Zareen
Drow
Nombre de messages : 10 Date d'inscription : 06/09/2009
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Non-Initié
| Sujet: Zareen [Mercenaire] Dim 6 Sep 2009 - 6:05 | |
| Nom/Prénom : Zareen Âge : 125 ans Sexe : Féminin Race : Drow Particularité : Bah... Aucune ?
Alignement : Neutre/Mauvais Métier : Mercenaire Classe d'arme : Corps à corps principalement.
Équipement :Ah ça… Zareen possède toute une panoplie d’objets tranchants, et toujours très bien affutés. Deux épées courtes ornent sa taille, légèrement courbés, dont un seul des côtés et la pointe sont aiguisés. À chacune de ses cuisses on retrouve un fourreau de cuir, d’où deux petites poignées usées dépassent. Ce sont deux couteaux d’une vingtaine de centimètres chaque, qu’elle peut lancer. Un stylet est caché dans sa botte gauche. Et peut-être qu’il y en a un aussi dans la droite… Ses poings sont évidemment attachés à ses bras, et ses pieds à ses jambes. Mais puisque la plupart des êtres vivants possèdent ces armes, il est peut-être inutile de les mentionner. Elle trouve aussi assez amusant, parfois, de piger un peu de poudre rougeâtre dans une petite pochette de cuir à sa taille pour la souffler dans les yeux de ses adversaires pour les aveugler. Que voulez-vous. Le combat loyal n’est pas dans sa nature…
Description physique :
Les apparences sont parfois trompeuses, vous savez. Les enfants à l'air angélique sont souvent de vrais petits démons. Certains hommes au physique et à l'attitude charmants se révèlent d'infâmes manipulateurs, et de jolies femmes endorment les soupçons d'un regard innocent. Mais en regardant un Drow, votre vision ne peut vous tromper. Leur apparence ne peut vous duper. C'est tout d'abord cette aura qu'ils dégagent qui vous mettra la puce à l'oreille. Froideur. Malfaisance. Même les plus forts d'entre vous seront mal-à-l'aise à leur côté. Et si ce sentiment d'incertitude ne suffit pas, regardez leur visage. Une peau sombre, comme si la noirceur de leur âme colorait leur peau. Les yeux éclairés d'une lueur malsaine, perfide, comme si déjà ils se demandaient comment vous berner. Ils sont conscients de leur force, de leur supériorité. Vous n'êtes qu'un insecte à leurs yeux. Ils vous regarderont de haut, un air hautain au visage, ou alors ils vous toiseront avec une indifférence parfaite. Il est donc évident qu'en voyant Zareen, si vous avez un tant soit peu de bon sens, vous prendrez vos jambes à votre cou, ou bien vous vous ferez tout petit en espérant que son regard acier vous survole sans s'arrêter. Vous ne voudrez pas la regarder dans les yeux, de peur qu'elle vous jette un sort. Mais, poussé par la curiosité, vous l'examinerez à la dérobée. Vous aurez du mal à croire ce que vous verrez. Devant vous, une Elfe se tient. Élancée, altière. Ses traits sont parfaits, réguliers. Elle possède de grands yeux d'un gris où l’on aperçoit des reflets rosés, ourlés de cils noirs. Ses sourcils sont fins, impeccablement tracés. Elle a un nez des plus adorable, légèrement retroussé, et des lèvres pulpeuses, d'un beau vermeille. Sa peau est d'une teinte grisâtre, plus sombre que les humains, mais pas aussi foncée que certains Drows. Une crinière brune lustrée, presque noire, tombe lourdement sur ses épaules. Ses vêtements sont rouges et noirs, conçus pour le voyage et le combat, sans toutefois la recouvrir toute entière. Quelques breloques produisent des cliquetis secs en bougeant au rythme de ses mouvements. Zareen est imposante, écrasante. Le fait qu'elle ne soit qu'une femme ne change rien à cette sensation. Elle est belle et terrible. Écartez-vous...
Description mentale :
Que dire ? Zareen connaît les émotions comme la colère, l'envie, l'ambition. Mais la compassion, l'amour, l'amitié sont des sentiments inconnus des esprits drows, qui méprisent même ces états d’âme. Elle connaît le respect, mais réussir à l’impressionner et le gagner ne vous mettra pas à l’abri. La Destruction et le Chaos sont ses plus chers désirs, la Trahison sa plus fidèle alliée. Elle est égoïste. Ses buts et ses envies passent avant tout. Zareen parle peu, la conversation banale ne l’intéresse pas. Vous ne l’intéressez probablement pas non plus. Les seules choses sortant de sa bouche et qui pourraient vous êtres destinées seraient des menaces, des insultes, des moqueries ou des critiques. Son humour est plutôt noir, ou ironique. Comme la plupart des Drows, elle est relativement agressive, et encline aux coups de tête lorsqu’elle est très énervée. Son tempérament explosif est quelque chose qu’elle tente de contrôler dans une certaine mesure, pour éviter les trop gros ennuis. Mais de toute façon, Zareen peut se sortir de n’importe quelle situation, étant qui elle est… La jeune Drow peut se montrer très convaincante, par la violence ou par la parole. Elle n'a pas de conscience, ne cherchez pas à l'adoucir, à l'attendrir, votre destin n'en sera que pire, vos souffrances plus longues. Zareen se fera un plaisir de vous voir supplier, et n'en sera que plus amusée lorsque vous comprendrez qu'elle vous a menti, que vous répandrez votre haine, votre peur et vos larmes sur elle. Son mépris vous anéantira. La pitié lui est inconnue, l'indulgence ne fait pas partie de son vocabulaire. Soyez à la hauteur, ou il vous en coûtera...
Histoire :
Le Puy. Un bel endroit souterrain où il fait bon vivre… Ouais. Mon œil. Un endroit pourri, et chaotique pour qui n’en a pas l’habitude. Zareen est née pendant un mois d’hiver, d’une aventure. Elle était le deuxième enfant de sa mère, chose assez rare. Deux accidents. Deux heureux accidents, dans un certain sens, puisque de voir des enfants au Puy était relativement rare. Les premières années de sa vie se déroulèrent plutôt bien. Elle n’était pas encore assez vieille pour les coups… Mais lorsque l’âge vint, lorsqu’elle eut 25 ou 26 ans, et que son corps avait une résistance suffisante, ils ne tardèrent pas à pleuvoir. Son frère l’utilisait comme défouloir, disant que c’était une bonne façon d’apprendre. Sa mère ne tenta jamais de la défendre. Les faibles n’ont pas leur place parmi les Drows. Zareen s’endurcit bien vite, et commença à rendre les coups dès qu’elle put. Rapidement, elle apprit à se servir des couteaux de cuisine pour empêcher son frère de l’atteindre. Puis vint un jour, ou son père s’y mit aussi, lorsqu’il revint pour une raison inconnue. Après 35 ans d’absence. Des coups, d’abord. Jusqu’au sang, souvent. Zareen tenta une fois de le repousser comme elle faisait avec son aîné. Elle menaça son géniteur avec l’un des couteaux à large lame qui traînaient souvent ça et là. Inutile de dire que ça ne passa pas. Elle reçut la pire raclée de sa vie. Et pourtant, ça ne l’empêcha pas de réessayer plusieurs autres fois…
« T’as pas encore compris ? »
Un autre coup, près de la tempe, qui lui donna le tournis. Elle avait du sang dans la bouche, peut-être une lèvre fendue. La main sombre de son père entourait son poignet frêle, le serrait presque à le casser, mais les doigts de Zareen refusaient de lâcher le couteau qu’elle tenait. Elle tentait plutôt de diriger la lame vers l’avant-bras de son tortionnaire, en se débattant furieusement. Une torsion brusque fut imprimée à l’articulation de l’adolescente, qui grimaça de douleur, lâchant le couteau. Elle jura et releva ses yeux pâles vers l’homme, dans un geste de défi. Il la frappa de nouveau.
« Si tu étais plus vieille je te tuerais, tu le sais ça ? » « C’est moi qui te tuerais. »
Un coup de poing dans le ventre lui coupa le souffle. Oh oui, elle le tuerait, si elle en avait la force.
La souffrance devint une compagne. La douleur était là, au quotidien. Ça ne voulait pas dire que Zareen l’appréciait. Avec les années, on la frappait moins souvent. Mais plus fort. La jeune femme retournait cependant les coups avec férocité. Elle découvrit le plaisir qui accompagnait la torture, sa principale victime étant son frère. Le faire souffrir le plus longtemps possible, jusqu’à ce qu’il la supplie d’arrêter, ce qu’il ne faisait jamais. Sa mère devait intervenir, parfois. Parfois. Zareen apprit le maniement des armes. C’étaient ses meilleurs outils pour se défendre contre les hommes de sa famille. Sa mère, elle, se contentait de la regarder vivre sans y participer. Quoi de plus normal ? Au moins, la jeune femme évita les viols répétés. Elle n’avait pas la poitrine surdéveloppée qui caractérise habituellement les femmes de sa race. Son visage était mince, ses lèvres pulpeuses, sa taille marquée, soit. Mais selon les critères Drows, elle n’était pas particulièrement attirante. Aucun intérêt. Bref, l’âge de la majorité vint enfin. Ses parents, qui avaient eu une certaine autorité sur sa vie depuis 90 ans, pouvaient bien aller se faire voir. Zareen était maître de sa vie. Et puisqu’elle pouvait choisir sa destinée, il était hors de question qu’elle reste enfermée dans ce trou puant, au risque de se faire poignarder dans le dos à chaque instant. Pourquoi ne pas parcourir le vaste monde ? Manger avant d’être mangé, quelque chose dans ce goût-là…
Mercenaire, c’était un métier qui sonnait bien. Travailler pour le plus offrant, sans se soucier de sa conscience, qu’elle n’avait pas, de toute façon. Exécuter un travail, tuer quelqu’un, recueillir des informations. C’était tout à fait dans ses cordes. Ça lui plaisait, même. Zareen écuma les routes et territoires neutres pendant quoi… 35… peut-être 40 ans ? Et ça lui plaisait de plus en plus. Le monde évoluait vraiment vers le « mauvais » côté de la balance, et à vrai dire c’était assez réjouissant…
Dans sa maison, le soir. Quelques gardes, rien de plus. Le tuer, éliminer ses toutous si besoin était. Une belle récompense l’attendrait. Ça paraissait bien, au départ. Mais Zareen aurait du se méfier. Elle arriva en soirée, dans une maison assez luxueuse. Une fenêtre ouverte lui fournit son billet d’entrée. Mais une fois à l’intérieur, rien ne se passa comme prévu. Un groupe de quatre personnes s’y trouvait déjà, se disputant violemment. Un autre fit son apparition, en plus de Zareen. Le désaccord dégénéra, un nain à l’air pas très commode bouscula un humain et le menaça de grands moulinets de sa hache. Il percuta un magnifique vase peint à la main, qui éclata au sol en faisant un joli boucan. Ladite bande de toutous qui protégeait la cible pointa le bout de son nez, et le combat s’engagea entre les deux groupes. Jusqu’à ce qu’il ne reste plus que les mercenaires. Enfin, quatre sur six. L’un d’eux était mort, et un autre avait mystérieusement disparu…
Il n’avait pas quitté la demeure. Du bruit à l’étage dirigea ses pas. Elle allait l’abattre, flouer les autres et récupérer la somme qu’on lui avait promise. Mais même en se dépêchant, elle arriva trop tard. La cible venait tout juste de rendre l’âme, la gorge tranchée. Son meurtrier se trouvait toujours dans la pièce, en train d’essuyer sa lame sur les vêtements du mort. Qu’à cela ne tienne, elle n’avait qu’une seule personne à tuer au lieu de deux.
Elle approcha silencieusement, en dégainant l’une des dagues accrochées à ses cuisses. Se colla au dos de l’ancien soldat, la lame appuyée fermement sur sa jugulaire.
« Merci de m’avoir épargné cette tâche ingrate… »
D’un mouvement brusque, Zareen enfonça son couteau dans la gorge de l’homme, faisant gicler le sang. Mission accomplie. Ne restait plus qu’à s’assurer que personne d’autre ne vivait pour réclamer l’argent qui lui revenait. Elle descendit l’escalier lentement. Trois personnes restaient.
~
Elle jaugea son dernier adversaire du regard. Tous les autres étaient morts, étendus sur le sol dans des positions grotesques, bandits et mercenaires dans le même tas. Des os brisés, des gorges coupées. Tout ça pour quoi ? De ridicules piécettes. Ridicules, mais nombreuses. Un joli pactole. Et aucun des hommes engagés n'avait envie de voir le butin disparaître dans les mains d'un autre, puisque chacun avait été recruté seul à seul, avec la promesse d'une belle somme lorsque le travail avait été accompli. Mais voilà, cet escroc de Roberto les avait tous trompés, et maintenant ils se battaient pour éliminer la concurrence. Zareen pensait. Pourquoi avait-il procédé de cette façon ? Très simple: il savait que les mercenaires s'entretueraient. Et le dernier... le dernier ne franchirait pas sa garde, même s'il le trouvait. Roberto pouvait donc continuer à vivre paisiblement sa vie de bandit. Et puis la poursuite, la mort, il connaissait. Rien de nouveau la dedans... Zareen reporta son attention sur l'homme qui lui faisait face. Elle n'avait pas peur de lui, tout comme des autres, qui tapissaient maintenant le sol. Lasse d'attendre qu'il n'entame le combat, elle se mit en mouvement. Elle tenta de l'avoir par la gauche, mais le katana, beaucoup trop long, l'empêchait d'approcher suffisamment. Ça pourrait devenir problématique. Zareen s'éloigna prestement, avant de se faire démembrer, et réfléchit. Il était clair que le mercenaire ne se laisserait pas avoir si facilement. Alors...
« Un instant ! »
Position défensive, mais rien de plus. On n’attaque pas lorsqu'on essaie de marchander. Ça enlève un peu de crédibilité.
« Pendant qu'on s'entretue, il s'en va avec notre argent. C'est ce qu'il voulait, pour ne pas avoir à payer. »
Pendant que l'autre faisait un pas en avant, Zareen en fit un vers l'arrière.
« Deux têtes valent mieux qu'une. Faisons équipe pour le trouver. On partagera ensuite. »
Partager... Oui, bien sûr ! Dans tes rêves. Enfin, elle n'aurait qu'à le tuer lorsqu'ils auraient l'argent en main. Un couteau lancé, ou carrément un coup de poignard dans le dos. Elle trouverait bien quelque chose, ça n'était pas bien compliqué…
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Comment trouves-tu le forum ? : Bô et très complet. (Trop, même xD) Comment as-tu connu le forum ? : Un ami qui voulait s’inscrire. Crédit avatar et signature (lien vers l'image d'origine et nom de l'artiste dans la mesure du possible): L'image provient du site Dinjelaï, l'artiste est Hong Kuang.
Dernière édition par Zareen le Dim 6 Sep 2009 - 12:06, édité 2 fois |
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