Visite et Découverte [PV Naylia]

Tandis que la jeune femme sortait, Ithil restera un moment au sein de l’édifice, venant déposer une bourse sur le comptoir. Tout juste le temps d’un grognement, et le Drow la glissera sous celui ci. Ne vérifiait-il donc point son contenu ? Visiblement, non, il la déposait ici, en attente, observant simplement le demi-Drow s’élancer maintenant à la poursuite de la Demoiselle, effectuant un simple et léger mouvement de la tête, désapprobateur, marmonnant pour lui même quelques palabres.

Ainsi, Ithil parviendra à sa hauteur, et ralentira l’allure, en venant à l’interroger quand à son nouveau changement de comportement, si soudain, bien que cela semblait devenir une habitude.

« Tu peux m’expliquer pourquoi rien que l’appellation de l’endroit où nous dirigeons te rend si … Si froide ? »

Elle en vint à rire, un rire sec, et glacial. L’épisode au sein de l’auberge semblait totalement s’être envolé. La Douce Naylia n’était à nouveau qu’un vieux souvenir, croulant sous un manteau de poussière. Sa main glissera à sa taille, et elle empoignera sa lame, tandis qu’ils arrivaient non loin du lieu désiré. A dire vrai, l’auberge, effectivement, n’en était pas bien loin.

« Peu importe… Suis ton instinct, et trouves nous celui que tu cherches… »

Elle s’arrêtera, brusquement, et se tournera vers lui, lui intimant de ce fait de prendre la tête, tout en lui adressant un léger clin d’œil, tandis qu’elle effectuait quelques pas en arrière, attendant désormais qu’il se mette en route. Comptait-elle vraiment sur le fait que seul l’instinct du jeune homme ne lui permette de trouver l’homme qu’il cherchait ? Visiblement, oui… Après tout, il était parvenu jusqu’au marais, était tombé sur le Demoiselle, et le voilà, désormais, qui errait au sein de la Cité. Que fallait-il de plus pour le convaincre ?

« Allez ! »

Ce dernier mot semblait d’avantage s’apparenter à un encouragement, plutôt qu’à un ordre réel, tandis qu’elle posait un regard insistant sur sa personne, sa lame toujours fermement maintenue en main. Comptait-elle le poignarder dans le dos ? La chose serait plutôt grotesque, certes, et fort peu probable. Non, ce n’était pas son genre. Elle attendait, simplement, qu’il ne daigne se mettre en route.

Je vis Naylia empoigner son arme, qu’allait elle donc faire avec, il n’y avait personne à distance qui pouvait être dangereux mis à part moi-même, cette arme m’était elle destinée ? Voulait elle se débarrasser de moi maintenant que nous n’étions que deux dans la rue ? Oui, il n’y avait personne dans les environs. Je n’avais pas vraiment envie de terminer ma vie si proche du but, mais elle me répondit bien rapidement après un rire dénoué d’humour.

« Peu importe… Suis ton instinct, et trouves nous celui que tu cherches… »

Comment ça ? Suivre mon instinct ? Drôle de façon de trouver une personne de cette manière mais la lame de Naylia ne me laissait guère le choix, si elle décidait de s’en servir, je ne pensais pas pouvoir m’en sortir, je n’avais donc pas le choix …Mais, à ma grande surprise, Naylia m’encouragea, oui, son ton était plutôt encourageant, il fallait l’avouer bien que la lame était toujours dans les mains de la demie drow. Finalement, je m’ouvris à la magie, laissant mes sens magiques partir dans tous les sens pour rechercher quelque chose qui pourrait m’aider à trouver un indice ou quelque chose comme ça. Dans les environs, il n’y avait pas beaucoup de monde, seulement une dizaine de personne dans une même demeure, très vaste, sans que je m’en rende compte, les yeux fermés, je commencé à me diriger vers cette demeure qui se trouvait à quelques minutes d’où nous nous trouvions. Qu’elle était donc cette sensation, je ne contrôlé plus mes jambes, ma magie les guidait instinctivement vers mon père, oui, je pouvais sentir sa présence, il était dans la plus haute partie de la demeure. Je m’arrêtais devant une sorte de portail donnant sur ce battisse vraiment imposante, bien plus que celle qu’il avait vu. J’ouvris les yeux lentement.

« Il est ici … »

Sans dire un mot de plus, j’ouvris le portail avec mes deux mains, maintenant, j’allais pouvoir enfin découvrir mon père et me venger de ce qu’il avait fait à ma famille. Une grande porte s’éleva en guise d’entrée, je m’en allais vers elle, ne me laissant guider que par ma vengeance et ma magie.

Bien vite, la Demoiselle comprendra la raison de l’angoisse de son compagnon. Personne aux alentours, et, pourtant, elle en était venue à tirer sa lame, sans autre raison vraisemblable que la plus grotesque, et celle qui, visiblement lui était venue à l’esprit : le tuer… Mais elle secouera la tête, dépitée. Ainsi, il la songeait ainsi capable de pareil acte de lâcheté ? Elle n’avait certainement pas besoin d’isoler sa proie et de la prendre par surprise si elle comptait sur le fait de la tuer. Si l’envie lui prenait, elle le faisait. Cela s’arrêtait là. Mais enfin, qu’il continue donc à songer pareille sottises, car elle n’était certes pas d’humeur à le contredire. Il perdait la raison, cela ne faisait nul doute, mais elle n’avait nulle envie de le raisonner en cette heure. Mais elle redoutait que cette incapacité à contenir ses propres émotions n’en vienne à lui jouer quelques mauvais tours.

Cependant, l’écoutant, il finira par se concentrer, déployant ses sens magiques pour partir à la recherche de son père, sous les encouragements de la Douce, et, bien vite, il parviendra à ses fins, lui annonçant la finalité de son travail. Ainsi donc, face à une demeure, non des plus modestes, il s’élancera le premier, face à cette demeure imposante, et pénètrera en son sein.

La jeune femme finira par se glisser derrière lui, une main venant frôler son dos, tandis que ses lèvres se portaient à son oreille droite, venant lui susurrer quelques mots, tel une mélodie, assassine. Quelques mots, aussi doux que la soie, mielleux, et pourtant aussi tranchants que cette lame qu’elle glissait à nouveau, et discrètement, à sa taille. Autour d’eux, cinq silhouettes en vinrent à s’approcher. Naylia, les observait, attentive, tel un prédateur prêt à bondir sur sa proie. Pourtant, elle restait dans l’ombre du jeune demi-Drow.

« La pitié n’est que venin… Meurtrière… Elle est ta seule ennemie… »

Pourquoi ces mots ? Pourquoi ces agissements ? Son comportement était de plus en plus étrange. En quel honneur en venait-elle à rechercher la protection du jeune homme ? Mais, était ce simplement une protection qu’elle cherchait là, ou se contentait-elle de rester volontairement en arrière, en un quelconque autre but ? La réponse sera rapide, tandis qu’au moment où ils s’enfonçaient plus en avant et que la lumière trahissait leur présence, des doigts en vinrent à se pointer sur eux. Cinq. Un pour chaque Drow, ceux ci s’étant, désormais, arrêté sur place, comme abasourdi. Ils ne semblaient comprendre ce qu’il se passait. Pourtant, une profonde haine se dessinait peu à peu sur leur visage, et tiraient leurs traits en de grotesques grimaces. Il était bien compliqué de savoir, qui des deux intrus, était en cet instant visé. Les deux, probablement.

Semblant revenir à la raison, celui se trouvant au milieu ordonnera par simples gestes aux quatre autres de se disperser vers les coins opposés de la pièce, afin de contourner les deux étrangers. Naylia effectuera un pas en arrière, indiquant à Ithil ce simple fait par une nouvelle pression en son dos. La pièce était immense. Pourtant, s’il prenait le temps de regarder en arrière, il constaterait que la Douce se trouvait déjà fermement maintenue par les quatre Drows. Et bien oui, quatre Drows pour retenir la Belle, qui, pourtant, ne semblait pas même sur le point de résister. Certainement s’attendait-elle à pareille intervention, et avait-elle reculé volontairement. Sinon, pourquoi donc ne réagissait-elle pas ? Cela était-il une partie de la raison pour laquelle elle ne semblait guère apprécier l’idée de venir en ces lieux ? Ne s’attendait-elle tout simplement pas à ce qu’il se passait à présent ? Mais qu’importe, car la chose était bien là, elle ne réagissait pas, se contentant, docilement, de laisser les quatre Drows effectuer leur travail, épiant attentivement le cinquième, qui, désormais, s’approchait d’Ithil, une main sur la garde de son épée. Elle avait quelque chose en tête, cela ne faisait nul doute. Mais quoi ? Un étrange sourire planait sur son visage, calme, sereine, tout comme si elle s’attendait à se défaire de ses bourreaux dès que l’envie lui en prendrait. Pourtant, l’affaire ne semblait pas aisée, à vue d’œil.

Mais qu’importe, car, effectivement, les cinquième Drow s’approchait d’Ithil, et lui également, arborait un étrange rictus en coin des lèvres, celui ci étant destiné à sa cible première. Mais enfin, parler de cible ne semblait que peu convenir, car, même s’il conservait son arme à portée, c’est sa voix qui s’élèvera, nullement son arme. Son ton était grave. Mais, chose étrange, il ne semblait plus guère surpris de la présence d’intrus en pareille demeure. Ce n’était vraiment pas banal. En temps normal, ils se seraient certainement déjà retrouvés pieds et poings liés, et jetés au sein de quelconque geôles, ou bien, tout simplement, assassinés, sur le champs.

« Nous t’attendions… »

Comment cela, "ils l’attendaient" ? Comment pouvaient-ils donc l’attendre, alors qu’il n’avait pas même annoncé sa venue ? La situation devenait grotesque, incompréhensible. Pourtant, à bien y réfléchir, Ithil avait été en mesure de retrouver l’homme qu’il cherchait. En ce cas, la réciproque était également fort probable…

Les pulsions magiques émanant de l’être qu’était mon père étaient fluctuantes, le plus souvent, elles montaient puis chutaient brutalement, que cela voulait il dire ? Son maître lui avait apprit que les personnes qui étaient sur le seuil de la mort avait leurs puissances qui fluctuaient énormément jusqu’à se qu’ils meurent, soit par trop de magie soit par manque. Mais pour le moment, je n’y prêtais pas attention, je me trouvais maintenant dans une grande pièce, très grande. Naylia resta derrière moi, collé à mon dos, se cachait elle ? Non, c’était parfaitement impossible, elle qui n’avait peur de rien ni de personne.

« La pitié n’est que venin… Meurtrière… Elle est ta seule ennemie… »

Pendant qu’elle disait ça d’une voix tranchante, cinq personnes arrivèrent, sortant d’un long et grand couloir, ceux-ci étaient des drows, pas plus grand que moi, ils portaient des tenues blanches qui allaient plutôt bien avec leurs peaux sombres. Ils avaient leurs mains posées sur la garde de leurs sabres, prêtes à nous affronter dans un duel à cinq contre deux. Les mots de la douce demi drow qui se trouvait derrière moi me fit sourire, je n’avais aucune envie d’éprouver de la pitié face aux chiens de mon géniteur. Mon sang bouillonnait d’envie de meurtre et ces hommes allaient me divertir, ils devaient être bons, c’était indéniable, mais ils ne savent pas de quoi je suis capable, au ça non, j’allais leurs montrer de quoi était capable le fils de leur employeur. Naylia fit quelques pas en arrières pour se faire faire prisonnière par les quatre drow qui les avaient contournés. Celui qui se tenait en face de moi s’avança, il paraissait calme et serein malgré l’arrivé de deux intrus dans la demeure, s’avait il que j’allais arriver ? Mon père qui lui aussi possédait le don de la magie les avaient ils prévenu de notre arrivée flagrante ? Quoi qu’il en soit, cette personne me parla, laissa son épée dans son fourreau et se contenta simplement de dire qu’ils m’attendaient. Je fronçais les sourcils, que cela pouvait il donc dire, il était probable que ce drow, ce garde est été averti de sa présence mais quoi qu’il en soit, il me semblait qu’il savait bien des choses sur moi.

« Vous m’attendiez ? Alors tu dois savoir qui je cherche non ? »

Un sourire traversa mon visage, je ne savais pas à quoi ressemblait mon père mais je le voyais déjà mort, la tête coupé son corps baignant dans son propre sang. Mes pulsions meurtrières s’accentuaient de plus en plus, j’étais tout prêt du but que je m’étais fixé. Du coin de l’œil, je vis Naylia bien retenue par les autres gardes, l’un d’eux ayant une de ses mains qui s’était aventuré dans des endroits peu recommandables vu le caractère de la belle. Un autre sourire me vint aux lèvres, il se demandait de quelle façon elle allait mettre fin à ses actions trop déplacées.

[Tu as l'air d'avoir une bonne idée de la suite des événements, je te laisse faire le petit soldat :D]

Voici une main qui, se voulant discrète, glissera sur le corps de la Douce. Mais elle ne réagira pas, glissant un simple regard vers le principal intéressé. Pourquoi prendre la peine de s’adresser à cette créature, alors que, quelques secondes a peine passées, et voici un second Drow qui élevait la voix en un reproche marqué, et emplis de menace, envers celui qui manquait à son devoir. Ce dernier, détournant les yeux, reviendra placer sa main le long de son corps.

Pendant ce temps, les deux êtres se faisaient face. Inoffensifs. Un sourire effleurait le visage du demi Drow, tandis qu’il répondait, tentant vainement de maintenir ses pulsions. Que de choses inutiles, car son visage trahissait bel et bien sa pensée. Mais s’en rendait-il vraiment compte ? Sa hâte était bien trop prononcée. Son plaisir malsain bien trop présent. Un sourire, également, passera à nouveau sur le visage de son interlocuteur.

« Bien entendu… Mais… Cessons donc ces palabres inutiles, et suis moi. »

Il se détournera, et s’éloignera sans plus attendre, ne lui accordant plus même en regard. Puis un mouvement de sa main, un seul, circulaire, fluide, et voici un claquement sourd qui raisonnait en son dos, tandis que les quatre Drows restés sur place « escortait » la jeune femme en sens inverse. Ils ne l’emmenaient nullement vers la sortie. Certes non. Pourquoi diable la relâcher ? Pas elle, non. Certainement pas. Ils sauraient s’occuper d’elle, oui. L’occasion était bien trop belle ; la demoiselle qui se livrait à eux, tandis qu’ils n’avaient eu de cesse que de la chercher durant ces années. Quelle ironie. Mais enfin, qu’importe, car les voici bel et bien qui l’entrainaient hors de son champ de vision. Pourtant, aucune brusquerie en leurs mouvements. Nul besoin, car elle les suivait toujours, docilement. Cela allait-t-il durer ? Peut être bien, ou peut être pas… Mais en tout les cas, elle n’accordait plus un seul regard au jeune homme. Ils s’en sortirait bien tout seul, elle en était persuadée, et elle, se contenterait ainsi d’attendre qu’il achève sa tâche.

« Hâte toi ! »

Le rappelant à l’ordre, le Drow jettera un coup d’œil vers Ithil, sa main reposant toujours sur la garde de son épée. Certainement s’en servirait-il au moindre geste déplacé de la part du demi-Drow. Ce dernier ferait-il le poids en duel, face à cette créature ? Mieux valait encore ne pas avoir à se poser cette question… Mais, quoi qu’il en soit, il n’en aura guère le loisir, car, déjà, ils débouchaient sur un grand escalier de marbre, qu’il montera sans attendre. Etait-il pressé ? Son pas était hâtif, et il n’attendait pas même son « invité ». Mais pourtant, la chose était certaine : il le surveillait, malgré tout. C’est que le moindre faux pas leur vaudrait probablement une mort assurée, à tout deux. Une mort bien pire qu’une simple chute en ces escaliers. Oui, car le maître des lieux n’aimait pas attendre. Et il n’attendrait pas plus longtemps. Aussi, après quelques instant, il en viendront à se présenter devant une lourde porte, close, et gardée par un Drow, un seul, qui allait et venait, le long d’un immense couloir. L’aisance du propriétaire ne faisait nul doute.

Un bruit rauque derrière la porte, un coup d’œil de la part du rôdeur, et voici le guide qui poussait le lourdes portes. Sans attendre, celles ci en vinrent à leur faire place, en un grincement irritant. Derrière, une nouvelle pièce, au même proportions démesurées que le reste de la demeure. Face à eux, un bureau, surmonté de nombreux papiers, divers et variés. A leur gauche, un lit, soigneusement taillé, et dissimulé par de longs voiles, légers mais opaques. Nouveau raclement. Un souffle, une brise, peut être, et voici les rideau qui se soulevaient quelque peu. Sur leur droite, une haute et large armoire, ainsi que de nombreuses armes, suspendues aux murs. La pièce était richement décorées, et les meubles ne manquaient pas. Pourtant, ces quelques éléments étaient les plus « importants », et ceux mis le plus en valeur, par l’agencement même de ce lieu.

On le poussera à entrer, mais, cette fois ci, sans guère plus de ménagement qu’un simple serviteur. En ce lieu, il n’avait plus aucun pouvoir, plus aucune contenance. Il n’était que simple valet, créature insignifiante à qui l’on offrait l’immense privilège de piétiner le sol, resplendissant.

Durant quelques secondes, nous nous regardions droit dans les yeux, ce soldat drow et moi, quelque chose en lui me faisait penser à moi, son regard, son visage, il était complètement drow mais quelque chose m’interpellait. Derrière moi, j’entendis un reproche monter, c’était sûrement le soldat qui profiter de la situation pour caresser la douce peau de Naylia. C’était dommage, j’étais intéressé par la suite des événements mais je n’allais pas pouvoir les voir de mes propres yeux car les quatre soldats emmenaient la jeune femme, la direction prise n’était pas celle de la sortie mais je savais que quoi qu’il arrivait, la prisonnière saurait se défendre, voir même le rejoindre si elle en avait la possibilité. Puis ce fut à notre tour de partir, ce guerrier qui m’interpellait de par son physique, nous partions donc de cette pièce gigantesque qui me faisait penser à un petit salon pour faire patienter ses invités. Sans un mot, il partit, d’un pas rapide, pourquoi toujours ce hâter ? Je me serais posé cette question en temps normale mais maintenant que je savais que nous allions parler avec mon père, toutes ses questions devenaient futiles à mes yeux. Un long escalier de marbre nous emmena devant une lourde porte elle aussi du même matériau noble qu’était le marbre, très résistant. Un drow gardait cette porte en faisant des vas et viens tel un garde qui surveillait les alentours, il portait comme les autres une tunique blanche avec son épée accroché à la ceinture, mon père devait au moins être un noble pour avoir autant de garde, sûrement une personne importante mais qu’importe, magiquement je sentais qu’il était dans cette autre pièce, ses pulsions magiques toujours sinusoïdaux me montraient bien qu’il n’était pas en bon état. A notre vue, le garde alla ouvrir la grande porte et un son rauque se fit entendre, quelqu’un avait toussait. J’entrai donc dans la pièce, tout aussi grande que la précédente, la battisse en elle-même devait être immense. Le soldat qui gardait la porte me regarda d’un drôle d’œil ce qui me déplus grandement mais je n’eu pas le temps de lui parler qu’il avait déjà refermé la porte me laissant avec l’autre guerrier dans cette chambre. Elle comportait un grand bureau en son centre avec une multitude de papier posé dessus, cela devait faire longtemps qu’on ne s’était pas assis sur cette chaise pour travailler. A ma droite, il y avait une armoire plutôt large, au mur était fixé des épées ainsi que d’autres armes. Mon regarde s’attarda quelques secondes sur cette lame blanche avec quelques teintes de mauves tout comme mes yeux, un lame assez grande, un peu plus que la mienne et une poigné sertit d’un diamant de la même couleur que la lame au niveau de sa garde, un vrai chef d’œuvre pour les yeux, une autre lame de la même forme était disposition en sens inverse mais celle-ci était blanche bleue, ce qui donnait un ton plutôt agréable à contempler. Très vite mon attention revint au lit qui se trouvait à ma gauche car quelqu’un avait encore toussé, cette personne était cachée par des rideaux blancs. Il ne faisait aucuns doutes que c’était mon père qui était assis voir même couché dans ce lit. Je me tournais donc dans cette direction, essayant de regarder la personne derrière ses rideaux, imaginants ses traits et son visages. Le drow qui m’avait accompagné alla directement parler à son maître, lui annonçant la venue de son fils, je ne pu que remarquer un sourire sur son visage quand il parlait mais je ne pouvais entendre leurs conversations se qui me mettait mal à l’aise, déjà que mon sang était prêt à entrer en éruption alors ne pas pouvoir entendre la conversation me frustrais. Finalement, le drow se releva et poussa les rideaux pour me laisser contempler la personne que je recherchais et qui me remplissait de dégoût et de rage, mon père. Celui-ci était assit dans son lit à me fixer de ses yeux noirs vitreux, apparemment, il ne lui restait que très peu de temps à vivre, j’étais arrivé à temps pour abréger ses souffrances, ses cheveux étaient grisonnants, démontrant son âge plutôt avancé, son visage était parsemé de rides et son souffle était long et difficile, la ressemblance entre lui et moi était plutôt flagrante bien que ses traits étaient bien plus vieillit que les miens mais à bien y regarder, il ressemblait au cet autre soldat ici présent. Maintenant, à mes côtés se trouvait ce soldat qui m’avait mené ici même, tout deux nous regardions cet être souffrant qui tentait de parler. Ma main serrée fermement la garde de ma poignée, tuer mon père serait trop facile à cet instant précis mais je voulais l’entendre parler et c’est ce qu’il fit, comme ci il avait lu dans mes pensées. D’un souffle court il prononça c’est quelques mots.

« Vous voila enfin … Mes fils … »

Une main en son dos et une seconde sur son bras. Un mouvement monotone et irritant. Et ces pas, incessants, qui torturaient son esprit. Voilà là une scène familière et aux allures fâcheuses. Ignorant jusqu’à sa destination finale, elle ne s’en montrait que plus attentive. Mais désormais seule en compagnie de cette curieuse escorte, la belle fatiguait. Sa plaie élançait en une vive douleur le moindre de ses mouvements, envahissant son corps, impitoyable. Mais pas une fois elle ne fléchit. Oh non. Pas elle. Elle ne pouvait se le permettre. Et elle ne se le permettrait pas.

Ils en vinrent à descendre des marches, interminables, s’enfonçant peu à peu au sein d’une pénombre, seule percée par quelques torches, suspendues au murs. Le lieu était rustique. Simple couloir de pierre, au contours malhabilement taillés. Une forte odeur émanait de chaque recoin, chaque pan de mur. Et puis, cette humidité ambiante, qui rendait là l’avancée fort peu aisée. Tout allait à l’encontre des pièces précédemment « visitées ». Mais elle ne s’en formalisait pas. Bien sûr que non, car, finalement, la surprise n’était certes pas au rendez vous.

Elle fermera les yeux, un instant, s’imprégnant de la moindre odeur, du moins échos. Cette ambiance lui était étrangement familière, et un fin sourire effleurera ses lèvres, au moment où un raclement sourd vint à parachever la scène. Une porte entre ouverte, une pression en son dos, et voici la Douce qui rouvrait les yeux sur une pièce sombre, aux proportions dérisoires. Un claquement sourd derrière elle, un battant de bois qui s’abattait durement contre le pierre, et la voici qui se retrouvait, seule.

Oh ? Vraiment ? Si seule que cela ? Alors qu’était-ce donc que ce raclement sourd contre la pierre ? Se mouvement anodin à son côté ? Cette silhouette qui se dessinait, tant bien que mal, parmi les ombres de la cellule, tentant vainement d’échapper aux ténèbres qui enveloppaient son corps d’une Nuit sans finalité ?

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Pendant ce temps, à la lueur des lustres luxueux pendus aux plafonds, un demi-Drow pénétrait au sein de l’une des pièces les plus importantes de l’une des demeures les plus aisées de cette partie ci de la cité. Quoi de plus banale, en ce fait ? Probablement le seul acte qui faisait de cette créature un être auquel toute vie n’avait certes pas encore été ôtée. Un être dont les mouvements n’étaient qu’à moitié seulement entravés. Car il ne faisait nul doute que, si son entrée en ces lieux avait été si aisée, sa sortie en serait plus que précaire. Mais ne possédait-il pas toujours son arme ? Douce et chaleureuse, reposant à ses côtés. Assurance de sa survie, et seule compagne en cet instant.

Les rumeurs s’accentuaient, et les échanges étaient entamés. Pourtant, l’atmosphères était accablante. Quelques sourires esquissés, et voici le sujet lancé. L’homme qui prenait place sur le lit était certes d’un âge avancé, et ses traits étaient tirés. Chose étrange, autant l’avouer, car voir pareille scène était plutôt rare. Et pour cause. Survivre au sein d’une cité Drow n’était certes pas chose aisé. Les jeunes, désireux de supplanter aux ainés, afin d’accéder ou de succéder aux pouvoirs, n’avaient en certains lieux autre affinités que de se reporter au meurtre et à l’assassinat. Rien d’extraordinaire, jusque là.

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Et ce raclement, incessant, qui irritait la belle, désormais adossée contre le mur de la cellule. Elle ne semblait certes pas s’affliger de la situation, tout comme si elle s’attendait à ce que quelqu’un vienne lui ouvrir la porte, simplement. La chose n’était pas bien plus compliquée que cela. Et si personne ne venait ? La question était sotte, et se la poser, finalement, ne rimait à rien. Etait-elle ainsi donc en cette geôle par sa seule volonté de ne pas en sortir, momentanément ? Probablement, oui.

Puis le raclement cessera, et un mouvement discret annoncera la nouvelle tournure des choses. La silhouette qui lui faisait face effectuera un demi cercle, et, désormais, cela seront deux iris qui se porteront sur sa personne, inquisitrices. Mais à nouveau, elle ne bougera nullement, se contentant de croiser les bras sous sa poitrine, restant paisiblement adossée contre le mur froid de la « pièce ». Alors, l’ombre furtive se glissera vers sa nouvelle compagne de fortune, et entamera une examination poussée, semblant bel et bien fascinée par la nouvelle créature ainsi offerte à sa seule distraction.

[Hors Jeu : Je n’ai que survolé ce que vivait ton personnage, a ton tour, ayant une idée bien précise de la suite des évènements. Je laisse donc Nay’ en bas en attendant que tu règles ce que tu dois régler ^^]

« Vous voila enfin … Mes fils … »

La première phrase fut plus qu’un choque pour moi, je venais de retrouver mon père et je m’apprêtais à accomplir ma vengeance et maintenant j’apprenais que j’avais un frère drow, que me réservait on encore après cette révélation ? Moi qui pensais me débarrasser de mon attache familiale drow, je me retrouvait avec un frère, celui-ci me regardait avec un sourire de défis ce qui me causer un profond dégoût au fond de moi. Je déglutis difficilement, la nouvelle était arrivée trop brutalement, mais pourquoi me l’avoir dit ? A moi, son fils bâtard fait avec une humaine ? Etant un demi drow, je ne valais rien à ses yeux même si il était mon géniteur. Des questions fusaient dans mon esprit, des hypothèses, mais jamais je ne lâchais la garde de mon épée car avec mon frère à mes côtés je ne me sentais pas en sécurité. En même temps, je me posais des questions sur l’état de santé de Naylia et d’où elle se trouvait à cet instant précis. Magiquement je la sentais, elle était dans la demeure mais son essence s’était évaporée, comme si elle avait quitté son champs de visions, si elle avait été tué, il l’aurait sentit mais il n’eu pas cette sensation, elle devait être profondément enfouit sous le sol pour que je ne puisse plus la capter. Une toux rauque se fit encore entendre, l’homme sur le lit toussait encore et toujours et comme si il avait lu dans mes pensées il me répondit.

« Tu t’interroge sur le cas de ta charmante compagnon ? Ne t’inquiète pas, mes hommes l’ont emmené dans un endroit … ou elle sera en sécurité. »

Pourquoi ses paroles ne m’inspiraient pas confiance ? Cet instant de doute quand elle avait parlé de sécurité ne me réjouissait pas vraiment mais dans la situation actuelle je ne pouvais rien y faire et Naylia était assez grande et forte pour se défendre elle-même. Je restais de marbre, mes yeux plantaient dans ceux de mon père, maintenant que cette annonce était passée, je redevenais tout aussi froid et attentif qu’à mon arrivé. Encore une fois, le vieux drow toussa avant de prendre la parole.

« Mes enfants, si vous être réunis aujourd’hui ce n’est pas pour une rencontre familiale, comme vous pouvez le remarquer, le fière et valeureux drow que j’étais n’est plus et je me meurt … Maintenant, il est temps de passer le flambeaux à ma descendante, vous êtres les deux derniers de mes dix enfants … »

Je le vis glisser un regard plein de haine vers le drow à mes côtés, la mort des autres enfants ne devait pas être du à des accidents et sûrement que mon frère y avait mis du sien. Oui, c’était ça car le sourire qu’il abordait était maléfique et malsain, il avait du tuer ses frères pour s’assurer la succession mais pourquoi n’avait il pas tué notre père dans ce cas la ? Ca aurait été tout aussi rapide et d’après mes renseignements, la loi du plus fort était appliquée dans ce peuple de brute. Peu être un plaisir malsain à voir son géniteur mourir lamentablement à cause d’une maladie plus que suspect ?

« Maintenant, il est temps que l’un de vous deux prenne ma place et c’est à celui qui vivra que sera décerné le titre de chef de clan des Galad ! »

Encore une fois il toussa, encore plus rauque comme si à chaque fois qu’il prenait la parole il perdait un peu plus la vie. Ma main était tellement cramponnée à la garde de mon sabre que je sentais les crampes arriver. Comme ça, si je gagnais ce duel, cette demeure m’appartiendrait ainsi que le grade de patriarche. La cupidité n’était pas un sentiment que je connaissais, j’avais déjà un titre de noblesse de par ma mère et en voila encore un qui se profilait à l’horizon, mais avant ça, j’allais devoir tuer ce drow, mon frère qui plus ait. La soif de sang monta encore d’un cran, j’allais bientôt assouvir ma vengeance, bientôt. Son état de faiblesse ne disait que le tuer sur le champs aller être un sort trop doux alors je devrais vivre et tuer mon frère pour voir mourir mon père de sa maladie. A mes côtés, le drow qu’était mon frère se retourna pour se diriger vers la porte de sortit, il allait se préparer à l’affrontement finale, juste avant de sortir il m’adressa ces quelques mots.

« Dans trente minutes dans le Hall, c’est la que tu perdras la vie sale bâtard puant d’humain ! Comme nos autres frères et sœurs, tu périras de ma lame. »

La porte s’ouvrit mais ne se referma pas, je devais moi aussi partir pour aller affronter mon destin. Mon père me regardait mais je m’en fichais à présent, j’avais une toute autre tache à faire à présent. Je fis à mon tour demi tour mais je n’allais pas à la porte non, j’allais décrocher le sabre que j’avais vu précédemment. Cette lame mauve qui sciait si bien avec mes yeux, je la décrochais du mur, balançant mon ancien sabre au sol, celui-ci n’avait plus aucunes valeurs à mes yeux, une fois bien attaché à ma ceinture, je partis mais le garde fis une objection comme quoi je n’avais pas le droit de prendre ce sabre mais sa phrase ne put être terminé car sa tête se détacha sur son cou et il tomba au sol, sans vie. Plus que quelques minutes avant l’affrontement.

Légère brise provoquée par la seule agitation de la créature, et manteau de poussière virevoltant entre les deux entités. Et puis, finalement, voici l’immobilité qui, peu à peu, retrouvait sa place maîtresse en ces lieux, tandis qu’un visage méconnaissable prenait place à quelques centimètre à peine de celui de la belle, tel une statue de marbre laissée là, à l’abandon. Plus un mot, ni même l’ombre d’un mouvement. Le temps lui même semblait redouter d’aller plus loin en avant. Pourtant, finalement, un souffle s’élèvera. Tentative sonore d’un être trop longtemps soumis au silence. Quelques syllabes, effleurées et quelques peu déformées.

« Nee… Lie… »

Galimatias sans le moindre sens pour l’ignorant. Confusion extrême qui, pourtant, se verra ponctuée par un faible sourire de la Douce, qui finira par laisser retomber ses bras le long de son corps. Hochement de tête approbateur, et voici la créature, horrifiée, qui reculera vivement, aussi loin que sa geôle le lui permettait. Ainsi donc, autant affirmer que ce geste était vain. Non contente de cela, Naylia se redressera, s’extirpant à la froideur de la pierre, pour venir rejoindre la créature tremblante, qui cherchait désespérément à faire claquer ses mains sur le bois de la porte, qui scellait sa rencontre avec la demi-Drow. Mais personne ne vint. Oh non. Et personne ne viendrait à son aide, probablement. Car quelques secondes à peine, et voici la Demoiselle qui se tenait à quelques centimètre à peine de l’individu, et qui vint abattre ses mains de part et d’autre de son corps, empêchant toute fuite.

Pas un mot. Seul un rire qui, peu à peu, échappait à la demoiselle. Oh oui, elle trouvait la scène bien amusante. Mais pourquoi donc ? Qui pouvait bien être cet être, dissimulé dans l’ombre de quelques tissus rapiécés ? Le ton de sa voix sonnait grave, sonore. Un homme, probablement. Puis, la jeune femme cessera de rire, et prendra la parole.

« Cesse donc cette comédie… Ce personnage ne te sied guère… »

Instant d’immobilité, et voilà l’être qui, finalement, se redressait, de toute sa hauteur. De telle sorte, il semblait bien plus grand, et bien plus imposant que la Douce. Quittant son masque pour celui à présent emprunté, il lèvera ses mains et repoussera les quelques pans de tissus qui dissimulaient son visage, dévoilant des traits fins et un léger sourire, amusé. Ses cheveux étaient longs, argentés. Sa peau sombre, à l’image des Drows. Faisant mine d’être déçu, il s’extirpera à l’emprise de la jeune femme, et la repoussera contre le mur opposé, avant de la bloquer contre celui ci, sans ménagement. Le contact brutal avec la roche lui tirera une grimace de douleur, tandis qu’à nouveau, un vive douleur s’emparait de son corps.

Semblant tout d’abord ne prêter nulle attention à ce fait, il la maintiendra contre le mur, resserrant son emprise. Puis, ses iris glisseront sur son corps, semblant chercher l’origine de son mal. Bien vite il comprendra, mais ne la relâchera certes pas pour autant, bien au contraire. Et c’est une voix plus assurée qui s’élèvera, bien qu’en un murmure, seul audible de la jeune femme.

« Qui donc est à l’origine de cette plaie ? »

Certes pas décidée à répondre, elle enverra son genoux rencontrer son bas ventre, et, à son tour, s’extirpera de son emprise, au moment ou l’homme en venait à la lâcher, inévitablement. Puis, elle reprendra le monopole de la conversation, ajoutant simplement quelques observations, sans jamais lui offrir réponse à son interrogation.

« Que fais tu donc ici ? Toi, qui m’avais affirmé, jadis, ne rester qu’un temps en cette citée… Le temps a passé, mais tu es toujours là... Que fais tu donc toujours en cette demeure, tandis qu'au dehors, ceux que tu prétend protéger se déchirent, les uns les autres ? »

« J’avais à faire… Cependant, il me serait fort aisé de te retourner la question, ma très chère Naylia. Ce n’est pas à ton habitude de te laisser prendre dans la toile de l’araignée.D'autant plus lorsque cette araignée réside en cet endroit même de la Cité. Es tu donc ainsi venu pour mon seul plaisir ? »

Elle secouera vivement la tête en signe de négation, se détournant vers la porte. Puis, un léger mouvement de tête à l’attention de son compagnon, et voici ce dernier qui en venait à soupirer.

« Aucun humour, Nay’… Bien, bien… »

L’homme, repoussant ses cheveux derrière sa nuque, se penchera légèrement vers le sol, et prendra quelque chose en sa main gauche, puis en sa main droite, avant de se redresser, une nouvelle fois, se dirigeant lentement vers la porte. Là, il glissera le premier objet par dessus sa tête, celui ci étant maintenu par une large lanière de cuir. Le second restera en sa main. Puis, tout comme si la porte n’avait jamais été fermée, il poussera cette dernière, qui s’ouvrira sans mal. Enfin, il finira par porter la main à son dos, en tirant un flèche, qu’il encochera sur l’arc qu’il tenait en son autre main, avant de quitter définitivement la petite geôle. Naylia le suivra, ne prenant pas même la peine de sortir son arme.

Bien vite, un Drow vint à leur rencontre. Et bien vite, celui ci se retrouvera à terre, une flèche plantée entre les deux yeux. Peu esthétique, mais fort efficace. Puis, ils continuèrent leur avancée, parvenant à l’escalier sans que plus personne ne vienne leur barrer la route. Une seconde flèche était déjà encochée, et n’attendait qu’à rencontrer sa future proie.

Bien tôt, il débouchèrent en une grande pièce, et le jeune homme semblera se diriger vers le couloir qui menait vers la sortie de la demeure. Cependant, Naylia l’en empêchera, et le trainera en une direction opposée, sans se voir porter la moindre protestation. Certes, elle ne lui offrait nulle explication, mais, pourtant, il la suivra, docilement. Ainsi, elle partira à la recherche du jeune demi-Drow. Ses pas la mèneraient droit à lui, cela ne faisait nul doute. Et elle ira, sans se presser.

Les trente minutes passèrent à une vitesse folle, je m’étais donc dirigé dans le prétendu hall ou déjà s’amassait quelques drows, homme et femme étaient la, apparemment, à ma vue il furent outrés de voir que je n’étais pas un drow pur sang, la question qui me traversait l’esprit était pourquoi il y avait une foule pour assister à cet affrontement entre les deux derniers hérités de cette prestigieuse famille que je ne connaissais pas pour le moment, mais j’avais bien l’intention de vivre pour tout découvrir dans cette affaire. Un cercle était formé, d’un grand diamètre pour nous laisser la place durant le combat à mort. Maintenant je me tenant au centre de ce cercle et j’entendais les discutions des personnes, ceux-ci me traitaient de sale batard et que je n’allais pas tenir face plus d’une minute contre le plus fort des enfants du chef des Galad. Mais ces paroles sourdes ne me touchaient même pas, j’étais concentré sur la tache qui allait mettre assigner. Gagner pour survivre et devenir le nouveau patriarche. Les faibles voix de la foule ce turent et un passage ce fit faire, mon frère approchait, il portait une armure blanche et il avait déjà son épée à la main, elle était plutôt grosse, il allait donc l’utiliser à deux mains. Apparemment, il n’y avait pas de dialogue de prévu, seulement l’affrontement compté ainsi que son issu. A présent, nous étions face à face, deux pas nous séparaient et je dégainais mon nouveau sabre à la lame mauve, elle était d’une légèreté étonnante et la manipuler aller être un vrai régale. Nos deux lament se levèrent en l’air et se croisèrent pour la première fois, un rituel avant le combat et la foule muette jusqu’à présent se mit à bouillonner et à hurler, encouragent leur champion.

Voila, le combat débuta par un assaut de mon frère, son épée prise à deux mains il m’attaqua avec rage et force, nos épées s’entrechoquèrent plusieurs fois, la plupart du temps je tentais d’esquiver ses assauts mais ceux-ci se voulaient meurtriers mais jamais ils ne me touchèrent car nos deux techniques étaient à la l’opposait. Mon frère utilisait sa force brutale pour faire plier son adversaire, utilisant souvent les même botes, c’était une brute épaisse tendis que moi, j’utilisais ma tête, étudiant les techniques de mon adversaire, privilégiant mon adresse à la force. Ayant esquivé la dernière attaque, je fis décrire un arc de cercle au dessus de ma tête avant d’abattre mon sabre vers ma cible qui esquiva temps bien que mal, ses cheveux gris tombèrent au sol et la foule redevint muette et un éclair de rage passa dans les yeux de mon frère, je savais que les drows aimaient paraître beau alors portait atteinte au physique était très dangereux et je le compris à mes dépend car l’affrontement repris de plus bel ! Des étincelles jaillissaient à chaque choques entre les lames et tout deux nous fatiguions mais je fus celui qui eu la plus grande endurance. Le dernier assaut fut celui des premières et dernières goutes de sang, tout deux étions trempé par la sueur, apparemment, c’était la première fois que mon frère avait à faire à pareille adversaire. Le dernier assaut donc, mon frère me chargea d’un coup, sa lame pointant vers moi mais j’étais trop proche pour me dégager, je savais que j’avais un chance de gagner et je la tenta, attendant le dernier moment, me décala de quelques centimètres, la lame me transperça l’extrémité gauche de mon ventre, faisant jaillir une léger filet de sang, la foule hurla de joie mais ce fut de courte duré car ma lame mauve transperça le ventre de mon frère, j’avais joué à un jeu dangereux et je l’avais remporté haut la main malgré une blessure. Nous étions côte à côte et je sentais mon frère mourir, lui qui avait crut gagner jusqu’à la fin. Je me dégageais maintenant, mon frère tombant lamentablement au sol, il était toujours vivant mais les paroles de Naylia, la pitié n’était pas un bon sentiment, je fis une nouvelle tournoyer mon sabre autour de mon tête au dessus de ma tête avant d’abattre ma lame dans le cœur de mon frère à présent mort.

Le souffle cout, je cherchais à prendre le plus d’air dans mes poumons en feux, j’avais planté mon sabre dans le sol devant moi et m’étais assis sur mon défunt frère, une main sur la garde de l’arme, l’autre contre ma blessure superficielle. Pleins de sentiments emplissaient mon esprit mais je n’arrivais plus à réfléchir comme ci ce combat m’avait complètement abrutit.
Je fermais mes yeux pour me calmer.

[Désolé, je ne suis pas chez moi alors c’est assez court.]

Certes, le temps pressait. Mais en aucun cas cela ne serait son cas. Bien entendu, elle n’était pas sans ignorer ce qu’il se passait là, quelques étages plus haut. Mais pourquoi donc se presser. Adviendrait ce qu’il devait advenir. Quant à elle, elle interviendrait lorsqu’elle « voudrait » intervenir… Et en cet instant, cela n’était pas le cas. Bien loin de là, à dire vrai. Ce jeune demi-Drow, qui l’avait accompagné jusqu’ici, saurait probablement s’en sortir. Et puis, si ce n’était pas le cas, elle ne voyait pas en quoi cela la concernait. Mais enfin… Pourquoi donc était-elle revenue sur ses pas, alors qu’il lui aurait été si aisé de s’en aller, sur le champs, laissant là son précédent compagnon à ses affaires ? Discrète interrogation qui s’élèvera dans la bouche du jeune homme, accompagnant la Douce.

« Te fais tu donc du soucis pour ce semi-Humain ? »

Elle haussera un sourcil, s’arrêtant un instant, tandis qu’elle effectuait un demi tour sur elle même, ses iris venant se braquer sur son interlocuteur. Ce dernier affichait un sourire, moqueur. Sarcasmes vains auquels la Demoiselle ne prendra pas même le temps de répondre, secouant la tête, dépitée, tandis quelle effectuait une nouvelle demi volte, en ce seul but de se remettre en route.

Soudain, une rumeur parviendra à leurs oreilles. Quelques acclamations, suivies du tintement endiablé des lames qui s’entrechoquaient. A nouveau, elle s’arrêtera, ses iris se levant quelque peu, afin d’entrevoir un soupçon de la scène qui se déroulait. A sa grande surprise, elle n’eut aucun mal à discerner les protagonistes. En revanche, un raclement infime en son dos, et la voici qui tournait à nouveau les yeux vers son compagnon. Celui ci portait son arc, levé, une flèche prête à siffler vers sa proie. Et toujours ce sourire, irritant, affiché sur ses lèvres.

« Que ferais tu donc, si je lâchais cette corde, Naylia ? »

La belle reportera ses iris vers le haut. Le combat semblait s’être achevé. L’un des deux trônait, vainqueur, en un Silence pesant, oppressant. Celui ci était visé, et il était certain que cette cible, immobile, était immanquable. Elle s’en rendait compte, bien entendu. Pourtant, elle détournera une nouvelle fois les yeux, se dirigeant vers un escalier de marbre, dont elle entamera l’ascension, soufflant quelques mots pour seule réponse.

« Il me semble qu’il serait fort imprudent de ta part d’entamer ce petit jeu avec moi… Si tant est que tu apportes un tant soit peu d’importance à ta misérable vie, cela va de soit. »

Puis elle continuera à monter, observant du coin de l’œil l’arc se détendre doucement entre ses mains, tandis que la flèche reposait toujours entre son indexe et son majeur. Sans attendre, il se mettra également en route, à sa suite, ses yeux rivés sur le semi-Humain. Car oui, pour lui, cette créature était certes plus humaine que Drow. Pourquoi donc ? Simple question de principe. De possession. Quoiqu’il en soit, il avait en hâte de faire sa rencontre.

« Vole, vole, belle hirondelle, car ton protégé ignore qu’il est piégé… »

Rire sonore, tandis que, là haut, les « spectateurs » restaient mués face à ce qu’il venait de se passer. Confusion extrême de voir ce simple étranger mettre à bas celui qui avait résidé jusqu’alors en cette demeure. Celui qui semblait être le plus digne de succéder. Puis, quelques rumeurs, discrètes, qui, peu à peu, se mêleront à quelques paroles de mécontentement. La foule semblait se refermer autour de lui. Visage hostiles, irrités, qui, peu à peu, se rapprochaient du demi-Drow, du dit vainqueur.

Le combat fut longtemps et très épuisant, mon frère ou plutôt demi frère avait était un adversaire des plus redoutables, sûrement le meilleur, mais sa confiance en lui l’avait perdu et de toute manière, il me restait toujours l’usage de la magie si je m’étais trouvé dans une situation critique mais tout au long du combat nous étions quasiment à égalité, un affrontement que je n’oublierais jamais et qui restera sûrement dans les mémoires des drows ici présents, mes muscles tremblaient toujours de fatigue, à présent j’étais assis sur le cadavre de mon adversaire, je reprenais peut à peut mes esprits, durant le combat je n’étais que concentré sur ma cible et maintenant je pouvais ressentir toute ma fatigue et cette … blessure assez profonde, j’allais devoir rapidement me soigner sinon j’allais perdre trop de sang. Autour de moi, j’entendais des voies, apparemment, la foule n’avait pas apprécié la fin du combat mais ils allaient devoir s’y faire. Et oui ! Ca aller être un demi drow qui allait les diriger à présent et j’avais la ferme intention d’être aussi rigide et machiavélique qu’un drow au ça oui. Il allait falloir que j’aille m’entretenir une dernière fois avec mon père avant d’aller chercher Naylia, j’avais des questions à lui poser. Mais elles allaient devoir attendre car le cercle des spectateur c’était rétrécit pour se rapprocher de moi, sur certain visage on pouvait y lire de la haine, je me relevais donc, prenant mon sabre à la main, m’adressant à tout ceux qui étaient autours de moi.

« De par cette victoire, le rôle de dirigent des Galad m’est attribué en temps qu’héritier légitime de mon père. Comme vous l’avez remarqué, je ne suis pas un Drow véritable mais qu’importe mon sang, je suis votre dirigent … J’accepterais votre aide si vous voulez m’aider mais vos petites messes basses comme à cet instant présent seront passibles de graves conséquences … »

Mon regard transperçait toutes les personnes présentes, un à un pour leurs faire comprendre le message mais certains ne m’écoutaient même pas, préfèrent serrer la garde de leurs sabres, prêt à fendre sur moi tel des chats chassant la sourie et la je compris que je devais intervenir quand l’un deux cracha dans ma direction me traitant de sale humain et que jamais la famille ne serrait dirigé par un bâtard tel que moi. Il s’avança tout en sortant son arme comme pour me défier mais son geste était vain car son mouvement fut stoppé dans un cri de douleur. J’avais levais ma main en sa direction et une flamme avait jaillit de ma paume, embrasant l’être qui voulait me défier, personne ne bougea, regardant le drow être immoler, je stoppait finalement les flammes après qu’elles aient brûlé cet être maintenant fumant, la chair brûlé emplissait les narines. Doucement, à son oreille je lui parlai, juste assez fort pour que les personnes à ses côtés puissent l’entendre.

« Défis moi encore une fois et des années de souffrances te seront gentiment accordés. »

Maintenant, plus personne ne doutera de ma cruauté, un sourire traversa mon visage, voir souffrir cet homme était agréable. Mais je devais m’en aller, je me relevais donc tout en me dirigeant vers l’escalier qui me mènerait à mon père pour prendre le pouvoir qui m’était destinait. La foule s’écarta et me laissa passer de peur de se faire brûler à leurs tours.

Les deux protagonistes continuaient leur ascension, inlassablement. Leurs pas étaient étouffés parmi les rumeurs de la foule. Le jeune homme observait la scène, son arc maintenu en sa main gauche, une flèche encochée, momentanément dirigée vers le sol. Bien tôt, cependant, ils parvinrent en haut. Tout juste assez rapidement pour que la Douce parvienne à discerner un flamme s’en aller frapper de plein fouet l’un des résidents de la demeure. Elle haussera un sourcil, mais n’en fera nul procès, se contentant d’adresser un bref signe de la tête à celui qui l’accompagnait, lui intimant de se diriger plus en avant, à sa suite. Et c’est ce qu’ils feront, tandis qu’une odeur de chaire brûlée parvenait à eux.

C’est à nouveau un sourire moqueur qui prendra place sur les lèvres du Drow, tandis qu’il observait non loin, la Demoiselle secouer la tête, dépitée. Puis, encore une fois, quelques mots échapperont à ses lèvres, sarcastiques, tandis qu’il accélérait le pas, dans le seul but de rejoindre la jeune femme, se retrouvant ainsi à sa hauteur, et marchant à ses côtés.

« Tu sais, ma proposition tient toujours… Un mot un seul et… »

Sa phrase restera en suspend, tandis qu’il laissait ses iris glisser sur son arme, puis, doucement, vers le demi-Drow qui se donnait en spectacle, quelques marches seulement au dessous de leur niveau. Cette attitude l’irritait, tout en l’amusant au plus haut point. Cependant, il était intimement persuadé que cette première opinion était partagée.

Aussi, il lui accordera un nouveau sourire, sarcastique, avant de monter quelques marches en plus, finissant par être stoppé par la belle, qui lèvera son bras afin de l’arrêter en son élan. Ils se trouvaient désormais près de l’entrée ou reposait le père d’Ithil. Devant la porte toujours ouverte, un corps sans tête gisant.

Là, la jeune femme décidera d'achever de stopper leur avancée, s’adossant simplement à l’un des battants de la porte, ses bras venant se croiser sous sa poitrine. Le silence s’installera, seul ponctué par les pas du jeune Drow, qui allait et venait, s’impatientant quant à la suite des évènements. Il cessera cependant, tandis que des pas vinrent à se laisser entendre, sur les premières marches de l'escalier. Au sein de la pièce, un raclement sourd, puis, à nouveau, le Silence.

Le jeune homme lèvera un tant soit peu son arc, avant de se diriger vers l'ecalier, toisant celui qui désormais se dirigeait en leur direction. Il attendait ce moment depuis plusieurs minutes, maintenant. Enfin, la chose arrivait. Allait-il lui barrer le passage ? Cela semblait en bonne voie. Mais, allez donc savoir ; la Douce à ses côtés, il aurait était fort imprudent de sa part de se le permettre. Néanmoins, c'est un étrange sourire qui trônait toujours sur ses lèvres, tandis qu'il finissait, enfin, par reposer sa flèche en son carquois.

« Ainsi, voici le nouveau successeur des Galad… »

Simple remarque, sans la moindre intonation. Son regard était de braise, tout autant qu'il se voulait froid, et inquisiteur. Rien de bien amical, autant l'avouer, car, tout comme il ne le cachait nullement, pour lui, ce nouveau successeur à la lignée n'était autre qu'un humain -avant tout-, possédant un tant soit peu de sang Drow.

« Cesse donc tes sarcasmes… »

Claquement sec, affirmant la présence de la jeune femme non loin. Cependant, cela suffira amplement pour qu'il revienne sur ses pas, se désintéressant du "nouvel arrivant", tandis qu'il revenait se poster aux côtés de la Demoiselle, arborant une mine faussement déçue.

La foule s’écarta vivement à mon approche, la plupart ayant un regard haineux à mon égard mais tout cela m’étais parfaitement égale, d’autres personnes, à l’écart me regardaient d’un drôle de regard, aucunes émotions apparente mais on pouvait comprendre que quelque chose les dérangeaient mais je n’y fis pas attention, j’avais beaucoup à faire pour le moment et très peu de temps à moi. Magiquement, je nettoyais ma lame imprégnée de sang pour la remettre dans son fourreau, ma main posé sur sa garde, vu les réactions des autres drows, je devais sûrement m’attendre à d’autres affrontements, cette passation de pouvoir allait être bien plus compliqué que je ne l’avais imaginé. Maintenant, j’étais aux pieds des escaliers et un peu plus haut se trouvait un drow, il ne portait pas la tunique blanche immaculée que portaient les Galad, il portait un arc armé mais très vite, il rangea la flèche dans son carquois, son regard était de braise, comme s’il me défiait du regard et je répondis par un regard glaciale, remplit de mépris mais tout de même un petit sourire aux lèvres.

« Ainsi, voici le nouveau successeur des Galad… »

Ce furent les seules paroles de l’inconnu, ainsi donc il savait qui j’étais … Pourtant, dans cette foule qui m’observait durant l’affrontement, je ne l’avais pas remarqué, je n’avais rien remarqué du tout en fait, mon esprit étant trop concentré à parer et esquiver les coups d’épée de son demi frère. Une voix féminine ce fit entendre, un voix que je connaissais très bien malgré que je ne l’avais entendu que très peu de fois, ce n’était autre que Naylia, la demi drow qui m’avait apprit tellement de chose depuis que je l’avais rencontré, je du monter de deux marchent supplémentaires pour l’apercevoir, toujours dans la même tenue qu’elle s’était fait mettre avant de partir. Le drow alla se placer aux côtés de la belle et je continuais encore mon ascension des marches pour faire une pause juste aux côtés des deux personnes.

« Effectivement … Naylia … Je vois que encore une fois, tu t’en ai bien sortie … Je vous laisse ici même, j’ai … quelques affaires à régler avec mon géniteur. »

Mes yeux étaient déjà rivés vers la grande porte, elle était toujours ouverte, le garde sans vie sur le seuil, apparemment, personne n’était passé ici, parfait. J’entendis mon père une fois de plus tousser et il ne lui restait plus beaucoup de temps à vivre, la maladie n’allait pas lui prendre la vie non, c’était moi. Je repris donc ma route, un sourire aux lèvres et je vis mon père, dans un état encore plus pitoyable qu’il y avait quelques minutes. Quand il me vit, son regard s’illumina comme si il voyait son sauveur mais c’était tout autre. Je m’approchai de son lit, restant droit face à lui.

« Ainsi donc, tu as réussi à tuer mon fils aîné, te voici donc hérité des Galad … Il y a temps de choses que je voudrais t’apprendre mais cette maladie ne m’en laissera pas le temps … Geldria, mon assistante sera la pour t’épauler et t’apprendre la place qu’ont les Galad dans la société drow. »

Sa phrase fut stoppée net par une crise de toux, du sang traversa les mains plaquées contre la bouche de mon père, la maladie c’était donc propagé.

« Merci pour ces informations et adieux. »

Avec un sourire qui se voulait terrifiant, je tendis une nouvelle fois ma main et le drow qui se trouvait en face de moi s’embrasa, encore une fois une odeur de chair brûlée emplie mes narines et les cries de terreurs de mon père montèrent dans la pièce. Je le laissai mourir tout en allant m’asseoir au bureau, lisant les papiers, mon père se consumait petit à petit et enfin je pouvais accomplir ma vengeance.

Tandis qu’il pénétrait au sein de la pièce, il fut suivi, après quelques instants, du jeune homme et de sa compagne, cette dernière ayant finalement décidé de délaisser la pierre contre laquelle elle s’était adossée quelques instants plus tôt, afin de suivre le cours des évènements. L’homme continuait à tousser, mais, cependant, accueillit son fit avec une « joie » non dissimulée. Voici quelques mots échangés, et Ithil qui en vint à élever doucement sa main, laissant là s’échapper son pouvoir, une nouvelle fois.

La cible était bel et bien immanquable, et les hurlements de douleur vinrent à raisonner à même le couloir, dans lequel résidaient toujours les anciens « spectateurs » du duel qui s’était déroulé entre les deux combattants. Cependant, une fois ce geste effectué, l’homme qui accompagnait Naylia se redressera de toute sa hauteur, ses iris glissant sur le désormais défunt, et achevant leur course sur Ithil.

« Lâche… Tu n’es pas digne de ce pouvoir que tu viens de t’approprier. Le héros se prétendant au dessus de tout adversaire, et qui, à la moindre difficulté, use du tant soit peu de magie dont il est doté de par son sang Sombre. Couard, qui accuse sa vengeance par les flammes, plutôt que par sa lame. Méprisable… »

Son ton était dur, sec et sans équivoque. Inutile de répliquer, car, bien que la Douce soit non loin des deux protagonistes, elle ne prendrait certainement pas la peine d’intervenir si un duel en venait à éclater. Et en cet instant, elle n’aurait certes pas donné son âme à damner quant au choix du vainqueur potentiel. Mais enfin, qu’importe, car elle étudiait, avec attention, le corps qui gisait, désormais sans vie, entre les nombreux voiles soyeux du lit. Chose évidente car, voilà ceux ci qui, doucement, se laissaient atteindre par les flammes provoquées par la magie du demi-Drow. Très vite, les draps furent atteints, les rideaux… Et un sourire se dessinera sur les lèvres de la Douce.

« Trop d’inattention, car voici ta demeure qui part en fumée, ô beau Prince. Il est temps d’agir, plutôt que de perdre là ton temps, à quérir plus amples précisions sur celui qui, jadis, fut ton père. »

Ses iris glisseront sur le jeune homme, qui, silencieusement, vagabondait entre les divers papiers qui trônaient au sein du vaste bureau. Pas un seul pas en arrière, tandis que l’incendie, rapidement, devenait maître du lieu, l’odeur de chaire brûlée bien vite troquée contre celle des tissus enflammés. Au dessus de leurs têtes, une sombre fumée virevoltait, piégée au sein de cette haute pièce aux larges fenêtres scellées.

Voyant certainement là une bien trop belle opportunité, les quelques protagonistes restés cois au pieds de marches, se précipitèrent vers eux, et tirèrent les lourdes portes sur les trois jeunes gens, les enfermant, là. Voilà qui en était trop. Cet étranger, semi-humain qui s’accordait le loisir de mettre à bas l’un des leur, et le voici désormais qui mettait fin aux jours du maître de ces lieux ? Bien sûr que non, ils ne laisseraient certes pas passer pareille occasions, et cela ne seraient pas quelques flammes qui feraient céder les lourdes portes de marbre.

Le feu se propageait à une allure folle au sein de la pièce, allant de tissus en tissus, alourdissant l’atmosphère de cette fumée toxique, capable de mettre à bas quelconque humain au bout de quelques instants à peine. Pourtant, les deux jeunes gens ne bougeaient pas. Seule le jeune homme esquissera un mouvement tandis qu’un pan du lit à baldaquin manquait de s’effondrer sur la belle, qui reposait non loin. Mais celle ci semblait décidée à attendre que le demi-Drow daigne réparer ce qu’il avait causé. Attendre aussi longtemps qu’il le faudrait. La question était intéressante… Etait-il capable de maîtriser ce qu’il créait ? A constater sa capacité à maîtriser sa colère, l’on pouvait certainement en douter.

Les hurlements de mon père étaient une belle mélodie à mes oreilles, enfin il payait des souffrances qu’il avait causé durant toute sa vie, sa soit disant maladie l’avait bien affaiblit mais elle lui avait laissé juste assez de vie pour que je puisse terminer son travail, trop rapidement bien entendu, j’aurai aimé le faire souffrir durant des jours et des jours mais le mal était trop fort et la torture l’aurait très vite achevé alors la mort par immolation était celle qui, à mon goût allait le faire le plus souffrir et, d’après ce que je pouvais voir et entendre, il était mort en souffrant grandement. Un vrai plaisir … Très vite mon attention était tournée vers les dossiers, ce n’était que des copies sans aucunes importances mais j’en lissais les grandes lignes. Je ne remarquais que la présence de Naylia et de l’autre drow que quand celui-ci me parlant d’un ton sec et sans interruptions. Disant que je n’étais pas digne du titre que je venais de gagner loyalement lors d’un combat à mort. Disant que j’utilisai ma magie à la place de ma lame et que c’était méprisable, je me contentais de sourire tout en lisant les papiers en face de moi, je devais vérifier qu’il n’y avait aucune copies originales et il n’y en avait pas. Les flammes se propagées bien vite, embrasant les meubles de mon père ainsi que son lit. Seul restait le grand bureau où je me trouvais assis.

« Trop d’inattention, car voici ta demeure qui part en fumée, ô beau Prince. Il est temps d’agir, plutôt que de perdre là ton temps, à quérir plus amples précisions sur celui qui, jadis, fut ton père. »

Sage parole que venait de dire la belle Naylia, je me devais à présent d’éteindre ce feux que j’avais moi-même allumé, la chose était aisé mais un événement imprévu survint, les drows qui se trouvaient en bas des escaliers et qui voyaient la scène ne perdirent pas de temps et allèrent fermer les deux grandes portes en bois massifs, notre seule sortie, apparemment, ils me prenaient pour quelqu’un de faible qui ne pensait pas à ses actions mais c’était tout le contraire, je voulais me débarrasser des ces meubles, de cette pièce pour la remodeler à ma guise plus tard. Maintenant il était grand temps que j’intervienne, je me levais donc de ma chaise en me dirigeant vers la grande porte, bousculant au passage le drow qui m’avait traité quelques instants plutôt, il ne m’intéressait pas du tout pour le moment, un fois la porte ouverte, je décidais de lui parler.

Ma main caressa la porte en bois massif, bien trop massif pour que mes faibles jets de flamme les fassent brûler, une idée me vint en tête et je décidai de la tester car je n’avais pas vraiment d’autre choix. Je pris donc mon sabre à deux mains tout en commencent une incantation magique, les flammes se détachèrent des draps, des bureaux en bois pour venir virevolter autour de la lame de mon sabre, celui-ci étincellent de mille feux tel un oiseau de feux. Une fois ma phrase finie, je pris une profonde inspiration et je plantai mon sabre dans la porte, la lame découpa la porte comme si c’était du beurre et très rapidement un courant d’air frais emplit la pièce, faisant disparaître la fumée noire dans le couloir. Je me retournais, dernière moi, la porte était découpée en plusieurs morceaux, je dévisageai du regard le drow qui m’avait fait face quelques minutes avant.

« Et qui es tu donc pour me critiquer ? Toi qui te bats avec un arc, une arme de lâche … Mon géniteur ne méritait pas de mourir par ma lame, ce n’était qui vieux fou prêt à mourir … Je n’ai pas à me justifier de mes actes et je vous serais grès de quitter ces lieux … A moins que vous ayez quelque chose d’intelligent à ajouter ? »

Mon regard se voulait froid et puissant, qui était donc ce drow qui accompagnait Naylia, pourquoi m’avait il mit en joue avec son arc quelques heures plus tôt. Mon regard passait de la belle au drow, qui étaient ils au finale. Je ne savais rien sur Naylia mis à part qu’elle vivait dans une grande demeure. Les réponses allaient venir avec le temps, elle m’avait appelé prince, cela avait il une quelconque signification ? Dans les escaliers, quelques drows approchaient discrètement, se rendant compte que la porte était ouverte.

Le jeune homme finira par se lever de sa chaise, constatant les derniers événement. Il ira silencieusement en direction de la porte, bousculant au passage le Drow qui s’était, durement, adressé à lui. Mais ce dernier se contentera d’esquisser un simple sourire, adressant un vague coup d’œil à la Demoiselle. Se dirigeant vers la porte, nullement intéressé par quelconque autre fait que celui de mettre fin à ce petit manège, il en viendra à effleurer celle ci, étudiant le meilleur moyen de sortir de ce lieu. Ce qui suivit fut certes l’œuvre de magie, mais personne n’en vint à le féliciter, tandis que la porte s’ouvrait, en quelques sortes, laissant l’air frais venir emplir les lieux, peu à peu. Une fois cela fait, il ne perdra nul instant avant de prendre la parole, répondant a ce qu’il jugeait comme étant des agressions verbales de la part du Drow. Un défis mal approprié.

« Et qui es tu donc pour me critiquer ? Toi qui te bats avec un arc, une arme de lâche … Mon géniteur ne méritait pas de mourir par ma lame, ce n’était qui vieux fou prêt à mourir … Je n’ai pas à me justifier de mes actes et je vous serais grès de quitter ces lieux … A moins que vous ayez quelque chose d’intelligent à ajouter ? »

Cependant, l’homme envers qui ces quelques paroles étaient destinées avancera doucement en direction du locuteur. Ses pas étaient lents, mesurés. Et, à son tour, il en viendra à prendre la parole, seule réponse à ces quelques mots lancés à son encontre. Son ton était toujours aussi dur et tranchant. Pourtant, sa voix ne tremblait pas. Ses mots étaient pesés, et il ne reviendrait certainement jamais dessus, quelle qu’en soit la situation.

« Tu aspires ainsi à savoir qui je suis ? Songes tu donc te défendre de la sorte ? Usant de mes propres parades, contre ma propre personne ? Ton « géniteur », comme tu sembles tant te complaire à le nommer, est désormais éteint. Vois donc ton ineptie, toi qui prétend avoir fait ce qui devait être fait en usant de ta magie à son encontre, car ne doute point que cette effort te fut plus couteux que celui que tu aurai eu à fournir en rompant sa nuque. Désormais, si tes paroles impénitentes n’ont d’égales que ton entendement, je tiens à exhumer une chose, "ô beau Prince", afin que jamais, tu n’oublies d’où tu viens. Un jour te fut suffisant afin de renier ton éducation, et arriver à la hauteur de celui qui désormais gît. Bien qu’il me soit couteux d’admettre que cet homme possédait certes plus d’honneur que toi même. Mais qui donc t’a permis d’arriver en ces lieux ? Qui a fait de toi ce que tu es a ce jour ? Il me semble que ta Belle n’apprécie certes point celui que tu es devenu. Un Drow fier est puissant est un bon partit. Mais un Drow hautain et sans éducation n’est qu’une perversion à exclure. »

Le jeune homme était à présent à quelques centimètre à peine de lui. Il était imposant, et son regard était d’un noir intense. Perçant. Le soutenir était une chose, accuser ses coups devait en être une autre. Cependant, il aurait certes était malhabile d’affirmer quelconque geste d’hostilité, tandis qu’il en venait à se détourner, et, désormais, marchait plus en avant vers la porte. La jeune femme s’y trouvait également, et l’attendait. Son regard était sombre, assassin. Peut être ne s’en était-il pas rendu compte, mais usant du tutoiement en tout premier lieu en son discours, il s’était adressé exclusivement au jeune homme. Transformant à son apogée son discours en vouvoiement, il en était venu à quérir leur départ à tout deux. Tout comme sa dernière phrase se voyait également adressée à tout deux. Erreur, probablement. Mais quoiqu’il en soit, les apparences étaient bien là, et il venait de s’attirer les foudres de la Douce, qui ne le défendra ainsi certes pas face à la tirade de son compagnon. (ndlr : je suppose que c’était une erreur de ta part ? lol)

Devant l’escalier, les Drows qui s’étaient ainsi amassés observeront les deux jeunes gens venir en leur direction, effectuant en tout premier lieu un léger mouvement de recul. Cependant, il finiront par leur céder le passage, tandis que les deux protagonistes descendaient calmement les marches de marbre. Pourtant, la Demoiselle accordera un second coup d’œil en arrière, tout aussi froid. Quelques regards interrogateurs suivront leur avancée, jusqu’à ce que, finalement, le "cercle" n’en vienne à se refermer derrière eux, les laissant là, s’en aller en toute liberté. Ils n’étaient certes pas leur centre premier d’intérêt. Celui ci en question se trouvait toujours en cette pièce, laissé seul, sans autre forme de procès.

Les mots employé par ce drow furent comme une explosion dans mon esprit, je ne le montrais pas extérieurement bien évidemment, préférant garder mon regard dans celui qui me parlait mais c’était tout de même dure, je me remettais en question à cause de ses dernières phrases, la première partie ne me faisant aucun effet, j’ai tué mon père comme je l’entendais et je ne reviendrais pas sur mes actions. Je ne pu répondre à ses accusations bien que trop vrai, Naylia avait éveillé en moi ma partie drow, mais je l’avais poussé bien trop loin dans le sang et dans la rage, je me devais dès à présent me reprendre comme pouvait le dire cet être qui apparemment connaissait bien la jeune demi drow. Je les vis tout deux partir, Naylia toujours prête, rien à dire, son regard en disait long sur ce qu’elle pensait de moi et de mes actions. Depuis que j’étais arrivé dans la cité drow, mon comportement avait complètement changé et je ne faisais que de la décevoir, la vengeance m’avait complètement engloutie et maintenant il ne me restait plus qu’à reprendre le dessus sur moi-même et parler à celle qui avait su me révéler au grand jour. Je restais de marbre durant quelques minutes, le temps de remettre mes idées en place. Maintenant, il ne restait plus que moi dans la pièce fumante et il était temps que je me bouge et que j’aille parler à Naylia. Je me dirigeais donc vers le groupe de drow qui me regardait encore et toujours.

« Geldria ? »

C’était le nom que mon père m’avait donné, c’était elle qui allait me seconder le temps que j’apprenne tout ce qu’il y avait à savoir sur la famille. Une drow fit deux pas en avant, elle avait des cheveux blancs et portait la traditionnelle tunique des Galad. Je lui fis signe d’approcher et elle s’exécuta.

« Fait nettoyer cette pièce dans les plus bref délais je te pris, pour le moment j’ai quelque chose à régler et ensuite nous aurons à parler sur mon nouveau statut. »

« Il sera fait comme vous voulez maître Ithil »

Elle s’inclina légèrement et partie rapidement, elle avait beaucoup de choses à faire. Je la suivis mais je ne pris pas le même chemin car je devais retrouver Naylia, je fis appel à mes sens magique et je l’ai trouvais dans le hall, apparemment elle n’était pas encore partie. Je me dépêchais donc de les rattraper, ils étaient que tous les deux et apparemment ils discutaient, bizarre. Je restais à bonne distance pour ne pas écouter leurs conversations privée.

[Muahaha ... Say pourrit >.<]

La jeune femme avait tiré sa lame, et la laissait aller, d’une main à l’autre, nerveusement, tout comme si elle regrettait de ne pouvoir s’en servir. C’est ainsi, en cet incessant manège, et sous le regard amusé de son compagnon, qu’elle parviendra au pied des escaliers. Elle mesurait le moindre de ses mouvements, et semblait faire preuve de mainte volonté pour ne point retourner sur ses pas, désireuse de remettre à sa place celui qui, désormais, venait de les chasser de cette demeure. Elle se maudissait de l’avoir aidé. Elle se haïssait de ne pas l’avoir laissé là, au milieu de ce marais. Et plus que tout, elle s’en voulait de l’avoir mené en ces lieux.

Lisant la frustration évidente sur le visage de la Demoiselle, le jeune homme esquissera un léger sourire, et attrapera la lame des mains de la belle, la lui glissant à nouveau à la taille, avant que la tentation ne prenne le dessus sur la raison. Ce simple mouvement la tirera de ses songes, tandis qu’elle relevait la tête, et glissait ses iris sur son compagnon, l’observant là, un instant, Silencieuse. Finalement, elle en viendra à prendre la parole, d’une voix sourde et monotone.

« Tu le savais… N’est ce pas ? », l’interrogea-t-elle.

« Tout comme tu l’as toujours su, toi aussi… Tu sais que ces humains ne sont pas fiables, Naylia… Chez eux, le meilleur côtoie le pire… Il t’a mené en bateau, en ce seul but que tu n’en viennes à le mener en ces lieux… Tu ne peux lui faire confiance… Cela est, et sera toujours ainsi. »

« Pourtant, nous sommes de même nature… »

« Là est toute la différence… Tu côtoie notre monde depuis ta toute jeunesse. La civilisation humaine ne t’es connue que par ta lame. Nos us et coutumes ne te sont que trop familières, et ton adaptation est d’ores et déjà effectuée. Tu sais où et quand t’imposer, tout aussi bien que tu sais où et quand te faire discrète. Cet humain n’est là que depuis trop peu de temps. Il voit en ce nouveau titre celui de puissance et domination. Mais la mort sera sa seule récompense. Ne te fie pas à lui, Naylia, ou la tienne sera son trophée. »

Elle lèvera à nouveau les yeux vers lui, troublée. Ces paroles n’étaient que venin qui ne sonnait que trop juste à ses oreilles. Songeuse, il observera là son discours arriver à son apogée, discernant là les fruits de ses efforts, tandis que le regard de la jeune femme s’assombrissait, peu à peu.

« Tu lui as accordé ta confiance, et il l’a piétinée. En temps normal, il t’aurait certes fallu bien moins de temps pour mettre un terme à ses jours. Pourquoi ne pas l’avoir fait, Naylia ? Est-ce la pitié qui envahit ton cœur ? La compassion, peut être bien ? Voit là ce qu’il à fait de toi, en si peu de temps… »

Au comble de ce qu’elle pouvait supporter, la jeune femme se retournera, et repoussera violemment son compagnon contre le mur le plus proche. Ils se trouvaient à présent dans le hall, et le choc contre la pierre fut brutal. Mais son regard était de braise, et elle le maintiendra fermement, nullement décidée à le relâcher. C’est ainsi qu’un rire échappera aux lèvres du jeune homme, tandis qu’il glissera sa main sur la taille de la jeune femme, venant lui susurrer quelques mots à l’oreille. Elle ne résistera pas, et relâchera son emprise, observant un instant le mur, au dessus de l’épaule du jeune homme, tandis qu’il achevait de s’adresser à elle. Là, elle tournera légèrement la tête, ses iris venant se braquer en direction du demi-Drow, qui venait d’arriver non loin d’eux.

[Hors Jeu : Attention, vais te sauter dessus lol]

Durant ma décente des escaliers, je regardais les drows présents, me demandant qui oserait encore une fois tenter de me tuer, j’avais parfaitement compris que je n’étais qu’un sale bâtard qui ne méritait pas sa place en ce lieu et que je ne savais rien du tout sur la vie des drow mais je savais que je m’adapterai en un rien de temps si j’étais aidé et épaulé par quelqu’un que je connaissait, par quelqu’un qui m’avait formé, tout me ramené à la belle demi drow que j’avais rencontré il y a de cela très peu de temps dans un marais, nous avions dut nous battre ensemble pour rester en vie bien que, dans les faits, j’étais sur qu’elle s’en serait sortit vivante sans mon aide, elle avait l’air si puissante sous son physique de belle demi drow, son regard froid montrait bien qu’elle était bien plus drow malgré son sang humain que d’autre drow. Mais une question me torturée l’esprit depuis que je l’avais rencontré. Pourquoi ? Pourquoi m’avait elle aidé, pourquoi m’avait elle emmené ici et pourquoi m’avait elle apprit à être un drow ? Je savais que je l’avais beaucoup déçu sur ce dernier point … Depuis que nous étions arrivés dans cette citée, mon comportement avait été irréfléchie, je voulais montrer que je n’étais point un faible mais finalement, ça avait était tout le contraire, je n’avais fais que prouver aux autres que je n’étais encore qu’une jeune bâtard qui ne connaissait rien au nouveau monde qui m’entourait. Mais, maintenant, les choses allaient être différentes, j’étais le nouveau chef des Galad même si je ne savais rien de ma propre famille. Je me devais à présent de parler à Naylia et c’est dans ce but que je descendais ces marches pour aller la retrouver. Elle était encore dans ce splendide hall richement décoré, elle était en train de parler avec cet autre drow qui m’avait bien vite remit à ma place mais par fierté, je ne le lui montrerais pas, ça équivaudrait à montrer ma faiblesse.

Soudainement, Naylia plaqua le drow au mur, brutalement, j’étais en bas des escaliers et je préférais les laisser régler leurs comptes sans à intervenir, peu être que j’étais arrivé un peu trop vite. De la ou j’étais, je ne pouvais entendre que des murmures indescriptibles, comme j’aurai aimé pouvoir entendre ce qu’il disait à Naylia car progressivement, elle relâchait son emprise sur le drow, finalement elle détourna son regard du mur pour regarder dans ma direction. Son regard me transperça comme si elle m’avait tiré une flèche dans le ventre, son regard était encore plus parlant que sa langue, qu’elle sensation étrange. Derrière je sentais la meute de drow nous épier, je me retourner donc vers eux, je tentais d’avoir le même regard expressif que Naylia pouvait utiliser quand quelqu’un était de trop dans les environs. Certains drow comprirent très vite qu’il devait être seul et ils partirent dans certaines directions, discutant à voie basse mais d’autre restèrent pour regarder la suite des événements, derrière eux, je pouvais distinguer Geldria qui donnait des ordres aux soit disant nettoyeurs, apparemment, cette drow était efficace et ne ronchignait pas à être sous les ordres d’un demi drow.

Il était maintenant l’heure que j’aille parler à Naylia, je me retournais donc en m’en alla dans sa direction, un pas rapide et plein d’assurance comme dans les marais, je m’arrêtais à quelques mètres des deux personnes, mon cœur était plutôt calme et je n’éprouvais plus aucunes haines envers le drow qui m’avait si gentiment remit à ma place quelques instant plus tôt.

« Naylia … Je dois te parler »

Des mots simple qui voulait en dire beaucoup, je ne préférais ne rien dire de trop philosophique, je n’en avais pas l’envie et pas l’assurance non plus, la demi drow n’aimait pas les grandes phrases, il fallait donc que je sois direct et rapide dans mes mots. Je regardais à présent le drow à plaqué contre le mur, lui demandant du regard de se retirer quelques instants le temps de parler à Naylia. Puis mon regard revint sur celle-ci, plein de détermination.

La Douce restait là, immobile, vaguement retenue par le jeune homme qui arborait désormais un sourire malsain, à l’attention du demi-Drow, bien que, en pareille position, il lui aurait été fort peu aisé de le discerner. Cependant, il finira par relâcher la belle, qui se redressera, doucement, sans quitter des yeux celui qui, désormais, se voyait comme l’objet principale de son attention. Son regard pénétrant, aux froids éclats de diamants, arboraient désormais un rouge ardent, translucide.

Penchant légèrement la tête sur le côté, elle semblera examiner plus amplement la situation. Son comportement semblait quelque peu à l’encontre de tout ce qu’elle avait pu laisser entrevoir jusqu’à maintenant. Tout cela sonnait faux, et il ne faisait nul doute que l’homme qui, désormais, revenait susurrer quelques paroles à l’oreilles de la Demoiselle, par dessus son épaule, n’était certes pas étranger au phénomène.

En haut des marches, les quelques Drows toujours présents en vinrent à s’en aller, sur ordre de la jeune demoiselle qui, elle même, répondait à ceux de son nouveau maître. Ainsi, seuls les trois derniers protagonistes seront en scène. Néanmoins, aux yeux du demi-Drow, l’un d’entre eux était toujours de trop. Mais ce dernier ne semblait nullement s’en formaliser.

« Naylia … Je dois te parler »

La jeune femme qui, jusqu’alors, observait les quelques Drows se retirer, reportera son attention sur celui qui, désormais, venait de prendre la parole. Elle qui avait été muette jusqu’à cet instant, finira par laisser échapper quelques mots, s’approchant doucement du jeune homme qui lui faisait désormais face.

« Toi qui, de cela quelques instants à peine, quémandait à nous voir hors de ce lieu… Comment peux tu… »

Sans crier gare, elle attrapera sa lame et, usant d’une célérité jusqu’alors dissimulée, elle viendra à lui, cherchant visiblement à l’atteindre. Cependant, elle rencontrera sa lame, celle ci venant mettre à mal ses intentions. Contrariée, elle portera son poids en avant afin de forcer le jeune homme à reculer, et se redressera à nouveau, hors d’elle.

« Tu ne vaux pas mieux qu’eux ! »

Sa voix s’était élevée en un hurlement de haine, chose qui, semblera beaucoup amuser le Drow resté à l’écart, observant là le fruit de sa ruse. Cependant, tandis que la Douce levait à nouveau sa lame, semblant prête à s’en prendre une nouvelle fois au demi-Drow, elle se retournera vivement et laissera sa lame filer en direction du Drow, celle ci venant se planter en sa jambe. A son tour de laisser échapper un gémissement de douleur, tandis qu’il retirait vivement la lame.

Naylia, pour sa part, prendre sa tête entre ses mains, restant face à Ithil, bien qu’à bonne distance. Si ce n’était pas à lui qu’elle s’en était pris cette fois ci, mieux valait ne pas tenter le Diable.

Ce fut la toute première fois que je vis les yeux de Naylia devenir rouge sous le coup de la colère, et dans mon fort intérieur, j’espérais que ce soit la toute dernière fois car la scène était plutôt effrayante à voir. Naylia approchait lentement de moi et le drow derrière elle lui adressait toujours des paroles qui ne faisaient que changer le comportement de la belle. Les derniers drow présent s’en allèrent finalement, laissant les trois protagonistes seuls dans le grand hall.

« Toi qui, de cela quelques instants à peine, quémandait à nous voir hors de ce lieu… Comment peux tu… »

J’avais déjà compris mon erreur un peu plus tôt, effectivement j’avais demandé à ce que le drow s’en aille mais pas Naylia, j’étais confus et arrogant durant l’épisode de la chambre et mes mots étaient embrouillés dans ma tête, je n’arrivais pas à parler comme je le désirais. Ce drow arrivait à manipuler les gens. Au moment ou j’allais ouvrir la bouche, la belle Naylia se précipita vers moi, sa lame sortie, ce ne fut que par pure réflexe que je sortit ma propre lame pour parer l’attaque, j’étais complètement surpris. Mais la jeune femme ne s’arrêta pas en si bon chemin, elle continua à pousser et comme je n’étais pas sur mes appuis, je ne pus que reculer de plusieurs pats, qu’elle force tout de même … Elle se releva et parla de nouveau, hurla même, on pouvait distinguer de la rage dans ses paroles.

« Tu ne vaux pas mieux qu’eux ! »

Pas le temps de comprendre se qu’elle voulait dire par tout ça qu’une nouvelle fois elle se préparait a attaqué, je pris donc une position défensive bien que je n’avais aucune envie d’affronter la belle. Mais la cible ne fut pas moi mais le drow qui était resté en arrière et qui souriait, il paraissait content de ce qui ce passait. La lame se planta dans la jambe du drow et il poussa une plainte bruyante, surpris, il retira vivement la lame tandis que Naylia se tenait la tête de ses deux mains, la situation était bizarre, que ce passait il … Baissant ma lame, je m’approchait doucement de la jeune femme qui paraissait complètement perdue.

« Naylia … Que … »

Pas le temps de finir ma phrase que j’entendais une lame siffler, c’était le drow qui l’avait lancé en direction de moi ? Ou de Naylia ? Encore une fois, je réagis bien vite, je couru vers la belle pour la pousser de la trajectoire de la lame et dans la foulé, je sautais en direction de l’agresseur qui était en train de préparer une flèche mais son geste fut bien vite stoppé par ma lame qui coupa le bras qui tenait la flèche tendu qui malheureusement partit avec une rapidité ahurissante mais elle n’était pas dans ma direction bien heureusement. Le drow tomba au sol, en cirant de douleur, il ne s’était pas attendu à être atteint aussi rapidement. Je plaçais ma lame au dessus de sa gorge, j’avais d’abord des questions à lui poser avant de le tuer.

« A qui … A qui était destiné cette flèche ? Tu tentais de nous tuer tout les deux c’est ça ? »

Ma voix était d’un calme surprenant, je ne me pensais pas être capable d’une telle lucidité à un instant pareil.

[Hors Jeu : Ca devient confus tout cela... ]

Elle refermait ses mains sur ses tempes, comme cherchant à se soustraire à un mal dont elle seule était la cible. Ainsi, elle ne fera pas attention au demi-Drow qui en venait à s’approcher. Une chance pour lui, probablement, car, bien que son arme ne soit plus en sa possession, elle n’en était pour autant pas plus fragile. La suite des événement fut momentanément hors de son entendement.

Cependant, il en vint à la pousser brusquement, afin de la soustraire à la trajectoire de la lame, lancée à leur attention. Là, elle glissera ses iris alentour, comme cherchant à reconstituer les morceaux d’un puzzle auquel l’on aurait retiré quelques pièces.

Néanmoins, et bien vite, elle constatera le mouvement de celui qui se tenait à ses côtés quelques instants plus tôt. Ce dernier se retrouvera à quelques centimètre à peine du Drow, qui venait d’attraper son arc, et sa lame vint à l’empêcher d’achever son mouvement, tandis qu’il rompait désormais tout lien entre son bras et le reste de son corps, tirant un hurlement de douleur à la victime.

Ce cri, rauque, en vint à se transformer en un rire amer, tandis qu’une lame se plaçait sous sa gorge. Cependant, cela ne sera nullement cette arme qui lui intimera le Silence. Bien au contraire. Ce rire démentielle redoublera d’intensité, tandis qu’il en vint à s’amuser de la question du demi-Drow. Laissant là son interrogation en suspend le temps de quelques instants, il finira tout de même par s’adresser à celui qui se maintenait près de lui, haletant.

« Et bien, qu’attends tu donc pour me tuer ? Tu en meurs d’envie… Je le sens… Je le lis dans tes yeux… Ton corps tout entier réclame ce sang dont tu fut si longtemps privé… Etanche ta soif et ne montre nul pitié envers ceux qui n’en auront pas pour toi… Tue moi donc, et montre lui celui que tu es devenu… Oh, oui ! Elle sera impressionnée ! Quant à cette flèche… Il m’aurait était fort malhabile de chercher à la tuer… Tout comme il te serait idiot de me tuer… »

Ses paroles n’avaient aucun sens… Ou peut être trop… Au sol, il ondulait, cherchant sans doute à se soustraire à cette douleur qui n’était en cause que de lui faire perdre toute raison. Mais pourtant… Pourtant, il était sincère, et là était bien la cause du problème. Comment discerner le perfidie de la réalité ?

Derrière eux, cependant, la Douce n’avait pas bougé, mais semblait avoir repris ses esprit, finissant par glisser en leur direction, sans un mot. Son visage était impassible, et cela ne l’aiderait certainement pas à prendre la bonne décision. Fallait-il attendre qu’elle n’en vienne à les rejoindre, ou mettre à mal celui qui avait sans nul doute tenté d’attenter à sa vie ?

Le drow à mes pieds ne semblait pas être intimidé par ma lame, celle qui venait de lui trancher l’un de ses bras et sûrement celle qui allait le tuer tout simplement. Il semblait comme devenir fou, normal, la douleur que devait lui causer la perte de son membre devait être insupportable et je m’en réjouissait car la avait été mon intention. Finalement, tout en riant, il me parla.

« Et bien, qu’attends tu donc pour me tuer ? Tu en meurs d’envie… Je le sens… Je le lis dans tes yeux… Ton corps tout entier réclame ce sang dont tu fus si longtemps privé… Etanche ta soif et ne montre nulle pitié envers ceux qui n’en auront pas pour toi… Tue moi donc, et montre lui celui que tu es devenu… Oh, oui ! Elle sera impressionnée ! Quant à cette flèche… Il m’aurait était fort malhabile de chercher à la tuer… Tout comme il te serait idiot de me tuer… »

Un sourire monta à mes lèvres, il parlait beaucoup et me provoquait, mais je n’allais pas céder à ses paroles, j’avais d’autres projets pour lui. Ce qu’il disait était complètement absurde et je ne comprenais pas vraiment ce qu’il voulait me dire, surtout vers la fin … Il me demandait de te le tuer puis disait qu’il serait idiot de le tuer. Derrière moi, Naylia approchait lentement, je m’accroupis pour parler au drow pour que la belle ne puisse pas entendre.

« Te tuer ? Oui, j’en ai terriblement envie … Mais je préfère pas … La Souffrance est bien plus agréable que la mort tu ne trouve pas ? »

Un sourire diabolique se dessina sur mon visage pendant que je me relevais, ma lame se retira de la gorge du drow pour pénétrer dans son deuxième bras, je la plantais puis la ressortait lentement plusieurs fois pour finalement sectionner le membre de haut en bas, lentement, très lentement pour qu’il puisse tout sentir, que la souffrance parcours son corps de part en part et un doux cris de souffrance emplit la salle. Maintenant la belle Naylia n’était plus qu’à qu’elle mètres de moi et je me relevais complètement, je ne savais toujours pas se qu’elle allait faire et comment elle allait réagir.

[Ca fatigue >.<]

[Hors Jeu : Ca donne surtout mal à la tête xD Allez, je nous sors de là…]

La Douce finira par se positionner non loin de lui, sans pour autant lui accorder le moindre regard. Non… Son attention était portée en un tout autre endroit… Car la voici qui observait l’homme à terre, sans autre réaction qu’un vague mouvement de la tête. Ses lèvres étaient entre ouvertes, mais aucun son ne s’en échappait. Finalement, elle posera une nouvelle fois ses iris sur le demi-Drow à ses côtés, et après quelques instants, des doigts fins viendront glisser sur sa main, l’enserrant.

« Assez… »

Sa voix n’était qu’un murmure, sans la moindre intonation, un souffle échappé entre ses lèvres. Cependant, ce simple mot retirait là toute envie à la moindre réplique, tandis que, cherchant à appuyer cette indication, elle portera une légère pression sur son bras, le poussant à la suivre. Maintenant sa main dans la sienne, afin de l’empêcher de revenir sur ses pas, elle le mènera en une pièce qui, jusqu’alors, leur était inconnu. En son centre, une table basse, entourée de deux canapés, ainsi que d’un fauteuil. Dans l’antre d’une cheminée, les braises aspiraient à trouver combustible. Nombreux tableaux ornaient les murs, certains plus anciens que d’autres. Le tout semblait suivre un ordre chronologique.

A nouveau, elle le poussera à entrer, et refermera la lourde porte sur les rires incessants de l’ignoble créature qui résidait toujours au sein du hall. La chose était bien étudiée, car, plus un bruit ne parvint à leurs oreilles une fois les portes closes. Ainsi, elle s’en soulagera, s’adossant quelques instants contre les battants.

Ses iris glisseront alentour. Comme toutes les pièces, celle ci était également démesurée, et la Douce finira par se diriger, lentement, en direction de la cheminée. A son côté, quelques brindilles, qu’elle laissera glisser au sein de l’âtre, rendant là quelques flammèches en son sein. Rien de bien surprenant, mais elle semblait se contenter de ce simple fait, songeuse. Au delà de cette allure droite et fière qu’elle avait désormais retrouvé, se laissait encore entrevoir une certaine fragilité.

Néanmoins, elle chassera bien vite les apparences. Cela n’était certes pas digne de l’image que l’on se faisait d’elle. La voilà donc à nouveau, impassible, bien que conservant une nouvelle fois ses distances avec le jeune demie-Drow. Toutes les paroles qui lui furent fournies n’étaient point sans aucun sens. L’homme n’avait nullement crée l’illusion. Loin de là. Lui ne s’était contenté que de la nourrir et la rendre un peu plus poussée. Mais les fondations étaient déjà belles et bien présentes en son esprit. Nul besoin de quiconque afin de lui susurrer ceci à l’oreille.

Et cela sera en un rituel monotone qu’elle laissera les brindilles se consumer, une à une, jusqu’à ce que, finalement, elle n’en vienne à se redresser, pivotant quelque peu afin de pouvoir, enfin, faire face à celui qu’elle aurait sans nul doute assassiné, quelques instants à peine, plus tôt. Pourquoi donc les choses en étaient-elles autrement, désormais ?

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