[Libre | Entre Rodem et la Sirilya] Un étranger en chasse

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Artiön Laergûl
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MessageSujet: [Libre | Entre Rodem et la Sirilya] Un étranger en chasse   [Libre | Entre Rodem et la Sirilya] Un étranger en chasse I_icon_minitimeVen 9 Sep 2022 - 11:44





3e ennéade de Karfias
20e année du Onzième Cycle
Un peu à l’Ouest de la Sirilya
Début de Soirée







Trop âgé pour être un guerrier

C’est ce qu’elle t’avait dit de lui. Et tu aurais aimé que le Grand Aigle l’ait lui-même compris. Ta main plonge sous le plumage de l’animal pour lui flatter tendrement la peau. Il est épuisé. Et comment pourrait-il en être autrement. Ces deux derniers jours ont dû être extrêmement éprouvants pour lui, mais l’animal s’était refusé à abandonner la chasse.
Probablement a-t-il senti ta colère et ta détresse. Probablement a-t-il était touché par les pleurs de la Symphonie. Autant en est-il qu’il t’avait porté des heures durant dans le sillage de l’immonde créature ayant perturbé l’équilibre d’Anaëh. Des heures durant vous aviez filé à travers les cieux, ta magie brandie à la fois comme arme contre l’ennemi et soutenant l’effort de ton partenaire. Des heures durant vous vous étiez interposés entre le monstre et ce que vous tous les deux aviez l’air de percevoir être l’opportunité pour lui de devenir une menace que vous ne pourriez plus arrêter : Aduram. Mais au bout d’un moment il vous avait fallu manger, dormir, récupérer, et là la Chose vous avait distancé. La chasse avait fini par se transformer en traque, et sans les Chants pour vous guider, il n’y avait plus que l’appel. L’étrange attirance que ressentait l’Aigle Géant vers l’horreur.

- Qu’est-ce qu’on fait maintenant mon grand ?

L’animal bat vainement des ailes, le regard décidé malgré l’épuisement. Il piaille – de rage – à défaut de pouvoir pousser un véritable cri, son bec pointant désespérément le grand Ouest. Tu soupires, lui caresses l’encolure. Au moins, s’il ne se trompe pas, la Créature n’a pas fui vers Aduram. Ton expression se referme tristement. Tu crains cependant que même sans cela, sa furie libérée sur les terres des Hommes ne soit pas moins destructrice. Seulement, tu n’y peux rien. Pas tant que Sû n’a pas au moins un peu repris des forces.

- Tout doux, tout doux. Pour l’instant tu as besoin de repos.

Vous aviez besoin d’aide. Tu connais la langue commune, mais qui sait combien d’hommes ici la parlent ? Et sans qu’ils ne soient capables de te comprendre, qui sait combien d’hommes te laisseraient faire la chasse aux monstres sur leurs terres ? Qui sait s’ils seraient même prêts à accepter ton aide ? I Mîngely sait pourtant qu’ils en auraient besoin, de ton aide ! Mais les Arïn sont capricieux, et surtout, cette fois, tu est chez eux.

Heureusement ici la campagne a l’air peu fréquentée. Les Hommes de ces terres ne semblent pas de ceux ayant beaucoup d’affection pour l’eau. Quelques kilomètres plus au Nord, sur les terres régentées par Oësgard, il en aurait été autrement, mais ici, loin de la ville de guerre, le calme régnait. Pour l’instant. Car ni la créature ni toi n’aviez été particulièrement discrets au cours de cette poursuite. Quelle qu’ait été la forme qu’elle ait décidé de prendre avant de s’échapper, la rumeur se répandrait certainement très vite. Et si la rumeur de sa présence ne le faisait pas, celle de la tienne ne tarderait pas à s’ébruiter. Ici, il n’est ni montagnes ni arbres gigantesques derrière lesquels se dissimuler. Seulement les pleines enneigées à perte de vue. Ni le Grand Aigle ni toi n’étiez discrets… alors rien ne servait d’essayer de l’être.

Vous aviez besoin d’aide, alors dans votre condition, vous faisiez aussi bien d’aller la chercher vous-même, et de vous présenter avec honnêteté, plutôt que d’être pris de court par les gens de ces lieux. Un village. Il vous fallait un village. Mais les heures passées dans les cieux soient louées, tu savais dans quelle direction le chercher. Quelques heures à traîner le pied, tout au plus. C’était tout ce qui vous en séparait.


Quelques indications:


L'Armure et le Masque d'Artiön:

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MessageSujet: Re: [Libre | Entre Rodem et la Sirilya] Un étranger en chasse   [Libre | Entre Rodem et la Sirilya] Un étranger en chasse I_icon_minitimeSam 10 Sep 2022 - 16:38



3e ennéade de Karfias
20e année du Onzième Cycle
À l’approche de la bourgade de Rodem
Crépuscule




Tu aurais pu au moins tenter de te faire discret. Attendre que la nuit tombe et que les villageois s’endorment. Te glisser dans une étable. Dormir avec les bêtes et te réveiller au petit matin, avant le reste de la bourgade. Seulement, combien de temps exactement ce petit manège aurait-il pu durer ? Combien de temps avant que les regards indiscrets des routiers ne te valent plus d’attention que de nécessaire. Et combien de temps avant que les suspicions ne se transforment en panique ? Te présenter par toi-même, paumes ouvertes en signe de paix te permettrait au moins de contrôler – jusqu’à un certain point – le récit qui serait fait de ton histoire en ces terres.

- Abri.

Tu joins les mains devant ton visage masqué et t’inclines légèrement en signe de politesse. Voilà l’un des rares mots que tu connais de leur langue. L’un des rares mots ayant accroché ton oreilles à force de voir les prêtres d’Elenwë interagir avec les voyageurs venus de Péninsule. Tu sais le mot être le bon, pour autant, les gardes de la bourgade ne semblent pas plus prêts à t’ouvrir le passage.

- T’es qui au juste?

- Qui ?
l’un des deux miliciens se tourne vers son collègue Tu veux plutôt dire quoi!

Lentement l’une des lances s’approche de ton masque, et le jeune milicien légèrement tremblant, enhardi par ton attitude conciliante, tapote dessus pour te faire signe de l’enlever. Sans tarder, et toujours avec des gestes précautionneux tu t’exécutes, leur dévoilant enfin ton visage. Tu leurs souris tendrement, espérant ne pas plus les paniquer, alors que petit à petit, si eux s’habituaient à ta présence, il en était tout autre du reste de la foule s’amassant autour de vous.


- Qu’est-ce que…
- Regardez ses oreilles, ça doit être un elfe !
- Mais non ça ressemble pas à ça un elfe voyons !
- C’est quoi à ton avis alors ?
- Qu’est-ce que j’en sais ? Il est peut-être comme les fées, mais géant au lieu de petit.
- C’est vrai que les fées aussi ont de longues oreilles !
- Qu’est-ce qu’on fait ? C’est un voyageur non ?
- Qui nous dit qu’il ne vient pas nous maudire ? Les créatures magiques sont toutes les mêmes !
- Dans ce cas ce serait étrange de se présenter comme ça non...




Les villageois s’accumulent, et toute cette agitation commence à inquiéter l’Aigle. Sû fait un pas de recul, ouvre grand ses ailes et hurle, imposant le silence dans l’assemblée. Quant à toi, tu te retournes soudainement, portant tes mains à la poitrine de l’animal pour le calmer. Tu offres un regard désolé aux Arïn et reprends lentement ta place face aux gardes, pour mieux répéter, les doigts croisés devant ta poitrine :

- Abri.

Les lances s’approchent à nouveau timidement de toi, et cette fois-ci, ce sont les renforts de ton armure qu’elles touchent. Un à un. Et tu les comprends. Si tu dois te mêler à eux, ils te veulent vulnérable. Alors encore une fois tu t’exécutes, retirant une à une les plaques de ton plastron, de tes gantelets et de tes jambières, pour ne plus être vêtu que de la combinaison que tu portes sous le métal. Cérémonieusement, certains des habitants viennent se saisir de l’armure, te regardant en coin, moitié apeurés, moitié défiants. L’un des gardes pointe du doigt une remise vers laquelle semblent se diriger les porteurs, et voyant la perplexité se dessiner sur ton visage, se tente à communiquer.

-  Nous... des honnêtes gens. tous ses mots sont accompagnés de grands gestes visant à t’aider à comprendre Tes affaires, là, pour la nuit. Toi… toi… récupérer. Demain il marque une pause, comme espérant que tu comprennes soudainement tout En attendant, toi… toi manger ce soir. Ici à Rodem.

- Qui est-ce qui l’héberge pour la nuit !?
le second garde hurle

Un mouvement de recule général. En plus de te craindre, la majorité se demandent comment pourraient-ils bien héberger une pareille créature. Ton crâne trône plus haut que beaucoup des poutres de leurs plafonds. Tes épaules sont plus larges que les portes de leurs chaumières. Et qui leur dit que – faute de te rassasier du repas qu’ils auront à t’offrir – tu ne dévores pas leurs enfants ?

- Je m’en occupe !

Un vieux palefrenier s’avance, un sourire affable au visage. Il te tend la main. Tu la saisis. Tu lui rends une poignée à la mesure de la sienne. Et quand il te fait signe de le suivre, tu t’exécutes, Sû dans ton sillage.

- À défaut d’un lit je peux au moins lui proposer de dormir avec les chevaux. Et puis comme ça il ne sera pas trop loin de ses affaires.

Proche de tes effets personnels, et loin des enfants du village. Car le palefrenier vit seul depuis longtemps. Ses enfants et petits-enfants ayant déménagé il y a longtemps déjà vers la ville. Dans l’espoir d’y faire fleurir le commerce familial. L’homme n’a pas souvent de nouvelles, mais il ose imaginer que les fers à cheval de son fils ont du succès auprès des grands noms du comté, et puisqu’il dîne trop souvent seul, avoir un invité – d’où qu’il vienne et même s’il ne comprend pas la langue locale – ne saurait que lui faire plaisir.


La combinaison (juste sans la pseudo-chemise du coup):

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MessageSujet: Re: [Libre | Entre Rodem et la Sirilya] Un étranger en chasse   [Libre | Entre Rodem et la Sirilya] Un étranger en chasse I_icon_minitimeSam 17 Sep 2022 - 13:19



Le pigeon voyageur était revenu avec une missive accrochée à sa patte, scellée par un cachet de cire aux armoiries personnelles de la comtesse douairière d'Odélian.
Cela fit grande émotion au pigeonnier de la bourgade, qui n'avait pas souvent reçu l'insigne honneur d'un courrier de la part de la noblesse ; aussi le garde en charge des courriers importants courut-il de toute la vitesse de ses jambes jusqu'à son supérieur, sans manquer de bousculer quelques badauds pour les narguer de son fasciés rougeaud et bouffi de son importance.

Le capitaine de la milice promit une bonne bière à son subordonné, lui ordonna de prendre un peu de repos et se hâta vers la demeure du Bourgmestre, une charmante maison située sur la place centrale. Bien qu'il fût fort tôt dans la matinée, il osa se faire introduire dans la maisonnée, dont le rez-de-chaussée était destinée aux affaires de la ville, et insista afin que l'on réveille le digne notable. Il attendit ainsi plus de deux heures en pestant contre lui, installé devant un peu de pain et de bière qu'une petite servante à l'air naïve avait insisté pour lui apporter ; et finit par se redresser devant l'homme à la bedaine imposante et à l'habit de soie trop étriqué qui vint finalement le trouver.
Ce dernier commença par râler en se saisissant de la missive - avant de se taire durant quelques secondes, tandis qu'il parcourait la lettre du regard.

Écrite par la Régente, elle lui demandait de faire escorter l'elfe au Château d'Odélian, mais également que le comté prendrait en charge tous les frais occasionnés. Cela voulait dire que le noble pourrait se mettre une somme rondelette dans la poche - après tout, de quoi avait donc besoin le palefrenier, lui qui vivait seul ? - ce le qui le satisfaisait profondément.
Rapidement, il ordonna que deux gardes escorte l'étranger, en recommandant qu'il fusse traité comme un hôte de marque, ainsi que Dame Solange l'ordonnait ; et retourna à ses affaires, particulièrement content de ce bon début de journée.

Ce fut ainsi que Guillemin et son comparse firent irruption chez le vieillard. A en voir leurs mines peu réjouies, ils semblaient embarrassés de leur mission, mais donnèrent néanmoins des habits frais à l'Etranger, avant de concéder une piécette à son hôte, qui la mit dans sa poche avec un sourire content.
Des chevaux avaient été apprêtés, sur lequel l'elfe fut invité à se placer, avant que les deux miliciens ne reprennent la parole, la missive et le sceau dans les mains.

- "La Comtesse Douairière a appris ta venue, l'ami, alors on doit te conduire à elle. Tu es son invité. Mais tu ne peux pas partir avant de la voir."

Son compagnon le fixa du regard, en rajoutant plus bas :

- "Je pense qu'il a rien compris du tout. Regarde comment on fait..."

A son tour, Guillemin se tourna vers l'étrange chose aux oreilles pointues.

- "Toi, invité ! On te conduit à O-dé-lian. Graand château. Ordre des nobles. En route !"

Et il lança son cheval au trot, veillant, tout comme son compère, que l'elfe restait bien à leur côté.
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MessageSujet: Re: [Libre | Entre Rodem et la Sirilya] Un étranger en chasse   [Libre | Entre Rodem et la Sirilya] Un étranger en chasse I_icon_minitimeSam 17 Sep 2022 - 21:58




- Artiön.

- Virgil.

Tu ne t’étais pas attendu à tant d’hospitalité de la part d’un Arïn. Tu étais sur tes gardes. Il le voyait bien. Il ne semblait pour autant pas t’en vouloir. Lui semblait plus heureux que de raison d’avoir un invité quel qu’il fut. Il te parlait même sachant que tu ne comprenais rien, et tu lui répondais sachant tes réponses inappropriées et tes mots tomber dans l’oreille d’un sourd. Ou presque. Parce que vous aviez vos mains. À grands renforts de signes vous arriviez parfois à vous comprendre, et là vos regards s’accrochaient et vous essayiez d’autant vous tenir l’un à l’autre que vous en étiez capables, jusqu’à ce que finalement vous vous perdiez, et que le sujet ne vous échappe.

Pour ce que ça en avait coûté à ton pauvre dos, le palefrenier t’avait généreusement accueilli chez lui. Et malgré ce que cela représentait, il t’avait offert à manger à ta faim, à boire à ta soif et de quoi te décrasser toi et ton vêtement. En retour, à défaut de pouvoir lui offrir quoi que ce soit de matériel, tu lui avais offert ta gratitude. Ta gratitude ainsi que des histoires… dont celle qui t’amenait chez eux. Dans la neige, du bout de ton sceptre tu dessines des oiseaux. Des oiseaux aux yeux éteints. Des oiseaux aux yeux éteints qui se rassemblent en nuées. Des nuées qui se coagulent en un seul animal. Une seule créature monstrueuse que tu poursuis à dos d’Aigle Géant. Ne surtout pas laisser les oiseaux se rassembler, voilà ce que tu essaies de lui demander. Ne pas laisser la créature renaître. Pour son bien et celui de ses voisins.
L’Homme avait frissonné, et à son frisson tu avais reconnu qu’il avait compris. Alors sur la promesse de ta victoire à venir sur l’ennemi, tu t’étais extirpé de sa chaumière pour aller trouver une place sur un lit de foin dans l’étable proche. Non sans avoir – avant de fermer l’oeil – tracé dans la trame quelques runes, tissé quelques sortilèges qui, si d’autres avaient voulu te faire du mal durant ton sommeil, les auraient forcé – eux aussi – à dormir.



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Le lendemain


Réveillé en même temps que les plus matinaux des habitants de Rodem, tu avais pris le temps de penser. Tu savais où aller. Le palefrenier t’avait pointé du doigt la direction de la capitale. Sû pourrait t’y porter en un rien de temps, et alors une fois en présence des nobles, tu serais face à des personnes qui – avec un peu de chance – non seulement comprendraient l’Oliyan, mais seraient en plus en position de prendre des mesures pour protéger leur populace. Mais avant de partir, tu voulais juste faire tes au-revoir à Virgil.

C’est à peine tes adieux faits au palefrenier et aux bêtes avec qui tu avais passé la nuit que l’on était venu te chercher. Trois miliciens, ainsi qu’un petit bonhomme au ventre replet et aux habits de meilleure facture que la majorité des autres villageois. Un homme important, probablement. Important parce qu’il était riche de cette « monnaie » qui fait la puissance des personnes en dehors de votre forêt.
Ils t’offrent des vêtements et t’invitent à prendre place sur l’un des chevaux. Tu soupires. Tous les Arïn sont capricieux, mais non satisfaits de leur condition, certains d’entre eux rajoutent à l’inconstance la bêtise. De la main tu te désignes, de haut en bas les invite à poser l’oeil sur ta silhouette ; et puis tu désignes le vêtement et le cheval. Ils sont bien généreux de t’offrir linge à leur convenance mais jamais tu ne rentreras dans leurs habits. Quant à l’animal, il pourrait certainement te porter, mais pour combien de temps ? Et à quel prix ? Tu refuses d’épuiser ainsi la pauvre bête de somme à laquelle les humains manquent déjà bien assez de respect comme cela.

Ils te regardent, d’un air hébété. Ils ne comprennent pas. Tu comprends qu’ils veulent que tu les suivent. Tu comprends le nom d’Odélian, là où tu souhaites de toute façon te rendre. Eux cependant ne comprennent pas ce que tu essaies de leur dire. Leur patience arrivée à bout, ils lancent leurs chevaux, et du coin de l’oeil te regardent, mais ton regard à toi va au palefrenier, espérant qu’il arrive à te sortir de cette impasse. Les deux miliciens reviennent, hautement agacés, mais Virgil s’avance, et à ton grand soulagement, calme le jeu.

- Vu la corpulence de notre invité, je ne pense pas que ce soit une bonne idée pour lui de faire le voyage à dos de cheval. La pauvre bête s’épuiserait trop vite.

Le palefrenier s’approche du cheval qui t’a été apprêté et pose la main sur sa selle. Les regards des miliciens vont de l’animal à toi et de toi à l’animal. Tu remercies Elenwë pour ce qui te semble la première fois de ta vie. Virgil traitait bien ses bêtes. Ou du moins, aussi bien que l’autorisaient les standards Péninsulaires. En sa qualité de palefrenier, il devait avoir compris.

- Par contre, j’ai un vieux chariot que je n’utilise plus, le temps d’y atteler deux bêtes et tout devrait être parfait.



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Plus tard
Sur le chemin vers Odélian



Durant la traversée tu étais resté silencieux ; à quelques sifflements près. De temps en temps, tu avais interrompu ta contemplation de l’infinie blancheur du paysage pour l’infini bleu du ciel, à la recherche de la créature qui répondait à tes sifflements. Sû veillait toujours sur toi. Et aujourd’hui il semblait calme. Tu souris, ignorant allègrement les racontars peu glorieux allant bon train entre tes accompagnateurs. Tu souris plus grand encore en constatant que l’hiver faisant loi, ils avaient décidé de prendre des risques et de quitter les routes pour se presser de manière plus directe vers votre destination. Ainsi avais-tu, après les plaines, pu te familiariser avec les passes à moitié gelées de leurs rivières et leurs frugales forêts. Jusqu’à ce que finalement, l’attitude de tes deux gardiens laisse à penser qu’enfin Odélian était proche.

- Faut que tu t’habilles maintenant. il pointe du doigt le linge qui t’a été offert Vêtement… Changer…

Tu soupires encore une fois. Encore une fois tu te lèves de toute ta hauteur, désignes ta hauteur, puis les vêtements ridiculement petits en comparaison. Tu aurais pensé qu’après l’épisode du cheval ils aient compris, mais il semblerait que les deux miliciens ne se soient pas décidés à réfléchir, et c’est avec un ton de plus en plus agressif qu’ils continuaient de te désigner l’habit que tu avais eu l’honneur de recevoir de la part de la Régente en personne.
Tu en avais assez. Ils refusaient de comprendre. Ils refusaient de comprendre alors tu le leur ferait comprendre. Avec l’énergie de l’agacement, tu t’étais saisi de la tenue à leur mode, et tu t’étais déshabillé. Pour quoi faire ? Pour tenter d’enfiler une tunique dans laquelle tu étais à peine capable d’entrer un bras, un veston que tu ne pourrais jamais refermer, et un bas – censé large – qui non content de te laisser les mollets à l’air, t’épousait inconfortablement les cuisses… et redessinait de manière outrageuse les contours d’un vît n’ayant pas eu d’autre place où se ranger que dans l’une des manches du pantalon.

- Et bah c’est qu’il y avait vraiment rien caché dans sa brayette ! J’comprends mieux pourquoi il tenait autant à dormir avec les juments !

Un rire gras couvre tes grognement alors que tu quittes cet attirail ridicule pour d’abord renfiler ta combinaison, puis – parce que là était la manière la plus digne de te présenter à la nobilité de ces lieux – passer ton armure.

- Eh, calme toi ! l’autre milicien intervient, retenant difficilement son propre rire On est censé le traiter comme un invité de marque je te signale !

Le temps de retrouver leur calme et tes gardiens avaient repris le chemin jusqu’à la capitale, où tu avais quitté ton chariot pour reprendre marche à pied. Et comme tu l’avais été à Rodem, étrange et impressionnante créature de foire que tu étais à leurs yeux, tu étais rapidement devenu l’attraction principale chez les badauds d’Odélian. À cause de cet engouement la marche vers le palais fut plus longue que prévue. Les regards perplexes, hébétés ou haineux restant accrochés à toi au point à l’occasion de paralyser les rues, au grand dam de tes accompagnateurs et de leurs chevaux. Mais en temps et en heure vous étiez finalement arrivés à bon port. Et quoi qu’encore une fois il t’ait fallu te contorsionner pour pénétrer dans le palais des maîtres de ces lieux, au moins n’aurais-tu pas à vivre voûté de l’autre côté de la porte, comme tu avais du le faire chez Virgil.

Enfin tu retirais le heaume masquant ton visage. Dévoilais tes longues oreilles et ton visage coupé au couteau. Les maîtres de ces lieux seraient les premiers Arïn d’Odélian à le voir.

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MessageSujet: Re: [Libre | Entre Rodem et la Sirilya] Un étranger en chasse   [Libre | Entre Rodem et la Sirilya] Un étranger en chasse I_icon_minitimeVen 23 Sep 2022 - 9:13



Solange d'Escault s'était montrée très agitée durant les jours qui avait suivi la nouvelle.

Un elfe égaré sur ses propres terres n'était pas une peccadille et pouvait amener de très sérieux soucis diplomatiques, tout autant que l'évènement pouvait s'avérer intéressant.
C'était une opportunité rare de mieux les connaitre avant de se rendre à cette délégation ; mais il y avait autre chose dans son empressement à réviser son olyan, à préparer une chambre digne de ce nom pour son invité, à s'intéresser à des livres portant sur cette race qu'elle connaissait si peu. Elle se sentait frustrée, par ailleurs, qu'il y en eut si peu sur les mœurs et les coutumes des elfes ; et, le troisième jour, elle avait fini par superviser elle-même une chambre où elle avait fait démonter le panneau de bois sculpté du lit, pour le rallonger de près d'un mètre, par une sorte de tablette de bois et d'un rajout de plusieurs oreillers de plumes, qui servirait de matelas de fortune. Quand aux édredons, la jeune femme en avait supervisé la confection d'un nouveau, exceptionnellement long, d'au moins deux mètres, rembourré également de plumes et tissé dans un tissu de coton de qualité supérieure.

Elle avait conscience que tout devait être très raffiné dans leurs cités, et qu'Odélian, bien qu'ayant la réputation d'une contrée plutôt prospère et portée sur une certaine élégance, devait probablement lui sembler frustre et barbare - ce qui n'était pas sans vexer la jeune femme. Elle avait ainsi fait porter plusieurs bouquets de fleurs dans la chambre et décoré la couverture d'une belle étole de soie, pour la rendre plus chaleureuse.

Et ce fut dans un état de fiévreuse impatience qu'elle termina de se préparer, tandis qu'un garde l'informa que l'elfe se trouvait aux portes de la ville.

La Régente soupira. Vêtue de sa plus belle robe, une robe de soie gris perle ouverte sur un jupon rose et au corsage brodée de la même couleur, les cheveux noirs ornés d'une broche de pierre précieuse en forme de papillon - pour rester sur un thème "naturel" - elle tâcha de surmonter sa nervosité, avant de descendre dans le hall d'entrée, où un long et large couloir donnait sur un escalier rutilant en bois, qui menait aux étages.

Entourée de deux hommes d'arme de la garde comtale, les trois autres étant affecté à la surveillance de la jeune Comtesse, Solange se tenait très droite, les mains sagement déposés sur sa large jupe, et étira un sourire bienveillant mais aussi impressionnée devant l'immense stature de l'elfe. Elle étouffa un soupir, le temps d'un battement de cil, pour tenter de se reprendre, et fit un signe à sa fidèle Coline, qui la suivait partout.

- "Donnez de l'argent à l'escorte de notre ami, et qu'ils retournent dans leur foyer. Merci, ma chère."

Puis elle inclina sa tête devant l'étranger, un peu gênée de ne rien connaitre de l'étiquette en vigueur dans sa contrée, avant de reprendre la parole en Olyan, mâtiné d'un très lourd accent péninsulaire.

- "Bienvenue dans ma maison ! Je me nomme Solange d'Escault. Je suis la ... mère de la Maitresse des lieux, la Comtesse Elisabeth d'Escault. Comme il s'agit encore d'un ... d'un bébé, elle n'a pas pu vous recevoir en personne. J'espère que vous avez fait bon voyage. Avant toute chose, je vais vous montrer votre chambre afin que vous puissiez vous reposer."

La jeune femme lui offrit un doux sourire, emplit d'innocence, consciente que son parler était un peu difficile. Elle espérait qu'il puisse la comprendre, mais elle joignit alors le geste à la parole, tendant avec grâce son bras en direction de l'escalier pour l'inviter à la suivre.

- "Je suis si heureuse de rencontrer enfin un être de votre... race. C'est un honneur ... de vous inviter dans ce château. Considérez-vous comme un ...illustre invité. Un serviteur vous conduira dans ...un salon lorsque vous aurez pu faire vos ...ablutions."
La Régente se sentait emplie d'une excitation peu commune. Le rose aux joues, les yeux timides, elle ne pouvait s'empêcher de contempler cet être immense, comme un géant, qui venait d'arriver sous son toit. La fille du seigneur Gérard ne pouvait s'empêcher d'être curieuse quant à la raison de sa présence sur ses terres ; mais l'heure n'était pas encore aux explications. Il fallait du temps et un lieu propice pour cela, bien que peu de monde, très peu de monde au château, puissent les comprendre tous deux.

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MessageSujet: Re: [Libre | Entre Rodem et la Sirilya] Un étranger en chasse   [Libre | Entre Rodem et la Sirilya] Un étranger en chasse I_icon_minitimeVen 23 Sep 2022 - 12:10



Etonné d’être accueilli avec si peu d’animosité, ton visage n’en était pas moins resté fermé pour autant. Aussi sympathique furent les nobles de ce château en comparaison des grossiers miliciens et du bourgmestre de Rodem, tu n’étais malheureusement pas là en visiteur, et tu n’avais pas le temps de prendre ton temps. Il en allait de leur sécurité à eux… et – la pensée t’était venue en te recroquevillant pour éviter une poutre – de la santé de ton dos et de la sécurité de ton front.

- Je vous remercie sincèrement des efforts que vous faites pour moi mais je n’en demande pas tant. ton épais accent elfique donne à ton Oliyan l’air d’être une tout autre langue que le sien Je ne compte pas rester bien longtemps et… tu offres une moue désolée à ton hôte et tu soupires, te rendant compte à quel point il est agréable de pouvoir utiliser des mots pour s’expliquer ...il serait de mauvais augure que j’aie à rester longtemps.

Tu suis Solange de manière un peu pataude, prenant garde à l’excès de ne rien toucher. Les châteaux des Péninsulaires n’ont pas l’exagérée grandiloquence des halls des palais du Zagazorn. Alors malgré la taille plus menue du petit peuple, c’est finalement en découvrant l’habitat des nobles humains que tu te sens pour la première fois comme visitant une maison de poupée. Et plus tu observes les habitants, les meubles, les œuvres d’art… plus tu observes la réalité d’un monde qui n’est pas à ta taille, plus tu apprécies à sa juste valeur les efforts déployés par ton ami Harald à chaque fois qu’il t’aura reçu parmi les siens.

- Je suis arrivé ici à la poursuite d’une créature dangereuse. tes sourcils se froncent à nouveau Et vu les dégâts qu’elle a réussi à causer même en Anaëh, j’ai peur que ça ne devienne vite catastrophique si elle décide de faire des siennes sur vos terres. Mais malheureusement j’en ai perdu la trace.

Ta poigne se resserre sur ton heaume, et puis soudainement, tu soupires, et les tensions qui parcouraient ton corps s’évaporent. La réalité te rattrape. La créature est ailée et la créature est légion. À l’heure qu’il est, elle pourrait être partout et n’importe à la fois. Tu n’as aucune piste et la nuit ne devrait pas tarder à tomber. Se presser ne sert à rien. Il te faut prendre le temps de préparer la suite, et tu es au bon endroit pour cela. N’est-ce pas de toute façon ce que tu étais venu faire ?

- Enfin… tu te résignes finalement, et murmures pour toi-même plus que pour elle C’est vrai qu’un bain ne me ferait pas de mal.



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Tes quartiers – pour ce que tu en avais vu jusque-là – n’avaient rien à envier au reste du palace. Tu aurais dû t’en sentir flatté, et profiter du luxe dont on te baignait. Mais même prendre ton bain n’avait pas réussi à te faire te sentir moins sale. L’eau était contre ta peau comme la poisse des marécages et les parfums comme les poisons de Faélia. Toi qui t’étais jusque-là contenté d’en mépriser les coutumes de loin, tu découvrais une Péninsule aux airs d’Ithri’Vaan, et te trouvais conforté dans tes à-priori. Les Arïn n’étaient peut-être pas des créatures fondamentalement mauvaises, mais leur monde était injuste. La différence entre l’opulence de ces lieux et la déraisonnable modestie de la demeure de Virgil te l’avaient rappelé. Malheureusement, tu n’étais pas là aujourd’hui pour refaire leur monde, seulement pour aider à le protéger, alors aussi hypocrite que cela soit, tu ne pouvais que te forcer à faire bonne figure, que les relations entre vos deux mondes ne soient pas abîmées avant qu’il t’ait été offerte une chance de faire mieux… pour les gens comme le bon Virgile.

Ton bain avait été l’occasion d’une modeste lessive, pour enfin complètement débarrasser ton unique vêtement des traces du voyage et de la chasse. Problème était maintenant que pour seul habit à peu près sec il ne te restait que tes sous-collants. À vrai dire, trop occupé à traverser tes idées sombres tu n’y avais pas réfléchi. La définition Péninsulaire de la décence était pour l’heure le moindre de tes questionnements au point que tu te sois retrouvé sincèrement confus devant la gêne qui était celle du jeune serviteur lorsque tu t’étais présenté à lui vêtu de bien peu sinon de l’encre marquant ta peau et tes écailles d’or parsemant ton dos.
Désarçonné, intimidé, et sans mots pour s’exprimer dans une langue que tu comprennes, le jeune humain n’avait pas su – ni même voulu – se faire entendre. Face à ce qui semblait être ta résolution à procéder vers la suite, il avait cédé, et c’est honteux de lui-même qu’il t’avait à contre-coeur guidé au salon où tu étais attendu, avant d’allègrement fuir toute forme de réprimande avant qu’elle ait pu être formulée. Quant à toi, c’est surpris de l’étrangeté du comportement de ton accompagnateur, et avec le plus grand des naturel – quoiqu’avec l’inconfort incombant à ta stature – que tu avais pris place à l’une des assises proposées par les lieux.

- Si vous voulez bien me pardonner le manque d’une tenue aussi raffinée que la vôtre. tu entames Mais je n’avais malheureusement avec moi que les atours de guerre que je viens de laver, et je ne voulais pas vous faire attendre. Je... tu te rends enfin compte que dans ton empressement, tu n'avais pas pris le temps de te présenter Artiön, enchanté.

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Aurel Fribourg d'Escault
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MessageSujet: Re: [Libre | Entre Rodem et la Sirilya] Un étranger en chasse   [Libre | Entre Rodem et la Sirilya] Un étranger en chasse I_icon_minitimeSam 15 Oct 2022 - 21:05


C'est dans ce même salon où l'elfe est attendu qu'Aurel a été mandé le premier par Solange et a reçu les quelques informations qu'elle avait en sa possession à propos de cet étranger venu de loin. Il est à la fois surpris et désappointé par cet évènement. Un elfe d'Anaëh ?... Qu'est-ce qui a bien pu le conduire si loin de chez lui ? L'oliyan de l'ancien Général est un peu rouillé mais il va devoir faire avec... Et ce n'est pas sans interrogation ni méfiance qu'il attend le retour de cet homme -s'il peut l'appeler ainsi- dans cette pièce.
Finalement, la porte s'ouvre et le Conseiller fronce les sourcils. Alors que lui n'est pas réputé pour être petit et maigrichon, il fait pâle figure comparé à ce mastodonte. Cependant, il ne semble pas perturbé alors qu'il est conscient qu'une claque de cette créature suffirait à l'aplatir contre le mur. Il comprend pourquoi Solange a tenu à ce qu'il soit présent à ses côtés... Mais il est un autre point qui va forcément la mettre mal à l'aise et qui a probablement choqué tous ceux qui l'ont croisé. Alors, avant que le serviteur ne disparaisse, il le hèle et celui-ci est obligé de se stopper net dans son élan.

-Ramenez-lui quelque chose à se mettre sur le dos. N'importe quoi pour vu qu'il soit décent. Commande-t-il d'un ton sec.

Pourquoi est-il obligé de le demander ? Cela ne lui est pas venu à l'esprit de lui-même ? Ou bien est-il trop effrayé par cet être aux dimensions hors normes. Que les serviteurs peuvent être froussards parfois... Un service militaire obligatoire ne ferait pas de mal pour en renforcer certains.
Finalement, Aurel tourne son regard vers l'elfe tandis que celui-ci prend place, s'excuse et se présente. Au moins, il sait que sa présentation n'est pas des plus conventionnelle. C'est déjà ça...

-Aurel Fribourg de Lantenes, Conseiller militaire de Dame Solange. Elle a estimé que ma présence était nécessaire étant donné l'objet de votre présence. J'imagine que vous pourrez nous en dire davantage sur cette créature que vous semblez poursuivre depuis votre pays natal.

Politesse minimum puis droit au but. Un vrai militaire...
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