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| Skarn Jard [Stratège, tacticien et théoricien militaire ] | |
| | Auteur | Message |
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Skarn
Humain
Nombre de messages : 42 Âge : 33 Date d'inscription : 24/01/2011
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Non-Initié
| Sujet: Skarn Jard [Stratège, tacticien et théoricien militaire ] Mar 25 Jan 2011 - 11:17 | |
| Nom/Prénom : Skarn Jard, anciennement Xaveric Van Piersen. Surnoms: l'Ours, le Sanglant, Le Brave, l'Eclopé Âge : 32 ans Sexe : Masculin Race : humaine Particularité : Il traîne la jambe gauche en marchant. Alignement : Neutre Bon Métier : Stratège, tacticien et théoricien militaire. Classe d'arme : Corps à corps Équipement :Skarn est en général vêtu d’un habit en cuir, élégant, mais à connotation militaire, de couleur noire. Une ceinture permet de le tenir à bonne hauteur, et une bandoulière y est attachée. Des épaulettes plates et carrées dorées et relativement grosses lui donne une stature plus « carrée ». Il porte également des bottes noires, qui montent presque jusqu’aux genoux. Il porte également un pantalon de couleur grise, et un col roulé de la même couleur, masquant son cou. Il s’agit, bien entendu de sa tenue « officielle ». Il revêt toujours des gants en cuir noir, qu’il n’enlève jamais, du moins en public. Attaché à ses épaulières, une grande cape rouge pourpre lui donne encore plus de prestance. Ses tenues en privé restent assez basiques, et il n’hésite pas à revêtir les habits de la populace lorsqu’il se balade incognito en ville. Toutefois, s’il est loin d’être enfermé chez lui, personne ne semble avoir vu la moindre parcelle de sa peau, excepté celle de son visage. Accrochés à sa ceinture, vers l’arrière se trouvent deux petites gibernes. Elles servent en fait de fourreau aux armes favorite du nordique, à savoir, deux couteaux papillons qu’il semble manier avec une dextérité mortelle. Toutefois, l’arme qu’il garde toujours près de lui reste un court sabre, richement décoré, et qu’il semble traiter avec une déférence presque religieuse. Malgré ses blessures, il reste en effet un redoutable bretteur. Skarn possède deux autres armes, qu'il garde chez lui en général. Un grand arc, normal, n'ayant rien de plus que les autres, mais bien entretenu de manière régulière, qui lui appartenait lorsqu'il faisait parti d'un régiment d'archers miliciens, durant ses premières années de service. Et une épée bâtarde, avec un très grand manche, et une zone au dessus du pommeau permettant une prise à la demi-épée. Si la lame est assez courte ( à peine plus longue que le manche ), les frappes avec cette armes restent dévastatrices, écrasant et déchirant plus qu'elles ne tranchent. Il semble que cette arme de grand qualité lui ait été faite par un forgeron humain, en remerciements. Au niveau de ses possessions, il n'a pas de terres comme tous les autres nobles (il n'en a pas voulu à vrai dire), mais possède toutefois une grande propriété agrémentée d'un parc et d'un bois de plus d'un hectare. C'est dans cette propriété que se trouve également son armure personnelle, une armure de plates semi-lourde et très couvrante, de couleur noire. Description physique :Skarn a des cheveux bruns, avec des reflets blonds, coiffés de manière impeccable (« quelques mèches retombent sur son front»). Des sourcils assez bas lui donnent un air calme et sérieux, sans faire pour autant sévère. Il a une peau assez burinée, montrant qu’il a passé la plupart de son temps dehors. Sa barbe est rasée en permanence, chaque jour, ce qui donne l’illusion d’un duvet très clair de loin. Il semble que lors de sa jeunesse, Skarn portait les cheveux longs, ainsi que la moustache et la barbe. Ses yeux sont de couleur vert olive, et semblent toujours à l’affût. Ils sont assez enfoncés par rapport à l’arcade sourcilière, qui donne un air terrible à Skarn lorsqu’il baisse un peu le visage, ses yeux disparaissant alors dans l’ombre.. Les traits de son visage sont assez carrés. Au final, son visage est assez proche des statues que l’on peut voir, calme et impérieux, et il est relativement beau, d’autant que son visage ne présente aucun défaut physique. Son corps tranche avec son visage. En effet, Skarn est imposant. Il doit dépasser le mètre 90 sans difficulté, et sa carrure indique plus celle d’un guerrier que d’un politicien. Toutefois, il est passé de menaçant à rassurant. Mais derrière cette perfection extérieure, Skarn a été durement touché. Un trait d’arbalète l’a rendu handicapé au niveau de la jambe gauche à vie, et il ne peut plus courir, sauf sur de très courtes distances, ni marcher correctement. Son bras et sa main gauche on été également été victimes de brûlures au troisième degré. Enfin, son torse est barré de trois balafres parallèles, signes d’une attaque d’ours. A cela s’ajoute ses multiples blessures et éraflures de guerre qui donnent un aspect abîmé, si ce n'est brisé à son corps. C’est dans l’ensemble quelqu’un de très robuste, guérissant vite de ses blessures qui ne l'handicapent que très peu de temps( même si la plupart restent visibles). Il est également sain, peu sensible à la maladie. La peste de 994 l’épargna tout à fait. Toutefois, ce n'est pas sa santé qui a fait sa réputation, mais bien ses effroyables capacités physiques. Sa taille annonce très bien la couleur, Skarn est bien plus fort que la plupart des hommes (la plupart n'arrivent même pas à son menton). Il est capable d'arracher une porte de ses gonds, d'ébranler une palissade de ses poings. Sa poigne est telle qu'il peut tout à fait briser la main ou le bras d'un adversaire, et il peut aussi soulever un homme normal pour le jeter au loin sans le moindre effort apparent. Plusieurs hommes peuvent se reveler insuffisant pour maitrîser une telle force de la nature, dont on la dit capable de plier une épée sur son genoux, et de soulever un cheval sur ses épaules (même si quelques doutes subsistent sur cette performance). Cette puissance a fait sa renommée, et il a même hérité du surnom de "l'Ours" dans sa jeunesse, à cause de cette terrifiante force. Description mentale :La mentalité de Skarn est assez complexe, compte tenu des deux personnalités se trouvant en lui, la Nordique, et celle qu’il appellerait la « civilisée ». On trouve de ce fait des traits de caractères très divers. Il a apprit à se débrouiller avec ce qui lui tombait sous le bras, et à chercher de lui-même. C’est un parfait autodidacte, qui, à force de compter sur lui-même et personne d’autre, a appris à se connaître par cœur. Toutefois, il est, au fond de lui même, envahis par un certain sentiment de supériorité, et il est, pour être poli, téméraire: comment avoir peur lorsque la quasi totalité des soldats ne vous arrivent même pas au menton ? S'il est parfois justifié, cette confiance exagérée en ses capacités lui a souvent joué des tours. Il est particulièrement intelligent également. Mais pas de manière "brute", comme peut l'être un génie des mathématiques ou des échecs. Son intelligence peut être considérée comme "animale", et on peut le qualifier de malin, retors et rusé. Il possède une sorte d'instinct animal en lui, et compense ses lacunes par des intuitions foudroyantes et un très grand sens logique, le rendant capable d'accomplir très rarement de véritables coups de génie. Toutefois, il est très terre à terre. C’est quelqu’un de très sérieux, sans être pince-sans-rire, mais qui est complètement fermé à l’ironie et au second degré ; il prend mal les plaisanteries et les moqueries, étant très susceptible. Il semble également avoir une sorte d'aversion naturelle envers la magie. Il n'en comprend même pas le concept et voir des gens balayer des soldats entraînés d'un revers de main grâce à un quelconque sort le met hors de lui. La dure vie de Skarn lui a également appris quelques ficelles. C’est quelqu’un de très diplomatique (si ce n’est hypocrite), essayant toujours de régler les situations tendues par la parole et la discussion. Mais uniquement lorsqu'il voit que c'est le seul moyen. Lorsqu'il a conscience d'être en supériorité face à son interlocuteur, la diplomatie est remplacée par de brutaux ultimatums. Il a également en lui deux sentiments qui s’opposent : la loyauté, chose à laquelle il croit particulièrement. Trahir ne lui vient même pas à l’idée, à vrai dire, c’est tout juste s’il comprend le concept même de la trahison, et on peut difficilement trouver plus fiable que lui. Mais c’est également quelqu’un de particulièrement pragmatique, pour qui renverser un supérieur incompétent est tout à fait logique et acceptable. La fin justifie les moyens, et s’il faut tromper ses adversaires, il n’y a aucun mal à cela, ce sont les règles du jeu. Celà a fait sa réputation sur le champs de bataille, car c'est un grand adepte des coups fourrés, des manoeuvres tordues et autres sournoiseries. Il est également capable d'utiliser des techniques lâches et déshonorantes s'il le faut pour acquérir la victoire. La seule exception est en combat singulier. Il n'en a pas besoin. S’il a un très fort sens de l’amitié, il attend la même chose des autres, et est donc exigeant à ce niveau là. A la guerre, il attendait, attend, et attendra la confiance aveugle de ses soldats, tout comme il leur fait entièrement confiance. C’est également un des rares hommes que l’on peut qualifier de « courageux », au sens propre du terme, ses moments de bravoures sont nombreux, et il est capable de partir au combat, même lorsque son cœur, sa tête et son corps lui hurlent de partir se cacher. Enfin, c’est quelqu’un de peu bavard. Il cache souvent ses intentions véritables, même lorsqu’elles ne sont pas hostiles, car il déteste être mis à nu, et que l’on devine ce qu’il pense. Il semble également immunisé aux charmes du sexe opposé. A coté de ce coté calme, maîtrisé et poli se trouve une facette qui n'apparaît que très rarement, mais dont chacune de ses arrivées marquent les gens à jamais. Skarn est ce que l'on appelle dans les légendes un Berserker, capable d'entrer dans des rages de nature quasi divines lorsque le combat le saisit pleinement. Toutefois, la civilisation aidant, il est incapable d'entrer dans cet état de son plein gré, et de manière "naturelle". Le seul moyen pour lui est de faire appel à des substances comme des champignons hallucinogènes ou des drogues, qui lui font perdre alors tous ses moyens. Ignorant la douleur relative à sa jambe et pouvant de ce fait courir, sauter et bondir, il se transforme en une sorte de bête sauvage à l'apparence humaine, hurlant, griffant et mordant ses adversaires, toute intelligence disparaissant de ses yeux. Dans cet état, il ne ressent ni pitié, ni remord, ni peur, et sa puissance est telle qu'il devient quasiment innarêtable et donc terriblement dangereux et mortel. Histoire :Le récit de Skarn est relativement long. Il prévoit même d’en faire un livre lorsqu’il sera plus agé et retiré du service actif, encore. Lui demander de raconter son histoire est peine perdue toutefois, car il préfère la garder pour lui. Il est toutefois possible d’en obtenir plusieurs fragments, en demandant le témoignage de personnes l’ayant connu, ou en fouillant dans les rapports et les archives de l’armée. Skarn est un prénom qui ne trompe pas : contrairement aux apparences et à sa silhouette de nobliaux, Skarn est originaire d’une petite île du nord, dans une famille pauvre et dénuée de toute richesse. Il y apprit la pêche, l’agriculture, le dressage, et toutes les tâches qui pouvaient reposer sur les épaules du seul et unique fils de la famille, sachant qu’il avait également deux sœurs. Toutefois, il ne s'agit pas de son vrai prénom. En effet, Skarn a vu le jour sous le nom de Xaveric. Calme et paisible, il surpris et fit courir l'inquiétude de sa famille et de ses voisins lorsqu'il piqua une colère monstrueuse après une bagarre avec des jeunes de son âge qui avait mal tournée. Il arracha l'oreille de l'un avec ses dents et brisa deux bras et une machoîre dans le combat, poussant des hurlements énormes. Tout le monde le surnomma Skarn a cause des hurlements qu'ils poussaient, comme s'il appellait quelqu'un de ce nom. Il n'avait alors que sept ans. Son enfance fut relativement sans histoires si l'on excepte cette "petite" crise qui ne revint jamais. Il était prévu qu’il épouse la fille du cousin de son père, étant le seul garçon sensiblement du même âge qu’elle (l’île sur laquelle il a vécu était très petite, pas plus de 300-400 habitants). Puis, un jour, les lointains échos de la guerre se firent entendre. Un navire de mercenaires débarqua sur l’île, afin de se réaprovisionner et se réfugier. Ils racontèrent leurs histoires, leurs aventures, et s’ils parlaient de pillage, de butins, et de victoires, le mot « défaite » n’apparaissait jamais sur leurs lèvres ! Il demanda à venir. Sa famille refusa, et ils refusèrent aussi. Première déception dans la vie du jeune homme, et seconde colère. Il regarda son père, et comprit qu’il ne désirait pas finir ses jours sur une petite île à la démographie chancelante. Cette petite île est un peu plus au sud que les principales, mais est si petite, et si peu favorisée par la brume et les courants marins, qu’elle n’apparaît que sur les cartes les plus précises. L’humain lui-même serait incapable de la situer Il semblerait que Skarn ait ensuite trouvé le moyen d’arriver sur le continent, tout seul. En effet, il disparut totalement de l’île, et on trouva sa trace quelques semaines plus tard sur la côte elfe. Avec les restes de bois trouvés près de lui, il semble que le jeune homme avait alors décidé de construire un radeau pour aller sur le continent, se guidant avec une grossière carte du monde. Les premiers contacts entre Skarn et les elfes furent peu concluants pour le jeune homme. Ils étaient tout son opposé : minces, imberbes et gracieux, alors que Skarn dépassait déjà le mètre 80 pour 75 kilos, et portait déjà une barbe drue. Il ne ressentit que du mépris et de la méfiance pour eux, ainsi que pour la magie. Il ne s’attarda que peu de temps chez eux, longeant les côtes, assez intelligent pour comprendre qu’il ne serait guère le bienvenue ici. Il arriva ensuite à Lante. C’est l’une des rares choses dont il aime parler, car Skarn a toujours apprécié le peuple nain, sans qu’il ne puisse expliquer pourquoi. Il semblerait en tout cas qu'il se soit lié d'une très forte amitié avec une naine du nom de Marisa. Toutefois, il ne semblat pas s’attarder longtemps chez les nains. En effet, à l’âge de 17 ans, 1 an après son arrivée sur le continent, il décida de s’engager dans l’armée, dans la province du Langehack. Au début simple soldat, se battant de manière brutale et anarchique, il fut vite recadré pour son manque de discipline. Toutefois, il fut également très vite remarqué en raison de ses colossales performances physiques. Son gabarit égal, voir supérieur à des hommes adultes lui confiait une grande force. A cet âge là, et, en tant que simple soldat, son plus haut fait d’arme fut sa victoire contre un ours adolescent sauvage, qu’il étrangla à mains nues selon les archives, et dont il hérita une grave blessure au torse. Son autorité naturelle et ses prouesses au combat lui permirent de prendre du grade de manière très rapide, presque jamais vue dans l’histoire militaire humaine. A ce moment précis, Skarn avait le visage et la carrure du parfait guerrier nordique tel que les gens l’imaginait, avec une barbe fournie, et une affection pour les lourdes haches et les objets contondants. Mais, la guerre ne pouvant suffire à l’homme, il lui faut aussi l’amour. Il tomba amoureux d’une jeune femme, qu’il avait vue de loin, dans la rue. Alors au grade de sergent à l’époque, il demanda la main de la femme à son père, comme il était selon lui, coutume de le faire. On lui ria au nez, et il finit expulsé. Second évènement qu’il vécut comme une trahison. Ainsi, il ne pouvait pas choisir lui-même sa femme à cause de son rang ? Cette déconvenue fit perdre beaucoup d'illusions au jeune homme. Skarn est un méritocrate, persuadé que les prouesses militaires suffiraient à faire tomber le coeur des femmes. Las ! Tant pis pour elles ! Voilà ce qu'a dû se dire Skarn. Il ne se remit plus à courtiser la moindre femme et se consacra exclusivement à sa carrière militaire. Les archives ne reparlent plus de cette jeune femme, ni même d’aucune. On n’a jamais connu la moindre femme partageant la vie du nordique, tout simplement, trop absorbé par la guerre. Personne ne l'a d'ailleurs jamais vu en compagnie de prostituées. Ce qui impliquerait, celon certains, qu'il serait vierge. Mais les personnes véhiculant ce genre de rumeurs finissant avec un bras brisé dans le caniveau, elles se turent d'elle même. Mais, rapidement, comme s’il semblait incapable de se concentrer sur une seule chose, la guerre brute finit par le lasser, et c’est la guerre à plus grande échelle qui finit par l’intéresser. Toutefois, les attraits de la guerre théoriques ne nuirent jamais à ses capacités dans leur application pratique. Il continua encore de monter en grade, encore plus vite du fait que plusieurs de ses supérieurs demandèrent d'être rétrogradés pour être à ses ordres ! Il se retrouva finalement commandant d'une partie de l'armée de sa province, après avoir été capitaine d'un régiment de cavaliers légers nottament. Ce fut lors de la guerre civile que Skarn s’illustra le plus. En effet, les nombreuses pertes parmit ses supérieurs font qu'il se retrouva même à commander une fraction de l'armée de la province du Langehack. Celà était également dû à son action lors de la bataille d'Alonna. Ses forces se trouvaient relativement près du fort, et il attaqua sans hésiter l'arrière des forces Drows dans l'espoir de les perturber le plus possible, afin de laisser plus de temps aux renforts pour venir. Malgré le risque de la manoeuvre et le coup en vie humaine, ce coup très osé fut particulièrement apprécié et efficace (à son échelle). Il eut son compte d'ennemis abbatus, et l'on murmura même qu'il avait tué plus d'une vingtaine de drows à lui seul. Cette prestation ne fut que la première, et lors de la guerre civile déchirant les royaumes humains, il remporta plusieurs victoires sur les rebelles, les écrasant même à deux reprises dans la même journée dans une des batailles les plus confuses de la guerre. Il porta après cette bataille l'appelation "Le Sanglant", car on dit qu'il avait déchiqueté plusieurs adversaires et que son armure était recouverte de sang et de terre. Ses qualités de commandant et de combattant prirent ici toute leur ampleur, et il acquis le statut de quasi héros de guerre aux yeux des soldats du Langehack. Même lorsqu'il était pris en défaut, il ne paniquait pas, et lorsque son armée fut défaite lors d'une embuscade parfaitement orchestrée par des forces supérieures en nombre, il organisa la retraite de manière calme, de sorte que son armée se replia en bon ordre au lieu d'adopter une formation lâche digne des pires déroutes. Il organisa également son armée d'une manière peu habituelle, faisant même appel à des formations jamais vues jusque là, adoptant une formation en losange pour la cavalerie, organisant ses régiments de manière mixte, mit en place un réseau d'ambulances afin d'évacuer les bléssés sur le champs de bataille s'il le fallait, et n'hésitant pas à utiliser les stratagèmes les moins nobles pour s'assurer la victoire. Mais surtout, il combattit à chaque fois au coté de ses hommes, que ce soit lors de charges d'appui à cheval, ou à pied, au milieu d'eux, afin de faire tenir la ligne. La plupart des soldats sous ses ordres étaient alors des paysans et des miliciens, de l'ordre de 2000 hommes (encadrés par même pas 200 vétérans) et les efforts de Skarn pour les mettre au niveau furent très appréciés de ces derniers. D'autant que considérant ses effectifs comme limités, il n'utilisa jamais la stratégie d'usure, ni même les troupes suicides (même s'il n'avait aucun remord à utiliser des régiments comme appâts). Toutefois, aller au front et prendre des risques a toujours des conséquences: il hérita de plusieurs blessures qui allaient mettre un terme à sa carrière militaire sur le front lui-même. Les plus importantes sont toutes récentes et eurent lieu durant la fin de la guerre civile entre les duchés humains. En effet, lors de la bataille du pont sanglant, il joua un rôle tout à fait remarquable, et décisif. Bléssé deux fois, au torse et à la tête, il se trouvait dans une infirmerie de campagne, à seulement 3 kilomètres du théâtre des opérations. Deux villages d’intérêt stratégiques se trouvaient à l’embouchure d’un pont, et il était alors vital pour les deux camps de le tenir, afin d’avoir la main mise sur le seul pont en état sur tout le fleuve. Apprenant de la part de soldats blessés revenant du front que les opérations se passent très mal et que les généraux en chef sont blessés les uns après les autres, forçant même son supérieur direct à aller au front, exposé, Skarn, encore convalescent, se lève tant bien que mal, saute sur un cheval et part, armé en tout et pour tout d’un simple sabre de cavalerie, au front. Il arriva au moment le plus critique, alors que les forces du Langehack étaient forcées de battre en retraite sur une pluie de projectiles. Renfort dérisoire ? Non, car ce cavalier c'est Skarn! Trop affaibli par ses blessures, il n'a pas la force de poser pied à terre. C'est à cheval, offrant ainsi une cible idéale, qu'il se met à la tête des fantassins, les enlève, refoulant d'un mouvement irrésistible l'infanterie ennemie de l'autre côté du pont, avant de recevoir une nouvelle blessure qui le jetta au bas de sa monture et le laissa sans connaissance, évanoui sur le champs de bataille. Cette blessure lui sera quasiment fatale, puisqu’il s’agit d’un trait d’arbalète qui lui perfora entièrement la jambe gauche et lui brisant l’os. Cet épisode, le dernier, et le plus marquant de sa carrière militaire, est l’exemple même du courage à l’état brut que possèdait Skarn, capable de revenir au front se faire blesser une troisième fois, uniquement en sachant que ses supérieurs sont en danger. De retour (encore) à l’infirmerie, on lui apprit que sa blessure mettrait un terme définitif à sa carrière militaire. A celle là s’ajoutait celle au bras, brûlé dans un incendie d’une maison, alors qu’il y était entré afin de secourir deux de ses hommes coincés à l’intérieur, qui l’handicapait déjà. Il fut donc écarté, et en compensation, anobli pour sa bravoure, au rang de chevalier, mais à titre symbolique plus qu'autre chose. Disons que la noblesse ne le regarderait plus avec un air de dédain. Enfin, si, mais il serait injustifié cette fois ci. Malgré ses blessures, Skarn a encore sa tête et son esprit. Il a, à plusieurs reprises, fait preuve d’une grande perspicacité et de rares talents pour l’organisation d’une armée et d’une campagne. Et bien que la guerre soit terminée, les hommes comme lui seront toujours, selon lui précieux à un pays. Alors que les humaines se reconstruisent, Skarn supervise, patiente, et … écrit. Il a toujours en tête le projet d'écraser la noblesse, et comme il n'a pas le droit de le faire au propre, il le fera au figuré. Skarn a comme envie et objectif d'écrire un livre, qui, il l'espère, montrera sa suprématie en matière de stratégie militaire sur les autres nobles. Un ouvrage référénce, exemplaire et exhaustif sur la manière de mener une guerre. En attendant, la guerre étant finie, Skarn trompe son ennui dans l'espionnage. En effet, l'homme a mis sur pied une sorte de réseau aussi efficace qu'expérimental. N'imaginez pas une horde d'individus de l'ombre camouflés en noir attendant ses ordres. Pas du tout. Mais dans presque chaque ville importante, plusieurs personnes, que ce soit des valets, des forgerons, des marchands ou des soldats recoivent chaque mois une certaine somme d'argent. En échange, ils envoient de temps en temps une lettre à Skarn faisant état des rumeurs, des ragots ou des évenements ayant lieu chez eux. Indépendamment, les informations ne valent rien, en réunissant le tout, celà permet à Skarn d'être terriblement bien informé de ce qui se passe dans les autres baronnies, et il est certain que ce "réseau", constitué uniquement de non-professionnels, lui sera salutaire. Skarn semble également avoir une solide relation épistolaire avec une personne de Lante, répondant au nom de Marisa. Mais personne ne sait véritablement de qui il s'agit. ~~~~~ Comment trouves-tu le forum ? : Très bon pour l’instant. Comment as-tu connu le forum ? : Tour de Jeu. Crédit avatar et signature (lien vers l'image d'origine et nom de l'artiste dans la mesure du possible) : http://sournoishack.com/uploads/skarn_en_totality_.jpgà la base un artwork de stracraft 2, modifié par Sinaëthin Al'Enëthan, merci à elle!
Dernière édition par Skarn le Jeu 17 Fév 2011 - 21:30, édité 13 fois |
| | | Trystan de Diantra
Ancien
Nombre de messages : 4737 Âge : 40 Date d'inscription : 10/07/2008
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| Sujet: Re: Skarn Jard [Stratège, tacticien et théoricien militaire ] Mar 25 Jan 2011 - 21:26 | |
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| | | Callista
Ancien
Nombre de messages : 1675 Âge : 31 Date d'inscription : 26/08/2008
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| Sujet: Re: Skarn Jard [Stratège, tacticien et théoricien militaire ] Dim 13 Fév 2011 - 19:05 | |
| Fiche renvoyée au présentoir pour mise à jour.
{Ancienne fiche} - Spoiler:
Nom/Prénom : Skarn Jard Âge : 32 Sexe : Masculin Race : humaine Particularité : Il traîne la jambe gauche en marchant. Alignement : Neutre Bon Métier : Stratège, tacticien, théoricien militaire et maître d’armes. Classe d'arme : Corps à corps Équipement : Skarn est en général vêtu d’un habit en cuir, élégant, mais à connotation militaire, de couleur noir. Une ceinture permet de le tenir à bonne hauteur, et une bandoulière y est attachée. Des épaulettes plates et carrées dorées et relativement grosses lui donne une stature plus « carrée ». Il porte également des bottes noires, qui montent presque jusqu’aux genoux. Il porte également un pantalon de couleur grise, et un col roulé de la même couleur, masquant son cou. Il s’agit, bien entendu de sa tenue « officielle ». Il revêt toujours des gants en cuir noir, qu’il n’enlève jamais, du moins en public. Attaché à ses épaulières, une grande cape rouge pourpre lui donne encore plus de prestance. Ses tenues en privé restent assez basiques, et il n’hésite pas à revêtir les habits de la populace lorsqu’il se balade incognito en ville. Toutefois, s’il est loin d’être enfermé chez lui, personne ne semble avoir vu la moindre parcelle de sa peau, excepté celle de son visage. Accrochés à sa ceinture, vers l’arrière se trouvent deux petites gibernes. Elles servent en fait de fourreau aux armes favorite du nordique, à savoir, deux couteaux papillons qu’il semble manier avec une dextérité mortelle. Toutefois, l’arme qu’il garde toujours près de lui reste un court sabre, richement décoré, et qu’il semble traiter avec une déférence presque religieuse. Malgré ses blessures, il reste en effet un excellent bretteur. Description physique : Skarn a des cheveux bruns, avec des reflets blonds, coiffés de manière impeccable (« quelques mèches retombent sur son front»). Des sourcils assez bas lui donnent un air calme et sérieux, sans faire pour autant sévère. Il a une peau assez burinée, montrant qu’il a passé la plupart de son temps dehors. Sa barbe est rasée en permanence, chaque jour, ce qui donne l’illusion d’un duvet très clair de loin. Il semble que lors de sa jeunesse, Skarn portait les cheveux longs, ainsi que la moustache et la barbe. Ses yeux sont de couleur vert olive, et semblent toujours à l’affût. Ils sont assez enfoncés par rapport à l’arcade sourcilière, qui donne un air terrible à Skarn lorsqu’il baisse un peu le visage, ses yeux disparaissant alors dans l’ombre.. Les traits de son visage sont assez carrés. Au final, son visage est assez proche des statues que l’on peut voir, calme et impérieux, et il est relativement beau, d’autant que son visage ne présente aucun défaut physique. Son corps tranche avec son visage. En effet, Skarn est imposant. Il doit dépasser le mètre 90 sans difficulté, et sa carrure indique plus celle d’un guerrier que d’un politicien. Toutefois, il est passé de menaçant à rassurant. Mais derrière cette perfection extérieure, Skarn a été durement touché. Un trait d’arbalète l’a rendu handicapé au niveau de la jambe gauche à vie, et il ne peut plus courir, sauf sur de très courtes distances, ni marcher correctement. Son bras et sa main gauche on été également été victimes de brûlures au troisième degré. Enfin, son torse est barré de trois balafres parallèles, signes d’une attaque d’ours. A cela s’ajoute ses multiples blessures et éraflures de guerre. C’est dans l’ensemble quelqu’un de très robuste, guérissant vite de ses blessures. Il est également sain, peu sensible à la maladie. La peste de 994 l’épargna tout à fait. Description mentale : La mentalité de Skarn est assez complexe, compte tenu des deux personnalités se trouvant en lui, la Nordique, et celle qu’il appellerait la « civilisée ». On trouve de ce fait des traits de caractères très divers. Il a apprit à se débrouiller avec ce qui lui tombait sous le bras, et à chercher de lui-même. C’est un parfait autodidacte, qui, à force de compter sur lui-même et personne d’autre, a appris à se connaître par cœur. Il a une confiance absolue en ses capacités, car il ne se surestime, ni sous-estime point, et sait de quoi il est capable ou non. Il est particulièrement intelligent également. Aussi bien de base, que grâce à ses études personnelles, et ce qu’il a vécu. Malgré sa jeunesse et son âge, il a vu énormément, et beaucoup appris. Sa très grande particularité, est sa capacité à apprendre de nouvelles choses à une vitesse terrifiante. Que ce soit l’algèbre, la philosophie ou l’histoire, il ne lui faut qu’un temps très court pour assimiler de nouveaux principes, et il est capable de baragouiner (avec les accents régionaux s’il le faut) presque n’importe quel langage régional, ainsi que parler de manière relativement avancée les langages des autres races. C’est quelqu’un de très sérieux, sans être pince-sans-rire, mais qui est complètement fermé à l’ironie et au second degré ; il prend mal les plaisanteries et les moqueries, étant très susceptible. La dure vie de Skarn lui a également appris quelques ficelles. C’est quelqu’un de très diplomatique (si ce n’est hypocrite), essayant toujours de régler les situations tendues par la parole et la discussion. Il a également en lui deux sentiments qui s’opposent : la loyauté, chose à laquelle il croit particulièrement. Trahir ne lui vient même pas à l’idée, à vrai dire, c’est tout juste s’il comprend le concept même de la trahison, et on peut difficilement trouver plus fiable que lui. Mais c’est également quelqu’un de particulièrement pragmatique, pour qui renverser un supérieur incompétent est tout à fait logique et acceptable. La fin justifie les moyens, et s’il faut tromper ses adversaires, il n’y a aucun mal à cela, ce sont les règles du jeu. S’il a un très fort sens de l’amitié, il attend la même chose des autres, et est donc exigeant à ce niveau là. A la guerre, il attendait, attend, et attendra la confiance aveugle de ses soldats, tout comme il leur fait entièrement confiance. C’est également un des rares hommes que l’on peut qualifier de « courageux », au sens propre du terme, ses moments de bravoures sont nombreux, et il est capable de partir au combat, même lorsque son cœur, sa tête et son corps lui hurlent de partir se cacher. Enfin, c’est quelqu’un de peu bavard. Il cache souvent ses intentions véritables, même lorsqu’elles ne sont pas hostiles, car il déteste être mis à nu, et que l’on devine ce qu’il pense. Il semble également immunisé aux charmes du sexe opposé. Histoire : Le récit de Skarn est relativement long. Il prévoit même d’en faire un livre lorsqu’il sera plus agé et retiré du service actif, encore. Lui demander de raconter son histoire est peine perdue toutefois, car il préfère la garder pour lui. Il est toutefois possible d’en obtenir plusieurs fragments, en demandant le témoignage de personnes l’ayant connu, ou en fouillant dans les rapports et les archives de l’armée. Skarn est un prénom qui ne trompe pas : contrairement aux apparences et à sa silhouette de nobliaux, Skarn est originaire d’une petite île du nord, dans une famille pauvre et dénuée de toute richesse. Il y apprit la pêche, l’agriculture, le dressage, et toutes les tâches qui pouvaient reposer sur les épaules du seul et unique fils de la famille, sachant qu’il avait également deux sœurs. Son enfance fut relativement sans histoires. Il était prévu qu’il épouse la fille du cousin de son père, étant le seul garçon sensiblement du même âge qu’elle (l’île sur laquelle il a vécu était très petite, pas plus de 300-400 habitants). Puis, un jour, les lointains échos de la guerre se firent entendre. Un navire de mercenaires débarqua sur l’île, afin de se réaprovisionner et se réfugier. Ils racontèrent leurs histoires, leurs aventures, et s’ils parlaient de pillage, de butins, et de victoires, le mot « défaite » n’apparaissait jamais sur leurs lèvres ! Il demanda à venir. Sa famille refusa, et ils refusèrent aussi. Première déception dans la vie du jeune homme, et première colère. Il regarda son père, et comprit qu’il ne désirait pas finir ses jours sur une petite île à la démographie chancelante. Cette petite île est un peu plus au sud que les principales, mais est si petite, et si peu favorisée par la brume et les courants marins, qu’elle n’apparaît que sur les cartes les plus précises. L’humain lui-même serait incapable de la situer Il semblerait que Skarn ait ensuite trouvé le moyen d’arriver sur le continent, tout seul. En effet, il disparut totalement de l’île, et on trouva sa trace quelques semaines plus tard sur la côte elfe. Avec les restes de bois trouvés près de lui, il semble que le jeune homme avait alors décidé de construire un radeau pour aller sur le continent, se guidant avec une grossière carte du monde. Les premiers contacts entre Skarn et les elfes furent peu concluants pour le jeune homme. Ils étaient tout son opposé : minces, imberbes et gracieux, alors que Skarn dépassait déjà le mètre 80 pour 75 kilos, et portait déjà une barbe drue. Il ne ressentit que du mépris et de la méfiance pour eux, ainsi que pour la magie. Il ne s’attarda que peu de temps chez eux, longeant les côtes, assez intelligent pour comprendre qu’il ne serait guère le bienvenue ici. Il arriva ensuite à Lante. C’est l’une des rares choses dont il aime parler, car Skarn a toujours apprécié le peuple nain, sans qu’il ne puisse expliquer pourquoi. Toutefois, il ne semblait pas s’y attarder longtemps. En effet, à l’âge de 17 ans, 1 an après son arrivée sur le continent, il décida de s’engager dans l’armée, dans la province du Langehack. Au début simple soldat, se battant de manière brutale et anarchique, il fut vite recadré pour son manque de discipline. Toutefois, il fut également très vite remarqué en raison de ses colossales performances physiques. Son gabarit égal, voir supérieur à des hommes adultes lui confiait une grande force. A cet âge là, et, en tant que simple soldat, son plus haut fait d’arme fut sa victoire contre un ours adolescent sauvage, qu’il étrangla à mains nues selon les archives, et dont il hérita une grave blessure au torse. Son autorité naturelle et ses prouesses au combat lui permirent de prendre du grade de manière très rapide, presque jamais vue dans l’histoire militaire humaine. A ce moment précis, Skarn avait le visage et la carrure du parfait guerrier nordique tel que les gens l’imaginait. Mais, la guerre ne pouvant suffire à l’homme, il lui faut aussi l’amour. Il tomba amoureux d’une jeune femme, qu’il avait vue de loin, dans la rue. Alors au grade de sergent à l’époque, il demanda la main de la femme à son père, comme il était selon lui, coutume de le faire. On lui ria au nez, et il finit expulsé. Second évènement qu’il vécut comme une trahison. Ainsi, il ne pouvait pas choisir lui-même sa femme à cause de son rang ? Très bien. Poussé aussi bien par la soif d’apprendre que par un esprit de vengeance envers la noblesse qui l’animera toute sa vie, il se rasa entièrement (causant un choc psychologique parmi ceux de sa troupe), appris le « savoir-vivre », l’histoire, les mathématiques, tout ce qu’un noble devait savoir, mais plus qu’aucun d’entre eux ne le saurait jamais (selon lui). En plus de cela, ses performances militaires s’étoffèrent encore, et il finit, à 26 ans, bombardé chef d’un régiment de cavaliers légers. Les archives ne reparlent plus de cette jeune femme, ni même d’aucune. On n’a jamais connu la moindre femme partageant la vie du nordique, tout simplement, peut-être top absorbé par la guerre. Mais, rapidement, comme s’il semblait incapable de se concentrer sur une seule chose, la guerre brute finit par le lasser, et c’est la guerre à plus grande échelle qui finit par l’intéresser. Toutefois, les attraits de la guerre théoriques ne nuirent jamais à ses capacités dans leur application pratique. Ce fut lors de la guerre civile que Skarn s’illustra le plus. Toujours officier à cette époque, il hérita de plusieurs blessures qui allaient mettre un terme à sa carrière militaire sur le front lui-même. Les plus importantes sont toutes récentes et eurent lieu durant la guerre civile entre les duchés humains. En effet, lors de la bataille du pont sanglant, il joua un rôle tout à fait remarquable, et décisif. Bléssé deux fois, au torse et à la tête, il se trouvait dans une infirmerie de campagne, à seulement 3 kilomètres du théâtre des opérations. Deux villages d’intérêt stratégiques se trouvaient à l’embouchure d’un pont, et il était alors vital pour les deux camps de le tenir, afin d’avoir la main mise sur le seul pont en état sur tout le fleuve. Apprenant de la part de soldats blessés revenant du front que les opérations se passent très mal et que les généraux en chef sont blessés les uns après les autres, forçant même son supérieur direct à aller au front, exposé, Skarn, encore convalescent, se lève tant bien que mal, saute sur un cheval et part, armé en tout et pour tout d’un simple sabre de cavalerie, au front. Il arriva au moment le plus critique, alors que les forces du Langehack étaient forcées de battre en retraite sur une pluie de projectiles. Renfort dérisoire ? Non, car ce cavalier c'est Skarn, le champion des causes perdues. Trop affaibli par ses blessures, il n'a pas la force de poser pied à terre. C'est à cheval, offrant ainsi une cible idéale, qu'il se met à la tête des fantassins, les enlève, refoulant d'un mouvement irrésistible l'infanterie ennemie de l'autre côté du pont, avant de recevoir une nouvelle blessure qui le jette au bas de sa monture et le laisse sans connaissance. Cette blessure lui sera quasiment fatale, puisqu’il s’agit d’un trait d’arbalète qui lui perfora entièrement la jambe gauche et lui brisant l’os. Cet épisode, le dernier, et le plus marquant de sa carrière militaire, est l’exemple même du courage à l’état brut que possède Skarn, capable de revenir au front se faire blesser une troisième fois, uniquement en sachant que ses supérieurs sont en danger. De retour (encore) à l’infirmerie, on lui apprit que sa blessure mettrait un terme définitif à sa carrière militaire. A celle là s’ajoutait celle au bras, brûlé dans un incendie d’une maison, alors qu’il y était entré afin de secourir deux de ses hommes coincés à l’intérieur, qui l’handicapait déjà. Il fut donc écarté, et en compensation, anobli pour sa bravoure. Puis, rappelé. Malgré ses blessures, Skarn a encore sa tête et son esprit. Il a, à plusieurs reprises, fait preuve d’une grande perspicacité et de rares talents pour l’organisation d’une armée et d’une campagne. Et bien que la guerre soit terminée, les hommes comme lui seront toujours précieux à un pays. Alors que les humaines se reconstruisent, Skarn supervise, patiente, et … écrit. ~~~~~ Comment trouves-tu le forum ? : Très bon pour l’instant. Comment as-tu connu le forum ? : Tour de Jeu. Crédit avatar et signature (lien vers l'image d'origine et nom de l'artiste dans la mesure du possible) : http://sournoishack.com/uploads/skarn_en_totality_.jpgà la base un artwork de stracraft 2, modifié par Sinaëthin Al'Enëthan, merci à elle!
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