Nom / prénom : ]Ethgar Bradacier
Age : 156 années humaines soit 52 en apparence
Sexe : Homme
Race : Nain
Particularité : Deux runes sont tracées à l’encre pourpre sur son front. La rune Ma de Morgar et la rune Yot de Yaron.
Alignement : neutre bon
Métier : stratège du roi et premier Général des armées naines.
Equipement : Même ceux qui connaissent bien le général seraient bien en peine d’affirmer l’avoir déjà vu sans son armure. Cette œuvre unique, composée d’imposantes pièces de métal usé relié d’or est chargée de mystères.
Il est en effet de notoriété publique que ces pièces de métal n’ont jamais vues que les mains de leur obscur créateur car elle ne fût, au fils des ans, jamais réparée. C’est pourquoi chacun pourra observer une multitude de rayures et d’entailles, chacune témoin d’une bataille épique entre le propriétaire de l’armure et d’obscurs et terrifiants ennemis. Elle ne fût portée que par les plus grands généraux nains et c’est un honneur que de pouvoir la porter au combat.
On raconte de plus que sa simple vue ferait fuir les ennemis de terreur, mais ce n’est qu’une légende…
D’aucuns prétendent que le général Ethgar bradacier n’aime qu’une seule chose. Une magnifique hache de guerre entièrement composée d’acier dont on lui fît cadeau lorsqu’il fût promût général. Les veinules rouges qui parcourent le manche auraient été tracées avec le sang de ses ennemis…
Outres les deux points précédant il possède un magnifique casque ouvragé, signe de sa charge qu’il entoure toujours d’un épais bandeau rouge autre insigne de son grade.
Description physique : Ethgar est, à bien des égards un nain impressionnant et son physique en aura impressionné plus d’un. S’il est à peine plus grand que ses semblables sa musculature impressionnante aura plus d’une fois imposée le respect. Son visage, presque entièrement mangé par une barbe et une chevelure rousse pourrait paraître fermé et dur s’il n’y avait pas ces deux points de lumière pétillants de malice juchés au dessus d’un nez fort qui avait plus d’une fois reniflé l’odeur de la mort. Ses yeux restent pourtant un mystère tout autant que l’homme pour ses proches car personne n’à encore jamais réussit à déchiffrer leur langage.
Vexé par ça calvitie précoce, le nain aurait préféré occire les témoins plutôt que de voir la nouvelle ce rependre. Mais plutôt que de devoir tuer ses soldats (ce dont il répugne) il à préféré s’offrir dans la plus grande discrétion un postiche plus vrai que nature en véritable cheveux de Drow teint en roux qu’il porte à présent fièrement comme un trophé.
Description mentale :Son esprit, tout comme son corps reste prisonnier d’une armure qu’il n’à pour l’heure encore jamais enlevée. Pour lui, le premier rôle d’un général et de ne pas laisser transparaitre ses émotions pour ne pas démoraliser ou au contraire trop galvaniser ses troupes, Elles doivent pouvoir exécuter les ordres, froidement, sans arrières pensées.
Il c’est endurcit pour arriver à un tel niveau de stoïcisme et il n’a jamais regretté avoir sacrifié ses sentiments pour son peuple. Ils ne sont pour lui qu’entraves au jugement. S’il devait éprouver de la tristesse pour chaque soldat qu’il envoyait à une mort certaine il deviendrait fou, ou pire encore.
La guerre quelle qu’elle soit est vorace et même le plus fin des stratèges ne peut que limiter les pertes, c’est ainsi, il n’y peut rien.
S’il n’a pas choisit de développer son éventail de sentiments il en va autrement pour son intellect foisonnant. Prompt à imaginer de grandioses et osés plans de bataille il à réussit à lui seul à métamorphoser l’art de la guerre naine. Certains pourtant font quelques fois part leurs réticences face aux plans du général. Ce dernier pourtant n’accorde foi qu’aux résultats de ce plan et non aux quand dira t’on des autres généraux. Il n’a en effet que faire du conservatisme nain s’attirant volontiers les foudres de ses égaux si cela permet de sauver des vies.
Il vit pour la guerre et d’aucuns murmurent dans les rangs de ses armées qu’il est une incarnation du Dieu de la guerre. Loin de réfuter ses idées reçues, il les cultive et permet leur épanouissement, se garantissant ainsi le respect et le dévouement de ses soldats.
Et les dieux seuls savent qu’il aime s’entourer d’une aura de mystère et manipuler les gens, se complaisant dans les intrigues et les plans de batailles alambiqués.
Il n’est pourtant pas méchant homme et respecte profondément les siens mais il fait ce pour quoi il à été entrainé et protège coûte que coûte ce en quoi il croit et par tous les moyens.
Ceux qui le côtoient diront en outre de lui qu’il est prompt à se mettre en colère comme tout nain qui ce respecte. Cette colère pourtant ne sera que de courte durée, vite atténué par quelques coups de hache bien placés. D’autres encore diront de lui qu’il est juste et même s’il répugne à admettre qu’il à tord il sait reconnaître ses échecs et agira toujours en conséquence de ses erreurs sans prendre la fuite.
L’histoire
Ethgar, perdu dans ses pensées regardait sans les voir les bannières animées par le vent violent qui soufflait en ce début de soirée.
Les récents événements l’avaient changé. La mort du roi et de nombres de ses proches quelques jours plus tôt avait éveillé en lui un sentiment qu’il ne s’était encore jamais vu ressentir. De la faiblesse, ou du moins ce qui s’en rapprochait le plus. Que des Drows ait pu entrer dans Kirgan avec autant de facilité était pour lui inconcevable et représentait un échec personnel, il s’était empâté, trompé par l’apparence lointaine des sombres événements qui les avaient pourtant rattrapés tel un raz-de-marée, balayant sur son passage les fondements même de la civilisation naine.
Le regard tourné vers les montagnes, ces piliers que l’on disait support des cieux il laissa son esprit vagabonder dans les méandres de ses souvenirs. Il n’avait pas l’habitude de sombrer ainsi dans les méandres de son passé qu’il s’employait d’habitude à refouler dans un coin de sa tête. Pour lui, les événements passés n’avaient que peu d’importance. Seules les leçons que l’on pouvait en tirer étaient bonnes à retenir, les détails étaient inutiles, justes bon à se pourrir l’esprit de nostalgie et de regrets.
Les premières années de sa vie n’ont, à bien des égards rien de remarquable. Fils d’un seigneur nain respecté de ses égaux du nom de Dworin il fît très vite son entrée dans le monde de la guerre.
Il commença ses classes à l’âge de 30 ans en temps que seconde classe avant de gravir les échelons de la hiérarchie militaire naine. Des années d’entrainement, d’études et de pugnacité l’invitèrent très vite à passer première classe puis lieutenant.
Il se souviendrait toujours de ce fameux vingt-trois de Verimios, jour ou il était devenu Lieutenant en même temps que ce nain un peu plus âgé que lui du nom de Garmin.
Fort de leur jeunesse de leur succès et de leur force les deux nains lièrent amitié, combattant ensemble dans les luttes fratricides qui opposaient alors les seigneurs nains de nombreuses contrées.
Un conflit particulièrement meurtrier opposait en ses temps le père d’Etgar à un autre seigneur du nom de Drédwin. La cause en était inconnu mais les conséquences chaque jours un peu plus visibles et présentes pour les deux jeunes lieutenants. Les batailles s’enchainaient en escarmouches récurrentes et meurtrières qui faisaient couler chaque fois un peu plus de sang
Le seigneur Dworin décida un jour de mener toutes ses troupes sur les frontières de son état pour mener une contre-attaque d’envergure afin de repousser les forces du seigneur Drédiwn. Cet assaut avait été une bêtise, trop de sang versé pour quelques mètres de terrain poussiéreux.
L’assaut eut pourtant lieu. Elle fût donnée lors d’un jour funeste, de ceux qui vous changent une vie.
Ce fût un véritable carnage sur un terrain plat, sans grandes possibilités tactiques. Ethgar mena ses troupes sur le flan droit et garmin sur le flan gauche de l’adversaire. Le père d’Ethgar menait une centaine d’hommes au centre. Ils furent les premiers à mourir
L’attaque pourtant organisé sombra bientôt dans le chaos le plus total, chacun luttant à présent pour sa propre vie plutôt que pour les terres de leur seigneur alors que les deux armées se mélangeaient. Ethgar et Garmin s’était retrouvés au centre de la bataille après avoir menés conjointement leur assaut sur les flans. Ils combattaient dos à dos jusqu’à ce que le père du jeune lieutenant faiblisse sous les coups de l’ennemi. Alors ils s’élancèrent tout deux vers la mêlé, pourtant trop tard, le seigneur Dworin était à terre et gisait près d’un autre nain visiblement gravement blessé. Garmin fût le premier sur les lieux, ne pouvant apparemment ce résoudre à tuer l’homme à terre mais Ethgar, mût par la rage et la tristesse leva froidement sa lame sur l’homme:
-non pitié…
Mais il était trop tard car déjà la lame se dirigeait vers son cou. Le sang versé éclaboussa l’armure des deux hommes et Garmin d’une voix de profonde colère tint se language :
- Pourquoi t’a fais ça ?
- Ce salaud à tué mon père, merde Garmin !
- T’avais pas à faire ça ! Je veux plus participer à cette bougerie ! Trouve-toi un autre lieutenant, seigneur Bradacier
Le nain jeta son casque au pied d’Ethgar et s’enfuis, laissant son ami seul au milieu des combat. Ce dernier resta un moment immobile, ne réalisant pas très bien ce qu’il venait de se passer puis son entrainement militaire reprit le dessus et il se dirigea vers l’attenance de son armé et fît sonner la retraite ce carnage avait assez duré.
Rentré dans son domaine les paroles de Garmin lui revinrent en esprit, fils unique du seigneur Dworin il était maintenant le maitre du domaine de son défunt père.
La suite de son histoire s’inscrivait dans la continuité de ce fameux jour. Dégouté par les massacres inutiles il cessa de donner assault à ses ennemis et proposa des traités de paix qui restèrent sans réponse. Alors, en cette époque guerrière ou la survit et la prospérité dépendait du courage du guerrier et de la force de son bras Ethgar bradacier laissa son royaume tomber aux mains des autres seigneurs devant la stupeur de sa famille et de ses vassaux. Et lorsque ses ennemis atteignirent ça capitale, ses efforts pour faire naitre la paix se trouvèrent à jamais réduits à néant. Alors il s’enfuit car il était coutume de tuer le seigneur vaincu. Il partit pour la capitale, la ou il pourrait, avec d’autres trouver une solution à cette situation qui avait trop durée.
Les routes naines, peu sûres, même pour un homme comme Ethgar en ses temps troublés lui offrirent pourtant un avantage inestimable. Accompagné de fidèles guerriers il réussit à rallier d’autres nains sous la bannière de la paix et parvint, aux grès de son périple, à gagner la confiance de plus de trois cents soldats qu’il mena à Kirgan, capitale et ville sacrée des nains.
Ethgar bradacier, seigneur de guerre héritier de Dworin entra dans Kirgan à la tête de son armée de quatre cents hommes, résolu à faire changer les choses.
L’accueil qu’on leur réserva fût froid, dans un premier temps. La vie bien organisé de la cité fût mise à mal par les ressources et les contraintes qu’exigeaient la présence d’une telle armée mais le seigneur Ethgar Bradacier réussit pourtant à obtenir un droit d’entretient avec le roi, Yordin.
L’homme, sage, l’écouta. L’homme, instruit, réfléchit. L’homme conscient du problème pris une décision.
Il renvoya Ethgar en lui promettant le rang de général s’il parvenait, grâce à son armée et à celle de la ville, à mettre fin au massacre inutile qui souillait les terres naines du sang de ses enfants. Le seigneur porterait avec lui un acte d’allégeance au roi des nains que tout seigneur devrait ratifier sous peine de voir ses terres envahies et ses villages détruits.
Son entreprise fût couronnée de succès. Seuls deux des 15 seigneurs nains avaient refusé d’écouter leur roi et d’obéir à ses édits. Ils avaient tout deux péris sous les adroits assauts d’Ethgar Brasdacier qui, lorsqu’il rentra au bout de cinq longues années à Kirgan connu la douce saveur du triomphe et de la victoire.
Il fût élevé au rang de général d’infanterie, l’un des postes les plus importants dans la hiérarchie naine et prouva par la suite plus d’une fois sa valeur, tant sous le règne de Yordin que celui de Bromar, son successeur.
A présent Bromar était mort et une nouvelle aire commençait. Une aire au parfum de changement s’élevait dans l’air et semblait emplir les poumons de chacun d’un nouvel espoir. L’empire nain se relevait une fois de plus et une fois encore il combattrait, et cette fois plus que jamais face à la menace des sombres.
Ethgar sortit de sa rêverie et quitta le balcon de son bureau. Dans quelques minutes il poserait le casque sacré sur la chevelure d’un vieil ami, qu’il n’avait jamais pensé retrouver, et surtout pas à ce poste…