Ici, une musique fort appropriée à notre homme.Nom/Prénom : Herménégildoricius de Tourmalin
Âge : 39 ans
Sexe : Masculin
Race : Humain
Particularité : Herménégildoricius a un prénom alambiqué.
Alignement : bon
Métier : Capitaine des Leümberjack/noble
Classe d'arme : Corps à corps / Défensif.
Équipement : Herménégildoricius possède une armure de métal finement ouvragée par les plus talentueux orfèvres du cru. Il aime parader ainsi équipé devant manants et manantes quand il passe dans les bourgs. Un majestueux panache orne son casque, ainsi, même les plus ineptes fripouilles peuvent le distinguer de la masse des autres soldats. Il est armé d'un espadon qu'il porte sur son dos grâce à un baudrier orné d'argent (nous y reviendrons). Une épée classique, quoique de noble facture, repose dans un fourreau sur son coté droit.
Son cheval, Manfred, est un destrier noir, docile et rude à la tâche, il est sa propriété depuis 5 ans. Herménégildoricius est très fier de son jeu de 6 face qu'il transporte partout avec lui dans un coffret incrusté de joyaux. Parait il bien nécessaire de décrire chacun de ses vêtements? Non, attardons nous donc un instant sur ses bijoux de famille. Il dispose d'une chevalière ancestrale à son annulaire gauche et d'un pendentif d'argent en forme de croix.
Description physique : Herménégildoriciusde Tourmalin n'est pas un homme qui s'en laisse conter, et cela se remarque au premier coup d'oeil. C'est un personnage de grande stature, imposant, de bien belle carrure ma foi. Il est musclé comme il se doit dès lors que l'on a accès à de hautes charges et que l'on souhaite être bien vu de ces dames. Son visage est agréable et finement dessiné bien qu'une cicatrice le balafre du front au menton du côté droit. C'est l'un des trophés de guerre dont Herménégildoricius est le plus fier, il l'a glané au cours de sa campagne la plus glorieuse.
Sa chevelure noire tombe négligeamment sur ses épaules. Aucune capillosité blanche n'a encore eut l'audace de venir élire domicile au coeur de sa toison de jais. De petites rides cernent pourtant ses yeux et barrent son front altier. Ses yeux sombres inspirent la crainte à ses sous-fifre et le respect à ses pairs : il peut, d'un regard glacial et plein de funestes promesses, calmer les ardeurs du plus hardi gaillard avide de sédition.
Son allure est noble et ses manières ne le sont pas moins. Il marche la tête haute, avec assurance et classe. Le sang bleu coule dans ses veines et il l'affiche avec une grande fierté. Il ne porte pas la barbe, il trouve cette fantaisie ridicule et digne des plus crasseux.
Ajoutons qu'il perdit malencontreusement un oeil au cours d'une bataille et qu'il a désormais un oeil de verre fort peu discret.
Description mentale : Herménégildoricius est un noble et il goûte avec un grand plaisir sa supériorité. A l'instar de ses frères d'Oesgard de sang bleus, il n'a pas vraiment de mépris prononcé pour les miséreux, artisans, riches parvenus et paysans rustres. Il est simplement satisfait de ne pas être de la même souche qu'eux.
Notre homme est un tactitien hors pair qui a fait ses preuves tout au long d'une existence mouvementée qui le mena jusqu'au sommet de la reconnaissance pour un Tourmalin, devenir le capitaine des Leümberjack. Opiniâtre au combat et fidèle à son code d'honneur, il n'aime rien tant qu'abattre ses ennemis à l'espadon, réalisant se faisant des figures de haute volée. Eternel amoureux du beau geste martial, il ne répugne jamais à faire voler quelques entrailles pour jouir des mines décomposées des visages des malandrins abasourdis.
Cruauté dîtes-vous? Non point! Justice d'Oesgard. Tout les leümberjack, ou peu s'en faut le tiennent en haute estime. Son charisme le gratifie d'une aura presque divine auprès de cette caste d'élite. Il les terrifie autant qu'il les fascine. Beaucoup de contes et de balivernes circulent à son sujet dans les rangs. Il est libre, Herménégildoricius de Tourmalin, et il y en a même qui affrirment qu'ils l'ont vu voler...
Nul n'ignore sa sévérité, sa rigueur et son amour du travail bien fait. Le bourreau des Leümberjack, à force de collaborations fructueuses avec lui, en était devenu un intime. Herménégildoricius mettait un point d'honneur à faire rouler les chefs de tout ceux qui écorcheraient son prénom. Il favorisa aussi la délation au sein du groupe armé. Cependant, malgré le bienfondé de cette trouvaille, le baron demanda un peu plus de souplesse dans l'application de la peine et tempéra la fougue du capitaine. Le bienheureux homme craignait de voir les effectifs de sa troupe d'élite diminuer dangereusement.
Mais derrière l'image du héros populaire, du chef modèle respecté et craint, se glisse une ombre. Le tableau se craquèle, le vernis ne tient plus, les couleurs perdent leur éclat, et c'est toute l'oeuvre qui en souffre. Ainsi en est-il pour le capitaine des Leümberjack. Oui lecteur, tu n'en crois pas tes yeux, mais je ne te conte pas de fadaises, je te respecte trop pour ça. Je vais donc séant te faire savoir quels péchés salissent l'âme de ton glorieux héros.
Herménégildoricius a d'abord une femme d'une laideur peu commune. Précisons de plus qu'il l'a selectionnée lui même. En tant que noble, il avait pu choisir sa compagne parmi de nombreuses princesses toute plus belles que les autres, mais le pauvre bougre a préféré choisir en fonction d'un critère bien abscon... la personalité. Il s'en mordit les doigts jusqu'à l'os mais fut prompt à réagir en courant les routes pour se divertir allègrement auprès des filles de joies et de malheur de toute les villes de la baronnie.
Notons son alcoolisme patent qu'il pondère par une passion pour le jeu, quel qu'il soit. En effet, pendant qu'il s'amuse, De Tourmalin oublie qu'il a soif et vice versa, c'est une spirale sans fin qui mena le capitaine à bien des nuits de débauche. Il fait toutefois son possible pour que ces faits d'armes d'un goût douteux ne s'ébruitent pas et jusqu'ici il y réussit fort bien.
Histoire :Maints siècles ont passé depuis que les pionniers Tourmalin ont élu domicile non loin de la forêt d'Uberwald. Au fil des générations, ils y élevèrent un domaine que ni le temps, ni les guerres, ni les intempéries ne purent abbattre. La lignée fut anoblie après bien des épisodes glorieux au cours des conflits qui impliquèrent la baronnie, mais jamais elle n'obtint la reconnaissance qu'elle désirait. Les capitaines des Leümberjack, affiliés à une autre famille que la leur étaient le symbole de la défaite sociale des Tourmalins. Ils n'étaient pas parvenus à gagner la confiance des barons et ils semblaient condamnés à être ignorés des plus grandes pages de l'histoire. Les chrioniqueurs (avinés ou non) ne connaissaient d'ailleurs pas le nom de Tourmalin avant l'arrivée d'Hermenegildoricius sur le devant de la scène.
Il y a 39 ans, les parents de notre héros enfantaient celui qui était destiné à transformer le rôle de sa famille, celui qui lui donnerait l'importance qu'elle brulait de connaître depuis les origines.
Ils se querellèrent de longues heures au sujet du prénom qu'il conviendrait d'attribuer à leur progéniture. Le père eut la fantaisie de le vouloir nommer Herbert, sa mère, Dorcinius. L'aïeul de la demeure trancha finalement en quelques secondes, arguant que le prénom qu'il avait trouvé marquerait toute les mémoires. Et ce fut une grande initiative.
Herménégildoricius ne sut pas parapher son nom avant dix ans révolus. Il était régulièrement la cible de quolibets et les chicanes allaient bon train avec les gueux du village voisin.
Son père nourrissait des espoirs démesurés pour son cher Herménégildoricius, il ne rêvait pas moins que de le voir capturer la créature d'Uberwald et lui apprendre le raffiné parler d'Oesgard. Dès 12 ans, le jeune garçon partit donc, la hache en bandouillère, son ambition pour seul étendard. Il était bien décidé à faire de cette bête mythique un courtisan distingué et fin lettré. Il eut toutefois beau creuser, biner, chercher, pousser feuillages et branches basses, il ne trouva nulle piste de son étonnant gibier. Il revint bredouille de sa quête et se fit sauvagement admonester par son ingrat paternel. Après avoir été ainsi gourmandé, Herménégildoricius se promit de ne plus porter foi aux balivernes et autres fariboles villageoises.
A 17 ans, comme le veut l'usage en Oesgard, il fut convié à faire montre de ses dons en matière martiale au sein de l'armée du Baron. Il effectua avec brio et zèle les quelques missions dans lesquelles il fut impliqué. Au fil des années, l'état major lui donna de plus grandes responsabilités et les Tourmalins n'en furent pas peu fier.
A 20 ans, Herménégildoricius dut trouver une épouse. Il fit, nous l'avons évoqué, un choix discutable et s'en repentit bien vite. Le jeune éphèbe se voyait bien babouiné, il avait désiré être considéré comme un grand coeur en préférant la personalité à l'apparence, mais il n'avait su s'attirer que les acides railleries des grands. Fou de rage et l'orgueil en lambeaux, il décida d'aller noyer sa honte dans la débauche. Il s'enivra des plus atroces piquettes, des alcools les plus virulents et des filles de la vertu la plus mince qu'on ai vu par le monde.
Son père, ivre de colère et soucieux de la moralité de son fils, entreprit d'en finir avec ce honteux personnage. Il le fit inscrire au nom des Leümberjack. L'opulence des Tourmalin et la proximité de leur demeure vis à vis de la forêt d'Uberwald permirent une intégration aisée. Herménégildoricius apprit alors la vie à la dure, il se muscla et il parvint à se faire respecter par son abnégation et son courage au combat. Il ne ménageait pas ses efforts et bien des têtes ennemies ont roulées sous ses pieds après avoir fait injure au baron. Petit à petit, années après années, le jeune guerrier monta en grade, sa vaillance et son coup de lame pour seul passeport.
Le capitaine des Leümberjack le choisit le jour de son 32ème anniversaire comme second, bien qu'il n'eut pas abandonné ses penchants pour la boisson, le jeu et les femmes, Herménégildoricius restait le meilleur élément de la troupe. Honoré de cette distinction, il se mit en devoir de servir ce valeureux homme comme s'il s'était agis d'un membre de sa lignée.
Un beau jour de printemps, alors que le soleil irradiait les plaines de sa lumière et que les pins riaient sur les crêtes au gré d'un vent doux, le détachement mené par le nouveau second du capitaine fut attaqué par une troupe de coupe-jarrets, d'écorcheurs, d'écumeurs incendiaires, malandrins et autre pendards.
Les scélérats étaient trois fois superieurs en nombre, mais De Tourmalin et ses braves étaient décidés à vendre chèrement leur vie. La formation se forma en un éclair et déjà, le choc de la confrontation mis à mal les défenses des valeureux Oesgardiens. La situation tournait au drame, Herménégildoricius avait perdu presque la moitié de ses valeureux Leümberjack. N'écoutant que son audace, Il brisa les rangs et brandit son espadon devant l'ennemi. Il embrocha les pitoyables ères qui rendirent leur dernier souffle en emportant comme ultime vision celle d'un démon ravageur qui leur promettait la plus sanglante des défaites.
Le chef des crapules s'avança alors, un colosse de 2m10 armé d'une hache renforcée de tout côtés. Même deux hommes normalement constitués auraient sans doute eu toute les peines à la soulever. Après un combat épique qu'il serait fastidieux de conter avec force détail, Herménégildoricius remporta la victoire. Il reçut une imposante balafre qui se soigna bien vite mais qui rappelait à jamais aux couards et aux pleutres son dévouement à sa cause. Il perdit en outre son oeil gauche, mais cela avait bien peu de prix comparé à l'honneur de servir son suzerain.
Pour trophée, il choisit le baudrier d'argent du géant. Il le revêtit sur le champs et ne devait plus le retirer avant d'être lui même défait. Il fut acclamé par les survivants, décoré par le baron et considéré aux quatre coins de la baronnie.
Lorsque le capitaine des Leümberjack tomba à la bataille, se donnant lui même le coup fatal plutôt que de tomber aux mains de l'ennemi, son successeur était tout désigné! Ce serait Herménégildoricius de Tourmalin, le nouveau héros d'Uberwald. La prise de fonction fut immédiate et la troupaille fut dans un premier temps interloquée de constater la séverité et la rudesse de celui qui fut leur ami quelques semaines auparavant. Le nouveau chef, en effet, ne laissait rien passer et la moindre encartade pouvait être punie de mort. Ses paroles étaient des évangiles, ses gestes des expressions divines.
Avec les plaintes du baron et du bourreau (qui avait du mal à tenir le rythme des executions), Herménégildoricius se fit plus doux. Il n'en restat pas moins impitoyable et rude.
Il a un enfant tout aussi peu ragoutant que sa mère mais il a presque oublié son existence tant il est vrai qu'il l'interesse peu.
Une légende raconte que tant qu'il porte son baudrier d'argent, Herménégildoricius est immortel. Et de fait, la légende s'avère véridique puisqu'à ce jour, il l'a toujours portée et il n'est jamais mort.
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