucun signe de mort ou de destruction ne pourrait être tenu au creux de ses mains graciles, doigts agiles, paumes aux lignes épurées.

Elle ne rêve point de bijoux, mais en porte quelques-uns, notamment une bague, semblable à ce que d’aucun nomme « chevalière » au cadre d’or au cœur duquel trône une pierre de lune laissant filtrer les rayons du soleil sur son index. C’est son focalisateur.

Apparence :

  • Taille : 1,93 mètre.
  • Couleur des yeux : bleus azure.

Grande et athlétique pour le commun des autres races, d’une taille standard selon les concepts de ses pairs, Anardîl ne se distingue point réellement, concernant son physique. Sa peau pâle est semblable à la lumière de la lune, tandis que ses cheveux, à l’origine d’un blanc extrêmement clair, étaient devenus aussi blanc que les neiges des plus hauts sommets.

Son visage, toutefois, rayonnait d’une élégante beauté que d’aucun qualifierait de typique des êtres de son peuple des forêts. Un petit menton, des pommettes hautes, de minces lèvres finement taillées, un nez fin au bout légèrement relevé, de longue oreilles pointues… Et des yeux d’une clarté similaire à un ciel d’été sans nuage.

Sa musculature ne souffre d’aucune imperfection, mais ne présente point ces caractéristiques qui témoignent d’un travail du corps poussé à l’extrême. La magie possède l’exigence du plus autoritaire des instructeurs, mais à ceci près qu’elle entraîne autant l’esprit que le corps. Svelte, dessinée, elle ne possède toutefois point la force des guerriers qui sculptent leurs corps à grands renforts de forces et d’ouvrages titanesques. Mais cela ne l’empêche pas d’endurer la magie.

Personnalité :


Douce, souriante, joviale, lumineuse et bienveillante, sont quelques-uns des adjectifs qui qualifient la personnalité, et les qualités d’Anardîl. Loin de vouloir représenter un quelconque cliché quant au domaine magique qu’elle étudie, Anaedïl n’est que le fruit d’une éducation faite dans l’amour, la magie, l’entraide et le bien. Elle ne juge point, ni les siens, ni les autres. Elle ne souhaite ni la mort ni la destruction d’aucune autre nation, d’aucun autre individu. Elle prône la paix et la bonté, mais basées sur l’honnêteté. Les paroles, selon elle, ne suffisent qu’une fois accompagnées d’actes. Aussi s’évertue-t-elle à offrir son aide sans arrière-pensée ni sans compter.

Passionnée. Passionnée par la magie, par la lumière, par les savoirs. Enseigner est une félicité, apprendre est un véritable cadeau. La magie de la lumière est, pour Anardîl, le fil conducteur de sa vie. Elle lui dédié ses journées et ses nuits, ses réflexions, ses rêves, et ses aspirations. Elle apprécie également la tâche précise, pointilleuse, de rédaction des savoirs et de leurs mises-à-jour. D’aucun assurerait avoir déjà vu Anardîl demeurer durant plusieurs ennéades entières cloitrée dans son bureau, dans le seul but d’ancrer, sur un vélin, les nouveaux paragraphes d’une étude magique couronnée de succès, et les nouvelles connaissances qui en naquirent. Ces tâches méticuleuses lui apportent une grande satisfaction.

Enfin, la magicienne de Lumière est mue par une envie profonde de faire le bien autour d’elle. Elle le fait le plus souvent par la magie, offrant tantôt des spectacles aux plus jeunes, aux blessés, ou aux plus fatigués, dispensant ses savoirs aux élèves les plus curieux ou les plus impliqués, jusque très tard dans la nuit, toutes les occasions sont bonnes pour faire le bien. Et ce, malgré son aspect parfois critique que son âge respectable lui octroie. Une sorte de naïveté bienveillante, qui peut parfois prêter à confusion pour ses supérieurs.

Capacités magiques :


La sensibilité d’Anardîl à la magie est quelque chose qui est inné en elle. Toutefois, sa représentation de la chose est autrement plus personnelle et plus complexe, quand bien même cela soit, en fin de compte, une variable commune à tous les mages.

Pour la magicienne de Lumière, la magie est une vibration environnante. Possédant une fréquence plus ou moins forte en fonction de sa proximité, de son intensité, elle entoure constamment la magicienne, qui, durant sa longue existence, a su s’y habituer. Aujourd’hui, ces vibrations lui sont essentielles.

Elle utilise donc la magie, sa magie, via un focalisateur qu’elle porte à son doigt, sous la forme d’une chevalière qu’elle porte à l’index. Son cadre de métal fait la longueur d’une phalange, laissant libre les autres afin qu’elle puisse crocheter son doigt, et, sur ce cadre, se trouve une pierre de lune laissant filtrer les rayons du soleil sur sa peau. Lorsqu’elle désire façonner les ondes, sa concentration passe toute entière par ce petit bijou qui l’aide à « filtrer » les ondes d’intérêt : luminescentes, de couleur ou blanche, et même les fameuses lumières invisibles, les ultra-violets et les infra-rouges. Ainsi, Anardîl se plait à façonner son monde et celui des autres, en jouant sur les phénomènes physiques liés à la lumière. Diffraction, réfraction et réflexion, via un savant jeu de miroir qu’elle s’imagine via son focalisateur, dans le but de produire sa propre lumière ou de modeler celle existante dans la nature, que celle-ci soit visible ou non.

Histoire


Une famille de mages de Lumière.

Anardîl voit le jour en l’an 143 du Xème cycle, au cœur d’une famille de mages de Lumière. Sa mère et son père étaient tous les deux des mages de l’académie d’Alëandir. Erudits passionnés, êtres lumineux de gentillesses, de bontés et d’amour, la venue au monde d’Anardîl fut vécue par le couple comme une bénédiction de Kÿria. Dès lors entourée et choyée, elle a pu bénéficier de toute l’aide possible pour réaliser sa propre passion : apprendre la magie de Lumière.

Vivre au cœur de la cité d’Alëandir permit à Anardîl d’entrer dans les premières classes, puis, au moment d’effectuer son choix, de bénéficier d’un entretien avec un mage de l’académie. Si ses capacités n’étaient pas exceptionnelles, sa motivation, elle, était indestructible. Sa curiosité, sa passion pour l’Art, son intérêt, et son envie d’en faire son projet de vie, plurent au mage qui fut désigné pour l’écouter et pour la juger. Lorsqu’on lui proposa de suivre la voie de l’Art au cœur de l’académie d’Alëandir, Anardîl ne se fit point prier, et, encouragée qu’elle était par ses deux parents, elle s’impliqua corps et âme dans cette nouvelle vie qui se profilait devant elle.

Glorfindel et la venue des Drows

Poursuivant son enfance, son adolescence, et entrant dans la vie d’adulte, Anardîl développa peu à peu ses connaissances en matière de magie de Lumière. Profondément attirée par cette magie, curieuse, désireuse d’en apprendre constamment, pour le plaisir d’apprendre, les capacités d’Anardîl lui permirent d’entrer dans l’académie d’Alëandir, et de faire la connaissance de Caranthir alors archimage de l’académie. L’intelligence de l’archimage, sa puissance et l’étendue de ses connaissances, créèrent chez Anardîl une sorte d’obnubilation dévorante. Le fait que Glorfindel, alors Roi de l’époque, éloigne Caranthir de son poste de conseiller militaire, fut donc vécu comme une sorte de « trahison » de la part de ce Roi désireux de ne penser qu’à l’aspect ésotérique de la magie, et non plus à son aspect scientifique.

Malgré la désapprobation de Caranthir par Glorfindel, la mort du Roi fut un cataclysme. La mort d’un Elfe était toujours quelque chose d’atroce pour le peuple des forêts. Des siècles d’apprentissage, de vie, de communion avec l’œuvre de Kÿria, anéantis par l’épée ou la flèche, c’était triste. Quand il s’agit du Roi, la mort revêt alors une aura plus macabre encore. Le retour de Caranthir à la régence, permis toutefois à Anardîl d’avoir confiance dans le futur.

Toutefois, l’assassin du Roi fut à la fois une source d’interrogation et de craintes pour la magicienne de Lumière. Dans une rue d’Alëandir, un garde empêchait les passants et les citadins de s’ameuter devant le cadavre d’un Elfe étrange, à la peau de couleur noir et aux cheveux blancs. Les hypothèses allèrent bon train, mais aucune ne fut privilégiée par la magicienne. Le nom « Drow » fut alors assimilé à cet Elfe si particulier, et un sentiment de crainte naquit dans l’esprit d’Anardîl.

Une nouvelle menace se profilait pour les Elfes. Cette menace avait les traits des Drows. Une menace de plus, ajoutée à celle des Noss. Oh, Anardîl n’avait pas de grief particulier contre eux. Sa nature douce et bienveillante l’empêchait de tenir une rancune trop tenace, ni de recasser les nombreux évènements horribles du passé. Beaucoup de vies Elfes – Noss et Citadins confondus – furent perdues au cours d’affrontements violents. Autant de souffles à pleurer, autant de regrets qui doivent être pardonnés à défaut d’être oubliés.


La mort de Caranthir et l’invasion noire.

Les années passèrent. Les affrontements avec les Noss continuèrent durant des décennies, des siècles même, et ne trouvèrent un calme que grâce au travail acharné d’un diplomate chevronné : Telrunya. Anardîl, elle, avait gardé dans un coin de sa tête, cette image du cadavre de l’assassin du Roi, et la peur que celle-ci avait suscité en son esprit. Cet amalgame persista en l’esprit d’Anardîl, et ce, jusqu’à la fameuse invasion noire.

Anardîl a alors un peu plus de 550 ans et est déjà une magicienne chevronnée, un érudit accompli, et une scientifique à la soif de connaissance inextinguible. Son poste à l’académie lui permet d’enseigner, de faire ses propres recherches, et de participer à sa manière à l’élaboration des connaissances académiques en termes de magie de Lumière. L’habitude qui est la sienne de s’enfermer des ennéades durant au cœur de l’académie, afin de poursuivre encore et encore ses recherches jusqu’à enfin pouvoir consigner les connaissances acquises dans ses registres, aurait presque pu faire passer inaperçue l’agitation grandissante en ville, alors que des manœuvres d’Elfes à la peau sombre franchissant le Lenwa, furent interceptées par les cités. Le départ de Caranthir, et d’une petite troupe de combattants, força Anardîl à sortir de sa torpeur académique… Et la peur ne fit que s’accroitre. Quelle était donc cette malédiction qui frappait de nouveau ?

Cloitrée à l’académie comme le lui impose son rôle, Anardîl chasse de son esprit ses inquiétudes grandissantes. Pour un court laps de temps, malheureusement. Car, alors que la bataille d’Uraal se transforme en un carnage meurtrier, l’attaque de ceux que l’on nomme « Drow » sur la cité d’Alëandir, oblige tous les citoyens, les mages, et les soldats, à sortir de leur torpeur. Les combats firent rage. Quelques mages, parmi les plus ambitieux, les plus courageux, ou les plus entêtés, se joignirent à la défense de la cité. Anardîl, elle… Chercha à se cacher. Paniquée, ne sachant pas réellement se défendre, n’étant pas une guerrière, sa peur prit le dessus et elle se cacha seule, au cœur de l’académie, durant la totalité des combats.

A la fin des combats, une étrange ambiance se posa sur la cité d’Alëandir. Doucement, telle la plume virevoltant d’avant en arrière avec grâce et volupté, pour finalement se poser. Une plume, devenant chappe de plomb. Une chappe, devant angoisse et destruction. Bien qu’elle aurait souhaité sortir de l’académie pour aller voir par elle-même, pour apporter une aide certes maigre, mais très sincère, la vision des premiers dégâts, et les soldats peu enclins à autoriser qui que ce soit à se rendre sur les lieux des combats, suffirent pour créer un sentiment profond de tourment et de malaise. La magicienne érudite, de sciences, factuelle et passionnée, n’était point une magicienne guerrière. Et bien qu’elle ne vît rien des combats, l’environnement, Kÿria même, s’en était trouvés changés. Deviner qu’autant de vies venait d’être sacrifiées, perdues, sur l’autel du fanatisme, de la violence, fit chanceler Anardîl, que quelques élèves bienveillants parvinrent à ramener au cœur de l’académie.

Lorsque la magicienne recouvrit ses esprits, la tristesse n’était point passée. D’ailleurs, elle ne passerait point rapidement ni pour elle, ni pour qui que ce soit chez les Elfes, tant les morts furent nombreux. Repensant à sa fuite égoïste, l’Elfe en vint à s’en vouloir, et à se faire une promesse : si une telle chose devait apparaître de nouveau, elle se ferait alors force de rassemblement, et aiderait d’autres Elfes à se cacher, à survivre. Ne pas être combattante ne signifiait pas devoir abandonner tout élan de vie face à une menace potentielle. A défaut de se battre, elle aiderait d’autres à fuir et à se cacher.
La mort de Caranthir ne tarda pas à parvenir aux Elfes des cités. Cette mort fut un véritable désastre pour tous les mages, y compris pour Anardîl. Archimage puissant, figure d’autorité respectée, et source d’inspiration pour la magicienne de Lumière, cette perte provoqua un deuil de plusieurs mois chez celle qui, pourtant, portait la clarté et la couleur en habitude de vie. Cette période de deuil fut la seule où Anardîl quitta son célèbre sourire.


La peur au ventre.

Un nouveau Roi, Telrunya, prit la tête du royaume. Lui qui était connu pour son ouverture d’esprit et son rôle dans la paix et les discussions entamées avec les Noss, décida de prendre un Drow renégat comme conseiller militaire. Refusant d’y croire, au départ, voir cet Elfe à la peau sombre déambuler dans les rues d’Alëandir avec la confiance du Roi, provoqua chez Anardîl un sentiment de crainte mêlé de colère et d’incompréhension. Comment, seulement un siècle après la mort de Caranthir des mains d’un de ces Elfes à la peau noire et l’attaque de ces créatures sur la cité d’Alëandir, un Roi pouvait penser prendre une de ces créatures comme conseiller militaire ? Était-il sous l’emprise d’un sortilège quelconque ?

Discrète, Anardîl ne fit point cas de ses interrogations et de ses craintes. Elle qui n’était qu’une magicienne de l’académie, passionnée par son rôle, ses études, ses recherches, elle n’avait ni les prérogatives ni la légitimité de dire ou de faire quoi que ce soit contre cette décision du Roi. Plutôt que de voir cet être à la peau sombre qui l’effrayait tant, elle se renferma plus encore dans ses recherches. Son bureau, les salles d’études, les encyclopédies, les bibliothèques… Elle ne mettait presque plus le nez dehors !

Toutefois, la trahison dudit Drow, fut vécue comme un cataclysme. Elle n’était ni devineresse, ni enchanteresse de l’académie, ni une haute prêtresse d’aucun culte que ce soit. Mais son instinct avait vu juste, malheureusement. L’Elfe à la peau sombre n’était point un renégat, il n’était point digne de confiance, comme aucun autre membre de son espèce. Il empoisonna le Roi, et fut condamné à l’exil, un sort bien doux en comparaison des souffrances infligées au peuple d’Anaëh. Cet épisode tragique, Anardîl tenta de le comprendre mais n’y parvint point réellement. De ses propres observations, elle déduisit simplement que les Drows étaient aussi ignobles qu’ils étaient indignes de confiance.

Était-ce tout ? Ce cycle troublé et violent allait-il enfin laisser place à une ère de paix pour le peuple d’Anaëh ? L’aube d’un nouveau cycle donnerait bientôt sa réponse.


Le Voile, l’aube d’un nouveau cycle.

Anardîl aspirait à plus de paix. La fin du Xème cycle, troublée, avait provoqué chez la magicienne d’un âge dorénavant vénérable une sorte de désintérêt pour ce qui se passait hors de l’académie. Pas par orgueil, ni par aspiration hautaine. Seulement par un désir de stabilité. Ses recherches devinrent ses uniques priorités, ses études, sa soif de connaissance, devraient s’épancher encore et encore, car ces choses là ne dépendaient que d’elle, et d’elle seule.

Mais le Voile vint arracher Anardîl à ses considérations scientifiques. La forêt s’anima d’une vie soudaine, inattendue et impressionnante. Les racines grandissaient à vue d’œil, des créatures inconnues jusqu’ici obtinrent leurs voies propres, claire et audible, et l’Estel fut vu comme une réincarnation de la Mère elle-même. Peu à peu, les cités furent envahies par la végétation. La forêt entamait la reconquête des cités, et, pour ne rien arranger, une grande partie des citadins se mit à entendre la Symphonie et reprendre le chemin des forêts, rejoignant les Noss, ravivant les tensions.

Anardîl, elle, n’eut point le cadeau d’entendre la Symphonie, et face aux enjeux qui se déroulaient en Anaëh, elle ne vit point de raison de quitter les cités Elfes. Le mode de vie des Elfes des cités était le même depuis des cycles et des cycles, et selon elle, il n’y aurait aucune raison de changer de mode de vie. Les choses devaient rester telles qu’elles sont : la science avant tout.

Ses recherches prirent d’autant plus d’importance que l’instabilité et les enjeux demandèrent de s’adapter et de prendre de grandes décisions. Sous la direction de l’archimage Lómion Ineinior, doyen de l’académie, Anardîl s’exclue elle-même du monde pendant les années d’immédiat après Voile, et ne pense plus qu’à ses études et ses recherches. Enseigner est sa seule félicitée.

Alors que les cités se réorganisent, que le dialogue renait avec les Nains, que les Drow se font de nouveau une menace pour les Elfes et les autres races, alors que le Roi Artiön fait montre de courage et d’honneur dans le rôle qui est le sien. Bien qu’éloignée des enjeux géopolitiques, Anardîl n’en demeure pas moins inquiétée par la présence Drow si proche de l’Aduram. Fort heureusement, l’échec de leur offensive contre Naélis, permet d’éloigner quelque peu les crocs de ce loup gris qui guette encore et toujours la moindre faiblesse chez sa proie.

Mais une chose permettra peut-être à Anardîl de sortir un peu de ses études. Bien que les mages de l’académie ne soient intéressés que par la recherche et par l’accumulation des connaissances, des savoirs, dans l’unique but de les compiler, une application à ses propres recherches se profile. La lumière comme moyen de communication, comme vecteur permettant de faire voyager une missive à vitesse instantanée. Rares sont les mages qui passent de la recherche théorique à l’application des connaissances. Mais peut-être Anardîl pourrait-elle aider les cités à mieux communiquer entre-elles ?

A dire vrai, ses recherches auront été incrémentées à celles de Fineldor Elwëndrion, le Seigneur Protecteur de Tethien et mage de Lumière. Au cours des dernières années, cet Elfe un peu caractériel aura développé ce projet de communication entre cités, à l’aide de la lumière et de l’air. Outre les incroyables difficultés techniques que ce projet imposait aux scientifiques, il fallait également rechercher les supports qui pourraient supporter ces informations, et ce projet. Des miroirs, bien-sûr, mais sans doute pas uniquement des miroirs. Le projet n’est pas encore très avancé, beaucoup d’informations manquent. Pour le moment, l’idée est concentrée autour de signaux de lumières colorées, reflétés par de savants jeux de miroirs. Chaque lumière correspondrait à un code, mais, au regard de ce code simple, les messages transmis le sont tout autant. Et de plus, ils ne concernent que Tethien et Eldorien, pas tout l’Anaëh. Qu’à-cela ne tienne, Anardîl s’en fait la mission !

HRP:


Dernière édition par Anardîl Idräsil le Ven 23 Avr 2021 - 16:34, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Anardîl Idräsil, Professeure de la magie de Lumière [Terminé]   Anardîl Idräsil, Professeure de la magie de Lumière [Terminé] I_icon_minitimeMer 21 Avr 2021 - 7:12

Vu avec le joueur sur discord, modifications à venir o/

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MessageSujet: Re: Anardîl Idräsil, Professeure de la magie de Lumière [Terminé]   Anardîl Idräsil, Professeure de la magie de Lumière [Terminé] I_icon_minitimeSam 24 Avr 2021 - 10:40

Anardîl Idräsil, Professeure de la magie de Lumière [Terminé] Tampon13
 
Allez file , l'académie c'est tout droit.
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