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 Une embuscade nocturne [Aloys]

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Lucrèce d'Uberwald
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MessageSujet: Une embuscade nocturne [Aloys]   Une embuscade nocturne [Aloys] I_icon_minitimeMar 10 Nov 2009 - 23:14

Mon époux, le Baron et moi étions venus depuis peu, une ou deux semaines tout au plus chacun pour des raisons différentes, lui pour prêter main forte à Diantra avec une force armée, moi pour me rendre sur la tombe de ma mère. La situation actuelle était telle que ma tante désirait que l'on reparte car le conflit était toujours bien ancré sur les terres humaines. Diantra n'était pas la seule et unique terre où il régnait une aura de chaos et de peur.
La décision fut prise par sa mère et lui même qu'il serait plus prudent que nous quittions la cité royale comme tant de nobles l'avaient fait. La conjoncture obligeant le retour par sécurité, il fut alors décidé que nous partirions chez nous, dans la baronnie d'Ysari.
Je fus presque ravie de devoir quitter Diantra, car Ysari était la contrée dans laquelle j'avais passé la majeure partie de mon enfance quand ma défunte mère me plaça au soin de ma tante en vue de mon mariage. Je pensais alors que là bas, à l'abri des rebellions les plus belliqueuses je retrouverai une liberté de mouvement plus ample sans avoir à subir la surveillance continue de ma marâtre car ici, à Diantra, dans cette ville, je n'avais aucun moment de répit sous la surveillance constante de ma belle mère. Le seul point que je regrettais hélas était que mon époux ne nous y accompagne pas mais reste à Diantra, la capital du royaume humain afin d'aider à la défense.
Le temps que nos affaires soient prêtes, il fut donc convenu que notre départ se ferai le sixième jours de la semaine qui allait nouvellement commencer. Un message avait d'ailleurs été envoyer en Ysari pour prévenir de notre arrivée prochaine. Tout était enfin prêt, par mesure de précaution, on quitterait Diantra de nuit, comme cela le sombre manteau de la voûte céleste dissimulerait notre échappée en catimini.
Il devait être près de onze heures, la nuit était sombre, aucunes étoiles ne brillaient comme la nuit avait décidé d'être notre complice. Un épais nuage dont on ne discernait nullement les bords vaporeux et éthérés dissimulait l'arabesque lunaire laissant une fine lueur à peine perceptible visible aux yeux de celui qui saurait regarder.
Deux calèches attendaient patiemment dehors, sous la voute d'une coursive. Chaque attelage était composé de quatre chevaux, d'un cocher et d'un écuyer. Les chevaux noirs comme la nuit piaffaient d'impatience, laissant entendre le claquement de leurs sabots ferrés sur les pavés de la cours.
Les domestiques chargeaient les dernières malles à l'arrière, alors que le cocher assis tenait fermement les brides des chevaux pendant que l'écuyer tenait la porte sur notre passage.
La première calèche accueillit ma belle mère et sa servante alors que la seconde n'attendait que Camille et moi. Nous partîmes dans un claquement de fouet.

On venait de sortir de la ville, il fallait être le plus vigilant possible aussi pour ne pas éveiller les soupçons un itinéraire différent fut choisi et adopté. Aux croisements, chacun des deux attelages emprunta une branche.
Assise avec autant de confort que le permettait l'intérieur molletonné de cousins couleur grenat, je tenais entre mes mains le petit écrin en forme de rose qu'il m'avait offert lors de notre nuit de noces. Camille s'était endormie, me laissant ainsi le loisirs d'entrouvrir les épais rideaux de velours qui tapissaient les fenêtres. Je regardai Diantra s'éloigner pour n'être plus qu'une lueur dans la nuit, une étincelle perdue dans l'obscurité.
Les chevaux étaient lancés à plein galop afin d'atteindre au levé du jour la première étape de notre périple. Ce voyage n'était pas comme les deux autres car la peur me nouait le ventre. J'étais prise de quelques spasmes, il fallait que je me calme. Pour apaiser mon angoisse, je pris la décision d'écouter la douce mélodie que ma boite à musique conservait avec tant de jalousie.
Détachant la petite chaine d'or de mon cou, je plaçai le médaillon dans le sillon libérant ainsi le savant mécanisme de cet écrin. Rattachant le médaillon à mon cou, le couvercle s'ouvrit lentement et une musique mélodieuse envahit l'intérieur cossu.
Lentement sans m'en rendre compte, je venais de glisser dans cet état de douce léthargie que le sommeil pouvait apporter. Je venais de m'assoupir alors que le couvercle de la boite à musique se refermait dissimulant ainsi son secret.

Cela devait faire à peine une heure que nous avions quitté Diantra. Tout était calme,peut être trop même. Nous dormions toutes deux paisiblement jusqu'à ce moment fatidique qui nous éveilla dans un sursaut et des cris.
La roue de la calèche venait de se coincer dans une ornière de cette route sylvaine car le paysage qui nous entourait n'était point celui de la campagne avec ses champs mais des arbres, nous étions en forêt, au beau milieu de la nuit.
Ecartant d'une main l'épais rideau de velours, je pencha ma tête par la fenêtre du côté droit. D'une voix inquiète et encore endormie, je demanda.


Que se passe t-il?

Mais à peine eus je le temps de prononcer ces paroles qu'une troupe de brigands sortit des fourrés. Ils étaient quatre en tout, ce qui était suffisant pour détrousser un attelage de passage. D'un geste craintif, je me renferma à l'intérieur alors qu'un cri de saisissement échappa de mes lèvres semi ouvertes . Ce cri résonna tel le piaillement d'un oiseau à travers la forêt déserte, troublant la quiétude des animaux nocturnes.
Le cocher et l'écuyer avaient eu pour ordre de nous protéger quoi qu'il advienne, aussi sortant une épée de sous le siège, ils entamèrent la défense. Ce n'était pas des hommes d'armes et cela se voyait parfaitement car leur maniement du fleuret était des plus maladroits. Un cri de douleur retentit puis un second. La peur me tenait et Camille n'était pas rassurée non plus.
Le calme était revenu mais des voix d'hommes s'élevaient alors, des bruits de pas se firent entendre sous le craquement d'une branche au sol. Je serrai les mains de Camille, des larmes commencèrent à naitre dans mes yeux alors qu'à l'extérieur des ricanements se faisaient entendre.


A votre avis quel sera le contenu de notre prise?
Je parie une bouteille de vin que ce sera un de ces nobles ventripotents!
Je relève ton pari et je dis qu'il s'agit d'une dame et de sa marmaille!
Je double et parie sur une pucelle!

J'étais terrorisée sans aucune échappatoire possible. La porte s'ouvrit sur un homme aux cheveux hirsutes, une barbe et un faciès de cochon. De l'autre côté, la porte s'ouvrit sur un homme trapu, au bas ventre très arrondi. Tous étaient sales et malodorants. Une main me saisit par le poignet et me tira de force hors de la calèche, alors que l'autre homme emportait Camille sur son épaule comme s'il transporta un vulgaire sac de farine ou de blé.
Je me mis à crier une fois de plus alors que j'étais extraite de l'intérieur tombant sur le sol. Je ne bougea pas de l'endroit où je venais d'échouer. A demi allongée, le visage baissé regardant terre, l'un d'eux prit la parole avec un ton plein de moqueries.


Regardez moi ce joli poisson! Tu me dois donc deux bouteilles de vin!

J'entendais les plaintes et les cris de Camille qui tentait de se débattre aux mains de son ravisseur. Je n'étais pas comme elle, je n'avais pas la force de lutter, j'en aurai été bien incapable.
Un hennissement de cheval se fit entendre, ce n'était pas l'un des chevaux de l'attelage mais une personne qui approchait au galop. J'étais apeurée, tétanisée alors que les trois hommes m'entourant se demandaient qui pouvait bien passer par là à une telle heure. La garde?


Dernière édition par Lucrèce de Hetalia le Sam 14 Nov 2009 - 13:52, édité 1 fois
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Aloys de Sangpierre
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MessageSujet: Re: Une embuscade nocturne [Aloys]   Une embuscade nocturne [Aloys] I_icon_minitimeMer 11 Nov 2009 - 0:14

C'était l'horreur, depuis la nouvelle qu'une armée de rebelle arrivé sur la capitale, la ville étais la proie à une folie inhumaine. Des troupes de pauvres et de bandits s'étaient formés, profitant de l'époque pour accomplir leurs besognes avec une garce moins présente, et une attention tourné vers les troupes de rebelles.
Les nobles et riches quittaient la ville, certains en grande pompe avec des gardes à la lumière du jour, d'autres dans la nuit pour plus de sécurité. Tandis que les pauvres restaient là dans les rues devenu meurtrières.
Le chevalier de Sangpierre était lui aussi présent, depuis que le chaos grandissait, il avait formé avec deux autres personnes un petit groupe qui parcourait la ville la nuit à la défense de personne ne danger, le seul moyen qu'avait trouvé Aloys pour aider les plus démunis, car face à un phénomène de cette ampleur, il se sentait faible et misérable, incapable d'aider plus et d'empêcher le mal de se propager.
Cette nuit là précisément, le groupe avais décidé de sortir de la ville, pour aller sécuriser une forêt qu'on disait dangereuse, des convoies avaient était retrouvé abandonner, et le corps de leurs voyageurs dans des états épouvantable.
Aloys étais accompagné de Charles et Paul, tout deux chevaliers errants comme lui. Le voyage fut rapide, envoyant leur monture contre le vent frais de la nuit il avait parcouru la campagne à une vitesse folle, franchissant un village endormi sous les aboiements des chiens. Mais ce qui les inquiéta ce fut lorsqu'il croisèrent un paysan pas encore endormie.
Ils le prirent d'abord pour un bandit, mais quand il se jeta a terre à la vue des trois montures, les chevaliers rangèrent leurs armes. Mais ce ne fut que pour plus se hâter, car le paysan leurs apprirent qu'une calèche était passé il y a peu vers VertMont le Bois, la forêt d'où provenait les disparition, et qui étais sur la route vers le Soltariel.
Marche forcé, et haleine baveuse des destriers accompagnaient le silence de la nuit profonde qui s'était déjà abattu dans le pays. La forêt arriva rapidement à leurs regards, les masses sombres des arbres sous l'effet de la nuit légèrement éclairé par une lune timide, donnait à l'endroit une atmosphère lourde et assez intrigante. La peur aurait pu envahir le cœur des braves, mais ils avaient une mission à remplir, et cette mission demandait un calme total.
Pourtant rien ne se passa comme il aurait pu le prévoir, à peine la lisière franchit, une flèche jaillit des arbres et se planta dans le cou de la monture de Paul. L'animal hennit, et de son dernier cri s'affala par terre. Deux autres flèches sortirent des ténèbres, une alla se planter dans un arbre à quelques pouces d'Aloys tandis que l'autre transperça la jambe du Chevalier Paul de Lusion.
Les bandits étaient bien là, et ils ne tardèrent pas à se montrer. Trois hommes hideux, l'un étaient barbu et semblait mener le petit groupe, tandis qu'un autre était petit et malsain, pour finir avec un chauve de taille moyenne, et un œil en moins.
Paul était à terre, et n'arrivait pas à se relever. Le coup de masse qu'il reçut l'envoya contre sol, la main sur l'épée à moitié sorti. Le Barbu se rua sur Aloys, une pique dans la main. Cette dernière, le rasa de près, lui coupant légèrement la joue d'où un petit filet de sang glissa. Le chevalier de Sangpierre parvint à réagir, et envoyant son bouclier contre la tête du bandit, il le repoussa pour faire jaillir sa lame et d'un mouvement rapide la planter dans le torse de l'homme.
-Charles attention.
L'alerte arriva trop tard, le petit chauve avait tiré un trait de son arbalète, et le coup se planta dans la gorgerin du chevalier. Charles de Montsac, poussa un cri avant de poser son baroud d'honneur. Le petit reçut l'épée dans le torse et ne pus réciter son requiem avant de tomber au sol mort.
Le chauve réarmé son arbalète en visant Sangpierre, il s'agissait d'une lutte de temps entre les deux. Le chevalier sauta de son cheval prit son épée par le pommeau et s'en servant comme d'une lance l'envoya sur le bandit. La lame perça le ventre de l'homme, mais arriva trop tard pour empêcher le trait de partir.
Le projectile fut néanmoins dévié et se planta dans la jambe d'Aloys. La douleur inonda le chevalier, sa tête bourdonna, avant de s'apaiser lentement. Son armure avait évité le pire, aucun os n'était touché, le trait avait juste ouvert la jambe, sans causer trop de dommage.
-Paul, réveille toi.
Ce dernier était face contre terre, le souffle saccadé, la flèche avait elle bien traversé la maille de l'homme pour traverser le mollet. Le Chevalier n'était pas en état de se battre, mais il survivrait.
-Aloys, laisse moi ça va aller, pars aider la calèche,
Sangpierre s'aperçut en effet que des cris et des bruit d'épées emplissaient l'air, transformant la forêt en un lieu de bataille. Aloys ne perdit pas un instant, il sauta sur sa monture, ne prêtant pas attention à la douleur qui provenait de sa jambe et parti au galop.
A chaque mètre du sang coulait de sa cuisse, il sentait ses forces s'amenuisait, la blessure empirait lentement, il ne pourrait pas rester longtemps en état de se battre.
Rapidement il aperçus la calèche, et quatre hommes apparurent à la vue du chevalier, mais surtout deux femmes en un danger plus que présent. Le chevalier étais en mauvaise posture face à quatre hommes avec sa blessure, si seulement Paul et Charles auraient été là il auraient pus mettre rapidement un terme aux agissement de ses trois marauds.
Aloys pensa soudain à Paul, et la colère le pris, la haine contre ses bandits, ce sentiment qu'il n'avait pas connu depuis longtemps et qu'il se devait de ne pas connaître pour accomplir son devoir de chevalier en parfaite objectivité, mais là c'était la fureur qu'il parlait.
Il jeta sa monture sur un des hommes restait en retrait, ce dernier ne bougea pas sous l'effet de surprise et fut briser sur place sous le poids de l'animal. Ses cris furent sinistres et donnaient froid dans le dos comme le craquement de ses os cassant sous le choc.
L'un des autres bandits, se jeta sur Aloys et de son poignard essaya de l'atteindre, mais il ne toucha que le cheval qui sous la douleur se rua envoyant son maître à terre. Le bandit fou de joie se jeta sur sa proie, mais il reçut que la lame du chevalier au dessus de son entrejambe. Ses cries furent abrégé par un autre coup à la gorge.
La colère animait totalement le chevalier qui se relevant, avait la jambe en sang, la blessure était devenu assez grave.
Les deux autres bandits avaient un teint blanchâtre. En effet, Aloys faisait assez peur avec son armure pleine de sang, et son arrivé de démon. Mais, il se retrouvait bloqué, les deux hommes avaient en otage les femmes, et la blessure le rendait de plus en plus faible.
-T.. toi laisse tomber ton arme, ou je la tranche
L'homme qui avait parlé était un sale barbu, et la lame qui avait à la main était dirigé vers une femme blonde, une noble surement au vu de ses atours.
Le chevalier hésita, mais finalement il n'avait pas le choix, et planta son arme au sol. Il ne lui restait plus que sa dague dissimulait dans son dos, mais il ne pouvait s'en servir sans risquer la vie des otages, il était piégé.
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Lucrèce d'Uberwald
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MessageSujet: Re: Une embuscade nocturne [Aloys]   Une embuscade nocturne [Aloys] I_icon_minitimeMer 11 Nov 2009 - 22:49

Au loin malgré le fait que je sois complètement tétanisée par la situation, incapable de faire le moindre mouvement, mon destin entre les mains de ces trois hommes, je put entendre des bruits qui n'étaient pas ceux d'une paisible forêt. J'avais peur, terrorisée comme une enfant qui aurait fait un cauchemar ou comme un mourant venant de croiser la Mort.
Les bruits que j'entendais au loin étaient ceux d'un combat, violent à n'en point douter pour qu'ils viennent jusqu'à mes oreilles. Le bruit des épées s'entre choquant, les cris; cela renforçait encore un peu plus ma peur et la sensation que j'allais mourir.
Une vision cauchemardesque se fit visible à mes yeux. Etait ce mon dernière heure qui venait de sonner? Quoiqu'il arrive je vis l'armure ensanglantée foncer sur les trois hommes qui m'entouraient. Cela me fit pousser une cri aigü et court.
Alors que la monture du chevalier était lancée à plein galop sur eux, je me reculai en direction de la calèche. Le contacte du bois dans mon dos n'empêcha de reculer plus, c'était la roue qui me barrait le passage. Je ne pouvais plus fuir, prisonnière de ce sinistre endroit, de cette lutte acharnée.

Un premier assaut renversa un des hommes, celui ci fut écrasé par le cheval du cavalier. Il n'avait pas bougé par effet de surprise mais cela ne fonctionnerait qu'une seule fois. L'homme était à terre, le corps couvert de sang qui se déversait sur le chemin. Je détournai alors le regard devant cette vision de la mort.
Après le bruit des os se craquant se fut au tour d'un hennissement de douleur provenant du cheval du cavalier qui se fit entendre. Le destrier se cabra sous le coup de poignard involontaire qu'il venait de recevoir, faisant tomber son cavalier à terre en une chute à l'impacte sourd. L'assaillant avait loupé sa cible, touchant la monture et non le cavalier.
L'homme profita de la chute du chevalier pensant que celle ci l'aurait assommé pour fondre sur lui, arme en main. Il était allongé non loin de moi, en tendant la main j'aurai peut être pu l'atteindre du bout des doigts. Son souffle était court mais il demeurait conscient et en pleines capacités de ses moyens.
Un grondement, un râle de douleur, je détournai le regard pensant qu'il venait d'être tué mais ce ne fut point le cas mais comme je ne regardai pas, je ne pus le deviner. Un second râle accompagné d'éclaboussures en main direction. C'était du sang qui venait de gicler sur moi, souillant ma chevelure et légèrement l'ovale de mon visage. En tournant mon regard, je vis l'homme penché dessus le chevalier se vidant de son fluide vital.
Le chevalier se releva mais je pus voir qu'il perdait à son tour son sang. Il était blessé à la jambe et cela semblait sérieux. S'était il fait mal en tombant? Je l'ignore mais ce que je savais était qu'il mettait sa vie en danger pour me sauver. Il restait à présent que deux hommes pour lui faire face. Camille avait réussit à s'extirper de ses mains avec les évènements qui se déroulaient actuellement.
Je fus alors prise en joug, une épée était pointée en ma direction. La lame froide du fer se fit sentir sur mon cou alors que je tentais de reculer bien que cela était impossible car la roue faisait barrage. Mais mes mains posées au sol appuyaient de toutes leurs forces enfonçant mes doigts dans la terre.
L'homme me menaçait, il donna l'ordre au chevalier de lâcher son épée d'une voix mêlée de colère et de peur à la fois. Il ne va pas sans dire que les deux survivants avaient de la chance d'être toujours de ce monde car si le chevalier n'avait pas été blessé, ils auraient péri comme leurs compères.

Obéissant finalement sous la menace de voir la demoiselle que j'étais, occie sous ses yeux, il planta son épée dans le sol après quelques secondes de réflexion. Ces quelques secondes me parurent une éternité, comme si la Mort m'attendait pour une dernière danse.
Camille que j'avais cru s'être volatilisée dans la nature approcha. Elle tenait dans ses mains une épaisse branche. Sans que les deux bandits ne firent attention elle se plaça derrière celui qui tenait l'épée prête à me transpercer la gorge. Sans la moindre pitié, dans un mouvement que le chevalier put voir, elle frappa l'homme à la tête. La douleur lui fit lâcher le fer de ses mains dont le plat tomba sur mes jambes.
Alors qu'il s'effondrait alors, genoux à terre, Camille se précipita vers moi pour me tirer par la main. La façon dont elle me prit le poignet fut quelques peu violent mais bien moins que le contact de l'épaisse main du bandit qui m'avait empoignée et extirpée de la calèche. Ce mouvement me fit me lever car elle m'attira à elle. Je trébuchai sur le corps à terre.
Pendant ce temps, le second homme surpris par son collègue qui s'effondrait à terre ne vit pas les mouvements du chevalier. Camille, avec son geste venait de faire une diversion permettant à ce chevalier de pouvoir reprendre le dessus et fondre sur ce dernier homme.
Dans les bras de Camille, je me mis à pleurer. Mes yeux étaient remplies de larmes qui se déversaient tel un torrent sauvage sur mes joues, mouillant le buste de ma servante car j'avais ma tête sur sa poitrine, mon corps collé au sien alors qu'elle me caressait d'une main les cheveux tentant de me calmer, de m'apaiser.
Des râles, des grondements, se firent à nouveau entendre. Des bruits de sabots se firent à nouveau entendre. Camille tourna la tête et vit deux autres chevaliers qui semblaient être également blessés au vu des taches de sang encore fraiches qui ornaient leur armure.
Le dernier bandit venait de rendre l'âme alors que celui qui était assommé reprenait peu à peu connaissance. Avec la venue de ces deux autres hommes en armure, il n'avait aucune chance, aussi il prit la fuite.
La nuit qui devait dissimuler ma fuite lui offrit son manteau. Pleurant toujours dans les bras de ma servante, je n'avais pas réaliser que tout ceci était fini et ne serait qu'un mauvais rêve qui me hanterait le reste de ma vie. Notre vie était sauve à Camille et à moi grâce à ce chevalier dont on ignorait l'identité.


Merci pour elle, pour nous!

Dit Camille, la voix encore tremblante avec une pointe de sanglots et de peur. Elle continuait à me caresser les cheveux d'une main, embrassant mon front de ses lèvres. Camille avait le comportement d'une mère, bien qu'elle ne soit que ma servante, elle était là depuis le début, depuis mon enfance. Je la considérai comme une amie bienveillante, une mère. Cette mère que je n'ai jamais réellement eu qui n'était plus qu'un souvenir lointain comme une brise d'hiver.
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MessageSujet: Re: Une embuscade nocturne [Aloys]   Une embuscade nocturne [Aloys] I_icon_minitimeVen 8 Jan 2010 - 22:42

Aloys était des plus inutile face à cette situation, ne pouvant agir sans risquer une vie qu'il se devait de protéger. Il n'aurait sans doute rien pus faire, la situation étant des plus inique qui soit, si une des deux femmes n'avait elle même agit, frappant l'homme qui menaçait sans honte de tuer une femme innocente, elle l'envoya à terre, le choc n'était pas extrêmement fort, mais suffisamment pour l'assommer.

Le Chevalier de Sangpierre n'attendit pas plus longtemps, attrapant son arme il se jeta sur le dernier des bandits encore debout. Ce dernier n'offrit aucune résistance et se jeta à terre en suppliant qu'on lui laisse la vie sauve. Ce fut la corde qui l'attendrait, et qui le ligota contre un arbre avec son compère.

Au moment où Aloys venait de jeter l'arme du bandit suffisamment loin pour qu'il ne puisse pas l'attraper, deux chevaux arriver. Le premier était conduit par Paul qui malgré sa blessure arrivait à chevaucher, tandis que le deuxième animal était monté par un corps posé en travers de la monture.

-Charles n'a pas survécu Aloys.

Le Chevalier posa le regard sur la face blanchâtre de son ami passé dans le monde de ses ancêtres, il ne reverrait plus jamais la lumière d'un frais petit matin, ni les rayons de la lune traversant les branches d'arbres pour venir rebondir contre l'eau d'une rivière descendant délicatement vers des flots tumultueux. Pour lui tout c'était arrêté.

-Tu as trouvé la paix mon ami, sois heureux,
dit Aloys en posant sa main sur les cheveux du chevalier tombé au combat.

La vie n'a donc nul autre raison que d'être enlevé,
pensa le chevalier de Sangpierre, nous vivons en attendant qu'un lame ou que le temps nous prennent pour qu'enfin tout s'arrête. La vie n'a aucune autre raison que de s'arrêter, on peut vivre dans la joie, dans l'amour, ou dans la misère, nous finirons tous par partir au même endroit, roi, prête et mendiant, aucun de nous est épargné.

La femme qui avait envoyé le bandit à terre, sortit Aloys de ses pensées, en le remerciant d'un acte que le chevalier ne trouvait pas nécessaire d'être remercier, ce n'était pas normal, mais quelque chose de tellement ancré en lui qu'il ne pouvait imaginer quelqu'un ne pas faire de même.

-Ne me remerciez pas noble dame, je n'ai rien fait qui mérite d'être remercier. Vous n'avez rien ? Demanda Aloys en voyant que la femme au bout de bois tenait l'autre comme si elle était blessé.

Paul pendant ce temps descendait le chevalier mort de la monture pour le poser contre terre, et ligoter les deux bandits contre un arbre.

-Je me nomme Aloys de Sangpierre, nobles dames, et si vous me l'accordez, j'aimerais vous escortez jusqu'à bonne maison, car les chemins en ce temps des plus troublés n'est hélas guère praticable sans prendre des risques qui s'avèrent bien trop souvent mortel.
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Lucrèce d'Uberwald
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MessageSujet: Re: Une embuscade nocturne [Aloys]   Une embuscade nocturne [Aloys] I_icon_minitimeSam 6 Fév 2010 - 14:38

Les bandits furent mis en détoure, désarmés, et ligotés contre un arbre. Le combat était bel et bien fini. Le bruit de chevaux s'approchant se fit entendre. C'était les compagnons de route de ce vaillant chevalier mais l'un des deux avait péri lors du combat.
J'étais enlacée dans les bras de Camille qui me caressait les cheveux et tentait de me calmer. Un peu comme quand j'étais petite et que je faisais un cauchemar sauf que là, le cauchemar était bien réelle, c'était la réalité.
Alors qu'elle venait de le remercier, celui ci lui dit que ce n'était pas la peine et leur demanda si tout allait bien. Camille répondit pour nous deux, à ce moment je n'étais pas en état de dire quoique ce soit.


Oui, nous allons bien. Plus de peur que de mal...

Le chevalier se présenta sous le nom de Aloys de Sangpierre. Il nous proposa alors de nous escorter jusqu'à destination pour plus de sécurité. D'un geste de la tête Camille accepta l'offre. Il n'y avait pas de raison de se méfier de lui. Il venait de risquer sa vie pour sauver deux inconnues aussi cela signifier que c'était un homme droit et moral.

Nous acceptons votre proposition. La route jusqu'en Ysari est encore longue mais Diantra est plus près, il serait plus judicieux de nous y ramener. Nous rentrerons par la suite avec le monseigneur le Baron.

Camille venait de réaliser qu'elle ne nous avait pas présentées aussi, elle s'employa de remédier à cet impaire.

Je me nomme Camille est je suis la servante particulière de la Baronne que voici. La toute jeune Lucrèce de Hetalia, Baronne d'Ysari.

[Désolée, en manque d'inspiration...]
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