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| Un Long Retour - Suite [PV Hellyor] | |
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Amnesia
Humain
Nombre de messages : 786 Âge : 34 Date d'inscription : 16/02/2008
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| Sujet: Un Long Retour - Suite [PV Hellyor] Dim 14 Juin 2009 - 0:26 | |
| (Début du Sujet)
Voici que le jeune homme se positionnait à ses côtés. Si cette précaution paraissait déplacée aux yeux de la Demoiselle, elle ne pipait mot, pesant avec soin les paroles de son compagnon, tandis qu’il répliquait allègrement à son nouvel interlocuteur. Toisant les protagonistes, elle-même laissait ses mains vagabonder ici et la, entre sa taille et son dos, tandis que son visage se marquait de quelques mimiques curieuses et retenues.
« Non, mais votre simple imbécilité me tape sur les nerfs… »
En définitive, la voici qui achevait par lier ses doigts contre sa colonne vertébrale, interdite. Ses pupilles suivaient ainsi la progression de l’humain qui, dorénavant, allait à leur rencontre, alors qu’une main avide glissait sur sa chaire. Refermant sa paume contre sa lame, lèvres entrouvertes, elle effectuait un simple pas sur le côté, avant de pivoter vers le Rôdeur. Ce dernier allait souplement en direction de l’inconscient, avant de bondir sur sa proie à vive allure. Le dos contre le mur, la gorge oppressée par un poids étranger, le garde roulait des yeux.
« Vous lui touchez, ne serait-ce qu'un cheveux et votre jolie petite tête va rouler quelques mètres plus loin sur ces pavés frais. »
Sur un gémissement plaintif, le captif cherchait dès à présent aide quelconque auprès de ses compagnons. Ces derniers, abasourdis, restèrent cependant inertes, tandis que, l’esquisse d’un rictus naissant à la commissure des lèvres d’ Hellyor, il laissait sa lame redessiner la courbe du cou de l’ Humain, avant de le laisser reprendre pied à terre. Simple avertissement.
« Sale...Sale… métis ! Attend de voir ce qui t'attend lorsque nous allons te retrouver… même la mort serait trop belle pour un sale croisé dans ton genre ! »
Debout, le voici qui, jurant, retournait auprès de ses compagnons. Quelques secondes à peine, et voici un trait familier. Sursautant, comme qui s’éveille, la Demoiselle se tournait en direction du jeune homme, dont l’épaule était à présent mutilée par un projectile. Une seconde de plus, et voici le flanc touché. Une dernière tentative qui jamais n’atteint sa cible, car voici déjà l’ Humaine qui se postait entre le prédateur et la proie, l’un posté sur un toit, le second à ses côtés. Serrant les dents tandis que la pointe transperçait le côté intérieur de sa cuisse, la voici déjà qui, fléchissant, s’agenouillait aux côtés de son compagnon, et s’attardait sur les plaies qu’il entreprenait d’ores et déjà d’arranger au mieux, rompant l’extrémité des flèches.
Pourtant, tandis qu’elle lui intimait le calme, le voici qui lui présentait une enveloppe, maintenue close par un cachet de cire. Sur celle-ci, son prénom, rédigé avec soin. Cependant, l’heure n’était pas à la lecture. Aussi, bien d’avantage préoccupée par son état, la voici qui glissait hâtivement la lettre à sa taille, et s’emparait du bras indemne du jeune homme. Celui-ci se relevait déjà, et s’avançait à présent en une ruelle adjacente. Le suivant d’une démarche incertaine, elle suivait chaque mouvement, chaque hésitation. Aussi, lorsqu’il vint à s’effondrer, elle se tenait d’ores et déjà à ses côtés, le maintenant au mieux en sa chute.
« Hellyor… »
Un murmure, unique, tandis que ce dernier sombrait dans l’inconscience sous la pluie battante. Sa tête reposant à présent sur les genoux de la Demoiselle à ses côtés.
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La nuit était à son apogée, et au dehors, le seul écho de quelques rondes raisonnait. L’air alentour était moite, bien qu’agréablement tempéré. L’environnement clos était sobre et modeste. Au centre de l’ameublement principal, une couche ou résidait désormais le Rôdeur. Trois lunes s’étaient passées depuis l’incident. Sur une table en bois à droite du lit, une lettre, dépliée, ainsi qu’un bol empli d’eau et surmonté de linges humides. Dans un coin opposé, dans la pénombre de la pièce, une chaise de bois, rongée par quelques insectes. Sur celle-ci, une jeune femme endormie, la tête posée sur des genoux repliés. Une position sans nul doute inconfortable. Cela dit, la fatigue marquant les traits de la Demoiselle laissait supposer que cela n’était que sans grande importance. Sur la cuisse, un bandage maculé et grossièrement noué. Lui même en était paré. Les projectiles avaient été savamment retirés, et les plaies nettoyées et pansées. La chose semblait cependant avoir été faite avec plus de soin et d’attention.
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| | | Hellyor
En attente de validation.. Nombre de messages : 123 Âge : 32 Date d'inscription : 11/12/2007 Personnage:.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Non-Initié | Sujet: Re: Un Long Retour - Suite [PV Hellyor] Dim 14 Juin 2009 - 22:52 | |
| Le jeune homme était inconscient depuis maintenant trois long jours. Cela lui arrivais parfois d’être dans un délire, mais ses crises n’étaient pas très longue et se calmais très rapidement. Alors qu’il entrais dans un nouveau délire, quelque chose le poussa à se réveiller enfin après trois jours d’inactivité. Il s’assit rapidement dans le lit avec de grand goutte de sueur froide qui lui perlais l’ensemble du torse. Il commença par essayer de se calmer et d’observer l’endroit où il se trouvait désormais. Sa respiration se calma lentement pour ensuite laisser un souffle léger entre ses lèvres. Ses yeux firent lentement le tour de la pièce en trouvant l’enveloppe qu’il avait écrit à la demoiselle sur la table de chevet ainsi qu’un petit bol rempli d’eau. Ainsi, elle l’avait une fois de plus soigner, remarqua t-il en voyant les bandages qui triais maintenant son torse.
Il fronça légèrement les sourcils en portant l’une de ses mains à l’un des bandages. Cette tentative lui tira une grimace de douleur, mais il se retint juste attend pour ne pas grogner. Il commençait vaguement à ce souvenir de ce qui c’était passer lors de la nuit qui c’était passer il y a maintenant trois jours. Les gardes qui les avaient arrêter dans la rue afin de pouvoir profiter de la jeune femme, ainsi que les projectiles qui sifflait dans les oreilles du rôdeur. La cuisse transpercer de la douce…À ce souvenir, Hellyor tourna la tête en tout sens à la recherche de la silhouette tant connu de ses yeux. Lorsque ses yeux rencontrèrent finalement le corps de la jeune femme, un sourire vint naître sur ses lèvres, rassurée qu’elle ne l’aie pas quitter sans prévenir, comme lui l’avait fait.
Cependant, son sourire fut de courte durée en remarquant le bandage qu’elle portais à la cuisse qui avait été transpercer de la flèche qu’elle avait prit à sa place. De plus, la fatigue qui marquais les traits de la jeune femme ne faisait qu’inquiéter d’avantage le jeune homme. Il se souvenait aussi du son de sa voix lorsqu’elle avait prononcer son nom juste avant qu’il ne s’évanouisse. Avec une précaution infinie il se déplaça dans le lit avec l’aide de ses bras. La douleurs qui lui tirais l’épaule était épouvantable, mais la blessure que portais la douce était beaucoup plus importante que sa propre douleur. Après des efforts calculer, il réussi finalement à atteindre le bord du lit et se positionner en position assise. Son regard émeraude était toujours poser sur la silhouette de la jeune femme.
Il se leva donc en s’appuya contre le lit et commença a acquiescer quelques pas en direction de l’humaine. Il s’assura de ne pas faire de geste trop brusque, puis parcouru la distance qui le séparait du corps de la douce. Il fixa de ses pupilles ouverte, puis lentement il se pencha en glissa une main derrière les jambes de la jeune femme et derrière son dos. Avec des gestes calculer, il la souleva avec une énorme grimace de douleur, mais tint bon en se dirigeant vers la lit où il y déposa le corps endormi de la femme qu’il aimait. Il l’allongea sur le dos en prenant soins de ne pas la réveiller dans ses gestes. Hellyor mit la tête de l’humaine sur l’oreiller qui s’y trouvait.
Après s’être assurer qu’elle n’était plus dans une position inconfortable, il alla prendre le bol d’eau qui se trouvait sur la table de chevet et alla le remplir d’eau propre et utilisable. Il revint vers la jeune femme en s’assoyant sur le lit, juste au côtés d’Amnesia, puis avec des gestes lent et précis, il dénoua le mouchoir maculer qui se trouvait contre la cuisse de la demoiselle. Il observa la blessure qu’elle portais à la jambe pendant un long moment. Il se demandait la meilleure chose à faire pour ne pas provoquer une douleur trop vive à la jeune femme pendant qu’elle dormait, parce que cela aurait pu entraîner de l’inconscience.
Il se décida finalement en empoignant un morceau de tissu propre, puis l’appliqua sur la blessure en prenant soin de ne pas trop appuyer. Le rôdeur commença donc a nettoyer la blessure avec des gestes précis et minutieux typique de son travail de rôdeur, mais avec les gestes d’un homme amoureux qui ne souhaitais pas voir souffrir celle qu’il aime. Il nettoya l’ensemble de la blessure, puis fit un bandage assez léger autour de la plaie pour être sur qu’elle ne s’infecte pas d’avantage. Lorsqu’il eu complètement terminer l’opération, il porta doucement sa main vers le doux visage de la douce avec un petit sourire.
- Tu passe ton temps à me sauver. Tu est comme mon ange gardien.
Le même petit sourire se trouvait sur les lèvres, lorsqu’il avait murmurer ses quelques mots. Il lui caressa un instant le visage et finit par déposer un baiser sur le front de celle-ci en l’abriant pour être sur qu’elle ne prenne pas froid pendant la nuit. Le jeune homme tant qu’a lui, se dirigea vers la chaise que l’humaine occupais quelques instant plutôt. Son regard se perdais dans la noirceur de la nuit. Son cœur tant qu’a lui ne cessais de battre la chamade pour celle qui reposais désormais dans le lit. |
| | | Amnesia
Humain
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| Sujet: Re: Un Long Retour - Suite [PV Hellyor] Lun 15 Juin 2009 - 9:32 | |
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La nuit passa ainsi, en un calme feint par la sérénité seule de la pièce, isolée. La Demoiselle ne s’éveilla pas avant que les premiers rayons de l’aube ne viennent à poindre, inondant son visage d’une douce lueur. Battant des paupières sous la lumière nouvelle, la voici qui glissait son avant bras sur son front, tandis qu’elle balayait la pièce d’un vague coup d’œil. Quelques instants de plus lui furent nécessaires à remettre les choses en ordre, suite à quoi, prenant vivement appui sur la paume de ses mains, elle bondissait à terre, rejetant les draps au pied du lit. Alors, en un gémissement plaintif, elle fléchissait, absorbant le choc de sa chute à l’aide de son flanc et de ses bras. La douleur plus vive qu’en ses souvenirs semblait l’avoir prise au dépourvu. Ainsi, elle jettera un coup d’œil à sa jambe ; là se tenait un bandage nouveau. Ceci n’étant nullement son œuvre, elle pivotera en direction de la chaise qu’elle avait occupée quelques heures plus tôt. Se redressant, désormais avertie et avec prudence, elle froncera légèrement les sourcils tandis qu’elle dévisageait à présent le Rôdeur, installé en ce coin même.
Dormait-il ? Quoiqu’il en soit, ses yeux étaient clos, et sa respiration paisible. Point positif. Pourtant, elle ne manquerait pas de le réprimander sur son inconscience à pareil agissement en son état. La déplacer alors que lui même présentait une santé précaire. Pourtant, elle s’interrogera une seconde sur son propre état, évaluant qu’elle ne semblait pas même s’être éveillée alors qu’il la déplaçait et qu’il manipulait sa jambe meurtrie. Trois nuits sans sommeil, cela n’avait, en fin de compte, rien de bien surprenant, tant bien même la douleur aurait au moins du éveiller ses sens. S’il s’était produit quelque chose, et qu’elle n’avait été en mesure d’y prendre part. Protestant contre sa propre maladresse, elle se promettra de prendre plus de repos les jours à venir. Ceci était bien la moindre des choses après ces jours d’éveil, si elle tenait à recouvrir pleine possession de ses actes.
Effectuant un quart de tour, elle reviendra en direction du lit. La lettre y était toujours déposée, et elle la rangera soigneusement en son enveloppe, tandis qu’elle finissait par s’emparer du bol empli d’eau et entreprenait d’aller en changer. Revenue auprès du lit, elle y prenait un instant appui, avant de se rendre à la fenêtre qu’elle entrouvrira. L’air était frais et humide de la pluie de la veille. Cependant, au pied de l’édifice, déjà nombreux étaient ceux qui allaient et venaient. Parmi eux, quelques gardes que la Demoiselle surveillera un instant avec attention. Sans autre intérêt, elle reviendra à sa préoccupation première, tandis que ses iris glissaient sur les bandages apposés sur les plaies du jeune homme. Bien que quelque peu maculés, les trois jours de repos avaient entamé leur office, et s’il allait être nécessaire de nettoyer les plaies, elle ne s’inquiétait désormais plus outre mesure.
« Tu en as assez fait comme cela... Tu dois te reposer... »
Visiblement persuadée qu’il ne resterait pas sans ouïr ses propos, elle se détournait désormais, et quittait la pièce, refermant la porte derrière elle. Sa démarche était lente et claudicante, tandis qu’elle laissait ses doigts suivre la courbe du mur à ses côtés. Assurance faite, elle parvint indemne au lieu désiré. Là, deux hommes vinrent à l’accueillir. Le premier parvenu à sa rencontre, de haute stature, les cheveux longs et le visage fin, s’inclinera doucement, imité par le second, arrivé à leur hauteur. Ce dernier portait une cape d’un noir d’ébène, et des artifices travaillés pendaient à sa taille. Lui même imposant, il arborait, à l’instar de son compagnon, de longs cheveux lisses, et une stature marquée par des traits élégants et élancés. Répondant alors, voici la Demoiselle qui courbait l’échine, un mince sourire naissant à la commissure de ses lèvres, tandis qu’elle se redressait finalement.
« Comment se porte votre compagnon ? »
Le premier ayant pris la parole semblait le plus jeune, tant bien même leur âge propre aurait été pénible à définir. Sa voix était suave et monocorde. A son côté droit, pendait une arme curieuse, à lame évasée, bien que d’une finesse sans pareille. Ecarlate, le métal se jouait sans mal de la lueur ambiante. S’arrachant à cette contemplation, la Guerrière hochera doucement la tête, en prévention à la réponse à venir.
« Ses plaies sont en voie de guérison, bien qu’il sera sans doute nécessaire qu’il ne s’accorde plus de repos... »
Un regard glissait alors sur sa jambe, tandis que le second protagoniste prenait à son tour la parole. Son ton était identique à celui de son compagnon, bien que plus grave et plus lent.
« Quant à votre jambe ? »
Désignant le bandage de son indexe, il penchera légèrement la tête sur le côté, curieux. Sans attendre, elle fléchira le genou, comme qui s’assure d’une mobilité optimale. Satisfaite, elle en reviendra à ses interlocuteurs.
« Tout va bien... Nous vous sommes reconnaissants pour votre hospitalité... Ainsi que pour l’aide apportée... »
Échangeant un regard complice, les deux hommes laissèrent un rire enjoué leur échapper, tandis qu’ils s’exclamaient gaiement que la chose était tout à fait naturelle, suite à quoi, ils se détournèrent un instant, revenant sur leurs pas. Patiente, elle attendra leur retour. Ainsi, quelques minutes plus tard, le voici qui revenaient, un plateau de bois entre leurs mains, qu’ils tendirent à la jeune femme. S’inclinant en guise de remerciement, la voici qui s’en emparait, et se détournait à son tour de cette pièce modestement décorée.
En revenant donc à pénétrer au sein de la chambre, elle déposera le plateau sur la table de chevet. Une odeur agréable s’en dégageait ; pain, thé divers et fruits de saison. De quoi rassasier un tant soit peu le Rôdeur.
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| | | Hellyor
En attente de validation.. Nombre de messages : 123 Âge : 32 Date d'inscription : 11/12/2007 Personnage:.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Non-Initié | Sujet: Re: Un Long Retour - Suite [PV Hellyor] Mar 16 Juin 2009 - 3:00 | |
| Le jeune homme était rester éveiller une majeur parti de la nuit. Son regard se perdait a travers la fenêtre pour venir observer la pluie qui tombait lentement contre les pavés de la rue qui se trouvait en contre-bas. Parfois ses pupilles revenaient se poser sur la silhouette endormie de la jeune femme qui se trouvait dans le lit. Il voulait s’assurer qu’elle ne se réveillerais pas en sursaut et quitterais la pièce aussitôt qu’elle l’aurait vu éveiller de son inconscience. Cependant, qu’il tenait de rester éveiller, la fatigue dû à l’effort d’avoir transporter la jeune femme jusqu’au lit, l’avait lourdement coûter en réserve d’énergie. Il sombra alors dans un long sommeil sans rêve.
Alors qu’un rêve commençait a s’insinuer a travers ses paupières close, il sentit les doux rayon du soleil venir peser contre celles-ci. Il ouvrit alors un œil un écoutant les bruits de la pièce. Sentant qu’il n’y avait aucun déplacement et qu’il sentais toujours la respiration endormie de la jeune femme, il referma ses yeux sans pour autant s’endormir. Après quelques minutes à rester ainsi, il senti la demoiselle bouger sur la couche, mais n’osa pas bouger pour essayer de la rassurer. Que ferait-elle si elle le découvrais réveiller et dans cette position de plus? Il ne bougea donc pas en attendant que la jeune femme ce soit remis sur pied. Il pouvait sentir le regard de celle-ci peser sur lui et le transpercer comme on regarde au travers d’une fenêtre.
Avec ses autres sens que la vu, il suivit la progression de la demoiselle a travers la pièce. Lorsqu’il entendit l’eau qui coulait, il se dit qu’elle devait forcément changer l’eau qu’il avait lui même changer. Le bruit du papier qu’un pli soigneusement et le glissement de celui-ci. Cela devait être la lettre qu’il lui avait écrit pendant qu’il était toujours seul. Le parfum de la douce parvint aux nez du rôdeur lorsqu’elle s’approcha de lui pour ouvrir la fenêtre. Il ne put dissimuler un petit sourire tellement il aimait le parfum enivrant qui chatouillais son nez à ce moment précis. Il essaya tant bien que mal de faire taire les palpitations de son cœur pour ne pas éveiller les soupçons tant qu’à son état actuel.
« Tu en as assez fait comme cela... Tu dois te reposer... »
C’est quelques mots avaient été prononcer comme pour l’avertir qu’elle ne le laisserais acquiescer aucun gestes brusques dans les prochains jours. Cependant, voici que ses oreilles entendant la porte s’ouvrir et se refermer sur la demoiselle. Ses pas s’éloignait déjà lorsque le jeune homme daigna ouvrit les yeux sur la petite pièce, maintenant vide. Il fixa la porte comme si celle-ci allait s’ouvrit par la simple force de sa penser, puis le jeune homme finit par se lever de son siège en laissant courir son regard sur la rue qui se trouvait juste en bas. Des gens passaient parfois juste en dessus, mais ne prêtaient aucune attention au yeux vert émeraude qui suivait le moindre de leur geste. Son regard était triste et fatigué à la fois. Il était persuader que la jeune femme était parti sans lui piper mot de la direction qu’elle avait choisie de prendre.
Détournant son regard de la rue, il fit quelques pas en se dirigeant vers la salle de bain où il prit un peu d’eau dans ses mains placer en coupe et s’en aspergea le visage à grand renfort. Il devait forcément être crasseux après trois jours ainsi passer. Alors qu’il était entrain d’entreprendre la toilette de son torse, il entendit de la porte s’ouvrir et se refermer. Avec un froncement de sourcil, il prit une serviette, puis marcha lentement vers la pièce en découvrant la silhouette de la jeune femme. Il s’appuya doucement sur le cadre de la porte en croisa les bras pour se laisser aller à sa contemplation. Ses yeux vert émeraude se posèrent sur le doux visage de la douce. Ses trais parfaits aux yeux du demi était un peu tirer par la fatigue, mais le rôdeur s’en contre fichait, tout ce qu’il voyais c’était la femme qu’il aimait. Lentement ses yeux descendirent vers le cou de celle-ci, mais se concentrèrent de nouveau sur le visage.
Hellyor finit finalement a poser son regard sur le plateau que la demoiselle venait de lui apporter afin de lui redonner des forces. Ainsi elle n’avait pas l’intention de quitter le domicile afin de se rendre dans une quelconque contré lointaine? Cela le rassura, mais le troubla également. Elle resterais peut-être le temps de sa guérison mais s’en irait en suite. Dissimulant son trouble, il s’approcha lentement d’elle en venant se placer derrière elle. Avec douceur, il glissa son bras entre le bras de la jeune femme et sa taille, puis agrippa un morceau de pain en le tirant vers lui. Le jeune homme regarda la jeune femme un instant, puis se détourna en retournant s’asseoir sur la chaise qui était maintenant son endroit à lui. Il se sentais bien assis sur cette chaise. En mordillant dans le morceau de pain, il concentra de nouveau son regard sur la silhouette de la douce. Il ne pouvait pas la quitter deux seconde du regard sans avoir envi de la revoir. Ses traits, ses courbes, ses gestes étaient tous graver dans l’esprit du rôdeur.
- J’ai nettoyer la plaie que tu porte à la jambe. Ce n’est peut-être pas digne d’un guérisseur, mais au moins, elle ne s’infectera pas.
Il grimaça légèrement lorsqu’il senti la plaie de son épaule saigner un peu. Il se fichais éperdument d’avoir mal, son seul et unique but dans cette ruelle avait été de protéger d’abord et avant tout la demoiselle d’un quelconque danger. Il savait très bien qu’elle n’avait aucun besoin de lui pour cela, mais il désirait se sentir utile auprès d’elle. Comme un véritable compagnon ce devait de l’être auprès de sa compagne. Il ne savait toujours pas non plus où il se trouvait, mais sa aussi il s’en fichait. L’important c’était qu’il se trouvait avec l’humaine que son cœur avait choisie, voilà tout. |
| | | Amnesia
Humain
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Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Eveillé / Néophyte
| Sujet: Re: Un Long Retour - Suite [PV Hellyor] Ven 10 Juil 2009 - 13:46 | |
| Le voici qui se glissait désormais en son dos, s’emparant d’une miche de pain. Tranchée en parts égales, elle reposait au sein d’une coupelle en bois. Sur la gauche, une mixture épaisse et écarlate. Enfin, un récipient de taille moyenne, contenant un liquide sombre et délicatement odorant. Fruité. Alors, tandis qu’il s’écartait à présent, la Demoiselle en fera de même, ne cherchant nullement à se sustenter, elle ira s’adosser au mur le plus proche. Rugueux, elle laissera ses mains choir en son dos, afin d’en épargner la chaire.
« J’ai nettoyé la plaie que tu portes à la jambe. Ce n’est peut-être pas digne d’un guérisseur, mais au moins, elle ne s’infectera pas. »
Laissant ses iris glisser le long de sa jambe, elle en reviendra finalement à son interlocuteur, courbant un tant soit peu l’échine en guise de remerciement. Bien que claudicante, sa tenue était assurée. Si cela ne valait pas le travail d’un guérisseur, l’on s’en rapprochait grandement. Elle pourrait ainsi se mouvoir sans trop de craintes. Quittant ces réflexions, elle vit alors le visage du jeune homme s’étirer en une grimace douloureuse. Constatant alors qu’elle n’avait que trop négligé la situation, elle revint sans tarder aux réprimandes.
« C’est de toi, dont tu devrais te soucier en priorité. Tu dois te reposer, et cesser de gesticuler en tout sens, pour un oui, ou pour un non. »
Croisant les bras sur sa poitrine, elle se redressera, tandis qu’elle effectuait un pas en avant. Son ton était irrévocable, et son regard, perçant. Cette situation ne l’enchantait guère. Pourtant, elle laissera un soupir échapper à ses lèvres, tandis qu’elle reprenait son appui d’un geste de la main, sa paume contre la paroi.
« Ceci n’étant, bien entendu, pas discutable. »
Se radoucissant quelque peu, elle le remerciera tout de même pour les soins apportés et le confortera sur le fait qu’ils étaient bien amplement suffisants. Suite à quoi, elle lui annoncera qu’ils avaient cinq heures de repos devant eux. Après cela, ils étaient attendus auprès de leurs hôtes pour le déjeuner. Des vêtements propres avaient été laissés à leur disposition.
« Je viendrais te chercher... En cas de nécessité, tu auras la possibilité de me retrouver dans la pièce voisine. »
Ceci dit, la voici qui, désignant une pile de linge propre sur une commode, s’éloignait et, tirant la porte derrière elle, rejoignait une seconde pièce ou se tenait un lit modeste. S’y laissant choir après avoir pris soin de clore la porte, la voilà qui fermait les yeux, sans prendre le temps de se dévêtir. Quelques instants plus tard, elle fixait les poutres suspendues au dessus de sa tête, rêvassant, tandis qu’elle faisait glisser distraitement l’anneau autour de son doigt. Ainsi le temps passa, jusqu’à ce que la Douce ne se décide à prendre appui sur ses coudes pour se redresser. Silencieusement, elle se rendait alors dans une petite pièce, commune à la chambre, dans laquelle elle prit le temps de se laver, des pieds à la tête.
Cheveux humides, enlacée en une serviette de bain, elle vint se poster au bord de la fenêtre, l’entrouvrant afin de laisser pénétrer l’air frais de la journée. Si tant est que « frais » soit le terme le plus approprié. A y regarder de plus près, il semblait bel et bien que le lieu où se trouvait la résidence était quelque peu en retrait. Au pied de la façade, l’agitation, bien que présente, était moindre et dérisoire face à celle rencontrée au centre de Diantra.
Enfin, revenant à son occupation principale, la voici qui enfilait une tenue de cuir clair, tendant vers l’ivoire. Séparée en deux pièces, la voici qui laçait la jupe, avant d’en faire de même pour le haut. Enfilant des bottes et rejetant ses cheveux en arrière, elle patientera désormais, avant de quitter la chambre. A l’heure dite, elle vint frapper à la porte du rôdeur.
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| | | Hellyor
En attente de validation.. Nombre de messages : 123 Âge : 32 Date d'inscription : 11/12/2007 Personnage:.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Non-Initié | Sujet: Re: Un Long Retour - Suite [PV Hellyor] Ven 10 Juil 2009 - 19:06 | |
| Le jeune homme leva sa miche de pain vers la guerrière lorsque celle-ci se courba afin de la remercier. Il croqua dans sa miche de pain en regardant les passant qui flânait dans les rues. Certain hurlait, d’autre passait à grande vitesse comme s’il était suivit par quelconque ombre.
« C’est de toi, dont tu devrais te soucier en priorité. Tu dois te reposer, et cesser de gesticuler en tout sens, pour un oui, ou pour un non. »
Ainsi elle avait remarquer la petite grimace qu’il avait tant bien que mal essayer de dissimuler. Il aimait beaucoup leurs joute ainsi, car aucun d’eux ne voulais donner raison à l’autre et il trouvais sa amusant, malgré la situation. Seulement, il ne devait surtout pas répliquer, sinon il risquerais cher, très cher. Il soutint le regard que lui lançait la jeune femme. Un regard rempli de reproche et perçant. Il n’aimait pas vraiment lorsqu’il se sentais ainsi transpercer, mais il savais pertinemment que sa situation de santé ne lui permettais guère de faire trop de gestes forçant. Du moins, pour l’instant, puisque les plaies risquaient de se rouvrir et de s’infecter.
« Je viendrais te chercher... En cas de nécessité, tu auras la possibilité de me retrouver dans la pièce voisine. »
Le rôdeur hocha doucement la tête en serrant la mâchoire. Évidemment qu’elle ne resterais pas avec lui pour se reposer. Quel genre d’idée avait bien pu germer dans sa petite tête de demi. Au moment où elle quitta la pièce, le regard du rôdeur se posa sur la main de la demoiselle. Un anneau…Cette simple révélation lui tira un énorme pincement au cœur. Il grimaça, mais pas de douleur cette fois. Plutôt de colère et de tristesse, seulement, la jeune femme avait déjà refermer la porte derrière elle. Le laissant seul avec ses propres démons, pour ainsi dire.
Sans prendre soin de son état de santé, il se leva et se dirigea aussitôt vers la salle de toilette afin de pouvoir être prêt le plus rapidement possible. Il dévêtis ce qu’il avait à dévêtir, puis commença à faire sa toilette avec minutie. Même si elle c’était mariée en son absence, rien ne changeais pour ses sentiments. Il voulais toujours lui donner une bonne impression de lui même, même si cela ne servirais forcément à rien. De plus, il se demandais si elle avait lu la lettre qu’il lui avait donner quelques instants plutôt.
Après avoir fait sa toilette entièrement, Hellyor sorti de la salle de bain en allant enfiler les vêtements qui se trouvais sur la commode. Il n’était pas vraiment habituer de se parer de ce genre de vêtement, puisque ses vêtements de rôdeur était beaucoup plus simple, seulement il devait être entrain de se faire laver. De plus il ne savais même pas où il se trouvais, ce que Hellyor n’aimais guère. Mais puisque c’était la jeune femme qui l’avais amener jusqu’ici, rien ne servait à se poser trop de question. C’était complètement inutile. Il enfila donc les vêtements que lui avait prêter ses hôtes et décida d’aller voir à la porte de la demoiselle pour voir si elle dormais. Lentement, avec une précautions infini, il sorti de sa chambre et se dirigea a pas feutrer vers la chambre voisine. Il savais que ce n’était pas très poli d’aller la voir pendant qu’elle se reposais, mais il aimait tellement contempler son visage paisible.
Il empoigna la poigner de la porte et la tourna. Verrouillée. Elle avait prit soin de verrouillée sa porte? Elle savait qu’il allait essayer de venir? Il colla donc lentement son oreille à la porte et commença à entendre la respiration paisible de la demoiselle. Elle devait sûrement dormir. Avec un petit soupir, il rebroussa chemin, mais fit craquer quelques lattes sans le vouloir. Sa partie humaine, lui coûtais parfois cher. S’il avait été aussi léger qu’un elfe, jamais il n’aurais fait craquer ses lattes et risquer de dévoiler se présence à la demoiselle. Il s’engouffra dans sa chambre en fermant la porte derrière lui et se laissa aller contre le lit. Prenant soin de retirer ses bottes, il coucha sa tête sur l’oreille en fixant le plafond. Même s’il aurais voulu dormir, jamais il n’aurais pu fermer l’œil. Son cœur continuais de se serrer chaque fois qu’il repensais à l’anneau de la douce.
Sans ce rendre compte du temps qui filais, il tourna la tête vers la porte au moment où la jeune femme cognais à celle-ci. Pendant plusieurs seconde, il continua de fixer la porte, sans rien faire, puis décida finalement de se lever en allant ouvrir la porte. Malgré la fait qu’il n’avais pas dormir, ses cheveux était tout en bataille et ses vêtements légèrement froisser. Pour quelqu’un qui voulais paraître présentable, il était tout à fait le contraire. Il posa son regard sur la silhouette qui se trouvais devant la porte et souris en coin.
- Jolie tenue…
Il se tourna dos à elle en enfilant ses bottes et sa bourse. Il prit soin de mettre une petite dague à son côté, on n’était jamais trop prudent. Le jeune homme referma la porte derrière lui et se dirigea vers les escaliers. Il aurais bien présenter son bras à la jeune femme, seulement il se sentais encore trop en colère pour le faire et ce n’était pas leur genre de se comporter ainsi un envers l’autre. Seulement lorsqu’ils…enfin. Cependant, il prit soin de l’attendre tout en bas des marches pour être sur de ne pas la perdre de vue. [/size] |
| | | Amnesia
Humain
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| Sujet: Re: Un Long Retour - Suite [PV Hellyor] Ven 10 Juil 2009 - 20:23 | |
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Enfin, il vint à lui ouvrir la porte. Cheveux en bataille, tenue quelques instants plus tôt impeccable désormais froissée, la voici qui s’interrogeait sur son occupation durant ces quelques heures. Enfin, qu’importe. Désormais, ils étaient attendu, et, tant bien même son estomac criait famine, cela sera à contre cœur qu’elle se décidera à se soumettre à la requête.
« Jolie tenue... »
Et déjà, il s’en détournait, sans outre mesure, tandis qu’il chaussait ses bottes. S’emparant d’une dague en guise d’habitude, ou de simple prévention, le voici qui quittait la pièce. Derrière lui, la Demoiselle n’avait pas esquissé l’ombre d’un geste, ne pipait mot. C’était sans peine qu’elle avait discerné la tension qui avait désormais pris place certaine entre les deux protagonistes. Ignorant cependant jusqu’à l’origine de ce phénomène, elle laissait l’ombre d’une expression pincée marquer ses traits d’ores et déjà tendus par la fatigue. Elle semblait ainsi mimer quelconque scène grotesque d’une pièce improvisée.
Finissant par progresser à sa suite, elle descendra les escaliers. Il l’attendait au pied des marches. En son regard, elle discernait alors une expression nouvelle : de la colère ? Refroidie à cette idée, outrée, elle passera à son côté sans lui accorder plus qu’un bref coup d’œil afin de l’inciter à la suivre. Pour autant, elle, ne l’attendra pas, rejoignant une pièce voisine à vive allure. Lèvres closes, plongée en un mutisme agacé, elle s’inclinera devant le couple qui les attendait.
Un large sourire naissant à la commissure de ses lèvre, le plus jeune, aux longs cheveux et à l’allure noble, viendra s’emparer du bras de la Demoiselle, et, enjoué, la guidera à sa place, ne la délaissant qu’une fois certain qu’elle soit à son aise. Le second, pour sa part, parviendra à la rencontre d’Hellyor. Sceptique, il l’examinera avec la plus grande attention. Plus âgé, et plus sage, sans doute, son regard oscillait désormais entre celui qui lui faisait face et la jeune femme.
Courbant quelque peu l’échine, il soufflera à l’oreille du rôdeur, en toute intimité. Son ton était grave, et lent.
« Que votre cœur s’apaise, jeune voyageur, car la colère mène à la haine, et la haine, à la souffrance. La souffrance, quant à elle, ne mène à rien sinon à elle-même. Ainsi vont les choses tant que l’homme ne peut maîtriser ses émotions. De là naissent les guerres et les trahisons. »
Le voici alors qui achevait son mouvement, son bras se déroulant lentement en direction d’une place ou étaient dressés couverts et assiettes. Le lieu était, à l’image des chambres, modestement décoré, bien que riche en variété. Bois divers, métaux travaillés avec soin, pierres courantes, le tout se mélangeait en une harmonie curieuse.
Quelques instants plus tard, une odeur délectable venait à s’emparer de la pièce, tandis que les deux protagonistes revenaient en son sein, bras emplis de mets divers et succulents. Viandes agrémentées de sauces, légumes soigneusement récoltés, féculents divers... Un repas digne de grandes occasions, à n’en pas douter. Pourtant, l’heure ne semblait en aucun cas aux festivités. Parachevant le tout, une délicate mixture bordeaux aux relents d’alcool.
S’installant alors, l’un à côté d’Amnesia, le second aux côté d’Hellyor, les voici qui, en cœur, levaient les mains et s’exclamaient gaiment :
« Amis, mangeons ! »
Et cela sera sans grand appétit que la jeune femme laissait le contenu de son assiette glisser d’un bord à l’autre. Rarement à sa bouche.
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| | | Hellyor
En attente de validation.. Nombre de messages : 123 Âge : 32 Date d'inscription : 11/12/2007 Personnage:.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Non-Initié | Sujet: Re: Un Long Retour - Suite [PV Hellyor] Lun 13 Juil 2009 - 16:56 | |
| Le jeune homme avait pu voir l’expression pincée qu’avait adopté la demoiselle, mais n’en fit aucun cas. C’était plutôt à lui d’être frustré et non elle. Il ne c’était pas fiancé pendant son absence, lui. Le rôdeur regarda la silhouette de la demoiselle passer à son côté, mais ne s’en offusqua pas. Il savait parfaitement qu’elle était capable de lire en lui tout les émotions qui le traversais et que la colère n’avais pas dû échapper au regard de la douce. Il tourna les talons et la suivit d’un pas lent et mesurer, pas trop près, mais pas trop loin non plus.
Il s’engouffra dans la pièce à la suite de la jeune femme et pencha légèrement la tête en signe de respect. Il ne pouvait se courber étant donner les blessures qui lui striais le corps de chaque côtés. Il posa son regard sur le jeune homme qui venait de s’approcher de la douce, c’était peut-être lui son fiancé? Non, il ne devait pas s’en prendre à un innocent s’il se trompais dans ses interrogations. De plus, il savais que même par la force, il ne pourrais pas redevenir l’élu du cœur de la douce, puisque celle-ci le regarderais constamment avec haine et le quitterais au plus vite, le laissant seul.
Il tourna son regard vers l’homme plus âgé et se courba légèrement pour lui témoigner de nouveau son respect. Malgré ses bonne manière, on pouvait toujours lire la colère dans les yeux du rôdeur. Il fronça les sourcils au moment où le vieil homme se pencha vers lui, pour lui murmurer quelques paroles qui reflétais exactement l’état d’âme du jeune homme. Ce n’était pas évident apprendre à maîtriser ses émotions lorsque la demoiselle se trimbalais avec un anneau au doigt. Seulement, le jeune homme compris ce que le vieil homme voulais lui faire comprendre et hocha lentement la tête en signe de compréhension. Sa mâchoire alors crispé, laissa entrevoir un léger sourire envers l’homme qui avait su apaiser un temps sois peu son âme.
Hellyor alla prendre la place que l’on lui avait indiquer et regarda les hôtes tours à tour à attardant son regard sur les traits de la demoiselle. Il détourna son ses yeux au moment où les autres homme s’approchaient avec les plateaux. Le ventre du demi commença alors à crier famine et gargouiller férocement. Gêné que tout les monde aie pu l’entendre, il pencha la tête afin que son visage sois cacher par ses cheveux châtain. Empoignant une fourchette, le rôdeur commença à manger lentement, mais pas trop rapidement, car il ne pourrait pas avaler tout le contenu de l’assiette. Son regard se posais fréquemment se posais à plusieurs reprise sur la jeune femme qui avait presque peine à avaler certaine chose.
- J’aimerais savoir pourquoi les gardes vous ont tirés dessus, pendant la nuit? En espérant que la question n’est pas trop indiscrète.
C’était le plus vieux des hommes qui avait prit la parole et fixait intensément le jeune homme. Hellyor tourna un moment son regard vers la demoiselle, puis déposa sa fourchette en se racla la gorge afin de mieux se prononcer.
- Nous nous promenions dans les rues, puis j’ai entendu des gardes au loin qui cherchaient une femme pour satisfaire leurs désirs. Ils étaient souls pour la plupart et se dirigeait droit sur l’endroit où nous nous trouvions. J’ai donc prit le rôle du protecteur, même si je savait pertinemment qu’Amnesia est en mesure de se défendre sans moi. J’ai donc attaquer les gardes lorsqu’ils l’ont approcher de trop près et je me suis prit ses flèches. Si elle n’aurais pas été là, je serais forcément mort dans la ruelle.
Hellyor releva les yeux vers le vieil homme qui était entrain d’hocher la tête en comprenant exactement le situation. C’était sûrement la même version que lui avait raconter la douce, mais il voulais l’entendre du rôdeur.
- Je vous conseil de ne pas trop vous faire remarquer dans la ville pour le moment, car vous risqueriez pire que les blessures que portent déjà votre corps.
Le jeune homme hocha doucement la tête. Il pouvait parfaitement comprendre ce que signifiait le pire pour le vieil homme. De plus, il n’avais pas l’intention de commencer à faire des acrobatie quelconques avec les blessures qu’il portais. Si l’envi lui prenait, la jeune femme lui rappellerais aussitôt son était de santé et lui ferais des remontrances pour être sur d’avoir été bien comprise. Les deux hommes se levèrent de table afin de la débarrasser. Le rôdeur se leva alors en prenant son assiette ainsi que d’autres plats pour aider ses hôtes à débarrassé la table. S’il ne pouvais pas faire de geste brusque, il pouvait bien aider les gens qui l’avaient héberger et nourri pendant qu’il était inconscient. Ils laissèrent donc la femme du vieil homme avec la douce.
Hellyor prit un bac rempli d’eau et le souleva pour le déposer sur le comptoir afin de pouvoir laver les plats. Seulement, l’effort lui tira une grimace et il dû se tenir les côtes pendant un petit moment afin que la douleur s’estompe. Après plusieurs minutes, la douleur s’atténua et il entreprit de laver les plats et de les ranger dans les endroits prévus à ses effets. Rangeant finalement le dernier plat, il alla jeter sale dans l’égout près de la rue et revint dans la pièce principal en posant son regard sur la jeune femme. Heureusement que ses vêtements cachaient ses bandages, car il sentais de fine gouttes de sang s’échapper de la plaie qu’il portais à l’épaule. |
| | | Amnesia
Humain
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| Sujet: Re: Un Long Retour - Suite [PV Hellyor] Mar 14 Juil 2009 - 11:04 | |
| Le repas achevé, les protagonistes vaquèrent à leurs occupations : débarrasser, laver, ranger. Rejoints par le rôdeur, ils accélérèrent le rythme. La jeune femme, pour sa part, était soigneusement restée à l’écart. Son aide ne serait nullement quémandée, puisque sollicitée pour tout autre dessein. Patientant, la voici qui s’était adossée contre un mur, ses iris allant et venant au rythme des va et vient de leurs hôtes. Plongée en un mutisme serein, la voici qui croisait ses bras sous sa poitrine, et fermait quelques secondes les yeux, se prêtant à quelques respirations mesurées. Pour chaque zone ciblée, un exercice plus poussé. Finalement, une voix parvint jusqu’à elle, la tirant ainsi de sa torpeur.
« Nous arrivons... »
Bondissant en un élan nouveau, la voici qui s’éloignait à présent à grandes enjambées, malgré la douleur lancinante qui tiraillait son membre. Alors, vive, elle traversera un long couloir, ou étaient exposées de nombreuses armes. Sans y prêter plus d’attention, la voici qui parvenait devant une porte coulissante. S’y introduisant, elle laissera l’épais pan se rabattre derrière elle. Devant elle, se tenait alors une pièce aux proportions démesurées. Au centre, un jeune homme saluait la nouvelle venue, un sourire naissant à la commissure de ses lèvres. Ses mains, jointes en son dos, se refermaient sur la garde d’une lame qui pointait au dessus de ses cheveux hirsutes. Son torse était à nu, et une tenue ample recouvrait ses jambes. Le tout était maintenu par une ceinture de tissu, refermée par un simple nœud. Sans un mot, il déroulera son indexe en direction d’une armoire massive, ou étaient exposées de nombreuses lames. S’en emparant d’une semblable à celle que maniait à présent le second protagoniste, elle viendra à ses côtés, courbant à son tour l’échine.
« Cela faisait longtemps... »
Souriant doucement, elle laissera son poignet glisser sur le plat de la lame, tandis que s’écartant de deux pas, elle se plaçait en position règlementaire. Ses genoux était légèrement fléchis, et malgré une mimique douloureuse le temps d’un instant, bien vite, elle retrouvera son sourire, tandis qu’elle répondait d’un voix calme et posée.
« Je te songeais déjà fort loin, en quelconque contrée reculée. En quête d’aventures. »
Le jeune homme, éclatant de rire, imitera la jeune femme, se positionnant face à elle, tandis qu’il ramenait sa lame devant lui. L’empoignant fermement, il placera une jambe en avant, l’autre en recul, afin de se stabiliser. Là, il effectuera avec minutie deux pas en avant, savamment mesurés afin de parvenir à mi chemin, effectuera un demi tour sur lui même, et lancera sa lame en arrière. Le geste était calculé, et effectué avec une lenteur recherchée. La jeune femme, en un même élan, abaissera sa lame en une courbe dessinée avec soin, et laissera les deux amantes se rencontrer en douceur.
« Le temps a passé, et me voici... »
La danse continuera ainsi un long moment. L’un et l’autre effectuaient divers mouvements, privilégiant la précision à la force et à la vitesse. Imitant chaque attaque et chaque parade, enfin, ils revinrent à leur posture initiale. Ravie, le jeune homme laissera sa lame glisser à sa taille, et viendra enlacer l’avant bras de la jeune femme à l’aide de ses deux mains.
« Tu as bonne mémoire... »
Se libérant, elle reculera de deux pas, reprenant une posture offensive.
« Fort malhabile celui qui oublie l’enseignement de son maître... C’est en tout cas ce que tu n’avais de cesse que de me répéter... »
« Et je dois reconnaître que j’en suis assez fier ! »
Eclatant de rire, il se placera lui même en recul, prêt à reprendre l’échange. L’échauffement semblait cependant achevé, et la danse allait en toute autre direction. Il fut le premier à s’élancer, sans prévenir, vif et agile. Leurs lames se rencontrant en un souffle, leurs iris se mêlant, il soufflera.
« Répartis ton poids, épargne ta blessure, car ton opposant ne saurait que trop prendre avantage de la situation. En ce sens, ton endurance est mise à rude épreuve. Il ne te saurait être accordé quelconque instant de repos. Passe outre, et fais face. »
Inclinant la tête, elle le repoussera en arrière, et reviendra sur sa position. Si sa plaie l’élançait, elle n’en pipait mot. L’échange reprenait, et rien ne leur était épargné. La jeune femme semblait en désavantage. De longues minutes plus tard, ils étaient en sueur. Elle, haletait.
(¯`•.¸¸.•´¯`•.¸¸.->
Pendant ce temps, dans la salle à manger, ils parvinrent enfin au bout de leur besogne, et tandis que le plus jeune achevait de remettre en ordre les ustensiles, le second se tournera vers Hellyor. Le voici qu’il le remerciait pour son aide. Dès à présent, il lui était offert le loisir d’aller se reposer, ou de se joindre à eux, bien qu’il ne lui serait en aucun cas permis de participer aux joutes, aux vues de ses plaies.
« Nous voyons beaucoup de monde en ces lieux... Notre but est de former, de parfaire... De nos jours, ceci est un luxe, semble-t-il, aussi nous complaisons-nous à la tâche... Cela passe par la maîtrise de l’arme, mais également de son corps, et plus que tout, de son esprit. »
Souriant, les deux jeunes gens entraîneront le rôdeur dans le couloir. Sur la droite, il rejoignait l’escalier qui le mènerait à sa chambre. Sur la gauche, il rejoindrait les deux combattants.
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| | | Hellyor
En attente de validation.. Nombre de messages : 123 Âge : 32 Date d'inscription : 11/12/2007 Personnage:.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Non-Initié | Sujet: Re: Un Long Retour - Suite [PV Hellyor] Mar 14 Juil 2009 - 15:38 | |
| Le jeune homme n’avait point entendu la demoiselle se lever pour aller dans une quelconque pièce, puisque les bruits de la cuisine couvrait tout les autres bruits provenant des autres pièce. Alors qu’il croyait trouver la jeune femme assise avec la femme du plus vieil homme, il découvrit une chaise complètement vide. Il haussa un sourcil en tournant la tête vers les deux hommes qui finissait enfin de faire la vaisselle et s’approchait de lui avec un large sourire au lèvres. Quelque chose dans ce sourire disais à Hellyor qu’il aurais mieux fait de rester avec la demoiselle plutôt que d’aider ses hôtes à faire les corvées.
«Notre but est de former, de parfaire... Cela passe par la maîtrise de l’arme, mais également de son corps, et plus que tout, de son esprit. »
Le rôdeur regarda tour à tour les deux hommes, puis fronça d’avantage les sourcils sans cesser de les fixer. Ils étaient dans une école de combat? Pourquoi la douce avait-elle choisie une école de combat…À moins qu’elle veuille que lorsqu’il serait remit sur pied, il apprenne à maîtriser tout la colère qui bouillonne en lui et éviter de se faire blesser par le premier abruti venant. L’idée ne serait pas ridicule en sois, mais le jeune homme ne maniais pas des armes guerrière, il maniait des armes d’ombre. Le principe était à peu près le même, mais pas exactement, certaine parade n’étaient pas les mêmes.
Sans savoir pourquoi, il suivit les deux jeunes gens vers l’endroit où il devrait faire le choix. Sans prendre une minute pour réfléchir, il tourna à sa gauche pour aller voir ce que faisais la demoiselle. Il pouvait déjà entendre le son des lames qui s’entrechoquais, mais il voulais s’assurer que sa blessure n’allais pas s’infecter parce qu’elle s’y donnerais trop à fond dans ce combat. Le plus vieil hocha doucement la tête en signe de découragement. Le but était simple, il aurais dû choisir le repos, puisque ses plaies étaient toujours ouverte, mais lui, il avait choisie aussitôt l’option du combat. Décidément, ils auraient du chemin à faire avec ce demi trop en colère.
Hellyor attendit que les deux hommes le rejoignent. Cependant, il s’impatientais. Il se tenait près de la porte et entendais tout ce qui pouvait se passer dans cette pièce. Les lames qui s’entrechoquais en une parade compliquer pour quelqu’un de peu habituer, mais de fort simple pour un apprenti et son maître. Il pouvait entendre, mais pas voir et cela le frustrais légèrement. Mais il respira un bon coup et calma son cœur en se disais que la demoiselle ne risquais absolument rien, puisque c’était elle-même qui les avaient conduit dans ce lieux. Le plus jeune des deux arriva en premier et ouvrit lentement la porte afin de laisser passer le demi et le vieil homme.
S’engouffrant dans la pièce sombre et dénuer de décoration, le regard du rôdeur se posa sur la jeune femme qui était encore en plein combat. Lentement, son regard dévia cependant vers l’homme qui combattais avec la douce. C’est gestes étaient précis et fin. Agile et rapide. Calculer, mais profond. Hellyor croisa les bras sur son torse et observa de plus près les gestes. Pour un œil humain, il était beaucoup plus difficile de décortiquer la parade qui se passais sous leurs yeux, mais pour les yeux habiter du demi, les gestes étaient parfaitement visible. Le combat ressemblais à une danse parfaitement coordonner où les deux danseur connaissait chaque gestes à retenir et le paraît sans le moindre effort.
Alors que la parade continua ainsi pendant un bon moment, le jeune homme concentra entièrement son regard sur les gestes qu’effectuaient la guerrière. Un fin sourire vint naître à la commissure des lèvres du rôdeur. Jamais il n’aurais pu croire qu’une femme sache se battre avec autant d’aisance et de facilité. Il avait, certes, déjà vu la demoiselle à l’œuvre, mais là, elle s’y donnais tellement que sa ne pouvait que l’émerveiller. La blessure qu’elle portais jadis au flanc c’était complètement rétabli et lui permettais de faire de grand mouvement sans encombre. Alors qu’il observait une nouvelle parade, ses yeux se posèrent à l’endroit où se tenait son bandage à l’épaule. Malheureusement, sa veste commençait à s’imprégner d’une petite tâche rougeâtre. Heureusement, la pièce était sombre et ne permettrais à personne de voir que c’était tâcher, mais il devrait aller dans sa chambre pour changer de bandage.
Il suivit lentement le mur en direction de la porte et s’éclipsa sans trop faire de bruit. Tournant finalement la coin vers l’escalier, il mit une main sur son épaules en retenant un gémissement, puis gravit les marches une par une afin de minimiser ses gestes pour ne pas empirer la blessure. Lorsqu’il eu gravit l’entière parti des marches, il tourna vers la droite et gagna sa chambre en refermant la porte derrière lui. Seulement, celle-ci ne c’était pas totalement refermer, mais ça, le rôdeur ne le remarqua pas et la laissa donc entre bailler. Il commença pas retirer la veste de sur ses épaules et retient un autre gémissement en sentant le tissu frotter contre le bandage.
Lorsque la veste fut retirer, il s’assit sur le lit en regardant le bandage tâcher de sang. Il fit le tour de la pièce en cherchant d’autre bandage possible, puis se leva en trouvant ceux-ci déposer sur la commode. Il savais pertinemment qu’il ne devrait pas effectuer l’opération seul, mais il ne voulais pas déranger les combats qui s’effectuais au premier. Lentement, il commença par dénouer le bandage de son épaule, mais entendit des pas dans l’escalier et tout près de sa chambre. Il prit rapidement une serviette et la déposa sur son bandage afin que la personne ne puisse pas voir sa plaie. Cette personne pourrais seulement comprendre s’il voyait la tâche qui striais son vêtement et s’il décidait d’enlever la serviette qu’il avait déposer sur ses épaules. Il se coucha lentement sur le dos en fixant le plafond, attendant sans trop savoir pourquoi, la personne. |
| | | Amnesia
Humain
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| Sujet: Re: Un Long Retour - Suite [PV Hellyor] Dim 19 Juil 2009 - 19:55 | |
| Et ainsi, le temps passait, et dans la chambre, nulle personne ne pénétrait. Au pied de l’escalier, l’on entendait encore les lames s’entrechoquer. A celles-ci, s’ajoutaient désormais l’écho d’encouragements enjoués. Et ainsi, le temps passait, sans que personne, ne vint, dans la chambre pénétrer. Finalement, c’est un calme plat qui, enfin, s’installa au sein de la demeure. Oppressant. Puis des voix, échange mouvementé de murmures réprobateurs. L’on ne discernait que péniblement la cause de cette agitation nouvelle. Un simple « montez-la » parvint à l’étage, distinctement. A cela, des pas lents suivront, remontant prudemment les marches de l’escalier. Une. Deux. Trois personnes, dont les pas lourds se répercutaient sur les parois.
Une porte s’ouvrant lourdement dans la pièce voisine, accompagnée de ces murmures indiscernables, et voici le Silence à nouveau fait. Mais dans la chambre, nulle personne ne vint à pénétrer. L’on songeait là matière à curiosité, car au delà des murs, plus le moindre souffle, ni le moindre échange. Néanmoins, tous trois semblaient avoir pénétré non loin. Trois ? Bien compté. Pour autant, un quatrième se tenait au rez-de-chaussée. A bien y songer, cela ne se concordait guère. Mais enfin, plus outre place à la réflexion, car à présent, quelqu’un frappait à la porte. Sans attendre de réponse, voici le battant repoussé, et un homme pénétrant. Enfin, dans la chambre, quelqu’un se présentait. Sans nul doute, en aucun cas la personne souhaitée. Pourtant, voici l’homme qui, courbant l’échine, vint à s’excuser pour son entrée, quelque peu grossière.
« Sire, Hellyor, je viens au nom de votre amie panser vos plaies. »
L’homme, déposant ses iris sur le Rôdeur, viendra quérir les bandages laissés à sa portée. Au pied du lit, une bassine, fraichement nettoyée. S’en emparant, il rejoindra le jeune homme et, sans la moindre hésitation, s’emparera de la serviette qui servait à dissimuler la plaie aux yeux de tous. Ce n’était en aucun cas ce subterfuge qui allait permettre de la lui masquer. Dans la salle d’entraînement, déjà, tous avaient noté la difficulté. Première à protester, la Demoiselle, bien évidemment. Suite à quoi, et dans le but de l’apaiser, il fut assuré de venir s’en occuper. Ainsi, le voici.
Sans même prendre le temps de commenter cette veine tentative, il se mettra à l’ouvrage, avec adresse et soin. Bien vite, la plaie première fut pansée, et nettoyée. S’y attardant pourtant un instant, il se penchera bien rapidement sur les autres, y appliquant le même traitement, et avec la même adresse. Finalement, la chose fut faite, et les bandages souillés débarrassés. Quant à l’eau qui avait été usée durant l’ouvrage, déjà, elle était remplacée.
« Vous voilà serein, désormais… Nous tenons tous à ce que vous preniez le temps de vous reposer. Au nom de notre serment, nous veillerons nous même à ce que vous restiez allongé, s’il le faut. Ne vous serions cependant fort reconnaissant de ne pas nous y contraindre. »
Suite à quoi, le voici qui se redressait, et déposait une large tenture par dessus la fenêtre. Opaque, elle empêchait la lumière de pénétrer au sein de la pièce. Ainsi, il semblait faire Nuit, en plein jour. Adresse certaine, et de quoi se reposer en toute sérénité. Se dirigeant alors en direction de l’armoire, il en sortira une épaisse couverture qu’il déposera au pied du lit, la désignant au jeune homme, et lui indiquant de ne pas hésiter à s’en servir. Puis, le voici qui revenait en direction de la porte, et la tirant vers lui, il s’y accoudera un instant, reposant ses iris sur le jeune homme, allongé.
« Votre amie se repose dans la pièce voisine… Nous nous occupons d’elle. Soyez ainsi sans crainte, et reposez vous. Le diner venu, nous aurons le temps de discuter… De choses et d’autres… Jusque là, soyez vigilent, et en paix. »
S’occuper d’elle ? Pourquoi Diable était-il nécessaire de "s’occuper d’elle" ? Le laissant à cette réflexion, il quittera désormais la pièce, refermant délicatement la porte derrière lui, évitant ainsi au battant de se refermer lourdement.
(¯`•.¸¸.•´¯`•.¸¸.->
Dans la pièce voisine, la tension était à son comble, tandis que la porte s’entrebâillait, laissant place au jeune homme qui venait de quitter la chambre du rôdeur, après avoir pensé ses plaies. Il vint alors rejoindre ses compagnons. Deux étaient assis de chaque côté du lit, le dernier, accoudé à la fenêtre. Cette dernière était grande ouverte, et laissait un vent frais pénétrer au sein de la pièce. Malgré cette fraîcheur, de grosses gouttes de sueur perlaient sur le front de la jeune femme, étendue sur le lit. Les yeux fermaient, elle était sujette à quelques spasmes, contenus par les deux hommes à ses côtés. Ceux là venaient, puis s’en allaient, avant de ne s’emparer une nouvelle fois du corps d’ores et déjà meurtri. Enfin, l’on vint déposer un linge humide sur son front. Elle semblait désormais paisible, immobile, bien que sa respiration encore quelque peu saccadée. D’un commun accord, il fut décidé que la ronde serait entretenue durant la nuit. Sur ceux, deux prirent congés, tandis que le troisième s’installait au pied du lit.
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| | | Hellyor
En attente de validation.. Nombre de messages : 123 Âge : 32 Date d'inscription : 11/12/2007 Personnage:.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Non-Initié | Sujet: Re: Un Long Retour - Suite [PV Hellyor] Lun 27 Juil 2009 - 17:43 | |
| Le jeune homme se trouvait dans sa chambre depuis un petit moment, lorsqu’il entendit des bruits de pas montés et descendre en vitesse. Cela commençait à sérieusement l’inquiété. Il tourna la tête en fonction de positionner son oreille vis à vis la porte entrebâiller et attendit patiemment de connaître la suite des évènements. Lorsqu’il entendit le bruit de la porte voisine s’ouvrir avec plus de vitesse qu’a l’habitude, Hellyor senti les battements de son cœur s’accélérer et emplir l’ensemble de sa tête. Qu’es qui pouvaient bien s’être passer entre le moment qu’il était monter et cette instant précis. La précision que lui permettait ses oreilles, permi au rôdeur de savoir combien de personne se trouvait dans la pièce voisine, mais ne lui permettais en rien de savoir ce qui se tramais…puisque personne ne parlais. Aucun bruit. Aucun murmurer. Pas un son.
Alors qu’il allait se lever afin d’aller vérifier lui-même ce qui se passais dans la pièce voisine, qui était en réalité la chambre où logeait la demoiselle, il entendit des pas s’approcher de sa propre chambre. Il resta donc assis sur le lit en fixant la porte, attendant avec impatience que l’intrus entre finalement dans la pièce. Lorsqu’il se décida enfin à franchir la porte, les yeux d’Hellyor se posèrent sur lui, mais pas avec une note de reconnaissance. Tout ce qu’il désirais, c’est savoir et voir ce qui se passais et l’homme qui se tenait devant lui avait la fervente détermination de le laisser clouer au lit.
« Sire, Hellyor, je viens au nom de votre amie panser vos plaies. »
- Hummmm?
En fait il essayais plutôt de jouer les indifférents, mais son cœur continuais toujours de battre autant la chamade. Il serra légèrement la mâchoire en sentant le tissu de la serviette frôler la plaie qui était maintenant mise à nue. Hellyor posa durement son regard sur l’homme en question et le détourna au moment où celui-ci commença à soigner ses plaies. La demoiselle était beaucoup plus douce dans sa manière de soigner et le rôdeur préférais être toucher par ses mains à elle, plutôt que par les mains de cet homme qu’il ne connaissais même pas. Lorsque la première plaie fut penser, il s’attendait à ce que l’homme s’en fut, mais celui-ci resta pour vérifier le reste des plaies.
Le rôdeur fixait un point fixe lorsque le guérisseur fini enfin sa tâche. Cette exercices était destiné à cacher la douleur qui le tiraillais dans l’épaule et dans le flanc où la flèche c’était planter.
-Au nom de notre serment, nous veillerons nous même à ce que vous restiez allongé, s’il le faut.
Il croyais sincèrement que le jeune homme allait rester allonger ici, sans aller voir la demoiselle? Non mais pour qui il le prenait celui-là?La première chose qu’il ferais lorsqu’il serais sorti, c’était de se glisser subtilement dans la chambre de la jeune femme afin de vérifier ce qu’elle pouvait bien avoir. Pendant le repas elle semblait mieux en point, mais la situation présente, lui affichait clairement le contraire. Il se demanda alors si ce n’était pas lui qui l’avais mis dans un état pareille, après tout il n’était pas médecin, alors comment avait-il espérer la soigner sans lui infliger quelconque blessure.
Hellyor resta dans la même position, lorsque l’homme dissimula la lumière grâce à une énorme tenture. C’est comme s’il était en plein mutisme, dans son cocon. Seulement ses yeux de demi était beaucoup plus développer que ceux d’un simple humain et lui permettrais de voir aussi bien le jour que la nuit. La tenture ne changea absolument en rien la vision d’Hellyor.
-Nous nous occupons d’elle.
Le rôdeur releva ses yeux en vitesse vers le jeune homme. Cette simple, petite phrase, vint anéantir toute les barrières de non inquiétude qu’il avait essayer de se forger pendant qu’il se faisais soigner. Pourquoi devait-ils s’occuper d’elle, puisque tout à l’heure elle était même en position de se battre. Aussitôt que l’homme eu fermer la porte derrière lui, Hellyor se mis sur ses pieds et commença à faire les cents pas dans la petite chambre. Il vint placer ses bras derrières sont dos, même si cette exercice lui tira une grimace à l’épaules et se mit à réfléchir sur la situation. Comment pourrait-il se glisser dans la chambre sans que les autres personnes ne l’en empêche. La façon la plus simple était d’attendre qu’ils sortent pour lui laisser le champ libre et puisqu’il ne voulais pas faire de mission suicidaire, c’était le mieux à faire.
Il attendit plusieurs minutes, puis lorsque ses fines oreilles captèrent les bruits de pas qui quittaient la chambre de la demoiselle, Hellyor se glissa dans le corridor avec la finesse d’un elfe et acquiesça plusieurs pas en direction de la chambre voisine. Rendu dans la pièce en question, il senti le vent frais glisse le long de son visage, mais ne senti pas sa fraîcheur, puisque son regard c’était immédiatement poser sur le corps de la demoiselle. Les yeux du rôdeur remarquèrent alors la respiration saccadé de la guerrière et tourna un regard inquiet vers l’homme qui n’avais pas su le stopper avant qu’il ne parvienne dans la chambre.
- Qu’es qui c’est passer?? Dites-moi ce qu’elle a!
- Monsieur, vous devriez retourner vous couchez, nous veillons sur elle.
Le rôdeur planta ses yeux dans ceux de l’homme et se retient juste attend pour ne pas lui assener un violent coup de poing. Il voulais simplement savoir ce qu’elle avait et lui, il voulais qu’il reste sagement dans sa chambre à se reposé. |
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