Aux abords d'Eteniril

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Falenor Guilann
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MessageSujet: Aux abords d'Eteniril   Aux abords d'Eteniril I_icon_minitimeDim 1 Nov 2009 - 2:18

Cruel sensiblerie, pourquoi les dieux nous ont conçues ainsi? Si faible, pourquoi possédons-nous ce fardeau qui est les sentiments. Je songe à un être dépourvue de sentimentalisme, quel réaction éprouverait-il si sa femme mourrait dans d'atroce souffrance? Serait-il heureux de sentir n'y tristesse, n'y chagrin? Il me semble que sa vie n'aurait plus de sens... S'il n'éprouve plus de mélancolie et bien il n'éprouvera plus de joie. Il ne saura pas ce que provoque l'amusement ou bien encore, l'amour!

Je tente de rejeter cette sensiblerie, mais je sais qu'au fond elle est l'essence même de la vie, sans elle nous ne saurions rien de plus que des bêtes dépourvues d'âmes. Même si ma famille me manque, je tenterais tout pour vaincre mes tourments et me consacrer sur ma prochaine quête... Tout d'abord je décida de me rendre à la mairie de cette ville. En considérant la petite taille de ce lieu, j'en conclus que je pourrais sous-tiré quelques informations complémentaires.

Sur place, je constata que la bâtisse était elfique, son architecture était minutieusement travaillée et sa façade regorgeait d'écriture elfique. Ce petit bourg perdu au milieu de nul part ce prénommait Esendil. Je l'appris grâce à une dame ayant une silhouette longiligne, qui durant mon déballage intempestif de questions, ne lâcha pas un seul sourire. L'amabilité des elfes envers les nains ne changera donc jamais. Elle m'informa aussi que diverses objets furent retrouvés à la suite de l'acte de piraterie dont j'avais été victime. Visiblement, ces barbares furent effrayés lorsqu'ils eurent aperçus une frégate Sylvaine. Plusieurs corps furent retrouver, mais aucun ne fut ramenés. Ils déambuleraient à jamais dans les flots de l'océan nordique.

Un vent d'impuissance vint titiller mon cœur, qui eut déjà subis tant d'épreuve. Mon courage se dissipant, je pris la décision de le recouvrer en fredonnant un air joyeux. En vain, je ne pensa qu'a mon incompétence à protéger mes proches face aux dangers. Laissant mes pensées artistiques dérivées vers un avenir incertain. Je pris le chemin conduisant à la maison des trouvailles. Tel était le nom que la femme elfique avait mentionnée. Arriver en son sein je fus surpris de voir l'ancestral hache de mon père tapit sur un sol terreux. Durant la quête de mes biens je m'aperçus qu'un homme veillait sur cet étalage de trésor. Une fois ma pioche finit, il désigna mes biens et je compris qu'il désirais une preuve qu'il m'appartenait. Je lui raconta, en prenant une voix amical, comment j'avais obtenue chacun d'eux. Lorsque je mentionna la petite harpe et le fait qu'une vieille dame me l'avait offerte en gage de paiement car j'avais chanter pour elle, il voulu que je lui démontre mes talents d'apprentis troubadour.

Je m'éclaircis la voix et débuta:

De doux instants se profilaient à l'horizon.
Je me souvins de leurs visages si majestueux.
Lorsque qu'ils étaient en pleine contemplation,
De celui qu'on appel le somptueux.

Ce navire qui pourtant semblaient si invincible,
Ne pus empêcher la morts de nombreux êtres.
Car des pirates avides l'eurent prit pour cibles.
Ils s'opposèrent à nous et s'imposèrent en maître.

Oh ma douce femme, oh mon adorable fils,
Qu'êtes vous devenus, vous...

Je ne pus aboutir mon œuvre car lorsqu'il vit des traits miséreux parcourir mon visage rugueux, il comprit que ces mots était tirés d'une véritable histoire. Âpre à me croire il me laissa partir sans d'avantage de question. Dans cette affaire je pus retirer ma hache à double tranchant, mon ceinturon parsemé de mes six couteaux de lancés, mon plastron ainsi que mes jambières, tout deux en bronze. En ce qui concerne les objets moins militarisés, je pus retrouver ma harpe, un mouchoir en soie et quelques feuilles d'écritures enfouies dans une chemise cartonnée, en son sein se tenait aussi une plume.

Une fois ceci effectué, je décida de mener une enquête afin de connaître l'identité de nos agresseurs et par la suite, tenter de secourir ma famille. Pour cela, j'annonçai à voix haute sur la place du petit village ce que je vins de vivre et le fait que je tentais de pourchasser ces hors la lois. En moins d'une minute j'appris que nombre d'entre eux avait coloniser une petite plage aux abords d'Eteniril. Je clama qu'une aide de la part de ces mêmes villageois serait la bienvenue. Ces propos eurent pour effet de disperser la foule.

Quelques minutes plus tard, je fis mon paquetage, il fut rapidement effectué car vraisemblablement je ne possédais que très peu de bien. Deux jours de marches me séparait de la ville elfique, entre temps j'espérais trouver quelques alliés afin de combattre ces pilleurs de navires. Car malgré ma rage confinée en moi, je ne pourrais venir à bout de tout un équipage.
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Lucrecia Noirsillon
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MessageSujet: Re: Aux abords d'Eteniril   Aux abords d'Eteniril I_icon_minitimeDim 1 Nov 2009 - 12:25

Les Marais de Faélia, tel était le lieux que le hasard avait mit sur la route de Mundërok. Car comme toujours après ses trois jours de repos à Kirgan il avait piocher dans un bol vide le nom de sa prochaine destination et donc de la route qu'il allait suivre pendant au moins un an.

Mais notre aventurier était encore loin de sa destination. En effet, après avoir traversé le golfe de l'océan nordique séparant les terres elfes des terres naines, Mundërok s'était fait le plus discret possible jusqu'aux abords d'Eteniril. Il faut dire que les elfes n'était pas la tasse de thé de ce personnage assez bon vivant qui était loin de trouver leur air hautain et supérieur comme une qualité. C'est donc sans se faire particulièrement remarqué et en vitesse qu'il traversait ce royaume plein d'une verdure quasi désespérante.

Sur un chemin aussi tortueux que l'esprit des oreilles pointues, alors que le soleil commençait doucement à se coucher et à oranger le ciel, il repensait à ce qu'on son périple lui avait apporter jusqu'à présent, c'est à dire rien. Il n'avait pas encore trouver le moindre petit travail et sa quantité d'or en subissait les conséquences. Cela devenait urgent, il lui fallait du travail et qu'importe si celui-ci n'était pas particulièrement héroïque! Les histoires sans tâches ne se trouvent que dans les contes de fée et il l'avait compris depuis bien longtemps.

Notre mercenaire arriva près d'un carrefour quand au loin il lui sembla voir une forme se mouvoir sur l'un des quatre chemins, celui du nord. Elle lui sembla d'abord plutôt massive mais plus celle-ci se rapprochait plus il peut constater qu'elle était aussi imposante que petite. Vous l'aurez deviner tout aussi bien que Mundërok, il s'agissait au loin d'un nain. Un de ses frères chez les elfes! Combien de chances y avait-il pour qu'il le croise en réalité? Une sur mille, une sur plusieurs millions même! Dans un élan de joie qui se traduisit par un petit rictus il fit quelques pas en direction de l'individu hirsute qui était apparemment plus âgé que lui et s'écria dans la langue des hommes :

- Qui c'est qu'va là?!

Malgré le bien que lui procura cette vision, il était en terre étrangère et il fallait resté prudent. Les crapules et autres bandits pullulaient sur ce genre de sentiers, si bien qu'encapuchonner dans son long manteau, il avait discrètement posé sa main gauche sur l'une de ses haches.
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Falenor Guilann
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MessageSujet: Re: Aux abords d'Eteniril   Aux abords d'Eteniril I_icon_minitimeLun 2 Nov 2009 - 9:44

Une marche forcée pour un homme blessé. Une vive douleur parcourut ma cuisse gauche. Ma respiration se fit plus pressante et mon s'emballa peu à peu. De la sueur dégoulina de mon front, puis tenta par la suite de masquer ma vue. Le poids de mon équipement, amplifiait la souffrance portée à mon membre à présent endolorie. De nombreux hématomes encerclaient le trou dû à l'insertion d'une flèche. Ma vue commença à se voiler, un brouillard épais s'immisça au devant de cette voie qui devînt, sans attendre cahoteuse. Mes mains vinrent se placer devant mon corps protégeant ainsi mon corps en cas de chute. Je m'arrêta un instant, je sentis le doux soleil printanier sur mon épiderme. La chaleur que celui ci me procura, ne m'apaisa pas, bien au contraire. Mais par miracle un vent léger s'annonça à moi en caressant mes bras nue. Ma longue chevelure blonde plana au sous cette brise, un sentiment de soulagement me parcourut l'échine. Ma tête s'inclina, orientant ainsi ma vue vers un ciel parcouru que de quelques cumulus. Le voile qui, il n'y a encore, quelques instants, obscurcissait ma vue se dissipa. Laissant place ainsi à splendeur des cieux. Que je contempla abondamment.

Quelques volatiles noirâtre planait, au dessus de la cime des arbres. Nombres d'entre eux, semblaient m'observer. Sentant sans doute, le goût sucré du sang ruisselant le long de ma jambe. Ces oiseaux de mauvaises augure planifiait d'ores et déjà, à quelle sauce, ils allaient me consommer. Corbeaux de malheur, je fais le serment que vous ne becterez pas du nain aujourd'hui. Tout en jurant et tout en proliférant des menaces envers les charognards. Je m'adossa contre l'écorce d'un chêne centenaire. A la suite de cet acte, ô combien apaisant, j'imbibai mon mouchoir en soie, d'eau contenue au sein ma gourde. Je plaça le morceau tissu détrempé sur la plaie, largement réouverte. A la suite d'un nettoyage approfondie, je constata que les sutures avaient cédés. Parcourant le sol de mes yeux avisés, je pris une épine qui jonchait depuis peu sur les herbes vertes. Avec méticulosité, je renoua les files entre eux. Quelques secondes après, mes paupières se fermèrent et mon esprit partit sillonner les cieux afin de provoquer les êtres ailés. Durant mes rêverie ma fièvre chuta et mon corps regagna quelques forces...

A mon réveil je constata, à la vue de l'étoile solaire que l'après midi était déjà bien avancé. Je me releva, sentant en mon ventre un gargouillis, qui clama à voix haute son désir de se nourrir. Je songea que cela faisait un moment que je n'avais mangé. Néanmoins celui ci attendrait, car dépourvue d'alimentation, je n'avais pas le choix. A la nuit tombée, il faudrait installer quelques collets afin de prendre aux pièges quelques lapins un peu trop curieux. Il devait abonder dans cette région verdoyante. Mon estomac se manifesta à nouveau... Laissant de côté ces pensées, que trop alléchantes. Je repris le chemin en direction de ma famille tenue en otage par une bande de vile personnage.

Mon avancé en ces terres elfiques se fit moins pénible que précédemment. Mon corps tout entier s'en réjouie. Poster sur la crête d'une petite colline je perçue non loin de là, une silhouette. Elle possédait tout d'abord une taille minuscule et en portant une attention plus soutenue je me rendis à l'évidence que celle-ci était ressemblait vaguement à l'ossature d'un nain. Je repris la marche, pour tenter de rejoindre mon futur ami. Enfin j'espérais que cet homme soit un personnage de bien et non pas un malfrat en quête d'une victime à détrousser.

Je m'approchai en prenant une mine joyeuse. L'aspect idéal afin de mettre quiconque en confiance. Tout en avançant au devant de l'inconnue, je posa un main sur la garde de l'un de mes couteaux de lancés. J'aurais préféré saisir à pleine main la double hache qui pendait sur mon dos, mais agir ainsi aurait été mal avisé. Mon futur interlocuteur aurait surement été effrayé et nul ne sait comment il aurait réagit. Il aurait put aussi bien charger que fuir à grandes enjambées.

Arrivée devant lui, je le détailla rapidement, de nombreux tatouages parcouraient sa peau mate, une crête rousse au sommet de son crâne lui donnait un air grotesque. Néanmoins l'homme était solidement bâtit, malgré un manque incontestable de bière et de boisson durant ses voyages il avait l'air en forme. Je fis cette observation en contemplant son ventre si plat pour un nain. Je cessa de le parcourir avec mon regard interrogateur. Car je pouvais l'offensé et ce n'était pas ma volonté, j'avais besoin d'aide pour ma quête et j'espérais que cet étranger accepterait de venir me soutenir.

D'une voix rauque et bien audible je débita:

- Ami de grands chemin, je me nomme Eldor Mardir fils d'Argus Mardir en voyage afin de retrouver ma famille enlevée. Aurais-tu croisé une bande pilleur de navire? J'ai ouïe dire que certains d'entre eux aurait fait escales aux abords d'Eteniril.

Je me tus, observant sa réaction, je ne sus si je devais lui demander de l'aide directement ou bien si je devais partager ma soirée avec cet inconnu afin d'en apprendre d'avantage sur lui... Ma décision fut prise en quelques minutes.

- Inconnu, voudrais tu passer cette soirée en compagnie de l'un de tes frères nains? Nous pourrions nous abreuver d'eau et brouter de l'herbe...

Mon humour, me permis de sourire chaleureusement à mon interlocuteur, afin de le mettre en confiance. J'observai rapidement les environs et je vis une clairière un peu à l'écart de la route. Deux grands chênes s'y tenait en son centre. Ceux ci étaient encerclés par une ribambelle de monumentale pierre. Un abri de fortune plus que confortable qui nous mettrait à l'abri du vent durant la nuit.

Je repris la conversation et désigna du doigt ma découverte:

- Je ne possède aucun vivre sur moi, il ne me reste qu'un litre d'eau. Il va falloir quérir de la nourriture avant la tombée de la nuit. Je désirais poster des collets ici et là mais je crains que cela ne soit efficace que pour demain matin. Mon ami observe ce lieu à l'écart de ce chemin, nous pourrions y passer une nuit confortable... Qu'en dis tu? Et puis durant cette soirée nous pourrions palabrer de nos histoires respectives, ainsi que de centres d'intérêt pour la bonne bière!

Je venais d'accomplir la majeur partie du travail en invitant ainsi cet étranger à passer sa soirée avec moi. Je songea qu'il me restait un peu près une journée de marche, voir légèrement plus afin d'atteindre mon objectif. D'ici deux jours tout au plus je reprendrais ma femme dans les bras et couvrirait mon fils de baiser. Ces pensées ensoleillèrent mon cœur si obscurcit par les malheurs de ces derniers temps!
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MessageSujet: Re: Aux abords d'Eteniril   Aux abords d'Eteniril I_icon_minitimeMer 4 Nov 2009 - 12:53

Tandis que l'inconnu blondin s'approchait, Mundërok put constaté qu'il s'agissait bien d'un homme en arme et malgré son air plutôt sympathique et ses origines, mieux valait être prudent. Notre aventurier voyait bien l'expression d'intrigue se dessiner sur le visage du voyageur (car un nain en contrées elfiques est, pour Mundërok, sans aucun doute un voyageur) se dessiner au fur et à mesure qu'il distinguait les traits et l'extravagance de son interlocuteur. Mais il ne s'en offensa pas plus que cela, après tout il était habitué à ce genre de regards et à bien pire car, où que ce soit en Miradelphia, on ne se faisait pas à ce physique.

L'inconnue se dévoila enfin sous le nom d'Eldor Mardir, nom inconnue à Mundërok, mais il était loin de connaitre tout les nains de Kirgan. La suite de son récit fini par contre de mettre en confiance le mercenaire qui, non seulement cherchait du travail, mais était de plus impatient d'aider à la juste vengeance d'un de ses frères, il devint moins à cran mais gardait toujours cette main sur le pommeau de sa hache. Eldor se tue, attendant sûrement une réaction de son camarade, réaction qui ne se fit pas attendre.

- Ah, par Mogar! Malheureusement camarade, j'ai pas la moindre p'tite information à propos d'ces bandits là, ayant voyager jusqu'ici plutôt paisiblement... Mais pour sûr que j'comprend ton malheur mon ami, pour sûr!

Un petit silence s'instaura, comme par respect pour l'affliction d'Eldor, silence que celui-ci brisa de lui-même, proposant au mercenaire de faire escale avec lui, du moins pour ce soir. Comment refuser cela? Non seulement c'était peut-être l'occasion de s'octroyer quelques richesse mais il était surtout question de sauver l'honneur et la famille d'un de ses compatriotes. Mais Mundërok ne répondit à la farce que par un léger sourire, car son interlocuteur n'avait pas terminer ses explications, ce dernier désigna du doigt un petit endroit parfait pour séjourner. Il proposa d'y mettre des collets et de causer un peu durant cette soirée. Tout paraissait parfait à Mundërok excepté un unique détail.

- Avec plaisir ami! Depuis que j'suis dans ces satanés terres elfes, je n'ai pas beaucoup eu l'occasion d'causer avec de bonnes gens j'dois bien vous l'avouer, un peu d'compagnie ne serait donc pas d'refus.

Il se dirigea de lui-même vers l'endroit indiquer et rajouta avec le sérieux qui est du :

- Je n'te conseille par contre pas les collets, on dit qu'y'a d'ces seigneurs et autres druides ici, chez ces fous d'elfes, qui coupes les têtes si l'on chasse et brises les os si l'on touche la moindre brindille! Il m'reste un peu d'pain dans m'baluchon, j'crois bien qu'la ceuillette soit de mise ami comme tu l'avais dit, à moins qu't'es l'savoir d'la politique et qu'tu saches c'qu'il en est dans c'te région, pour ma part j'en suis tristement ignorant...


Il avait en parlant atteint l'endroit prévu et déposé son fameux baluchon. Eldor avait l'air d'être un nain plutôt instruit, vu ses façons de parler et la petite harpe qui le laissait se faire deviner poète, la chasse serait donc peut-être de mise mais il était en tout cas hors de question pour Mundërok de mourir pour une si insignifiante raison qu'une chasse ou qu'un feu de camp.
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MessageSujet: Re: Aux abords d'Eteniril   Aux abords d'Eteniril I_icon_minitimeJeu 5 Nov 2009 - 14:19

La fatigue me gagna sans prévenir, la volonté de chasser ou bien de poser des collets se dissipa. De plus, mon interlocuteur me donna une raison de plus de ne pas partir en quête de viande fraiche. Il est vrai que de nombreux elfes pourraient ne pas apprécier que des étranges empiète sur leurs territoires.

Non loin du camp de fortune que nous nous efforcions à aménager, je vis deux petits arbustes, emplit de baies. Je laissa mon nouveau compagnon aux tâches qu'ils s'étaient assignées, pour me diriger vers mets de luxe pour des voyageurs affamés. Je débuta la cueillette, après une dizaine de minutes à m'attarder sur cette végétation. Je tourna les talons, pour rejoindre Mundërok. Durant les quelques mètres qui nous séparaient. J'en profita pour dévorer une poignée de fruit, à cet instant mon palais s'émerveilla et je sentis mon ventre se réjouir. Au devant de mon frère nain, je déposa mon butin. Je cru percevoir un sourire se dessiner sur son large visage. Était-il heureux de cette trouvaille? Ou bien se réjouissait-il de notre rencontre? Et si ce fusse être le début d'une nouvelle amitié?

Trêve de rêverie, je repartis presque aussitôt, ma destination fut les deux immenses chêne. Avec difficulté je débuta mon ascension, vers la cime de l'un d'entre eux. Arrivée à une hauteur raisonnable, scruta les environs. A quelques kilomètres de là, nous pouvions observer le château Ducal. Œuvre splendide, rappelant à quels points les elfes sont doués pour bâtir, néanmoins ils ne seront jamais des bâtisseurs aussi talentueux que le peuple des nains. Si seulement ces êtres aux oreilles pointues pouvait être un point moins orgueilleux! Nous vivrions en parfaite harmonie, sans une once de méfiance et sans se dénigrer! Une idéologie insensée, mais si plaisante à imaginer.

Ayant saisi ma hache, de ma main droite je brassa l'air avant de fondre, avec un mouvement rotatif sur les branchages qui me surplombait. Plusieurs morceaux de bois tombèrent sur le sol, n'oubliant de signaler la fin de leurs chutes avec de petits craquement. Je pus me figurer l'expression que devait arborer mon nouvel associé. Il devait songer aux différentes conséquences que pouvait engendrer de tels actes! La flemmardise de quérir du bois plus loin, allait être ma justification afin de répondre aux diverses réprimandes qu'allaient sans doute me faire Mundërok. Une fois mon sacrilège effectué, je redescendis plus rapidement que prévus! En effet durant les quelques derniers mètre qu'il me restait à parcourir ma jambe gauche me lança. La douleur crispa mon membre ce qui eut pour effet de relâcher l'attention que je portais à ma descente. Je dégringola, d'une hauteur approximative de un mètre cinquante.

Une fois relever je me sentis, d'avantage affaiblit. Mais aucune trace supplémentaire de souffrance ne se fit ressentir sur mon corps déjà meurtrit. Je pris les quelques branches qui était à mes pieds et les rassembla, je sortis un briquet à silex de ma poche et embrasa sans mal le bois sec. Durant les premières minutes le feu s'amplifia, puis finit par s'adoucir laissant place à des braises rougeoyante. Assit devant se point chaud, je sentis une vague de bien être s'engouffrer en moi. Nous débutâmes notre repas dans un silence apaisant. Je le brisa afin de clarifier un point...

D'une voix rassurante je lança à mon compagnon:

- Nain de provenance inconnu, si je te demande de m'aider c'est par désespoir, en effet, je sais que je n'y arriverais jamais seul et que tu es ma seule solution. Mais sache que si tu m'aide à tuer ces hommes je saurais à jamais un ami pour toi. Maintenant dis moi un peu, aurais-tu une once d'alcool dans ce baluchon? Car ma gorge se lasse de l'eau et qu'une goutte de liquide plus vivifiant ne pourrait me faire que du bien!

La nuit était tombée, le hululement des oiseaux éparses s'intensifiait de secondes en secondes. Je songea qu'il faudrait maintenir le feu durant la nuit afin garder à distance de potentiels prédateurs. Mais la force me manquait et ma blessure se réveilla à nouveau. La plaie c'était réouverte, le sang souillait déjà l'herbe verte de la plaine. Je n'eus pas le temps de me recoudre, le sommeil ouvrit ses portes au devant de mon inconscience. Mon imaginaire débuta son ascension vers un monde emplit de bière et de femme. Un monde irréaliste ou je pus oublier ma douleur et la triste réalité qui hantait mes journées.
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