Regarde donc où tu marches pauvre idiot !

RP non conforme au BG actuel

Ce Rp a été écrit à une époque ou le contexte de Miradelphia n'était pas le même qu'aujourd'hui. Il décrit des éléments d'univers, des personnages et/ou des évènements qui sont susceptibles d'avoir été modifiés par les refontes successives.
Nous le laissons à la disposition des lecteurs curieux. Vous pouvez y trouver de l'inspiration et quelques éléments à remanier selon votre bon plaisir, mais les BG actuels et le jeu récent priment sur son contenu.

En cas de doute, avant de réutiliser un élément ou un personnage, contactez le Staff.

Date estimée : Verimios 998:X
Note : l'armée, la conformation du Puy et la hiérarchie ont beaucoup changées depuis.

J'ai laissé la relève à Felynsha, les hommes qui étaient avec moi sont déjà partis le temps que j'arrange les derniers points. Enfin, j'ai maintenant quartier libre pour un petit moment. Je vais pouvoir me reposer tranquillement. A moins que... Oui, cela fait un moment que je n'ai pas tâté une belle poitrine. Disons, trois jours, le manque se fait sentir. Voyons, voir il y en a bien quelques unes qui me reverraient avec joie. A moins que je n'essaie de rencontrer une nouvelle et honorable drow. La liste de celles que je ne connais pas est cependant assez réduite. En tant que fils d'une prêtresse d'Ishten je n'ai jamais vraiment eu à me plaindre de la régularité de l'approvisionnement.

Je sombre dans mes méditations alors que je descend l'escalier qui mène au niveau des habitations, défaisant négligemment la lame de mon poing gauche. Les marches débouchent sur le couloir que j'emprunte régulièrement. Je me souviens y avoir honoré une jeune drow, je ne me souviens pas de son nom mais je sais que c'était juste sous cette chandelle, là où la roche noire est moins bien travaillée qu'ailleurs.

Le couloir effectue un virage serré sur la gauche, je le suis et je percute soudain un autre drow. Le choc me fait lâcher le lame que j'étais en train de défaire, qui rebondit à mes pieds avec un cliquetis métallique qui s'étend à tout le couloir. Je ne recule pas face au choc, bien au contraire. Par habitude je repousse le gêneur d'un grand coup du plastron de mon armure, celle à tunique de cuir et éléments de plates.
Je n'ai même pas regardé la personne qui m'a bousculée. Le résistance qu'il a opposé au choc m'a seulement indiqué que c'était un grand gaillard, heureusement je sais comment mettre ma petite taille à profit pour projeter ma force. Je lui lance rageusement un :
-Regarde donc où tu marches pauvre idiot !
Puis je me retourne pour aller récupérer ma lame.

-Quoi ? M'écriais-je.
Je détaillai rapidement mon adversaire du regard, m'attardant brièvement sur son épée dégainée et surtout, le symbole sur son torse : la tarentule.
C'est donc au chef de la garde noire de la reine à qui j'ai affaire. Mon égal en terme de hiérarchie. Parfait ! Pendant un moment j'ai eu peur de tomber sur une personne supérieure.

-Silence ! Renchéris-je. Ton rang ne t'autorise ni à me demander des excuses ni à me gratifier de ces absurdes insultes !

Je disais ceci et mes doigts se crispèrent sur la poignée de la lame qui restait à mon poing droit. Je l'écartai un peu de mon corps et je me mis presque en garde, positionnant mon pied droit pour jeter ma lame tombée au sol si jamais mon opposant venait à vouloir s'en emparer, par sûreté.
Laissant glisser ma pensée le long de mon échine, je m'assurai de bien sentir le discret fourreau glissé dans ma ceinture en bas de mon dos, et contenant un poignard d'une taille un peu trop modeste à mon goût. Ceci toujours par sûreté, car si je me ferais un plaisir de laver l'affront qu'on me fait, je ne me risquerais pas de le faire à moins que mon rival n'attaque en premier -ce qu'il semble d'ailleurs être prêt à faire- trop de gens peuvent nous voir à l'angle de ce couloir, mieux vaut que j'ai avec moi des arguments si l'on me demande par la suite de justifier mes actes.

Ah ! Qu'il approche seulement celui là et je lui entaillerais la viande jusqu'à ce qu'il ne soit plus qu'une masse rougeâtre et informe. Il regrettera de m'avoir provoqué !

-Tu as intérêt à ravaler ces vilains mots dans ton horrible gorge immédiatement !



[HRP : Désolé pour l'attente. La rentrée c'est pas reposant. ]

[ Edit : Petite musique pour donner l'ambiance mais surtout pour délirer
*sort * ]

Le poisson a mordu à l'appât... je me ferai une joie de le déchiqueter !

Envoyant voler au loin ma lame encore au sol, je me décalai légèrement sur le coté et utilisai le plat de ma lame encore équipée pour dévier celle de mon adversaire. Malheureusement, son habileté m'empêcha de lui renvoyer un coup.
Je repris un peu de distance avant de reprendre le combat. Les coups s'enchaînaient, chaque tintement sonore qui résonnait dans le couloir était répondu par un autre plus bruyant encore.
Ma lame me permettait des prises très proches ainsi que quelques clés de bras ,je pouvais aussi me servir de sa forme plate comme d'un petit bouclier. Mais j'étais malgré tout handicapé sans ma deuxième arme, je ne pouvais plus exécuter mes feintes habituelles. Et je préfèrais éviter d'utiliser ma dague tant que la situation ne l'impose pas.
Ma petite taille m'avantageait... dans une certaine mesure... je suis plus agile, mais je gaspille mon énergie en m'appliquant à diverses feintes et esquives.

Justement voilà que la lame adverse revint en sifflant, preque à l'horizontal. Je me baissai, déviai l'épée d'un puissant coup du plat de ma lame inclinée et tentai d'atteindre une brêche dans la cuirasse de mon rival dans un rapide mouvement de revers. Mon bras se détendit, j'utilisai mes appuis pour gagner en allonge...
Je frappai !

Raaaaah !
A peine ai-je eu le temps de réussir mon coup que mon adversaire répliqua en m'expulsant au loin d'un coup de genou dans le nez.
Je détestais ça, pendant un court instant on ne sent plus rien, puis les sensations reviennent mais pas encore l'odorat. L'organe est inondé d'un fluide qui désire s'échapper des narines autant que de remonter le plus loin possible dans le conduit d'où il vient, le tout agrémenté d'une douleur, sourde et désagréable.

Je me redressai et repris mes appuis en quelques pas. D'une main je pressai une narine pour expulser la caillot de sang qui s'amassait dans l'autre.

De son côté mon adversaire se remet également en position de combat et chargea !
Mon poing se serra, le coup de taille me surpris, je l'évitai mais il crissa néanmoins sur le plastron de mon armure. le second fut d'estoc et je peinai à le dévier mais y réussit malgré tout.
Il connaissait maintenant ma manière de combattre et ses attaques n'allait donc être que plus rudes, ceci étant d'autant plus vrai qu'il devait être désormais furieux de s'être fait avoir.
J'étais également furieux moi même, j'agrémentais maintenant mes coups de cris rageux. Mes frappes étaient plus puissantes mais sans doute aussi moins précises.


Et voilà qu'il se met à murmurer quelque chose que je n'ai pas vraiment le temps de chercher à bien comprendre. Serait-ce une nouvelle ruse ? De la magie ? Si c'est le cas je vais devoir utiliser mes propres ruses. Oui, dès que les choses se corseront je tâcherais de la prendre par surprise.