[Solith]Rencontre précipitée [ Pv Elvéviel Sòlith ]

Le printemps venait finalement de pointer le bout de son nez alors que le soleil commençait à ce faire de plus en plus intense sur les terres du continent. Tandis que les oiseaux chantaient leur retour, les animaux de la forêt parcourraient les sentiers à la recherche de quelconque animal à traquer afin de pouvoir se nourrir. La température était plutôt fraîche pour une journée qui se rapprochait de plus en plus de l’été, mais le jeune homme n’allait pas s’en plaindre. Il voyageait depuis maintenant plusieurs jours, plutôt, il errait de façon calculer entre les champs et les routes qu’il rencontrait. Il n’avait pas fixé une destination précise, il voyageait simplement au gré de ses pas. Il se trouvait désormais dans une forêt, près d’un ruisseau qui tranchais la terre en deux. Le jeune homme connaissait vaguement cette rivière qui portait le nom d’Harma. Jadis, celle-ci n’était qu’un petit ruisseau, mais avec le courant fort qui coulait, elle eu tôt fait de creuser la roche jusqu'à y faire un lit suffisamment douillet afin d’y rester. Galyn devrait contourner cette rivière, il serait donc rallonger de quelques temps dans son trajet, mais comme il n’avait pas de lieu précis où aller, cela lui importais peu. Il avait simplement entendu qu’une baronnie se trouvait à proximité de cette endroit et il avait eu envi d’aller y jeter un petit coup d’œil. Rare était les gens qui avaient entendu parler de la mort de ses parents, mais il s’en fichait éperdument, puisque ce souvenir était graver dans sa mémoire comme jamais.

Finissant le repas qu’il c’était préparer, le jeune homme prit son sac et commença le long et sinueux trajet qui allait le conduire vers des terres jusqu'à alors inconnu de lui. Plusieurs heures c’était déjà écouler lorsqu’il eu franchit les derniers mètres qui l’enfermais entre ses deux montagne. C’est alors qu’il se retrouva en plein cœur d’une forêt qui n’avait absolument rien de très accueillant. Le garde du corps soupira et acquiesça quelque pas en direction du sentier déjà tracé dans la neige fondante du printemps, dévoilant un petit tapis de feuille. Il entendait de léger craquement par ci par là, mais n’en faisait jamais aucun cas. Il savait déceler la présence d’animaux et la présence humaine. Après tout, il avait été entraîné pour sa. Plusieurs jours c’étaient maintenant écoulés depuis l’entrée de Galyn dans la forêt. À l’aube du cinquième jour, le chemin commença à changer peu à peu, les arbres aussi commençaient à devenir de plus en plus rares. Un sentier clair et net se dessinait, permettant ainsi au garde du corps de l’emprunter. Ce sentier menait directement vers des champs agricoles où plusieurs fermiers étaient déjà lever afin de travailler leur terre et ainsi pouvoir nourrir leur famille pendant les longs mois d’hiver. Les hommes ne lui prêtèrent aucune attention, après tout, ils devaient voir au moins une cinquantaine de gens par semaine passer par ses sentiers afin d’aller vers la haute ville.

Le garde du corps arriva finalement à proximité de la base ville, qui semblait beaucoup moins entretenu. Avec un froncement de sourcil, il déambulait parmi les gens à la recherche d’un chemin lui permettant de gagner la haute ville. Ce n’était pas parce qu’il voulait coucher dans une auberge luxueuse, mais les rumeurs et les histoires ce racontaient beaucoup mieux dans ce genre d’endroit que dans les gens du petit peuple. Une agitation certaine ce trouvait autour d’un petit marchant qui vendait des bijoux et de la nourriture. Galyn les regarda tous entrain d’essayer de ce frayé un chemin, puis continua sa route en marchant à travers les rues. Au détour d’une ruelle, le jeune homme entraperçu les hauts bâtiments qui constituais la haute ville. Ceux-ci avaient l’air beaucoup plus luxueux que les précédents et montrait une riche architecture. Le jeune homme se dirigea donc vers cet endroit de rêve sans réellement s’extasier, son visage démontrait toujours la même froideur et impassibilité qui le caractérisaient bien. C’était rare de voir une émotion sur son visage, mai lorsque l’occasion se présentait, il fallait la graver dans sa mémoire, sinon, une prochaine occasion risquerait d’arriver beaucoup plus tard.

La pointe de midi commençait déjà à poindre lorsqu’il eu atteint les quartiers beaucoup plus luxueux de la ville. Les gens le regardaient parfois passer, mais lorsqu’ils rencontraient son regard d’une blancheur fantomatique, ils renonçaient à émettre un quelconque commentaire. En fait, ils commençaient à marcher beaucoup plus rapidement, par peur qu’il les approche. Galyn avait ses gens en horreur, toujours entrain de se fier à ce leur yeux disait au lieu de se fier à leur instinct. Plus d’une heure c’était maintenant écoulés depuis qu’il cherchait une auberge dans laquelle il pourrait se loger. Seulement personne ne voulait l’héberger, même s’il était un elfe à sang pur, les gens préféraient prendre un demi ou même un humain plutôt que lui. Les nuages commençaient maintenant à s’entasser dans le ciel, permettant ainsi à l’elfe de prévoir qu’une bonne pluie allait s’abattre sur cette partie du continent. Rabattant son capuchon sur sa tête, le jeune homme réussi à grande peine à s’introduire dans une petite auberge et prit place dans l’un des coins de la pièce pour ne pas que les gens le remarque trop. L’obscurité commençait à prendre place alors que des gardes entraient dans l’auberge afin de commander une bière. Lorsque l’aubergiste prit la commande du jeune homme, celui-ci prit soin de rester la tête baisé pour ne pas l’effrayer. C’était la dernière auberge des environs et il mourrait de faim. Les voix des gardes commençaient à s’élever tandis que Galyn recevait sa commande. L’un d’entre eux se tourna vers l’une des serveuses de l’auberge et lui dit avec un ton remplit de mépris ;

- Tu voudrais bien te joindre à moi cette nuit pour me dégourdir un peu?

Celle-ci s’empourpra, mais se contenta d’ignorer la remarque désobligeante que venait de lui faire le garde. Le jeune homme releva alors les yeux vers ce garde en essayant de détailler ses traits pour mieux se souvenir de lui. Il portait une barbe e quelques jours, ses cheveux de couleur brun lui arrivait environ aux épaules et une longue cicatrice striais sa joue de façon significative. Il était grand et muscler, mais détenais aussi un énorme ventre bedonnant qui faisait la caractéristique du garde typique. Le garde en question finit sa chop de bière d’une traite et se dirigea vers la porte, mais avant, il se retourna vers les autres gardes qui peuplaient la pièce.

- Je vous souhaite une bonne nuit à vous, pour ma part, je vais rejoindre la dame de compagnie et ainsi me dégourdir un peu.

Tous éclatèrent d’un rire gras suite à cette remarque, puis la porte s’ouvrit pour laisser sortir le garde strier d’une cicatrice. Le garde du corps se leva lentement en déposa de quoi payer et se fraya un chemin jusqu’à la sortie en s’aventurant dans les rues sombre de ce pays. Jamais il ne supporterait les hommes qui prenait une femme pour une nuit seulement et la délaissais par la suite. C’était contre ses principes et ne croyait pas que la baronne accepte ce genre de pratique sur ses terres, d’autan plus avec sa dame de compagnie. Le jeune homme en déduit qu’ils devaient s’être donné rendez-vous sur la place centrale de la ville afin de mieux s’y retrouver. De plus, ils ne risqueraient pas d’être prit sur la fait, puisque de gros nuages couvraient le ciel, menaçant de faire tomber une pluie forte et intense à tout moment. Lorsque Galyn arriva au détour d’une ruelle qui donnait sur la place principale, une église se trouvait à proximité et juste sur son porche, ce trouvait le garde du corps entrain d’immobiliser sa victime avec ses larges mains. Celle-ci était beaucoup trop frêle pour pouvoir se défendre et le garde eu tôt fait de la maîtriser. Remontant ses jupes d’un coup sec, il défit son pantalon par la même occasion et donna un violant cou de bassin afin d’entrer dans l’intimité de sa victime. Celle-ci laissa échapper un grand cri, un cri de détresse que le jeune homme eu facilité à entendre. Continuant ainsi de la violer, le garde du corps prenait plaisir à voir l’horreur qui pouvait se lire sur le visage de celle-ci.

Une main plaquer sur sa bouche l’empêchait de crier, mais Galyn regardait la scène avec le sang qui bouillonnait en lui. Jamais il n’accepterait une telle scène devant ses yeux. Il était arrivé trop tard pour l’empêcher de se faire violer, mais il pouvait la venger. La pauvre c’était évanouie sous les coups incessants de son agresseur. Avec une rapidité bien connue des elfes, le jeune homme parcourut la distance qui les séparait, puis vint placer sa main sur le cou du garde en le tirant vers l’arrière. Celui-ci fut projeté quelques pas plus loin avec un cri de surprise. En une seconde, le jeune homme fit un examen rapide de l’état de la demoiselle. Elle avait du sang qui perlait le long de ses cuisses, puis c’était évanouit sous les assauts répéter du garde. Cette constations eu pour effet de le mettre d’avantage en colère. Se tournant lentement vers le garde avec une froideur incontestable, il s’approcha de lui en l’agrippant par les cheveux et le força à se lever. Le garde commença par résister, mais lorsqu’il vu la dague du jeune homme, il décida d’obtempérer bien malgré lui. Galyn plongea son regard dans le sien en essayant de le cerner. Approchant lentement sa dague vers ce qui faisais de lui un homme, l’elfe eu un petit sourire compatissant.

- Je crois, que vous n’aurez plus besoin de ceci à présent…

Ouvrant grand les yeux, le garde n’eut guère le temps de plaider sa cause, que voilà Galyn qui lui tranchait son sexe. Hurlant d’une douleur incalculable, le jeune homme lâcha sèchement le violeur, puis le regarda agoniser de douleur sous ses yeux. C’était, certes, une bien maigre compassion, mais la douleur éprouver avec cette perte, ne devait pas le laisser indifférent. Le jeune homme regarda à nouveau le garde, puis d’un geste vif et rapide alla lui trancher la gorge. Même si c’était un crime de tuer un garde, il ne croyait pas être puni vu les actes que celui-ci avait commis. Laissant là, la dépouille, le jeune homme accourut vers la jeune femme toujours évanouit. Se pencha vers elle, il retira sa cape pour la déposer sur son corps, tandis qu’une pluie fraîche et torrentiel ce mit à pleuvoir. Galyn glissa une main sous les jambes de la victime et derrière son dos, puis la souleva en se dirigeant vers la demeure de la baronne. Il avait entendu que cette demoiselle était l’une de ses femmes de compagnie, alors elle devait forcément loger au centre même de la baronnie. Transportant la jeune femme à travers les rues, le jeune homme cherchait le chemin le plus rapide pour se rendre à la demeure de la baronne. Arrivant finalement devant un large escalier, le jeune homme leva ses pupilles vers une énorme demeure riche en architecture, mais pour le moment il n’avait pas le temps d’admirer la splendeur de cette demeure. La jeune femme allait prendre froid, il devait se rendre le plus rapidement à l’intérieur du château.

Il commença à gravir les marches une à une afin d’atteindre le plus rapidement le palier. Rendu là, il se dirigea automatiquement à la grande porte de la demeure principale, puis entra sans même prendre la peine de cogner. Lorsqu’il fut rendu dans le hall, il ne lâchait pas la jeune femme pour autant, qui commença à toussoter un peu. Un homme ce présenta alors devant l’elfe tremper. L’eau ruisselait entre ses cheveux pour venir se perdre sur ses vêtements déjà trempé par la pluie abondante. La respiration du jeune homme était douce et contenu, on aurait dit que l’effort de transporte la demoiselle ne l’incommodait pas.

- Est-ce que je peu transmettre un message à la baronne de votre part, dit le serviteur en fixant Galyn.

- Je sais que la nuit ce fait déjà tardive, mais pourriez vous, je vous prit, lui demander de venir ici afin de juger la situation.

Le garde du corps savait pertinemment que la baronne pourrait refuser de la recevoir, mais lorsque sa concernait directement sa femme de compagnie, il se doutait qu’elle refuse de le voir. Il suivit le serviteur partir vers l’un des grand escaliers, puis avec délicatesse, Galyn vint poser le corps frêle de la jeune femme. Si personne ne se dépêchait, elle allait prendre froid et attraper quelque chose. Le jeune homme tant qu’a lui, ce fichait éperdument de sa santé personnel. Il gardait toujours le même masque d’impassibilité. Cette froideur qui était devenu naturel chez lui. Ses vêtements lui collaient à la peau, permettant ainsi à ceux qui le voyait, de percevoir ses muscles finement découper et entraîner.

Le jeune homme avait beau avoir l’air des plus calmes dans ses gestes, mais on pouvait facilement y repérer la pointe de son mépris au ton de sa voix. Il tourna son regard vers la baronne tandis que celle-ci ne tenait plus en place suite à ses propos. Il pouvait comprendre sa frustration face à l’acte commis par le garde du corps et avait lui-même envi de le faire renaître à volonté afin de le tuer dans les pires souffrances possible. Il observa les gestes de la demoiselle avec un vague sourire à peine perceptible. Certes, elle avait beau être une demi-elfe, son charme n’en était en rien diminuer. Ses formes transparaissaient à travers la fin tissue qui constituait sa chemise de nuit. Certes, cela aurait pu être considérer comme étant offensant de la regarder ainsi, tandis qu’elle était de dos, mais elle ne pouvait le voir. Retrouvant un masque de totale froideur en voyant que les yeux émeraude de la demoiselle se posaient sur lui, le jeune homme soutient son regard sans brocher.

" Je suis très reconnaissante de ce que vous avez fait pour Nestea, la loi ici c'est moi qui la représente vous n'auriez pas du le tuer. Seule moi est le droit de proclamé une sentence aussi lourde de conséquence. Nous dirons donc qu'il a essayé de s'en prendre à vous juste après et que vous n'avait donc fait que vous défendre. "

Il accueillit cette remarque d’un léger mouvement de tête. Reconnaissant qu’elle ne lui fasse pas payer le crime d’avoir tué l’un de ses gardes. Il avait déjà songé à une solution, mais celle-ci allait être beaucoup plus simple que la sienne. De plus c’était elle qui avait l’autorité et non lui, alors il adopterait sa stratégie et tout devrait rentrer dans l’ordre dans les plus brefs délais. Le jeune homme soutient de nouveau le regard nuancé de vert de la baronne en essayant de ce concentré uniquement sur ses yeux et pas sur la chemise de nuit qui modelait son corps.

" Si ces vêtements ne vous plaise pas je peux en faire venir d'autre. "

- Ils me suffiront, merci de vous en souciez, chère dame.

Son regard fantomatique la suivit tandis qu’elle se dirigeait vers la porte, puis s’arrêta finalement afin de lui demander son prénom. Devait-il lui dire? Il ne risquerait rien, puisque c’était une baronne et de plus, elle avait une part d’elfe en elle.

- Galyn Talassi, garde du corps, à votre service, gente dame.

Pour souligner le tout, il lui fit une légère révérence en lui démontrant qu’elle avait son total respect. Il pouvait savoir à quel point c’était difficile de gagner le respect, surtout lorsqu’on était noble. Le peuple désirait des gens de sang pur et non des demies. La difficulté avec laquelle elle avait du gagner le respect de tous, avait vite fait de gagner le sien, malgré qu’il ne l’accorde qu’en de rare occasion.

" Elvéviel de Solith baronne de Solith. "

Le jeune homme lui sourit de façon courtoise avant d’adopter son visage froid et impassible lorsque le major d’homme entra dans la pièce. Le jeune homme fut surpris de la demande fais par la baronne au major d’homme. Il ne s’attendait pas vraiment à être traité de la sorte et encore moins par une baronne. Il empoigna les vêtements que la demoiselle avait fait quérir pour lui et suivit le major d’homme qui l’attira dans un dédale de couloir et d’escalier un peu compliquer, pour finalement arriver devant une chambre des plus luxueuses. Le jeune homme se demandait s’il allait revoir la baronne le soir même ou bien cette rencontre serait reportée au lendemain matin, lorsqu’ils seraient tout deux frais et dispo. Le major d’homme le délaissa un moment, puis revint avec un plateau fumant de nourriture qu’il déposa sur une petite table.

- Si monsieur à besoin de quoi que ce soit, veiller m’en faire part, je m’en occuperai.

Le major d’homme fit une légère révérence, puis quitta la pièce, laissa ainsi l’elfe seul pour le reste de la nuit. Il entreprit donc de retirer ses vêtements et de mettre les vêtements que la baronne avait mis à sa disposition. Lorsque cela fut fait, il déposa ses dagues près de son lit au cas où quelque chose d’anormal allait arriver, puis au moment où il allait se coucher, il perçut un léger mouvement derrière l’une des portes qui donnait sur sa chambre. Prenant l’une de ses dagues en mains, il la dissimula derrière son dos, puis se dirigea à pas léger vers la porte. Avec lenteur, il déposa son oreille pointue contre la porte, mais aucun son ne sorti de l’endroit, comme si la personne avait perçu son mouvement d’approche. Il se demandait réellement qui ce trouvait derrière cette porte. Certes, ce n’était pas un homme, puisque les pas ce faisait léger sur les dalles de marbres.