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 Eärylia Ciol [Eclaireur]

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Eärylia Ciol
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Eärylia Ciol


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MessageSujet: Eärylia Ciol [Eclaireur]   Eärylia Ciol [Eclaireur] I_icon_minitimeMer 18 Fév 2009 - 17:36

E Ä R Y L I A . C I O L
Eärylia Ciol [Eclaireur] 885852205



    PRESENTATION
    ---------------------


    Nom/Prénom : Ciol Eärylia
    Âge : Tout juste 120 année elfiques, soit 24 années humaines.
    Sexe : Féminin
    Race : Elfe Sylvain

    AUTRE
    ---------


    Particularité : Elle a pour seul compagnon un adorable Dräke nommé Helwa. Ce nom (« bleu pâle » en langue elfique) lui a été donné pour sa couleur d’un azur clair, et ses yeux aux teintes de saphir. Cette petite créature aussi inoffensive qu’un enfant n’a pas encore atteint son âge adulte. Comme énormément de reptiles, il a une légère préférence pour les milieux aquatiques. Intelligent et espiègle, il trouve toujours le moyen pour se mettre dans de délicates situations. Cependant, Eärylia semble s’être attachée énormément à cette petite boule d’écailles brillantes, au point de l’appeler comme un véritable « ami ».

    SITUATION
    --------------


    Alignement : Communauté de la lumière.
    Métier : Eclaireur dans l’armée des elfes.

    ARMEMENT
    ----------------


    Classe d'arme : A distance.
    Équipement : La seule et unique arme à proprement parlée que l’elfe utilise est un arc long. Elle l’a hérité de sa mère, qui, lorsqu’elle a quitté les siens (> Histoire), lui a offert comme cadeau de départ. Depuis, elle ne s’en sépare jamais. Eärylia lui reste entièrement fidèle. Jamais elle ne se bat avec une autre arme. Elle préfère se battre au corps à corps, avec ses mains, plutôt qu’avec un sabre, ou même une épée. L’elfe passerait des heures à le contempler, tellement elle le trouve beau. Taillé dans un bois d’if incroyablement bien travaillé, il fut décoré de dessins en fil d’or par un ami de la famille. L’ensemble des courbes dorées sur le bois vernis lui donne un effet majestueux. L’elfe garde le secret de l’entretient de son arc au plus profond de son âme, et serait prêt à souffrir pour le protéger. Elle attache énormément d’importance aux seuls biens qu’elle détient de sa mère. Aussi, il n’y a pas d’arc dans les flèches. Longues, aiguisées, fines mais solides, elles sont toujours disposées dans un porte flèches en cuir attaché à sa ceinture et orné des mêmes dessins que sur l’arc. Néanmoins, la jeune elfe possède une longue épée, simple mais efficace, qui ne la quitte pas au cas où une attaque ne lui permettrait pas de tirer à l’arc.

    DESCRIPTIONS
    --------------------


    Description physique : N’oubliez jamais à qui vous vous adressez : un elfe. Débordante de grâce et d’élégance, Eärylia est une femme comme on en voit rarement. Cependant, elle ne ressemble pas à la description qu’on peut en donner dans les livres. Elle est encore loin de la chevelure grise ou blonde, presque blanche. Bien au contraire. Encadrant un visage ovale à la peau d’albâtre, son interminable chevelure ébène cascade le long de ses joues, ondule légèrement au niveau des épaules et s’interrompt dans le milieu de son dos avec un dégradé très prononcé. Elle recouvre généralement les oreilles pointues, ornées de boucles d’oreilles en diamants pendants). De ce visage ressort deux prunelles azur qui changent totalement de teinte en fonction de l’endroit où elle se trouve. Plus le milieu est clair, plus ses yeux sont clairs, et si au contraire le lieu est sombre, ils se rapprochant du noir. La disposition des couleurs est également très étrange : plus on se rapproche de la pupille, et plus l’œil paraît transparent, voire gris. Plus on va vers le bord de l’iris, plus la couleur est foncée. Cela fait ainsi ressortir l’étrangeté d’un regard intense.
    Eärylia peut se considérer comme une grande elfe. Du haut de ses un mètre soixante-dix, elle dépasse souvent ses proches féminines. Ses bras et jambes fines et longues lui donnent une silhouette longiligne et une impression de légèreté. Cela la rend étrangement imposante. Musclée ? Elle l’est un peu, mais pas trop, comme tout elfe qui se respecte.
    Sa peau est si pâle qu’il est difficile de savoir quand elle va mal. Le plus souvent, ses fines mains aux longs doigts sont aussi gelées que le marbre. Lorsque ses épaules sont découvertes, on peut voir, sur son bras gauche, un tatouage au henné qui forme un dragon. Elle se le fait refaire lorsqu’il s’efface pour honorer les dragons, qu’elle admire tant.
    Ne possédant presque aucune forme, elle porte les armures de combat à la perfection. Néanmoins, il n’est pas rare de la croiser vêtue d’une grande robe blanche lorsqu’elle n’est pas sur une mission. Lorsqu’elle s’en va pour un devoir, elle se cache sous de longues capes noires afin de passer inaperçue. Elle se vêtit toujours de façon soignée, même lorsqu’elle part batailler. Tout cela aide à la rendre encore plus gracieuse qu’elle ne l’est de nature. Néanmoins, elle ne s’en vente pas. Il lui arrivera certes d’user de ses charmes pour parvenir à ses fins, mais tout cela lorsqu’elle sentira que c’est le dernier recours.

    Description mentale : Le caractère d’Eärylia est loin d’être le même depuis le début de sa vie. C’est une personne que l’on peut facilement qualifier d’étrange par sa façon d’être et de faire. Comme tout être vivant qui se respecte, elle est bourrée de qualités comme de défauts, ce qui lui donne un charme particulier. Eärylia a appris à se contrôler en montrant une facette beaucoup moins naïve et innocente de sa personnalité. On peut à présent la comparer à une battante pleine d’énergie et de cœur à la fois. L’elfe est loin d’être timide. Cette timidité a disparu quand elle a réalisé que la chose qui comptait le plus était de défendre les siens. Ainsi, elle apprit que défendre ne rimait pas avec timidité. C’est là qu’elle a compris qui elle était vraiment, et elle a voulu le montrer à tout le monde. Depuis ce jour, l’elfe a appris à se redécouvrir, à vivre avec ses capacités.
    Les amis de la ‘jeune’ femme pourront en témoigner : Elle a une double personnalité qui peut changer pour n’importe quelle raison. Ainsi, on distingue deux côtés : Le côté blanc, et le côté noir de son esprit. L’un est comparable à la perfection. Mais personne n’est parfait, alors l’autre ressemble plutôt au diable en personne. La règle primordiale pour mettre l’elfe dans sa poche, c’est de ne pas la provoquer.

    Commençons par le côté noir, le côté qui fait l’obscur d’Eärylia. Elle est capable de se retourner contre ses amis pour des raisons plus ou moins valables. Tout le monde dans son entourage sait qu’il ne faut pas s’en prendre à sa famille. C’est si important pour elle qu’elle serait prête à tuer pour protéger l’un des siens. Eärylia est quelqu’un de relativement jaloux. Comme elle a pu le remarquer par elle-même lorsqu’elle rencontra Helwa, elle se met rapidement en colère quand elle sent qu’elle va perdre quelque chose, ou même quelqu’un. L’elfe déteste qu’on lui vole la vedette et n’hésite pas à répliquer par la violence verbale. Car malgré tout, elle n’en vient aux mains que lorsque c’est vraiment le dernier recours.
    Comme nous le disions un peu avant, elle use beaucoup de la violence verbale. Elle sait jouer sur les mots, elle les connaît. Elle utilise donc son savoir pour remettre des ignorants à leur place. Son ton sec et froid est d’ailleurs craint par ses proches car ils savent très bien que les mots qui suivront seront d’une glaciale franchise. Et bien sûr, il n’y a pas de violence sans bagarre. Eärylia aime s’attirer des ennuis. Elle possède un léger côté de provocateur. Son réel plaisir est de voir la haine de son ennemi lorsqu’il tombe dans son piège.
    Dans un tout autre registre de défauts, dirons-nous, elle est quelqu’un d’inconscient. Elle fait des choses sans réfléchir, fonce dans le tas. Elle oublie parfois qu’elle a un cerveau. Il lui arrive souvent d’agir sans réellement comprendre l’importance de ses actes, son but n’étant pas de blesser qui que ce soit au final. Cette inconscience se traduit souvent par un trop plein de confiance en elle. Car oui, elle agit sur des coups de tête avec une grande foi en elle. Elle pense que ses intuitions ne se trompent jamais, sauf qu’elle n’a pas toujours raison, et cela lui attire de nombreux ennuis.
    Eärylia Ciol est malgré tout une jeune femme renfermée. Elle aime la solitude et s’arrange toujours pour avoir ses moments d’intimité. La foule la dérange, car elle a encore du mal à rester en compagnie d’autres personnes. Lorsque son groupe dépasse les dix personnes, elle s’arrange toujours pour s’éclipser. Oui, elle est la reine du prétexte, et personne ne s’en doute, évidemment.
    S’il y a bien une chose qui l’agace, c’est qu’on découvre ce qu’elle a derrière la tête. Son ami le Dräke en est le grand spécialiste. Il lit en elle comme dans un livre ouvert, et vice versa. Elle a toujours trouvé agaçant qu’il puisse correspondre avec son esprit, même lorsqu’elle ne le souhaitait pas. C’est bien sûr grâce, ou à cause, de la relation très intime qui les lie tous les deux.

    Pour finir, c’est est une femme troublée et fragile. Les raisons de ce trouble sont inconnues de tous. Il lui arrive parfois de repenser à des choses vécues pour se sentir triste. Mais ce n’est pas une simple tristesse nostalgique, plutôt un regret qui pèse sur sa conscience, comme si elle avait des remords. Mais tout cela, il faudra le demander à Eärylia en personne. Elle ne révèlera pas ses faiblesses, à moins que la personne soit digne de confiance ou qu’on touche un point sensible. A vos risques et périls.

    Evidemment, le côté blanc de Eärylia Ciol est très précieux. Il fait d’elle une femme très attirante et même intéressante. Il arrive parfois à faire oublier ses nombreux défauts.
    Lorsqu’on dit Eärylia, le premier mot qui vient à notre bouche est ‘protectrice’. Oui, c’est le mot qui qualifie le mieux l’elfe. Elle est prête à tout pour mettre sa famille et ses amis en sécurité. Elle ferait absolument tout pour eux. On pourrait lui demander de sauter du haut du toit pour défendre quelqu’un, elle le ferait sans hésitation. Elle préfèrerait mourir plutôt que de voir un proche souffrir. La personne avec laquelle elle se montre la plus attentionnée –même si cela, elle refuse de l’admettre- reste Helwa. Elle ne supporte pas qu’on l’injure, qu’on le blesse ou qu’on le contredise. Elle est la seule à le pouvoir et est toujours là pour le défendre. Eärylia est la femme la plus protectrice qu’il puisse exister. Peut être l’est-elle un peu trop, même ?
    La jeune femme est aussi très fidèle. Elle n’a jamais eut à l’idée de trahir l’un des siens, en arme comme en amitié. Plutôt mourir que de faire une chose pareille… La lâcheté, elle ne connaît pas et ne souhaite pas l’apprendre. Elle ose d’ailleurs la critiquer ouvertement, sans gène.
    Etant une personne très attentionnée, Eärylia est compréhensive. Elle parvient toujours à réconforter ses prochains avec des mots doux et des gestes délicats. Elle sait comment s’y prendre pour aider.
    Pour terminer en beauté, elle est libre. Elle n’hésitera pas à quitter un endroit si elle ne le juge pas à son goût. Elle n’a peur de rien, et déteste être enfermée. Il lui faut sa liberté, c’est primordial, et surtout vital. Vous la verrez sûrement, au moins une fois dans votre vie, quitter une conférence importante en plein milieu d’un discours.

    Pour conclure, l’elfe possède deux extrêmes dans son caractère : Tout en étant très agaçante, c’est une femme sensible, fragile et attentionnée qui n’hésitera pas à user de la violence pour défendre ses proches. Attention à ne pas toucher ses points sensibles, elle risquerait de le prendre très mal et s’énerver…


Dernière édition par Eärylia Ciol le Mer 18 Fév 2009 - 17:39, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Eärylia Ciol [Eclaireur]   Eärylia Ciol [Eclaireur] I_icon_minitimeMer 18 Fév 2009 - 17:39


    HISTOIRE
    -------------

    Journal d’une vie, Eärylia Ciol.

    Cf 1, Prologue.

    « J’ai toujours pensé qu’être un elfe était une vie fascinante, mais parsemée d’embûches. Jusque là je ne m’étais pas trompée. L’immortalité offre de nombreuses possibilités, comme la découverte du monde et sa splendeur. Comment ignorer la beauté d’un arbre qui respire, ou le doux parfum d’une fleur qui s’épanouit alors que l’on passe à quelques centimètres, qu’on les frôle ? Ma famille m’aura tout apprit, de la capacité à observer l’univers dans lequel nous vivons, jusqu’au respect du prochain. Tout être vivant a droit à la vie, aussi bien les plantes que les animaux. On m’aura appris à honorer la Nature et les Hommes. Mais jusqu’à quel point ma vie reste magnifique ? A quel point puis-je être insensible en observant ce que les autres cultures font à ce qu’on nous a donné …?

    J’ai toujours vécu à Miradelphia. Depuis ma naissance, je respire l’air d’Alëandir, la citée éternelle. Je fus mise au monde par Aria Ciol, mariée avec Celior Ciol, soldat dans l’armée elfique. Il y a tout juste cent vingt ans, au printemps, je prenais ma première bouffée d’air. Il est rare de voir des enfants dans la communauté des elfes, donc je ne vous cache pas que je fus choyée dès mon premier souffle. Je ne me souviens plus de mes premières années sur cette terre. Trop jeune peut-être. Ou trop inconsciente. Peut-être même les deux ? Il est clair que c’est la période où l’on découvre le monde pour la première fois. Actuellement, je suis encore à la deuxième découverte, de mes yeux d’adulte. Tout ce que je peux vous dire, c’est que je passais la plupart de mon temps à dormir, à manger et à traîner dans les pattes de ma pauvre mère. Que faisait-elle d’ailleurs ? Elle devait déjà être archer… Avec des parents aussi accrochés à la paix, comment moi-même je pouvais ne pas devenir défenseur de la sérénité ?

    Et puis arriva le moment de ma belle enfance : celle où je commençai à apprendre. Ma mère, de moins en moins présente, décida qu’il était temps de passer à mon éducation. J’étais plus jeune que mes camarades, mais on me jugeait déjà bien dégourdie, donc prête. Néanmoins, je n’avais pas encore beaucoup d’expérience elfique, ce qui m’attira beaucoup d’ennuis auprès des autres. Certes, avec l’âge cela disparaissait, mais je m’en souviens bien… J’vais beau me débrouiller comme un chef à l’apprentissage de la langue de mon peuple, je ne connaissais pas encore assez la cité pour pouvoir en parler. J’étais bien souvent isolée, et considérée comme un « fardeau ignorant ». Ce n’était pas ma faute, ni celle des miens. Je ne pouvais pas en vouloir à ma mère, parce qu’elle travaillait dur pour rapporter un peu d’argent à la maison. Me voir en lieu sûr alors qu’elle défendait le peuple, c’était pour elle la plus parfaite des solutions… Quelle mère ne ferait pas cela pour son enfant ? »

    Cf 7, Adolescence.

    « C’est peut-être bien ce moment-là de ma vie qui dura le plus jusqu’à aujourd’hui. L’adolescente est le moment où l’oiseau quitte le nid, prend son envol, part découvrir le monde. C’est là que je commençai à m’éloigner des autres, à prendre mon envol, moi aussi. Je préférai observer ma mère chasser les fruits d’un arbre avec un arc et une flèche, plutôt que de bavarder avec les autres filles de mon entourage. Rester des heures à bavarder, cela ne m’intéressait pas, et cela continue d’ailleurs. Aria était mon modèle, et cela, personne ne pouvait rien y faire, à part s’en contenter. Ce fut elle qui décida de terminer mon éducation, jugeant qu’il était temps de m’apprendre les ficelles de la vie. Personne ne s’imposa, et dès que j’eu 60 ans, je commençai déjà rêver de ma future profession. J’avais déjà décidé, et je souhaitais suivre les traces de mes parents en défendant mon peuple. Je me devais d’entrer dans l’armée, mais pour cela je devais apprendre à me battre, à manier les armes et surtout à me comporter comme un digne soldat. J’étais jeune, j’étais fragile, mais personne ne pouvait nier que j’étais maligne, obéissante et agile dans mes gestes. A côté de tout cela, j’allais travailler chez un marquis, qui, en échange de mes services, continuait à m’apprendre l’art de la merveilleuse langue des elfes pendant notre temps libre. J’étais épanouie, et c’était la seule chose qui comptait aux yeux de mes parents. »

    Cf 9, Adieux.

    « Malheureusement, tout n’était pas rose dans mon éducation. La guerre entre les elfes et les autres peuples prenait beaucoup de temps à mes parents. Je restais souvent seule à la maison, à lire les ouvrages qu’on m’imposait. Un soir de Bàrkios, personne ne rentra. Une lourde bataille avait éclaté. Les archers avaient été appelés pour appuyer les soldats. Les effectifs baissant de jours en jours, ils devenaient nécessaires. Je passai la soirée au coin du feu, à écouter les flammes crépiter sur les bûches, tout en les consumant. Les ombres dansaient sur les murs de la maisonnette, et moi, je restais là, assise, à attendre le retour de mes proches. Ce n’était pas la première fois qu’ils s’absentaient si longtemps, et ce ne serait sûrement pas la dernière…
    Au petit matin, je m’étais assoupie. Je dormais profondément quand un bruit atroce me ramena à la réalité. Un cri. Je me levai, ouvrant les paupières par la même occasion, et me ruait sur la porte pour comprendre ce qu’il se passait. J’ouvrai la porte, découvrant un homme, à genoux, la tête dissimulée dans ses larges mains. Il sanglotait, si je me fiais aux secousses qui parcouraient son corps. Je m’avançai doucement, le regard torturé par la peine qui se dégageait de sa silhouette recourbée. L’homme devant lui posa une main sur son épaule, compréhensif, et fit volte face, reprenant son chemin.
    Je fus la dernière au courant. Cet homme, c’était mon père. Il venait d’apprendre la mort de sa femme, autrement dit, ma mère. Elle avait été attaquée par surprise par un nain qui lui avait porté un coup de massue fatal. »

    Cf 10, Vengeance.

    « Les soixante années qui suivirent furent réservées à la finalisation de ma formation. Je décidai qu’il était temps de poursuivre le travail de mes parents et de m’engager dans l’armée. Ma mère aurait été fière de moi. Je travaillai avec acharnement pour progresser. Peu à peu, je gagnais en assurance. Je me montrais très agile et rapide, même si je n’arriverais probablement jamais à égaler les capacités physiques d’un homme. Je maniais un peu l’épée, mais pour cela je n’étais pas très habile. Il se trouvait que j’étais faite pour autre chose. Tout autre chose : le tir à l’arc. C’était inscrit dans mes gènes… Le sang d’une prodigieuse tireuse coulait dans mes veines. Je me devais de respecter cela. C’est pourquoi, lorsqu’on retrouva l’arc et les flèches de ma mère, je me mis à tirer avec acharnement. C’était ma destinée, je serais archer. »

    Cf 13, Rencontre.

    « Depuis que j’ai atteint l’âge de la raison –cent vingt années elfiques, je n’ai plus m’impression de vieillir. Je reste figée dans mon apparence actuelle. Un beau matin, cela doit bien faire dix ans, en plein hiver, je partais pour une promenade en forêt. Le sol était recouvert d’un manteau blanc qui ne semblait pas vouloir fondre. Et moi, légère comme une plume, je ne laissais pas une trace, ou presque pas, dans la neige. Mon silence était impressionnant, mais je trouvais agréable de me promener en écoutant le chant de la nature. Je m’enfonçai dans la profonde forêt, emmitouflée dans une longue cape noire. Et puis, après avoir parcouru quelques kilomètres dans ce calme serein, je découvris une entrée sombre, très étroite qui était recouverte d’une épaisse couche de lierre enneigé. Vous vous doutez sûrement que mon amie la curiosité l’emporta. J’entrai, bien décidé à occuper ma journée. Il faisait noir, mais peu importait, j’étais heureuse de découvrir un nouveau lieu.
    Un bruit sourd m’alarma. Avant de comprendre ce qu’il se passait, une énorme vague s’abattit sur moi. L’eau était glaciale… Heureusement, j’eu le bon réflexe et je revins vite à la surface pour respirer. Quelle était l’origine de ce ras de marée souterrain ? En tout cas, j’avais de l’eau jusqu’à la taille et j’étais trempée. Par où aller maintenant ?
    Alors que je m’apprêtais à faire demi-tour, quelque chose de rugueux et froid se frotta à ma jambe. Encore aujourd’hui, je pense que c’était un accident. Néanmoins, cette chose continua à me tourner autour, de plus en plus vite. Affolée ? Probablement. Progressivement, un tourbillon se forma à mes pieds, m’empêchant de partir.
    Et puis, je décidai de voir ce que c’était. Plongeant soigneusement mes mains dans le liquide tumultueux, j’attendis qu’il me touche. Lorsque cela se produisit, je fermai ma prise autour d’un corps très fin, écailleux glacial. Je le sortis de l’eau, l’attrapant avec ma main libre pour ne pas le laisser filer.
    Deux yeux apeurés. Oui, c’est tout ce que je vis. Je me mis à parler d’une douce voix, chantant presque pour rassurer cette petite bête. Peu à peu, il s’adoucit, écoutant ma voix. Je le relâchai, bien déterminée à revenir. »

    Cf 14, Détermination.

    « Les jours qui suivirent, après mon entraînement, je mettais ma longue cape noire et retournai dans la forêt. Chaque jour, je me retrouvais trempée comme une soupe, à observer cette drôle de créature, assise sur un rocher, qui me surveillait. C’était distrayant… Quand je rentrais à la maison le soir, je me dépêchais de me changer pour éviter d’éveiller les soupçons. J’aimais bien l’observer, cette bestiole. Je ne savais pas encore ce que c’était, mais je ne tarderai pas à le découvrir.
    Un matin, en allant à mon cours journalier, je m’empressai de prendre un ouvrage sur les créatures sauvages vivant à Miradelphia. J’avais l’embarras du choix. Je pris le livre sous mon bras, demandant à mon professeur si je pouvais le lui emprunter. Celui-ci acquiesça, comme toujours. »

    Cf 15, Découverte.

    « Un Dräke ! Voilà ce que c’était… Un cousin des dragons, inoffensif, petit, et fascinant. Il me fllut des heures de recherches dans l'immense ouvrage avant de trouver une description indirecte d'un dragon miniature portant ce nom. Je devinai que cette petite bête pouvait être ce cette espèce. Tout cela, j’avais pu le constater en l’observant des heures et des heures sur son rocher. Les jours qui suivirent, je continuais à aller lui rendre visite. Je tentai de lui offrir un fruit, mais il ne voulait pas s’approcher. Un jour, je m’aventurai avec une torche pour le voir en détails. Il ne sembla pas avoir peur, bien au contraire. Je devinai que la flamme attirait son attention, parce que ses prunelles se mirent à briller comme des joyaux. Je découvris enfin sa couleur : d’un azur clair éclatant. Il était plutôt mignon quand on le voyait de près, avec ses écailles pointues et luisantes. Ce fameux jour, j’entendis une drôle de voix –à la fois masculine et douce. Je me retournai, surprise. Personne. Je scrutai les environs, sans succès. Cette voix se répéta, mais cette fois dans la même langue que moi. Je fus si surprise que ne chercha même pas à comprendre. La petite bête venait de me parler. Les yeux écarquillés, je m’approchai, lui tendant une main. Il se baptisait Helwa : bleu en langage elfique. Je trouvais que c’était plutôt adapté, puisqu’il aimait l’eau et qu’il était de cette fabuleuse couleur. C'est lui qui me l'apprit, par cette drôle de télépathie.
    Et c’est ainsi qu’un lien se tissa avec Helwa, Dräke qui ne tarda pas à s’installer à la maison. »

    Cf 20, Fin du commencement.

    « Je viens d’avoir cent vingt ans. C’est fou ce que le temps peut passer vite quand on s’amuse. Comme promis, le jour de ma majorité, je décidai de me faire recenser à l’armée de mon peuple. J’étais assez expérimentée, et j’avais les capacités pour être une bonne combattante. Encore fallait-il que les femmes soient acceptées. Elles étaient rarement embauchées, mais qu’importe, j’étais déterminée. D’ailleurs, mon compagnon de télépathe était bien décidé à m’aider, même s’il fallait utiliser la ruse.
    Je fus acceptée en tant qu’éclaireur de l’armée. Les militaires avaient trouvé que ma discrétion était ma principale qualité. C’est donc avec mon arc long, mes flèches et mon épée que je partis pour suivre les pas de ma mère, prête à la venger. »

    ~~~~~

    Comment trouves-tu le forum ? : Extraordinaire. On voit que les admins ont travaillé. J’ai toujours été impressionnée par le développement du concept, les cartes, les idées (…) mais j’avais jamais eu le courage de m’inscrire ^^
    Comment as-tu connu le forum ? : Par pas mal de monde… Make Your Horse (grâce à Hera qui est admin ici), les top-sites et Dacia de MYH =)
    Crédit avatar et signature (lien vers l'image d'origine et nom de l'artiste dans la mesure du possible) : http://ironshod.deviantart.com/


Dernière édition par Eärylia Ciol le Jeu 19 Fév 2009 - 9:48, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Eärylia Ciol [Eclaireur]   Eärylia Ciol [Eclaireur] I_icon_minitimeJeu 19 Fév 2009 - 9:27

Muahaha.
Bon, c'est parti :niark:


Déjà, les yeux... juste une question : c'est juste un effet d'optique, une impression ou ils changent réellement de couleur ? (Excepté pour les yeux rouges des drows, les yeux ne changent pas de couleur, normalement What a Face )

Ensuite, pour l'histoire... Les nains c'est le maaal *Attend Garmin, son auréole au dessus de la tête*
"je n’ai plus l’impression de vieillir. Je reste figée dans mon apparence actuelle." => Les elfes continuent quand même de vieillir ;-) Elle peut ne pas avoir cette impression, mais attention à ce détail (après tout, pour des gens qui évoluent aussi lentement... What a Face )

Le Dräke... déjà, les Dräkes sont assez rares, donc trouver plus qu'une petite note de bas de page sur ces créatures est un exploit :mrgreen:
Donc, le nom elle ne peut pas l'avoir tout de suite. Par contre, "cousin des dragons" ça peut être déduit par l'observation, comme le reste ^^
Pour le nom, ça ne peut être qu'une "proposition"... Un Dräke ne fait que ce qui lui chante, et c'est à lui de voir si ça lui convient ou non. (Pas besoin de changer, cf la suite des commentaires :mrgreen: )

Pour la quasi totalité de ce qui est au dessus, ce ne sont que des remarques et/ou indications, rien à changer. J'ai mis en italique le seul point réellement dérangeant What a Face



Pour finir, il faut aller poster la fiche d'Helwa ici. Après la modification du petit détail en italique et la fiche de la bestiole, je tamponne :mrgreen:


[Petite note : ayant "du monde" à la maison, je ne peux pas garantir une réactivité ne serait-ce que correcte dans les deux jours à venir. Je préfère prévenir... Eärylia Ciol [Eclaireur] 650592 ]
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MessageSujet: Re: Eärylia Ciol [Eclaireur]   Eärylia Ciol [Eclaireur] I_icon_minitimeJeu 19 Fév 2009 - 9:37


    Déjà merci pour la réponse. Je vais essayer d'arranger l'histoire du nom Wink
    Pour les yeux, c'est bien un effet d'optique (c'est ce que font les yeux pas nature Wink)
    Et pour le vieillissement, c'est une constatation de la part e mon personnage, c'est juste une "impression" =)
    Je file faire la fiche ^^
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MessageSujet: Re: Eärylia Ciol [Eclaireur]   Eärylia Ciol [Eclaireur] I_icon_minitimeJeu 19 Fév 2009 - 10:44


    Désolée pour le double post ^^'
    Dooonc, j'ai essayé de regler le problème du livre, et j'ai aussi corrigé pour le nom Wink
    Voilà la fiche de Helwa =)
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Âge :  +- 1700 ans
Taille
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Niveau Magique : Archimage.
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MessageSujet: Re: Eärylia Ciol [Eclaireur]   Eärylia Ciol [Eclaireur] I_icon_minitimeVen 20 Fév 2009 - 21:13

Ch'est tout bon :mrgreen:

*Sort le tampon encreur magique et l'écrase sur la fiche*


~ Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur ! ~
~ Inventaire ~ Pour suivre ton évolution {obligatoire} ~
~ Le comptoir ~ Pour créer ton compte en banque et gérer l'argent que tu gagnes / que tu dépenses ~
~ Et enfin, si tu as des question, n'hésites surtout pas à demander de l'aide à un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet. ~


Walaaa. Et même si on a parfois l'air méchant, on ne mord pas (trop) souvent What a Face
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MessageSujet: Re: Eärylia Ciol [Eclaireur]   Eärylia Ciol [Eclaireur] I_icon_minitime

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