Yog Drok'dosib [ Grand stratège ]

Nom/Prénom : Yog de son prénom, Drok'Dosib de son nom.


Âge : 228 ans
Sexe : Homme
Race : Drow


Particularité : A le visage atrocement balafré. Cela étant, il s'est muni d'une cosmétique impressionnante pour dissimuler ce défaut. Yog est aussi très agile, ce qui lui valut le sobriquet de « Singe du Levant »

Alignement : Neutre mauvais

Métier : Grand-Stratège (Je prends en compte les "nouveaux grades drows" mais je peux transformer ça en "officier" si nécessaire :/)
Classe d'arme : Corps à corps / A distance.


Équipement : Une dague abimée, une arbalète noirâtre, une épée et un marteau d'armes font ses compagnons les plus fidèles. En campagne, c'est à dire la majeure partie de son temps, il porte une brigandine à la couleur indéfinie doublée d'une pansière cabossée ; grèves, spalières et salade font le reste. Cela dit, Yog possède aussi de « belles armes » d'apparat, comme il aime les nommer : un heaume orné de bois d'airain, une demi-plate et une puissante épée : Kulg.
Enfin, il faut aussi compter parmi ses possessions Pylith, un sémillant jeune homme ramassé en Alonna qui s'est improvisé giton de son excellence ; Yog emmène son petit protégé partout avec lui, en campagne, en vadrouille, partout....


Description physique : Du haut de ses deux mètres bien trempés, Yog semble une figure mythique, de celles qui, du haut de leurs éthers nébuleux, vous toisent négligemment. Il faut ajouter à cela une carrure large et épaisse, celle d'un drow en somme, souvent exacerbée par les atours guerriers de Yog.

Son visage a l'horreur patente est une vaste plaisanterie : taillé à coups de parpaing et biffé de haut en bas par un large canyon. Une crevasse d'un demi-empan de large, remplie par un magma grumeleux et noirâtre dans lequel se fondent œil, lèvres et chevelure. Élégance rare pour un militaire, Yog s'évertue perpétuellement à l'occulter par des artifices aussi divers que variés : coupes de cheveux -noirs- extravagantes, poudres, magie. Le résultat en est souvent maladroit et font de lui une figure grotesque, un monstre de foire fardé par un aveugle vacillant.

Description mentale : Yog est une figure complexe, une mosaïque de sentiments et d'attitudes antithétiques et qui, pourtant, cohabitent docilement dans le crâne éprouvé du drow.

Fait le plus évident, le personnage est incontestablement brutal et impitoyable. On lui connaît de nombreuses turpitudes en terres humaines : massacres organisés, pillages sanglants, viols en batterie, constructions amusante à base de têtes, pendaisons (on dit de lui qu'il lesta chaque arbre d'Alonna d'au moins un corps, ou d'un morceau...), tortures diverses. Brutal, il l'est aussi avec son entourage : ses soldats et ses fréquentations craignent son ire.

Méchant homme mais grand meneur, Yog est prudent, sournois et d'une vivacité pénétrante, ce capitaine -pourtant arrogant et Ô combien pénible- a toutes les qualités requises pour faire un officier redoutable.

Sans doute en permanence circonvenu par les réminiscences visqueuses de ses campagnes, et par tout leur atrocité, il est d'un naturel taciturne, ombrageux et bilieux ; on l'appelle parfois « Yog l'acrimonieux » car cela est bien et lui correspond tout à fait.

Cependant, il se fait tout autre avec son frère et père. Celui-ci ayant un fort ascendant sur lui, il peut le mener comme l'on mène une petite marionnette, avec quelques ficelles et un peu de doigté. Qui plus est, ce drow là est le seul de la part de qui il accepte les admonestations et les pires sévices qui s'y ajoutent. Et il se plie à cette autorité avec entrain, comme si, au moins quelques instants dans sa vie, être passif lui plaisait...





Histoire :



L'épopée Yog commence dans un ergastule sombre, suintant ; un trou à rat exsudant le salpêtre et la mort. C'est là que la matriarche Drok'dosib -à la vénusté irréfutable- avait décidé d'initier son fils aux joies de la sexualité, et que celui-ci lui donna un fils vigoureux ; Yog était ce fils et frère, puîné incestueux. Et quoiqu'on puisse penser de l'instabilité psychologique qu'induisait une telle généalogie, cela était chose courante chez les drows et Yog n'en pâtit pas trop.

De son enfance, il n'y a rien d'autre à se souvenir que l'autorité malsaine qu'acquit son père auprès de lui. Par une manipulation dont nul ne connaît la nature, celui-ci parvint à faire de Yog sa chose, son jouet qu'il pouvait maltraiter comme bon lui semblait. Le cadet n'en prit jamais ombrage, et continua à aimer son frère d'un amour filial ambivalent. Et ce fut tout. A l'âge de cent ans, il entra dans les rangs de l'armée drow, s'éloignant alors inéluctablement de son « maître ». A partir de là, ils ne se revirent que rarement.

Toujours est-il que Yog était d'emblée prédestiné à une brillante carrière : la puissante famille Drok'dosib ne s'encombrait que peu des valeurs méritocratiques, et elle prit bien soin de propulser son poulain à un poste lourd de promesses. C'est ce genre de tradition éculée qui, souvent, mine les armées et écarte les grands hommes du pouvoir ; dans notre cas, elle ne fit qu'accélérer l'accès d'un génie aux hautes-sphères. En effet, Yog était un brillant tacticien qui s'offrait le plaisir d'être charismatique. C'est donc investi d'une confiance et d'une intelligence inébranlables qu'il devint, à cent-un ans, un honorable Veldruk.

Sa promotion brutale, fruit d'un népotisme pourtant banal, attisa bien des jalousies et un mépris non-dissimulé de ses supérieurs, ainsi qu'un irrespect chronique de ses subalternes. Cela dit, les langues caustiques furent rapidement liés, et les esprits médisants vite démentis.

Des années durant, il se distingua particulièrement lors des fréquents accrochages qui mettaient les drows aux prises avec le peuple zurthan. De fiers et arrogants bergers qui jamais ne comprirent la vacuité de leur existence et la stupidité de leur lutte. Leur survie n'était assurée qu'en cela qu'ils faisaient un cheptel de vigoureux esclaves sans cesse renouvelé, et qu'ils étaient une source non-négligeable de divertissement parmi la soldatesque d'Elda. Quelques sots qu'ils aient été, c'est en leur compagnie que Yog fit ses premières armes. De Veldruk, il passa chef de compagnie à l'âge de cent-ving-cinq ans.

C'est cependant lors après sont cent-quarante-cinquième anniversaire que ce capitaine brutal acquit le titre de légende vivante. C'était à une époque où, comme à leur habitude, les drows étaient aux prises avec un fort mécontentement zurthan. Cependant, cette fois-ci, le foyer d'esclaves s'était en un instant mué en immense foyer d'insurrection. A leur tête, un certain Pekis : fort, sec et éloquent, il fédéra en peu de temps un nombre inquiétant de tribus. Son idée était simplement de s'affranchir du joug du Puy et d'enfin vivre sa vie nomade comme une éternelle fresque pastorale. Quelques centaines d'elfes noirs en fringale d'esclaves à offrir firent le chemin, avec à leur tête le jeune et prometteur Yog.

Prudent, sournois et d'une vivacité pénétrante, ce capitaine -pourtant arrogant et Ô combien pénible- avait toutes les qualités requises pour faire un officier redoutable. Même, il écrasa la rébellion comme on écrase un brin d'herbe : sans y penser. C'est aussi lors de cette campagne que sortit au grand jour son talent pour l'épique, comme si la chose avait coulé dans ses veines dès le jour où il avait vu les sombreurs inquiétante du Puy pour la première foiq. Racontons-donc ce qui révéla si brillamment ces volutes mythiques qu'irradiait Yog :
La horde Zurthan, décimée et cernée, avait décidé de se retrancher sur une fort abrupte colline aux confins des steppes. Pekis, tout au sommet, exhortait ses braves avec un chapelet ignoble de litanies païennes. A ses pieds grouillaient quelques cinquante pâtres au teint cuivré et au fumet épicé. Muni de sa plus belle lame, Yog mit un instant de côté son acuité tactique et lança une charge -à pied- dantesque. A la pointe de ce mascaret furieux qu'il avait lancé, il se tailla un chemin fort peu ragoutant jusqu'au dénommé Pekis.
Une ou deux amorces, quelques appuis, et le maître pasteur asséna un formidable coup de cognée dans le crâne de Yog. Et là, tous purent croire que ce fut fini ! Mais non, Yog accusa le choc en grognant et, la cognée encore fichée dans son crâne jusqu'à l'œil, il décapita d'un non moins formidable coup d'épée son adversaire. Le pauvre s'épancha de tout le sang qu'il contenait, et la chute du crâne factieux sonna le glas de sa folie.

De ce cruel événement pour sa plastique, Yog survécut à grand-peine ; mais il le fit quand même et se réveilla couvert de tous les honneurs qu'on ait pu imaginer en ce bas monde. Tous, sauf un : aucune promotion ne pointa la bout de son nez. On dut juger qu'il y avait plus influent que les Drok'dosib pour mettre un de leurs gniards haut dans la hiérarchie. Peu satisfait de ce manque patent de reconnaissance, Yog passa les décennies suivantes à aligner des têtes dans les steppes. Il n'était pas un fournisseur d'esclaves, mais un producteur de victoires honorables, aussi lui laissa-t-on la charge de pacifier les terres stériles de la manière qui lui plaisait.

Et quand il commença à se morfondra vraiment, ayant déjà apprit les mille et un motifs que l'on pouvait exécuter avec une centaine de crânes, il fut convoqué pour une opération de grande envergure en marches humaines. Le bruit courait qu'on allait frapper vers le nord, et cela était fort compréhensible : les drows étaient tristement dépourvus de navires et d'ailes. Ce faisant, c'est avec allant que Yog entama le long périple qui le mènerait en terres de guerre, de gloire et de sang.

Là-bas, il ne fit pas partie des imbéciles amateurs de batailles rangée. Non ! Fourbe et précautionneux, le bougre lança une étonnante percée dans la pays Alonnien. A la tête d'à peine une centaine d'hommes, il s'empara de moult forts. La prise de fortifications par escalade devint vite une spécialité de Yog, leste et agile comme une anguille malgré sa carrure, aucun mur -aussi lisse soit-il- ne résistait à celui qu'on surnomma bientôt le « Singe du Levant ». D'ors et déjà devenu tristement célèbre en ces marches, Yog s'installa dans une forte bâtisse, flanquée de trois tours et pourvue d'un roide donjon. De là, il rançonna complaisamment la population locale, lui offrant une certaine immunité aux pillages contre un tribu d'esclaves, de bon pain et d'argent.

Le manège dura un mois durant, et Yog put thésauriser un mirifique butin. Et quand il s'agit de partir sous la force des impétueuses culbutes du maréchal Veldrin, le drow ne se décontenança pas et chargea ses hommes de tout ce qui avait un peu de valeur. La troupe suivit ses congénères d'Elda dans leur chaotique retraite, et rasa au passage quelques villages abandonnés. Aussi, on brancha les quelques infortunés qui avaient eu le malheur d'être sur le passage de la compagnie, et dans l'espoir de ramener les femmes au Puy, on les fit courir derrière les chevaux (empruntés sur place). Étrangement, elles moururent toutes d'épuisement.

Finalement, « Le Singe du Levant » et sa troupe retrouvèrent leurs obscures pénates, heureux et saufs d'un péril loin derrière eux, et les bras chargés d'or. Les simples troufions furent récompensés, et Yog fut promu Haut-Stratège d'Elda. Cela signifiait, en sorte, que l'on reconnaissait enfin la valeur ineffable de ses états de service, et il en fut heureux.

Voilà, en peu de mots, ce qui fit Yog Drok'dosib.


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Comment trouves-tu le forum ? : Il est marron.
Comment as-tu connu le forum ? : O h!
Crédit avatar et signature (lien vers l'image d'origine et nom de l'artiste dans la mesure du possible) : Dans les limbes de l'interner @_@

Salut, c'est assez évident, mais je m'occupes de ta fiche. ^^

Donc, physique et mental, rien à dire. Pour l'histoire, il semblerait que là aussi, ce soit ok. Cependant, et pardon pour ma feignantise si c'est dans le bg des drows, mais j'aimerais savoir ce que sont les Zurthan.

À par ça, je valide lorsque ce sera fait et qu'il n'y a pas de problèmes. J'invites aussi Asté, la responsable des drows, à donner son avis si elle a quelque chose à ajouter.

A ma connaissance, les zurthans sont un petit peuple nomade errant dans les terres stériles, et maintenu sous le joug drow.

Voilà, pour ce qui est de l'œil expert d'Asté, je crois qu'il est temporairement entre les mains de Kata/Sissi *_*

Bon, après pour le peuple, c'est ok

Pour la description mentale, c'est ok aussi. Asté avait pas du lire à fond, parce qu'on comprend bien qu'il sait se servir de sa tête, même s'il ne répugne pas à aller dans la mêlée... et qu'il aime ça...

On est d'accord, Yog, tu n'es pas une brute épaisse sans cervelle ?

*donne son accord si c'le cas*

Je ne suis pas une brute épaisse sans cervelle <3

Puisque tout est réglé, je valides ^^

Profites-en pour faire un petit tour à ces quelques endroits :

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Et enfin, si tu as des question, n'hésites surtout pas à demander de l'aide à un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.