Maeror
Humain
Nombre de messages : 23 Âge : 32 Date d'inscription : 21/12/2008
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Non-Initié
| Sujet: Voyage & corbeau Mar 23 Déc 2008 - 14:53 | |
| /// Ceci est mon premier RP, c'est un sujet libre, même s'il n'est pas vraiment intéressant. C'est surtout histoire de rester cohérent, et pour préparer le terrain avec mon future "famillier". Pour ceux qui n'auront pas le courage de lire, petit résumé : Maeror voyage vers le fort d'Oësgard afin de s'engager dans l'armée. Il vient de Diantra, où il a entendu un héraut encourageant les hommes ( et femmes ? ) à aller s'engager dans l'armée. Maeror part le matin, et arrive dans la forêt d'Aduram pendant la nuit. Il y fait halte, et y fait une étrange rencontre avec un corbeau. Un hongre galopait à grande vitesse dans la plaine d’Atral, vers le Nord-est, vers la baronnie d’Oësgard. Maeror, juché sur la scelle plissait les yeux, les protégeant du vent et de la poussière. Jamais il n’avait chevauché à telle allure. Mais à la vu de cette plaine s’étendant à perte de vue, Maeror n’avait pu résister à cette soudaine envie. Mais quelle journée ! Songea-t-il en repassant ces récents évènements dans sa tête. Il était arrivé tôt ce matin là en Diantra. Sublime cité. Son cœur s’était gonflé de fierté devant l’imposante capitale. Il n’avait pourtant pas perdu de temps à contempler la ville, une inscription l’attendait, et chaque minutes qui passaient le rendaient de plus en plus nerveux. Maeror avait prit cette nervosité pour de l’excitation, mais ce n’était rien d’autre que de la peur. Jamais il n’avait combattu, si ce n’est dans les histoires qu’il racontait aux jeunes femmes. Hors c’était bien vers un champ de bataille qu’il se dirigeait. Pas dans l’instant, mais une fois engagé dans l’armée, ce ne serais plus qu’une question de temps. Maeror était donc entré en ville, et avait demandé son chemin aux passants, sans descendre de son destrier. Le fort de Valliance, une destination qui lui faisait froid dans le dos. Mais il ne l’atteint pourtant jamais, du moins pas ce jour là. En effet, il venait d’arriver sur une place où un héraut criait à une petite foule rassemblée devant lui : - Citation :
- « Oyé oyé !
De part la Volonté du Roi Ultuant et de son autorité, l’état de guerre à été décrété sur tout le Royaume. Le Maréchal Veldrin Dëlisa à été promu Sénéchal des Armées Royales et Illüs Niënior devient le Maître de l’Ordre du Lys d’Or. L’armée réforme séance tenante tous les gradés et soldats du Royaume. Voici la parole de notre Roi bien aimé :
Au même titre que vos Pairs, vos Fils, vous êtes appelés à défendre votre royaume au péril de votre vie. Le Roi demande à toutes personne désireuse de se battre et loyale à la Couronne de rejoindre le Bastion d’Oësgard afin d’y obtenir votre accréditation et vos ordres. C’est en répondant à la menace Drow avec virulence et puissance que nous démontrerons notre volonté de paix et notre unité. Nos mœurs ont été bafouées, les enfants tués, les femmes violées autant que les hommes qui ont donné leur vie au combat. C’est une véritable menace qui existe par delà nos terres et notre Royaume. Le Roi demande à toute personnesde faire face à cette violence et cette adversité, de montrer que notre Royaume est fort et que la Couronne ne peut tomber sous le joug de créatures barbares et sanguinaires. C’est un appel à la guerre, un appel aux armes. Nous devons faire face ensemble et donner à notre Royaume la véritable volonté guerrière de notre Race. Ce sont nos descendants qui écouteront les légendes des grandes batailles à venir, c’est un exemple qui se forme, une voie à suivre. Au-delà de nos différences, nos ambitions, c’est un chemin de gloire et d’honneur que nous devons former et tenir. C’est pour cela que je demande à mon peuple bien aimé de répondre à mon appel et à celui de vos Pairs, de votre Terre et de votre devoir. Vive la Couronne et les Hommes !» Maeror avait alors juste pris le temps d’aller prendre un repas dans une taverne avant de reprendre la route. Vers la baronnie d’Oësgard, donc. Cette nouvelle l’avait grandement rassuré, son recrutement dans l’armée étant repoussé d’au moins une journée. Il aurait d’ailleurs aimé séjourner quelques temps à Diantra, histoire de visiter la ville, mais n’en avait rien fait. Il ne voulait plus se voiler la face, s’il restait, se serait uniquement pour ne pas aller s’engager. S’il ne partait pas immédiatement, alors jamais il ne le ferait – ne lui avait-il pas fallu deux ans avant de quitter Ydril ? Il voyagea donc jusqu’à la plaine d’Atral, gigantesque mer d’herbe. Loin au Nord, une épaisse couche d’arbre prenait place. La forêt d’Aduram. Maeror ne l’atteignit qu’une fois la nuit tombée, et ce depuis plusieurs heures. Il était extenué, et son hongre l’était encore plus. Il se sentait sale, et son visage était recouvert de sueur. Son destrier avait tenu bon l’infernal rythme qu’il lui avait donné pendant de longues heures durant, mais avait finalement dû ralentir, préférant éviter le risque qu’il ne meurt en pleine course. La température avait chutée en même temps que la nuit était apparue, et il sembla à Maeror qu’il faisait encore plus froid dans l’épaisse forêt que dans la plaine. Il fit aller son cheval au pas, ne souhaitant pas le faire chuter sur une racine trop importante, d’autant plus que la visibilité était restreinte. Les arbres étaient très rapprochés, les branches basses forcèrent Maeror à se pencher en avant, sous peine d’entrer en collision avec ces bois indociles. Après plusieurs centaines de mètre de cette avancée laborieuse, il décida de faire halte. Il chercha un lieu où les arbres étaient assez espacés et descendit de sa monture. Il flatta l’encolure de Carr – c’était ainsi qu’il l’avait nommé – en chuchotant. « C’est bien, tu t’es bien débrouillé aujourd’hui, tu seras récompensé, je t’offrirai une belle jument encore toute jeune, … » Et bien d’autres promesses qu’il ne tiendrait jamais. Il avait lu qu’il fallait parler aux chevaux. Ils ne comprennent certes pas le langage humain, mais ça les rassureraient, les décontracteraient … il paraît. Une fois son baratin effectué, il attacha Carr à un arbre grâce à une lanière en cuire. Chose stupide et barbare, mais ainsi attaché le hongre ne tenterait pas de fuir. Il était bien trop fatigué, de toute façon. Puis Maeror alla s’allonger au pied d’un arbre, à même le sol. Pas très agréable, mais les preux chevaliers et les nobles personnes ne sont-ils pas proches de la nature ? Encore une de ses lectures … Il s’endormit sur le champ, à quelques kilomètres de sa destination, dans cette forêt silencieuse, sans s’attendre à la surprise qu’il aurait à son réveil. |
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Maeror
Humain
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| Sujet: Re: Voyage & corbeau Mar 23 Déc 2008 - 20:05 | |
| Un rayon de soleil.
Maeror ouvrit les yeux. Le jour était levé depuis plusieurs heures, une étincelante lumière éclairait la cime des arbres.
Il se redressa puis s’adossa contre l’arbre auprès duquel il s’était endormit. Une douleur éclata dans son dos, le faisant grimacer.
Mais comment font-ils, tous ces nobles aventuriers, pour dormir ainsi ? Songea-t-il en soupirant.
Carr henni à quelques mètres de lui, apparemment ravi de le voir réveillé. Maeror lui lança un coup d’œil et se figea. Un corbeau s’était posé sur son pelage brun et mangeait méticuleusement une des pommes qu’il avait ramassé il y a de cela deux jours. La pomme en question était posée sur la scelle – Maeror n’avait pas pris la peine de l’enlever. Sur le flanc du hongre, la sacoche contenant les affaires de Maeror était totalement déchiquetée.
Il se redressa en un éclair, le sang bouillonnant dans ses veines.
« Aaaaaaah ! » Cria-t-il en faisant de grands gestes dans l’espoir de faire fuir le volatile.
« Ouste ! Déguerpis ! »
Le corbeau se contenta de le regarder, visiblement nullement impressionné par l’homme gesticulant et hurlant comme un dératé.
Incapable de faire peur à un oiseau. Cette idée embarrassante se mit à lui labourer le crâne.
Rouge de honte et de rage, il s’élança vers Carr avec la ferme intention de tordre le cou à l’imperturbable volatile. Le corbeau n’en bougea pas pour autant, si bien que Maeror arrêta sa course à un pas du hongre.
« Dégage de là ! » Cria-t-il. Le corvidé se contenta de pencher sa tête de côté, l’air de dire « quelque chose ne va pas ? »
Une nouvelle vague de colère assaillit Maeror. Pas contre l’oiseau, mais contre lui-même. L’humiliation était trop forte. Comment pourrait-il faire un bon soldat s’il ne pouvait même pas faire fuir un piaf pareil ?
Le regard du corbeau était fixe, et étonnement plein d’intelligence. Maeror se souvint avoir lu de nombreuses légendes à propos de ces animaux. Certains antiques peuples les considéraient comme des dieux, d’autres comme de véritables fléaux.
« Ouais … Tu m’as tout l’air d’être un vrai fléau pour les sacs. Un vrai, guerrier dans ton genre. » Maeror rendait au corvidé son regard fixe, il ne voulait plus tuer l’animal. A quoi bon ? Tuer un piaf, quel acte noble ! Il se contenta donc d’observer intensément ces yeux d’un noir profond, ne sachant trop que faire pour le faire s’envoler.
Au bout d’une vingtaine de secondes, le corbeau redressa la tête. Son attitude semblait dire : « Je gène ? Il fallait le dire plus tôt !» Puis il décolla, avant disparaître dans les bois.
Maeror se rendit compte que son cœur battait la chamade et qu’il transpirait comme un athlète. Carr ne semblait guère avoir été perturbé par le corvidé, et ce malgré ses pattes crochues sur son arrière train.
Maeror jeta la pomme que le corbeau avait entamée et estima les dégâts causés à son sac. Il tiendrait le coup – le tissu n’était déchiqueté que sur le dessus. Aucun risque que son équipement chute, mais il devrait s’en acheter un nouveau avant que les déchirures ne s’agrandissent.
Il fit quelques étirements puis monta en scelle. Il plongea la main dans l’une des nouvelles ouvertures de son sac et en sortit une pomme, qu’il s’empressa d’entamer en même temps qu’il frappa doucement les flancs de Carr de ses pieds bottés.
Maeror reprit son chemin vers le fort d’Oësgard en se jurant mentalement que jamais il n’avouerait à personne sa ridicule aventure. /// RP solo terminé. Rien de bien palpitant, mais je n'ai pas écris ça pour rien,il y aura des conséquences par la suite |
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Maeror
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| Sujet: Re: Voyage & corbeau Mar 23 Déc 2008 - 21:21 | |
| /// Est-il possible qu'un modérateur déplace ce sujet vers la Forêt d'Aduram s'il vous plait ? Je n'avais pas vu cette zone, et je me suis donc trompé d'emplacement. Merci d'avance, et toutes mes excuses pour cette erreur. |
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| Sujet: Re: Voyage & corbeau | |
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