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 [Orange] Un mal, un bien, un mal pour un bien

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Artiön Laergûl
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MessageSujet: [Orange] Un mal, un bien, un mal pour un bien   [Orange] Un mal, un bien, un mal pour un bien I_icon_minitimeLun 16 Oct 2023 - 10:41



1ère ennéade de Favriüs
21e année du Onzième Cycle
Appartements Royaux
Tard dans la nuit






La lumière des deux Lunes se reflète sur la fine pellicule d’eau qui te couvre la peau. Les odeurs du miel et de l’essence d’Ombrefeuille embaument la pièce.  Tes doigts viennent te cueillir le crâne pour ce qui semble être la millième fois. Glissant entre les boucles de tes cheveux, ils redessinent contre ta peau la couronne que dissimule ta crinière.

Tu es l’Aran. Et chose inédite depuis la fondation des Cités, même certains Ornedhels te reconnaissent – à défaut de s’y soumettre – ton autorité en tant qu’Aran. Ton règne est encore jeune, mais ton peuple te fait confiance. Ils savent qu’il n’y a rien que tu désires plus que de protéger l’Œuvre et ses habitants. Ils savent ta dévotion à La Mère pleine et entière. Ils savent que tes Choix, même les plus durs, même les plus discutables, tu les fais avec les meilleures intentions. Pourquoi faut-il alors, que leur confiance soit si fragile ?

De ton front à ton menton une goutte glisse. De ton menton à la surface de l’eau une goutte chute. Tu observes le reflet de ton visage, déformé par les encyclies, et dans tes yeux de fuchsia et d’or tu revois ceux de Lynn. La tristesse qui les a happés, la feinte terreur qui s’y est logé, alors même que tu lui sauvais la vie.
Tu souffles, laisses choir ton dos contre les bords de ta baignoire, et y poses une paire de bras las. Le flambeau d’Aluthen attire ton regard, et tu te surprends à l’admirer plus longuement qu’à ton habitude. Peut-être cherches-tu à retrouver le Nord, celui-là même que tu n’as pas la sensation d’avoir perdu. Car c’est ce qui te frustre, en réalité. Son dégoût pour un acte dont tu n’as pas le moins du monde honte.

- Elnòrui… ton épouse s’approche de toi, à pas félins Tu devrais venir te coucher. Ça va faire une heure que tu trempes.

- Plus tard Tigilidënya. tu lui souris Je n’ai pas encore envie de dormir.

La belle soupire. Ses bras se glissent autour de ta nuque, et ses mains se rejoignent, au creux de ta poitrine. Sa joue vient embrasser la tienne et vos yeux à tous les deux se ferment. Tu n’as pas envie de dormir, mais tu es fatigué. L’absence de cernes sous tes yeux ne saurait trahir ce regard qu’elle ne connaît que trop bien.

- C’est à cause de ce que tu m’as dit ? ses doigts tapotent contre tes pectoraux À ton retour de l’Epine Dorée ?

- Oui.

Tu n’en dis pas plus, et elle laisse peser le silence. Vous profitez de quelques minutes ainsi blottis l’un contre l’autre. Puis Kaëlistravaë s’échappe. Tu entends son pas léger résonner contre la pierre froide au rythme de la comptine qu’elle fredonne. Par anticipation, tu te redresses légèrement, et sans faillir, le bras de ton épouse plonge dans l’eau pour en extirper ta longue mane blonde. Ses doigts la traversent avec une facilité qui lui arrache un sourire de contentement, et met un terme à sa chanson. Aux parfums du miel et de l’Ombrefeuille se mêle celui de l’Erboas, et bientôt la main de ton épouse est remplacée par les poils d’une brosse.

- Tu sais à quel point j’exècre la violence Elnòrui. elle s’amuse d’un tes grognements de plaisir en se saisissant d’une nouvelle mèche Mais je te fais confiance. Chaque fois que tu t’en vas j’ai peur. Chaque fois que tu te bats je souhaites que tu n’aies pas eu à le faire. Moi aussi je suis triste chaque fois qu’une goutte de sang est inutilement versée, ou qu’un des nôtres ait eu à dévoyer son Art. elle pose la brosse un instant pour délicieusement enfoncer ses doigts dans tes trapèzes noués Mais je ne suis pas naïve. Que cela me plaise ou non, je sais que notre promesse envers Anaëh nous demande parfois de nous salir les mains. elle remonte le long de ta nuque jusqu’au haut de ton crâne... Grandir, c’est laisser la vie nous apprendre ce qui est ou pas raisonnable de faire pour défendre notre monde et nos idéaux. ...et redescend jusqu’à tes épaules Et tu es le plus grand Elfe que je connaisse.

Tu souris. Tu te retournes et tu lui souris. Tes grandes paumes viennent entourer son visage. Du bout des doigts, tu en chasses une mèche d’argent. Elle accueille ton front contre le sien, les yeux fermés et le coeur content.

- Je t’aime Tigilidënya. Tu n’as pas idée à quel point.

Elle t’enlace le cou, le bout des ongles cherchant le creux de ton dos. Ses lèvres viennent étreindre les tiennes.

- Je t’aime. elle te murmure, à un souffle du visage Mon féroce et impitoyable époux.

De la pulpe des pouces, tu redessines ses fines oreilles. Tu en traces le contour pour le relier à son cou, à ses épaules, au tracé de ses clavicules, puis au galbe de sa poitrine. Tu presses contre la soie de sa chemise de nuit, où commencent à perler les gouttes d’eau parfumée. Et sans tout à fait la lâcher, tu te lèves, te penches tout juste assez vers elle pour que ta chevelure vienne caresser son dos nu.

- Tu es déjà trempée Tigilidënya. tu chasses les bretelles de ses épaules Viens me rejoindre, avant que je ne sorte du bain.

Sans plus rien pour la retenir, la soie tombe au sol, et sans plus d’excuse pour t’en dissuader, ton épouse te laisse se saisir d’elle, et se blottit tout contre toi, alors que tu t’immerges à nouveau dans l’eau parfumée.

- J’aurais aimé pouvoir t’épauler dans ton rôle de Rin Berith comme tu le fais pour moi en tant qu’Aran.

La tête reposant confortablement sur l’un de tes pectoraux, la main caressant l’autre, Kaëlistravaë t’offre un sourire complice. En réponse ta paume flatte son flanc, de l’épaule à la croupe, s’attardant plus que de raison au départ contre la pointe de son sein, et à l’arriver au creux de ses hanches.

- Que voudrais-tu faire de plus ? elle murmure, se creusant une place contre ta gorge Mon époux serait prêt à affronter les Wyrms pour sa femme. ses mots deviennent un souffle contre la pointe rougie de ton oreille Qui pourrait m’inquiéter, m’effrayer, et encore moins m’arrêter quand mon compagnon a tant d’ardeur ?

Ses jambes s’enroulent autour de ta cuisse, son doigt presse la chair de ta poitrine et ses lèvres viennent tour à tour te mordiller l’oreille et embrasser les bijoux qui y sont accrochés.  Toi tu la serres tout contre toi, la pulpe de tes doigts s’enfonçant dans la peau de son dos pour y laisser des traces chaudes que vient ensuite lécher l’eau froide.

- La pugnacité des Yasaïrava est légendaire. tu te redresses légèrement, pour mieux l’envelopper d’un bras Quel époux serais-je, si je n’y faisais pas honneur.

Ses jambes libèrent la tienne, et se recroquevillent contre toi. Elle échappe à l’étreinte de ton bras, pour mieux l’enlacer, offrant à ta main loisir d’empoigner une fesse et au bout de ton nez occasion de lui caresser le front. En échange elle impose un féroce baiser à ton cou, t’arrachant un gémissement d’aise.

- Qui de mieux placé pour y faire honneur que le plus puissant Elfe au sein de l’Œuvre.

Ses bras quittent les tiens pour enlacer ton cou. Elle tire tes lèvres aux siennes et ce-faisant, t’invites à te lever. Perchée sur ton bras droit et accrochée à ta nuque, entre deux baisers elle rit. Ses orteils suivent le tracé de ta ceinture d’Adonis, jusqu’à trouver ton vît, le long duquel ils glissent cruellement, s’amusant à en chatouiller la tête dans l’espoir de le réveiller.

- J’aime beaucoup voir mon époux me rappeler comme il est fort.

- Vraiment ?

Elle a réussi. Elle t’a forcé à quitter ton bain. Mais elle est ta prisonnière, maintenant. Tu lui voles un baiser, ta poitrine pressant contre la sienne. Elle glousse, contente de son sort, piégée entre toi et le mur de pierre blanche… ou l’est-elle vraiment ? Ses jambes t’enlacent le buste. Elle se laisse pousser, mais elle serait bien aise de trouver le grain du mur, car entre le mur et elle, il y a toi. Prise en étau entre ton épouse et la pierre, c’est en réalité ta verge la grande prisonnière.

Tes mains pressent chacune dans la pulpe l’une de ses fesses, quand les muscles des tiennent roulent sous ses pieds. Ton bassin presse contre le sien, et ton vît se creuse un chemin dans l’arrête de son dos, et son toit, revendiquant une place entre ses omoplates, lui arrache un frisson.
Kaëlistravaë se laisse glisser contre toi, son nez traçant une ligne brûlante le long de ta mâchoire, puis de ta gorge, puis au creux de tes pectoraux, ses mains te brûlant les flancs, ses jambes te privant de leur contact. Elle te repousse, et au fur et à mesure que tu la libères, elle continue de chuter. Bientôt elle est assise sur la racine de ton membre mâle, profitant de sa caresse contre son pubis au fur et à mesure que tu t’écartes. Puis quand ses pieds on retrouvé le sol, elle l’effleure du bout des doigts, pose une bise annonçant retour prochain sur son bout, et te prends la main.

Vos quatre mains se partage un flacon d’une huile maintenant familière, dont tes pouces enduisent ses lèvres, dont ses mains enduisent ta verge avant qu’à nouveau tu ne te saisisse d’elle. Vos regards se cherchent, ses doigts agrippent ta nuque, ses lèvres étreignent les tiennes, tes paumes lui serrent les cuisses, et enfin, tu la poses sur ton toit.
Vous frissonnez ensemble. Ses dents te griffent la pulpe des lèvres. Sa poitrine enfle, lentement, quand son cœur bat la chamade. Tu la regardes, elle te sourit, tes mains s’abaissent, tu entres en elle, elle t’accueille, partagée entre coupable plaisir et délicieuse douleur. Ton bassin roule vers l’avant, lui tire une longue plainte, qu’elle étouffe à l’abri de ton cou.

- Prête ?

- Prête.

En même temps que vos corps, vos esprits se mêlent. L’éther danse le long de vos nerfs. Vous êtes deux mais vous êtes un. Vous êtes un mais vous êtes deux. Vos sensations se mêlent en un cortège de chauds et de froids, des douleurs et de soulagements, de frustrations et de plaisirs. Et tu la pénètres une nouvelle fois, et vous en frémissez ensemble, et elle t’en griffe la nuque, riant d’un rire étouffé.

- Que l’on ose me dire maintenant, qu’il ne faut pas parfois un mal pour un bien.


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