Théodoric
Humain
Nombre de messages : 138 Âge : 35 Date d'inscription : 22/05/2009
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Non-Initié
| Sujet: Théodoric, Chevalier d'Erac. [Chevalier d'Erac] Mar 8 Sep 2009 - 17:02 | |
| Nom/Prénom : De Melasinir, Théodoric Âge : 27 ans Sexe : Masculin Race :Humain Particularité : Le fait qu’il soit un véritable chevalier, respectant les valeurs et les idéaux est en soit une particularité.
Alignement : Communauté de la Lumière Métier : Chevalier d'Erac Classe d'arme : Corps à corps
Équipement : De par sa condition et sa profession, Théodoric possède tout d'abord une armure en plate complète marquée au plastron du serpent d'Erac, symbolisant la puissance au combat dans son pays, provenant des forges les plus réputés d'Oësgard, spécialiste en ce domaine. A cet armure s'ajoute un écu portant le blason du duché d'Erac, une épée des plus élégante, équilibrée où se trouve gravée à partir de la base de la lame en petit « Défenseur du Choix et de la Justice » et une lance. Pour des déplacements d'une autre nature, nécessitant plus de légèreté, il possède une cotte de maille et un surcot de cuir tanné au couleur d'Erac, le blason du duché au niveau du cœur, le serpent dans le dos. Pour les réceptions, les festivités et les cérémonies, il possède une garde robe évoluant au gré des saisons et des périodes, des lieux où il se rend. Enfin, depuis son adoubement, il lui a été offert un destrier de noble lignage, la robe brune et comme nombre de chevaux élevés en Erac, il a été formé pour la guerre, une parfaite monture pour le chevalier qui possède également caparaçon et chanfrein pour cette dernière.
Description physique : Reflet d’un idéal, ce chevalier est plutôt bel homme comme son cousin, mais pas dans le même registre. Si dans la présence qu’il dégage, l’aura bienveillante, chaleureuse, apaisante et protectrice qu’il laisse s’échapper, ils sont similaires, ce charme est plus sauvage, paraissant en certain aspect plus négligé – mais pas sale – que celui de son cousin jouant plus dans l’élégance stricte. Haut de taille, un corps musclé – près d’un mètre quatre-vingt dix pour presque une centaine de kilos-, taillé par les entraînements physique, imposant une puissance et une résistance qu’on ne saurait trouver que chez les soldats expérimentés et aguerris, portant des blessures plus ou moins récentes, vestiges des combats déjà menés depuis son adoubement. Un visage amical, dégageant une pensée rassurante la plupart du temps, amical, toujours un sourire doux et agréable présent sur son visage, pour ceux qui ne s’en trouveront pas être ses ennemis, bien sûr. Une chevelure mi-longue blonde, approchant du brun, très souvent en bataille, c’est là que repose l’aspect négligé permanent. Les yeux vert émeraude si particuliers, semblable à ceux de son cousin, des traits plutôt marqués par une vie rude mais formant un tout harmonieux.
Description mentale : Il est un idéal qu'on appelle chevalerie... Nombreux sont ceux prétendants l'incarner mais qui sans hésitation aucune trahiraient les vertus qu'ils seraient tenus de défendre, ternissent l'idéal qu'ils doivent pourtant représenter et défendre. Cette masse grouillante de parjures, abandonnant le sacrifice pour le profit personnel, brisant les serments pour quelques pouvoirs, trahissant les rois et salissant l'image même du chevalier auprès du peuple ne sauraient affecter, corrompre notre homme. Qu’est ce qui fait le chevalier ? Est-ce le cheval ? L’adoubement ? Son père lui a toujours enseigné que ce n’était là que quelques détails, que l’adoubement n’était qu’une cérémonie marquant le passage et l’annonce de son rang pour le monde… La chevalerie est un état d’esprit, une conception des choses, une manière de penser, d’agir et de vivre… Si la noblesse par fantaisie pouvait prétendre à ce titre en faisant des ronds de jambes, graissant la patte des rois et des seigneurs influents, il en est peu capable de prétendre à ce titre par la noblesse de l’idéal.
Son père lui a enseigné à être le véritable chevalier, il lui a expliqué les commandements des chevaliers, lui a apprit à respecter et vivre par les vertus dites chevaleresques.
Ainsi, Théodoric est un homme profondément bon pour ceux qui ne seront pas ses ennemis, c’est d’abord un être loyal, envers le combat qui est le sien, les commandements auquel il obéit, au peuple qu’il a choisit de défendre, aux compagnons d’armes qu'il aura, au seigneur à qui va sa fidélité, au roi qui l’a fait chevalier et sa foi. Cette loyauté exclut le mensonge et la trahison, contraire à ses valeurs et à l’une des règles. La parole donnée sera toujours respectée, c’est pourquoi pour Théodoric, une promesse est lourde de conséquence, c’est pourquoi rien ne saurait le détourner de la voie qu’il a choisit, puisque cela serait aller contre de nombreux serments. C’est un homme sage et mesuré, capable de maitriser ses émotions les plus fortes telle la colère et la haine, acceptant l’échec quand il le rencontre de part les exercices aussi bien physique qu’intellectuels que lui a imposé son père et mentor. La chute faisait parti de la vie, échouer était parfois une bonne chose pour en tirer une leçon plus profonde, même si le sacrifice l’attriste et peut lui faire du tord, il est parfois un mal nécessaire pour qu’en naisse le plus grand bien. Fervent serviteur d’une justice enseignée, oubliant ses propres émotions, ses sentiments à l’égard d’une personne afin que le jugement de l’épée ne résulte pas de la vengeance mais bien d’un juste châtiment basé sur l’acte uniquement pour que jamais cette sentence ne tourne à la sauvagerie, la barbarie d’une vendetta personnelle. Défenseur du peuple, de son seigneur et de la dame qu’il choisira de courtiser, il est capable d’abnégation, oubliant le poids de sa propre existence pour demeurer sans peur, vaillant et d’un courage, d’une bravoure sans faille devant son ennemi, qui qu’il soit, seul alors compte la vie du peuple qu’il a juré de défendre et protéger et un jour, celle de la dites dame afin de ne jamais la déshonorer autant que son nom en se montrant couard. Au-delà de ces vertus nées de l’enseignement et d’une forme de conditionnement pour l’amener au respect des valeurs chevaleresques, Théodoric est un homme agréable et vivant, plaisantin par moment mais ses plaisanteries ne visent jamais à offenser. Sa franchise, le respect de son devoir, l’abnégation peuvent le rendre naïf, manipulable et le perdre, son bon cœur et ses valeurs, véritable âme et force du chevalier est une faiblesse pour quiconque trouverait le moyen de l’utiliser.
Histoire : Voici l’histoire de Théodoric de Melasinir, Chevalier d’Erac. La famille de Melasinir est une très ancienne famille, l’une des premières d’Erac, elle a toujours eu un contact privilégié avec la noblesse d’Erac et le château ducal. En effet, c’est une lignée chevaleresque, une tradition militaire forte et la chevalerie en premier plan, non pour le prestige mais pour l’idéal enseigné et vécu. Si la plupart des candidats à la chevalerie dans la noblesse était des bâtards, des cadets sans héritage, dans cette famille, l’honneur et le privilège de ce métier revenait à l’ainé, et ce depuis que le premier des pères devenus chevaliers s’est vu avoir une descendance mâle, le prenant comme écuyer quand il en avait l’âge pour faire son éducation par lui-même. Depuis ce jour, l’ainé reçut toujours l’honneur d’être éduqué en ce sens, si tel était son choix, et les cadets souvent entraient dans l’armée ducale pour approcher au plus près de la tradition, de leur propre chef. C’est ainsi que les Melasinir gravèrent discrètement leurs noms dans l’histoire du duché, servant à sa défense et dans ses guerres depuis sa création. Théodoric n’est ni plus, ni moins que le dernier fruit de cette tradition, au contraire de son cousin, Arthur, héritier d’un cadet n’ayant pas désiré la guerre comme vie, choisissant la noblesse.
Les premières années de sa vie furent bien paisible, avec le château ducal d’Erac comme cadre, privilège par son père, chevalier lui-même au service de Charles d’Erac, logé auprès de son seigneur avec sa famille. Ainsi, s’écoulant sans véritable évènement, bercé par les contes des chevaliers, les exploits et les récits de son père, le temps amena rapidement le jeune garçon à ses sept ans, là où débuterait vraiment son existence.
En effet, à partir de cet âge, il devint comme le veut la tradition, l’un des pages servant, pour son plus grand malheur, la Dame d’Erac, Melisandre. Cet épisode sans être particulièrement marquant fut tout de même éprouvant mais instructif… Les coups de bâtons furent nombreux, parfois injustifiés mais que pouvait-on dire à une duchesse quand on est d’abord un enfant ou bien même la compagne d’un chevalier ? Il put tout de même recevoir l’éducation au-delà des services rendus, des tâches confiées – messagers, aidant dans les écuries, ce genre de chose - par la dame du château… Ainsi il apprit la vie de la cour, de la noblesse, la lecture et l’écriture, les bonnes manières selon les circonstances. La chasse, les entraînements équestres furent également au centre de son quotidien. Il put apercevoir pendant ces sept ans celui qui un jour à venir deviendrait le duc avant d’être roi… Mais jamais durant ces années il ne put aller lui parler, échanger même quelques mots, la dame du château ne l’aurait pas permit et l’aurait gratifié d’une punition des plus dures.
Quand il eut quatorze ans, son père le prit avec lui comme écuyer et bientôt, il passa de nombreux jours à l’extérieur, battant la campagne, apprenant les commandements, les codes du chevalier, apprenant à vivre les vertus qui devront être les fondations même de son avenir, de ce qu’il doit devenir. Un jour qu’il passait aux abords d’un village paisible, animé par les récoltes, son père lui dit tout simplement : « Vois ces gens mon fils… Ils sont ceux que tu devras défendre, au prix de ta vie si cela s’avère nécessaire… Apprends mon fils, que leurs vies sont plus précieuses que les nôtres, cela peut n’avoir aucun sens actuellement, mais c’est une réalité que tu devras accepter, la plus importante de toute. » Il put, au cours des voyages, amenant à des missions, des combats, des tournois, voir le respect et le sentiment des gens pour son père, une reconnaissance déjà présente, vieille de plusieurs années. Le chevalier en échange de sa vie obtenait tant de ces gens, il était accueillit, invité même pendant ses voyages, pour les enfants, c’était presque une fête à chaque fois qu’un tel cavalier passait par le sentier principal. Les contes voyaient leurs origines dans des actions sans prétention, rapportées, déformées, exagérées par les villageois, transmises à d’autres par des itinérants, mais jamais son père ne s’en vanta, ne leur donnait raison, et il lui apprit qu’il devrait faire de même… Si la famille des Melasinir n’était pas reconnue dans toutes la Péninsule, au sein du peuple d’Erac, les chevaliers de chaque génération à laisser une empreinte, une histoire devenue fabuleuse, raconté aux enfants pour leur donner du courage…
Les entrainements aux armes étaient intenses, toujours plus éprouvant et par eux, Théodoric apprit à perdre mais aussi à ne jamais renoncer, à se montrer tenace devant n’importe quel ennemi. Il pouvait accepter la défaite quand elle était évidente, quand il était inutile de prolonger un combat, mais également à ne pas fuir devant l’adversité, même supérieur, il valait mieux être brave et vaincu que couard. Des voyages, des missions où il n’était qu’observateur lointain, laissant son père braver seul le danger, car la place d’un écuyer n’était pas à la bataille, pas encore. Il voyait grandir celui appelé à être duc un jour, en même temps que lui, mais leurs chemins étaient différents alors que quelques semaines séparaient leurs naissances, l’un était appelé à diriger, l’autre à le soutenir et combattre pour lui… Les deux seraient les protecteurs du peuple et de la justice.
Puis vint la vingt et unième année, l’heure de l’adoubement et de la fin du premier voyage. Après une prière et un serment à la déesse Néera, la gardienne des chevaliers, la veille du jour sacré, il se rendit dans la salle du trône d’Erac. Là, tout autour des nobliaux et des prêtres de tout horizon, son père également, sa mère les larmes aux yeux, fier malgré le sacrifice que faisait son premier fils. Devant lui, le duc, Charles d’Erac, sa famille non loin et tout ceci se passa avec l’esprit cérémonieux et sacré de l’instant. Dans la tenue de cérémonie, il mit un genou à terre, prêtant serment devant les témoins présents, devant même la Déesse, jurant allégeance à la couronne d’Erac et à son peuple, sa terre, liant ainsi sa vie, l’offrant par la présente promesse.
Un an plus tard mourrait le Duc, un drame qui toucha tout le duché, et à la cérémonie, son père ne lui dit que quelques mots en particuliers, désignant celui qui gouvernerait bientôt ces terres : « Je serais bientôt trop vieux pour continuer mon fils, je le servirais jusqu’au bout mais c’est à toi que revient la tâche de protéger cet homme… Auprès de ce seigneur, tu es celui qui devra honorer notre famille et sa tradition. » Pendant des années encore, il y eut deux chevaliers de Melasinir à la cour d’Erac, le père ne combattait plus vraiment, vieillissant, il était surtout un instructeur, un maître d’arme mais quand en Alonna sonna la guerre, il marcha à nouveau aux côtés d’une armée, mais une réalité était claire à ses yeux, et c’est par une dernière marque d’honneur qu’il accompagna son fils et le duc récemment couronné roi. Une tradition malheureuse mais touchant à la dignité et l’honneur… Il voulait mourir au combat, dans une bataille comme son père, et tous les autres pères avant lui, il ne voyait pas d’autres lieux qu’un champ où règne la guerre pour terminer une existence baignant dans la justice de l’épée et le combat.
Ainsi, pendant les derniers assauts mourut-il, laissant sa famille en deuil et à son fils la mission sacrée de protéger le peuple, le seigneur et la terre, et un jour transmettre ce savoir à la génération suivante pour que perdure la tradition et l’idéal mis à mal par des hommes de petites vertus prétendant au titre de chevalier. |
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