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 [L'égide]Les langues se délient - Solo

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Tibéria de Soltariel
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Tibéria de Soltariel


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MessageSujet: [L'égide]Les langues se délient - Solo   [L'égide]Les langues se délient - Solo I_icon_minitimeMer 12 Mai 2021 - 1:26

Sixième ennéade, jour 4
Vérimios
L'an 18


Lorsque Tibéria passa l’entrée de l’auberge les Quatre Vents, elle fut accueillie par une clameur inhabituelle. Un joyeux mélange d’éclats de rire, d’exclamations de toutes sortes et de conversations avinées. Tout ce tapage venait d’un groupe d’homme qui constituait la majorité des clients présents. Cassio se tenait derrière le comptoir et observait la scène d’un œil méfiant.

« Il y a beaucoup d’animation ce soir. Ça fait plaisir à voir. »

« Tant qu’ils ne commencent pas à briser des tables... »

« Sais-tu pourquoi ils sont là? »

« Le plus jeune au milieu du groupe. Celui avec les cheveux qui vont dans tous les sens. Il a annoncé qu’il allait se marier. Ses compagnons célèbrent ses derniers moments de liberté. » Cassio leva les yeux vers Tibéria. « Tu n’as pas l’air d’une femme qui vient de passer 13 jours sur les routes. »

« Ça fait quelques heures que je suis arrivé. J’ai pris la peine de me rafraîchir un peu avant. Je t’assure que trois heures plus tôt, je faisais peur à voir. »

Cassio sourit. Il imaginait sans peine à quoi elle pouvait ressembler.

« Tu es déjà passé à la maison de ville? »

« Non, Lohie possède une demeure en périphérie de Diantra. C’est là que je vais résider d’ailleurs et j’ai tout le personnel dont j’ai besoin, ne t’inquiète pas pour ça. »

Cassio parut extrêmement soulagé d’entendre ça.

« J’en conclus que Christian est déjà arrivé? »

Il grimaça.

« Oui et il est fidèle à lui-même. À mon avis, il aurait pu rester à Soltariel. »

« Je dois lui parler et le mieux c’est de vive voix. »

« Puis-je savoir pour quelle raison? »

« Plus tard, promis. Pour l’heure, je vais le rejoindre. Je te souhaite bonne chance avec tes clients. »

~~~~~

La maison était toujours là, identique à comment elle l’avait laissé. Tibéria avait un malaise à se trouver là. Non pas qu’elle ne voulait pas revoir Christian, mais les lieux étaient associés à beaucoup de mauvais souvenirs. Parfois, elle caressait l’idée de la vendre. Elle ne lui servait pas à grand-chose de toute façon, mais elle ne pouvait pas non plus s’y résoudre. Cette maison était la seule chose qui lui restait de sa famille, la seule chose qu’on ne lui avait pas enlevée.

« Christian? »

Tibéria referma la porte derrière elle au même moment où une silhouette rejoignait le vestibule depuis le salon.

« Ah! Vous voilà enfin! Semble-t-il que j’ai parfaitement estimé le jour de votre arrivée. »

Christian se tenait à quelques pas d’elle, vêtu comme s’il s’apprêtait à rencontrer le roi en personne. Il était aussi séduisant que dans ses souvenirs, peut-être plus encore avec ce charme qui transpirait de chaque pore de sa personne. Il dut percevoir une réaction chez Tibéria, car son sourire s’élargit un peu plus. Il s’avança et se plia en deux dans une élégante révérence qu’il conclut par un baise-main.

« Ce n’était pas nécessaire. » Dis Tibéria en reprenant le contrôle de sa main sans pouvoir s'empêcher de rougir. « Je ne m’attendais pas à vous trouver aussi bien habillé à mon arrivée. Je dois avoir l’air d’une paysanne à vos yeux. »

« Vous êtes absolument ravissante, peu importe ce que vous portez. » Christian lui présenta son bras et Tibéria s’y accrocha. Tous deux marchèrent ensuite en direction du salon. « En fait, j’ai pensé que ça pourrait être amusant de se faire un repas en tête à tête tout en portant nos plus beaux vêtements. Faisons semblant d’être invités à la cour du roi et d’être des gens importants et non des parias. Voilà une belle façon de célébrer nos retrouvailles tant attendues tout en se moquant du reste du monde. »

« J’aurais aimé être avertie avant. J’aurais pu me préparer en conséquence. Je crains de n’avoir que ces vêtements et je n’ai pas tellement envie de refaire tout le chemin juste pour me changer. J’ai assez fait de route comme ça. »

« Ah! C’est là que vous vous trompez, ma chère. J’ai trouvé quelques jolies robes en fouillant pendant votre absence. J’en ai choisi une qui vous attend dans votre ancienne chambre. »

Tibéria toisa Christian du regard.

« Vous avez fouillé dans mes affaires! »

« Bien sûr! Fallait bien que je m’occupe dans une ville aussi ennuyante que Diantra. J’ai fouillé dans toute la maison et j’ai trouvé des choses intéressantes, dont une ici même dans ce salon, mais je vous en reparlerai plus tard. »

« Vous n’avez absolument aucune gêne, n’est-ce pas? »

« Là il y a de la gêne, il n’y a pas de plaisir. Allez vous changer. Le repas sera bientôt servi. »
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Tibéria de Soltariel
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MessageSujet: Re: [L'égide]Les langues se délient - Solo   [L'égide]Les langues se délient - Solo I_icon_minitimeSam 22 Mai 2021 - 12:58

Lorsque Tibéria descendit l’escalier, elle se sentait comme une impostrice. Christian l’attendait en bas, un verre à la main. Il se tourna vers elle et se figea dans son mouvement. Il n’était pas un homme aisément déstabilisé, mais cette fois, il se trouva à court de mots. Ils partageaient ensemble le souvenir de moments intimes. Elle reconnut sans mal l’éclat caractéristique du désir dans son regard. Christian ne s’en était jamais caché et le fait qu’il soit marié ne changeait apparemment rien à la situation.

« Je ne devrais pas porter cette robe. »

« Ridicule! » S’offusqua, Christian qui ne la quittait pas des yeux. « Vous pouvez porter ce que vous voulez. Vous ne faites de mal à personne et ce n’est pas comme si je vous demandais de parader dans toute la capitale. »

Les vêtements que Tibéria avait laissés ici étaient ceux de sa vie d’avant, ces robes que sa condition ne permettait plus de porter. Naturellement, Christian avait choisi la plus ostentatoire de toutes, une tenue qu’elle n’avait portée qu’une seule fois lors d’une réception dont elle gardait à peine le souvenir. Mais cette robe, comment l’oublier? La somptueuse étoffe rouge dans laquelle on l’avait taillé suffisait à elle seule à attirer les regards, mais le délicat motif végétal brodé en véritable fils d’or scintillait à la lumière des chandelles et montrait que la jeune femme ne regardait pas à la dépense. Bien entendu, on ne pouvait pas ignorer non plus le soleil qui ornait sa poitrine, l’emblème de sa famille, mais aussi celui de Soltariel.

« Je n’ai ni les bijoux, ni la coiffure, ni le titre pour aller avec cette robe. »

« J’ai bien essayé d’en trouver, mais sans succès. J’aurais bien aimé mettre la main sur cet énorme rubis que je vous ai déjà vu porter et qui tombait juste là où il fallait. Quant au titre, c’est bien au-delà de mes capacités. »

Tibéria baissa les yeux afin de regarder la robe. Elle était aussi ravissante que le jour où on la lui avait dévoilée. Elle l’avait trouvé outrageuse, mais elle se souvenait aussi de son impatience à l’idée de la porter. Toutes les femmes veulent se sentir ravissantes, mais cette robe devait surtout être un symbole aux yeux du monde, une façon de montrer son autorité. Dans une foule, personne ne pouvait douter de son identité. C’est pourquoi porter cette tenue aujourd’hui était une très mauvaise idée.

« Mais je dois avouer qu’une part de moi est particulièrement heureuse de constater que je rentre encore dans ces vieilles robes. »


« J’en suis heureux, car j’avais vraiment envie de vous voir la porter. Vous êtes aussi magnifique que je l’imaginais. À vrai dire, je crois même que mon imagination n’a pas réussi à vous rendre justice. Vous me coupez le souffle, Tibéria. Je sais que je ne devrais pas tenir de tel propos, mais il m’est tout simplement impossible de me taire. »

« Non, vous ne devriez pas, mais c’est toujours agréable à entendre. »

Elle venait de lui ouvrir une porte. Elle le savait et il le savait également. Son regard devint un peu plus brillant et il redressa les épaules en prenant son air le plus digne.

« Il est temps de passer à table. »

Christian lui présenta le bras et tous deux se dirigèrent vers la salle à manger.


~~~~~


[Un peu plus tard dans la soirée]

« Et pendant un bref instant, elle s’est retrouvé les pieds plus haut que la tête à la plus grande consternation de tous. Plus personne n’osait bouger. »

Christian et Tibéria étaient installés sur le même canapé. Ils étaient à moitié affalés dessus, leurs genoux se touchaient et ils enchaînaient les coupes de vin depuis le dîner. La jeune femme riait tellement qu’elle en avait la larme à l’œil. Maladroitement, il s’essuya les joues en essayant de ne pas renverser la coupe qu’elle tenait.

« Elle aurait pu se blesser. Ce n’est pas bon de chuter lorsqu’on est une personne âgée. »

« Ah non, cette vieille sorcière va nous survivre tous. Elle s’est relevée sans l’aide de personne en vociférant des insultes à tout le monde. »

« Et qu’est-il arrivé au chien? »

« Mort. Elle n’allait pas laisser ce crime impuni. »

« Oh, pauvre bête, il voulait juste s’amuser. »

Elle déposa sa coupe sur la table basse.

« Bon, je crois que j’ai assez bu de vin pour ce soir. Si je veux pouvoir rentrer, je dois arrêter. »

« Voulez-vous entendre quelque chose de tragique? »

« Quoi? Qu'est-ce qui peut être plus tragique que la mort d'un chien innocent? »

« Je crois que j’ai amené plus de vin que de vêtement... »

Les deux jeunes gens éclatèrent de rire et pendant un moment, aucun d’eux ne put parler.

« On voit tout de suite où vont mes priorités. Bon! Et si nous passions au vif du sujet, c’est-à-dire la raison de ma présence à Diantra. »

« Honnêtement, je pensais que vous finiriez par céder bien avant. »

« Oh, mais la curiosité me consume depuis l’instant où j’ai lu votre lettre à Soltariel, mais j’attendais que vous parliez en premier. Vous en avez mis du temps. Je pense avoir fait des trous dans mes chausses. »

« Je voulais profiter de votre présence avant. »

« Profiter de ma présence? Voilà une formulation intéressante. »

« Christian! »

Le mage appuya sa tête contre sa main tout en observant l’ancienne duchesse.

« Mais c’est tellement facile de vous décontenancer! Alors! Cette raison? »

Tibéria se redressa.

« Lorsque j’étais à Langehack, j’ai été approché par une jeune femme. Elle était là pour représenter quelqu’un, mais je ne sais pas qui. Semble-t-il qu’il y a présentement des problèmes à Sybrondil et certaines personnes veulent en profiter. Ils veulent savoir si je sais quelque chose sur la situation actuelle là-bas. »

« J’aimerais vous rappeler que je suis Soltarii. Je n’ai aucune idée de ce qui se passe là-bas. Enfin, si, un peu à travers les rumeurs qui circulent présentement. C’est toujours la même histoire avec les Sybronds. Ils ne sont jamais contents. »

« Je m’en doute. Je me doute aussi que les problèmes sont liés à Soltariel. J’ai besoin de savoir ce qui s’y passe. La moindre rumeur que vous avez pu entendre, tous les détails m’intéressent. »

Christian avait maintenant cessé de sourire et semblait plutôt songeur. Il ne s’attendait pas à une telle requête de la part de l’ancienne duchesse. Dans les nombreuses lettres qu’ils avaient échangées au cours des dernières années, ils parlaient très peu de la situation à Soltariel. Ils ne faisaient que raconter des anecdotes sur leur vie quotidienne ou encore parler de leurs états d’âme. Par conséquent, il pouvait dire qu’il en savait beaucoup sur elle, peut-être plus que bien des gens de son entourage immédiat. Il avait l’impression qu’elle avait tourné la page, surtout avec son mariage avec Lohie et pourtant… Pourtant, c’était bien de l’empressement qu’il voyait dans son regard ainsi qu’une lueur qu’il ne lui connaissait pas.

« Qu’espérez-vous de ces informations? » Demanda-t-il franchement.

Tibéria fronça les sourcils.

« Je ne fais que transmettre l’information, rien de plus. Je n’ai rien à attendre ni à espérer. »

« Vraiment? Ne souhaitez-vous pas secrètement que les nouvelles soient mauvaises? Comme un juste retour du balancier, par exemple? »

L’expression de Tibéria se durcit.

« Et si c’était le cas, que répondriez-vous? »

« Je dirais qu’on peut sortir une femme de Soltariel, mais qu’on ne peut pas sortir Soltariel d’une femme. »

« Je n’espère pas de miracles. Je ne vais jamais retourner à Soltariel ni à Béronia ou ce qu’il en reste, mais si une forme de justice pouvait être faite… Vous vous souvenez de votre dernier séjour à Diantra? »

« Comment oublier ce moment? »

« Je vous ai dit que je me sentais vide. Vous m’avez répondu de remplir ce vide avec de petites victoires, de petits bonheurs. C’est ce que je me suis appliqué à faire, pierre par pierre pendant des années… Aujourd’hui, ce vide n’existe plus à l’exception d’un trou. Cet espace est impossible à remplir. J’ai tourné ma vie dans tous les sens à essayer de comprendre pourquoi je n’y arrivais pas alors que j’ai tout présentement pour être heureuse, mais maintenant, je sais. »

Elle n’avait pas besoin d’en dire plus, Christian comprenait et, évidemment, ça le préoccupait.

« Tibéria, vous êtes à mes yeux une amie très précieuse. Je vous apprécie énormément, pour ne pas dire autre chose. C’est pourquoi je vais vous dire ceci : soyez prudente. Ces personnes qui veulent ces informations, vous ne les connaissez pas. Vous ne savez pas comment elles vont les utiliser ni même comment elles vont vous utiliser. De plus, emprunter cette voie pourrait réveiller de vieilles blessures. Ça me peinerait de vous voir à nouveau en détresse...  On peut avoir l’impression d’avoir compris, mais quand même sous-estimer l’impact qu’aura quelque chose sur notre vie. Ça vient jouer avec quelque chose d’extrêmement profond et sensible. »

« Je suis plus forte que vous le pensez. »

Le mage garda le silence pendant un moment. Ils se regardaient fixement dans les yeux. Pas une fois, l’ancienne duchesse ne sourcilla. Elle était déterminée à aller de l’avant et si elle n’obtenait pas d’information de lui, elle irait en trouver ailleurs quitte à se rendre là-bas directement avec tous les risques que ça impliquait.

« Je vais vous aider du mieux que je peux, mais je ne suis pas un espion. Ce que je vais vous dire, c’est ce qu’on discute dans les salons et dans les tavernes et il y a beaucoup de bêtises qui se disent là-bas. À Soltariel, les choses ne sont pas toujours ce qu’elles semblent être et seul un idiot se risquerait a tout croire. Toutefois, il y a bien des éléments qui se démarquent du reste et qui me font penser qu’il y a bel et bien de gros problèmes à l’horizon. Commençons par ce qu’il y a de plus évident : le mariage de Victoria. »

« Ça, je m’en doutais. Je suis juste surprise qu’il ait fallu si longtemps pour que les réactions se manifestent. »

« Pourquoi? Peut-être parce qu’elle disposait de puissants alliés qui ont démontré de façon spectaculaire ce qu’ils sont capables de faire à ceux qu’ils n’apprécient pas. Peut-être aussi que Victoria est juste très maline et qu’elle a réussi à les convaincre dans un premier temps que cette alliance pouvait être profitable à tout le monde. Peut-être que si les choses ont changé aujourd’hui, c’est parce que ses vassaux ont l’impression de s’être fait avoir, une histoire d’argent investi qui n’a pas eu le retour escompté. »

Tibéria le regarda sans trop le comprendre.

« Avez-vous entendu parler de l’Égide? »

« Vaguement. Ce n’est pas un groupe de nobles qui a décidé de mettre leurs ressources en commun afin de se protéger des menaces extérieures au royaume? »

« C’est à peu près ça. Quoi qu’il en soit, il y a des rumeurs qui circulent présentement comme quoi Soltariel tenterait de s’approprier les découvertes faites par l’Égide. »

« Et le rapport avec Sybrondil? »

« Victoria leur aurait fait investir pas mal d’argent dans cette histoire. »

« Oh! Rien pour adoucir les tensions entre les Soltarii et les Sybronds... »

« Ce ne sont que des rumeurs, mais il n’y a pas de fumée sans feu et ça expliquerait pourquoi la noblesse sybrondes se montre soudainement aussi véhémente pour ce mariage qui remonte déjà à quelques années. Ils n’étaient pas chauds à l’idée au départ, là ils ont encore plus de raison d’être en désaccord. »

« Si c’est vrai, ça place Victoria dans une position extrêmement délicate. Même chose pour Soltariel. Une rumeur comme ça peut être extrêmement dommageable. Je vais transmettre cette information à mon… contact. »

« Eh oui! Bon, je ne sais pas pour vous, mais j’en ai assez de parler de Soltariel, Sybrondil et tous ces idiots qui mériteront amplement leur sort le moment venu. »

« Merci d’avoir assouvi ma curiosité, mais il se fait tard. Je dois rentrer. »

« Quoi, déjà? »

« C’est plus raisonnable et vous le savez. »

« Certes, mais depuis quand sommes-nous raisonable?»

Tibéria se leva du divan et Christian fit de même. Elle monta ensuite l’escalier afin d’aller se changer. Le Soltarii fit mine de vouloir la suivre, mais il s’arrêta. Ce n’était pas dans ses habitudes de forcer qui que ce soit et si la belle ne voulait pas, il n’allait pas insister. Elle réapparut quelques instants plus tard dans sa tenue normale.

« Ce fut une très agréable soirée. »

« J’espère que ça ne sera pas la seule, car j’ai bien l’intention de trainer dans le coin pour quelque temps. Après tout, les choses s’annoncent excitantes dans la capitale. »

« Non, il y en aura d’autres et des journées aussi si ma compagnie ne vous ennuie pas trop. »

« Vous? M’ennuyer? Jamais! »

Ensemble, ils se dirigèrent vers la sortie à l’arrière de la maison pour rejoindre les écuries. En poussant la porte, un éclair zébra le ciel et Tibéria sursauta, heurtant le torse de Christian. En réponse au flash de lumière, le tonnerre gronda.

« Il me semblait aussi avoir entendu quelque chose. Le temps est à l’orage. »

« Vous n’auriez pas pu dire quelque chose plus tôt? »


« J’en était pas certain. »

« Si je fais vite, je peux peut-être rentrer à temps ou, au moins, atteindre l’auberge. »

« Ne soyez pas ridicule. Venez, il reste encore du vin. »
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