La marche puis le repos

[ HJ : Désolé ce poste est très court mais je n'ai pas beaucoup d'inspirations et je n'aime pas démarré des postes.]

Assise au beau milieu de nulle part, Aurore ne réfléchissait pas. Ses pensées s'était tut et elle profitait de ce doux moment de repos pour ne rien faire. Alors le ciel prenait une tournure étrange, si bleu et si clair, il en venait à devenir merveilleux. Et en ce jour heureux, la belle regardait le paysage, sans lui trouver moindre défauts, sans penser l'ombre d'un instant aux cartes qu'elle pourrait tirer de cette terre. Non, car le repos est une chose qui ne doit pas être refoulé, Aurore en prenait l'exacte définition pour ressentir pleinement le doux vent souffler le long de son visage et emporter légèrement ses cheveux noirs vers l'arrière.

Son regard était animée de désirs, et ses bras se replièrent vers ses deux genoux, dans un élégance digne des princesse. Mais personne n'était là pour admirer cela, et Aurore s'en fichait. Elle le faisait pour l'impression de liberté que cela pouvait lui offrir et non pas pour le désir d'être regardée. Puis son regard changea de position, il se pointa vers le sol, et sa main caressa doucement l'herbe tendu à ses pieds, tandis qu'à quelques centimètres de là se tenait le bassin pour le moins musclée de l'homme. Aurore n'osait, ou ne voulait regarder l'enveloppe charnel qui pouvait satisfaire ses envies à coté d'elle. Seul sa respiration, la chaleur dégagé naturellement par le corps humain suffisait à remplir de bonheur la femme.

Mais cette impression fut vite coupé par des mots sortît de cette bouche. Aurore ne changea pas la direction de son regard, mais elle se prît à sourire. Gentillement, comme par politesse, bien qu'en vérité, ces douces paroles qui apparaissait comme un enchantement provoquait un réel plaisir à le belle. Elle répondit alors, de sa voix douce et calme

Aurore- Oui... Peu d'homme sont capable de comprendre la beauté et l'utilité de ce geste.

Ces quelques mots appelaient à la sérénité. Bien qu'au fond d'elle, Aurore avait juste envie de s'allonger à coté de l'homme et de se sentir en sécurité entre ses bras musclés.

Comme ses pensées se précisaient, elle retira délicatement son armure, qui bien qu'offrant une certaine beauté, n'était pas très élégante. Ainsi, le froissement causé par cette action délivra Aurore. Et maintenant, la belle se retrouvait en habit noir et ample, son pantalon avait gardé la même forme, celle d'une certaine largesse au niveau des jambes qui se retrouvait rétrécit au niveau des chaussures, et le haut, d'une matière aussi belle à regarder qu'elle était douce à toucher cachait la poitrine de la belle et dévoiler presque entièrement son dos, tandis que le bas de son ventre était lui aussi à mis à nus.

Puis ne voulant aller plus loin, elle posa l'armure de cuir à ses cotés et resta dans sa chaste position.

Alors son regard se posa sur le corps musclée de l'homme, et se faisant, elle arrêta de sourire, comme perdue dans ses pensées les plus obscures... Aurore avait une philosophie de la vie qu'aucun autre être n'était capable de partager sans au préalable y avoir été invité. Son esprit n'avait aucune limite à la curiosité et son âme se voulait maîtresse de tous les sentiments. Elle n'avait aucun idéaux à protéger, aucun réel amis et ses amants n'étaient là que pour la douceur du moment.

Entre autre, Aurore était une femme libre, bien qu'aucun être digne et moral ne pu le qualifier ainsi. Elle remarqua alors que l'homme le regardait, ne trouvant en cela rien de gênant, l'herbe atterrît en son champ de vision. Aurore se mît à réfléchir quelques instants, et de cette réflexion naquit le rêve utopique dont elle allait faire part à cet homme... Et même si cette pensée presque immoral chassa toutes les autres au sein de son esprit, Aurore la garda en tête et se promît de ne point l'oublier. Même si pour cela, le regard admiratif qu'on lui portait devait disparaître. Puis de nouvelles paroles se firent entendre, elle provoquèrent une sorte de tressaillement incroyable, les yeux d'Aurore s'émerveillèrent et elle s'allongea doucement sur l'herbe verte, alors que les rayons du soleil se faisaient absorber par la magnificence noir d'Aurore.

Désormais à coté de l'homme, elle prît la parole, afin sans nul doute de délivrer la réflexion qui avait germé de son bizarre esprit.

Aurore- J'ai une idée... Elle te paraîtra sans doute étrange, peut être un peu trop utopique pour être complètement réalisable mais je crois qu'elle peut être réalisable.
Notre situation actuelle n'est pas critique, mais nous nous battons sans cesse. Les Drowns sont des êtres impitoyable certes, mais ils ne sont que le vice humain entre la puissance des elfes. Je ne crois pas qu'au fond, ils soient obligé de se tenir comme cela. Et puis leur présence n'est qu'une excuse à la guerre, même si eux disparaissent, d'autres ouvriront les hostilités et nous n'en finirons pas. Je ne sais si les soldats se complaisent à se faire tuer, mais une chose est sure, la noblesse et plus généralement les dirigeants, eux doivent en tirer quelconque plaisir.
Aussi, voilà ce que je te propose, je ne connais pas ton métier ni ton nom, mais à mon humble avis, il n'y a pas besoin des préliminaires social pour partager ses idées. Un jour, peu importe l'endroit où tu es, il te suffira de siffler cet air, ou encore de le jouer pour qu'une personne vienne t'aider. Cet esprit de solidarité n'est pas encore développée, et tu n'es qu'un humain, aussi tu ne sera peut être qu'une partie du mouvement que je voudrai monter. Mais si tu es en accord avec ça, j'aimerai que tu en parle aux personnes dignes de recevoir cette information.

Elle soupira et se tourna vers l'homme, maintenant tenu juste à coté de lui avant de reprendre un court instant la parole

Aurore- Le but étant bien évidemment qu'à terme ce petit air est un tel impact qu'une personne la chantera au champ de bataille, et qu'alors des milliers de personnes lâchent leurs armes...

Cette impulsion, cette idée en elle même ne pouvait que jaillir de l'esprit féminin, mais au fond, Aurore avait encore beaucoup d'années à vivre, et ne pouvant rester en ce monde sans vouloir le changer, elle avait bien vite compris que individuellement, nous n'étions rien, et que seul la foule et le peuple pouvait changer quelque chose.
Ainsi, cette preuve d'humanité, ce petit air de musique, si naïf et pourtant si doux à entendre pouvait peut être fonctionner à petite échelle.

Aurore regarda l'homme un peu plus grand qu'elle et attendit de voir sa réaction afin de préciser son idée ou de l'abandonner.

Aurore sentît combien l'atmosphère s'était transformée. D'une idée de séduction lui était parvenu une idée utopique. Bien qu'au fond, elle était trop humaine pour accepter tant d'humanité et que de ce fait, beaucoup d'autres créatures étaient dans le même état de pensée, mais si Aurore était assez lunatique, il lui arrivait, lors de des après midi tel qu'elle partagea des idées qui n'étaient pas sienne.

Alors, elle se rapprocha doucement de l'homme et se blottît contre lui, dans une douceur extrême, sans l'ombre d'une arrogance ou d'une prétention face à sa beauté. Non, dans la simplicité de ce geste souvent retenu par la timidité, Aurore s'était allongé contre l'homme et sa tête se souleva quelque instant pour se poser contre le torse de l'homme, se servant de ses cheveux comme dernier rempart à son armure. Puis, elle écouta attentivement les paroles de l'homme, lesquels firent vibrer son corps et raisonner son esprit. Son regard se tourna vers le visage si jeune et si pur du garçon, et elle sourit... Pour enfin lâcher ces quelques mots:

Aurore- Ha ha... Le bien et le mal sont deux choses indissociables, mais de tel manière qu'une grande guerre reste à jamais gravé dans l'esprit des êtres, une tel action aurai eu un impact gigantesque, et malgré le nombre évidents de morts, les dirigeants se seraient mis à réfléchir...
Cependant, l'homme, l'elfe ou même le nain, sont des êtres trop individualiste pour envisager une tel action commune. C'est peine perdue et ce n'est pas là mon rêve...

Elle finit sa phrase en ce long soupir qui lui fit fermer les yeux

Aurore- C'était simplement une idée... Vois-tu mes armes ? Elles sont là uniquement pour me défendre, je n'ai aucune plaisir à combattre, le système est ainsi, je n'ai ni l'envie, ni la force de vouloir le changer. Je m'y plis en trouvant tout de même mon bonheur. Mais sache que si j'apprécie la beauté des combats singuliers, je ne comprends pas en quoi une bataille peut être agréable.

Elle bougea légèrement sa tête comme pour y trouver une position plus confortable... L'homme était peut être trop surpris pour vouloir repousser Aurore, ou bien simplement accepter-il cette charmante venue. Mais si il est vrai qu'ils ne se connaissaient pas, Aurore n'était pas de ces femmes chastes à attendre des mois. Etant si peu attaché aux personnes qu'elle rencontre, elle préférait en tirer tout le plaisir possible sans la complexité que pouvait lui apporter l'idée d'être en couple.

Un bras passé autour de ses épaules... Nombre d'homme avaient oubliés combien cette simple action pouvait apporter bonheur et sérénité sur leurs esprits étriqués. Aurore sourît, et de son sourire sortît mille sentiments bienveillants, car jamais la belle n'était plus heureuse que dans ses bras musclés, appelant à la protection et la tranquillité qu'elle ressentait en ce doux moment ne pouvait être troubler par aucun sortilège. Ses yeux se fermèrent tendrement et son corps se rapprocha doucement de l'homme.

Il passa ensuite une main dans ses cheveux noirs, et de ce geste naquît un désir plus grand encore, Aurore ne dit aucun mot, elle profita de ce moment comme si cet homme était son premier amour. Car au fond, chaque homme était son amour, et elle chérissait plus que tout ces mains frottait ses cheveux soyeux.
Le bonheur était à porter de main, et Aurore y plongeait son corps entier, comme trempé d'or, son corps reluisait sous l'éclat du soleil, plus désirable que jamais. Puis l'homme se prît à parler, Aurore ouvrît ses yeux jaunes et regarda le torse musclé prêt d'elle. Puis elle répondit:

Aurore- J'aime être seule. L'idée d'être accompagnée m'est insupportable. Je préfère la compagnie de mes armes à celle d'un homme les maniant.

Elle préféra ne rien répondre sur les batailles, après tout. Aurore n'irait jamais combattre dans ces fossés de l'enfer, elle n'avait donc aucune raison d'exprimer ses idées faussé par un manque de connaissance. L'homme lui dit ensuite combien il souffrait de la chaleur et exprima pour la première fois cette marque de politesse infligé par la morale. Aurore fût forte surprise, elle releva la tête et se tînt sur ses coudes.

Aurore- Enlève donc ton armure, tu auras ainsi beaucoup moins chaud non ?

Sa voix paraissait donner un ordre, et son regard se voulait perplexe, comme si cette solution était une évidence pour elle. Même si il était vrai qu'en aucun cas, les mouvements de l'homme la dérangea, elle voulait simplement briser le reste de pudeur dont il s'ornait.

Aurore commençait à se lasser de ce manège. Bien sur le bonheur dont elle s'était pris en adoration était au fond offert par cet homme, mais il y a des chose qui ne s'expliquent par aucun fait. Et si Aurore en ce moment, regardait cet homme s'exécutait à sa demande, c'est que bientôt elle s'en irai. Pour quel raison ?

Son torse était beau, elle aurai voulu il y a quelques instants sentir la pression de ses reins et le claquement offert par l'amour bestial. Mais Aurore était une femme trop compliqué, si l'on voulait s'offrir à elle, il aurai fallu la comprendre entièrement et savoir exactement à quel moment la morale pouvait être brisée et le plaisir dévoilée.

Seulement, le temps que mît l'homme a retiré son armure, le temps qu'il s'installe de nouveau et malgré ses petits gestes doux, le désir et ainsi le bonheur s'en était allée. Alors elle se prît à sourire de nouveau, mais ses yeux étaient ouverts, et ils regardaient le visage de cet homme, inconscient de sa chance, et pourtant il parla. Elle, elle le prenait comme son amant, comme un personnage dont elle connaissait tout, lui, chacune de ses paroles étaient un rempart au désir. Si bien qu'un moment donné, alors que son sourire ornait toujours son tendre visage, elle se leva, doucement, comme si toutes les peines du monde s'étaient reposés sur eux, et qu'en aucun cas elle ne voulait les secouer.

Sans lui laisser le temps de prononcer ne serais-ce qu'une parole, elle se retira de son étreinte amoureuse, et le sourire aux lèvres, elle repartît vers son cheval, l'armure à la main. Là, elle daigna se retourner, et ses dents supérieur se posèrent sur sa lèvre inférieur. En ce geste si mignon, elle le quitta. Puis, montant sur son cheval, elle s'exprima de nouveau:

Aurore- Je suis une femme trop compliqué pour vous bon seigneur. Sachez simplement mon nom. Je me nomme Aurore Lyn, et si un jour nous devions nous revoir... Eh bien que mon charme ait eu un quelconque effet sur vous, que le temps nous soit propice et l'endroit confortable. Car vous êtes jeune et beau. Adieu.

Paroles tronqués en vitesse, la belle le regarda une dernière fois et partît au galop... Ses cheveux s'envolèrent promptement et sa bouche, bien que personne ne put l'observer semblait revenir d'un rêve.

Ainsi, personne ne pu le prédire, cette rencontre aurai pu laisser une empreinte formidable sur le sol ensoleillé bien qu'elle ait laissé une empreinte douce et sereine en son esprit...