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 [Appartements conjugaux] Une journée de repos [Lucrèce]

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Harnyll de Hetalia
Humain
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MessageSujet: [Appartements conjugaux] Une journée de repos [Lucrèce]   [Appartements conjugaux] Une journée de repos [Lucrèce] I_icon_minitimeSam 28 Nov 2009 - 14:14


Les premières lueurs de l’aube qui perlaient sous les longues tentures de tissus entourant le lit conjugal éveillèrent le baron d’Ysari. Tournant la tête, il contempla avec amour le visage endormi de sa jeune épouse, Lucrèce de Hetalia. Ces derniers jours avaient été fort agités. Une violente dispute entre sa mère et sa femme avait aboutie à l’exil de l’ancienne baronne d’Ysari. Et la veille, Lucrèce avait eu un malaise à la suite d’une insolation attrapée dans la grande serre. Mais plus important que tout, les deux jeunes époux s’étaient enfin avoués leur amour, et ce seul souvenir réjouissait le cœur d’Harnyll.

Ce jour là, Lucrèce devait rester au lit et se reposer afin de se remettre de son brutal évanouissement de la veille. La jeune femme n’avait accepté qu’à la condition expresse que son époux reste auprès d’elle, condition que le baron avait acceptée avec joie. Leur relation, qui pendant des mois était restée basée sur un formalisme protocolaire assez gênant, s’était depuis peu transformée en un amour profond. Passer ainsi une journée auprès de sa femme permettrait sans doute de tisser de nouveaux liens entre eux.

Se levant discrètement pour ne pas risquer de réveiller sa femme, le baron s’habilla rapidement et sortit de la chambre. Harnyll déjeunait normalement dans son antichambre ou dans le grand salon, mais ce matin là, il choisit de changer ses habitudes. Avançant un peu plus loin dans le couloir, il rentra dans la chambre de Camille, chambre attenante au boudoir de Lucrèce. La suivante de sa femme terminait justement de se préparer, et leva les yeux, surprise de voir de voir le maître des lieux rentrer ainsi sans prévenir.

Camille accompagnait déjà Lucrèce lorsque celle-ci était venue vivre auprès de son cousin et futur époux, plusieurs années auparavant. Pendant toutes ces années, le baron avait hésité sur l’attitude à adopter vis-à-vis de Camille, qui jouait plus un rôle de grande sœur que de domestique auprès de Lucrèce. Mais suite à l’attaque que les deux femmes avaient subi à la sortie de Diantra quelques mois plus tôt, et au remarquable sang-froid dont Camille avait alors fait preuve, permettant au chevalier Aloys de Sangpierre et à ses compagnons de mettre en fuite les brigands, le baron d’Ysari portait un regard bien plus favorable sur la jeune femme.

Mon seigneur ?

Camille, ce matin, je déjeunerai avec ma femme dans notre chambre. Faîtes donc préparer deux plateaux pour le petit-déjeuner.

Ressortant dans la galerie, Harnyll la suivit jusqu’à l’autre bout de l’étage, saluant distraitement au passage les deux gardes en poste au niveau du grand escalier, des vétérans blanchis sous le harnais qui lui était dévoués corps et âme. Arrivé devant la porte de son antichambre, il rentra dans la pièce du château où il avait passé ces dernières semaines le plus clair de son temps, à lire et annoter les nombreux rapports qui s'étaient accumulés pendant son séjour à Diantra l’hiver précédent.

Ayant attrapé un lourd dossier et son nécessaire d’écriture, il rentra sur la pointe des pieds dans la chambre. Après avoir vérifié que Lucrèce dormait toujours, Harnyll alla s’asseoir dans le grand canapé sous la fenêtre, posant l’encrier et la plume sur une table basse. En attendant que Camille apporte les petits déjeuners, il se mit à lire le dernier rapport financier d’Arcani. Les recettes fiscales n’avaient pas atteint les objectifs et le baron soupçonnait quelques uns de ses collecteurs de garder une partie des impôts dans leur poche.

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Lucrèce d'Uberwald
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MessageSujet: Re: [Appartements conjugaux] Une journée de repos [Lucrèce]   [Appartements conjugaux] Une journée de repos [Lucrèce] I_icon_minitimeSam 28 Nov 2009 - 19:14

La veille, je fus accompagnée par mon époux et Camille dans les appartements conjugaux. La fièvre et mon fébrile état n'avaient guère laissé le choix sur ma façon de m'y rendre. Aussi ce fut enroulée dans une longue serviette de toilette en coton blanc
M'ayant couchée aussitôt après notre entrée dans la chambre, j'étais nue sous les draps. D'habitude je portais une longue chemise de nuit assez ample qui me dissimulait le corps dont les deux rubans jaunes refermaient le décolleté en un joli flot. Mais ce ne fut pas le cas cette fois, on n'avait pas pris la peine de m'habiller, jugeant que le repos était préférable à une quelconque coquetterie servant à dissimuler ma pudeur.

Je dormais à point fermé. Fatiguée comme jamais, je demeurai plongée dans un profond sommeil alors que les rayons du soleil commençaient à filtrer dans la chambre, l'envahissant d'une douce chaleur.
A son réveil, mon époux put se rendre compte que la nuit avait du être quelque peu agitée car un oreiller était à terre. Il est vrai que depuis mon retour de Diantra, j'avais le sommeil plutôt agité, revoyant toujours la même scène sanglante. Je n'avais parlé de cela à personne, pas même à Camille car je ne voulais gêner personne avec mes problèmes de cauchemars.
La place qui était mienne dans le lit était vide aux premiers abords mais il n'y avait pas à s'inquiéter quand à une éventuelle absence car ce ne fut pas le cas. A force de bouger toute la nuit, j'avais trouvé refuge dans les bras de mon époux ce qui me rassura et adoucit le reste de ma nuit.
Aussi quand Harnyll se réveilla, il put sentir mon corps chaud contre le sien. Ma tête reposait sur son torse et il pouvait sentir mon souffle sur sa peau. Ce réveil était sans doute de ceux qu'il attendait depuis bien longtemps car jamais nous nous réveillâmes l'un dans les bras de l'autre comme un couple d'amants. Ceci dut donc le surprendre quelque peu.

Se dégageant de cette douce étreinte, mon époux profita que je dorme toujours pour se rendre dans son cabinet et prendre du travail. Il m'avait promis la veille de rester à mes côtés aujourd'hui, aussi c'était ce qu'il ferait.
Quand il quitta la chambre, je dormais. Quand il revint, je dormais toujours sauf que ma position dans le lit avait changé. Le drap tombait sur le sol, dévoilant la nudité de mon dos que mes longs cheveux clairsemés, dévoilant également la courbe de mes reins.
Remontant la couverture et le drap sur mes épaules, il alla s'installer dans le canapé placé sous la fenêtre avec son dossier en main qu'il commença à lire.

Une bonne demi heure plus tard, quelques coups à la porte vinrent le sortir de sa lecture. La porte s'ouvrit sur Camille qui apportait sur un grand plateau les petits déjeuners demandés par le baron. Elle s'avança, refermant la porte puis déposa le plateau sur la table.
Camille servit dans chacun des deux verres le nectar des oranges fraichement pressé. La plateau comportait un assortiment de fruits, de douceurs mais également du lait chaud dans la théière, du miel et de la brioche encore chaude avec du beurre et de la confiture.
Camille ignorait si mon époux buvait encore du lait ou non, elle prépara le plateau comme elle le faisait pour moi. Tous les matins, je prenais toujours la même chose: un verre de jus d'orange avec une tasse de lait chaud dans laquelle je rajoutais une cuillère de miel, une demi pomme et un peu de brioche par gourmandise. Il faut avouer que l'on avait le meilleur chef cuisinier de la région et ses douceurs sucrées étaient un véritable délice tant pour l'odorat que pour les papilles.


Si monsieur le baron n'a plus besoin de moi, je me retire.

Dit Camille, faisant une révérence avant de quitter la chambre. Je n'avais pas senti sa présence ni quand elle était entrée ni quand elle était sortie de la chambre. Je demeurais toujours endormie dans le lit conjugal.
Quelques bruits se firent entendre quelques minutes plus tard. Doucement je sortais de cette torpeur qui était mienne. J'avais mal à la tête et je ne me souvenais plus des évènements de la veille.
Quelque chose n'allait pas et je ne savais pas de quoi il s'agissait à première vue. Il manquait quelque chose mais je n'arrivais pas à le définir. Je me sentais nue... Mais j'étais nue! Qu'est ce que... Que s'était il passé pour que je me retrouve dans le plus simple appareil en milieu de matinée dans le lit. Mon époux avait il... Je ne me sentais pas plus différente que les jours d'avant.
M'asseyant dans le lit, le drap tombé sur mes cuisses, j'avais le regard quelque peu terrorisé. Mon époux se trouvait dans le canapé sous la fenêtre. J'étais offerte dans cette simple tenue à son regard. Par pudeur et par panique, je m'empara du drap d'un main pour me couvrir la poitrine et les épaules. D'un ton d'incompréhension, je lui demanda.


Vous ne travaillez pas à votre bureau, aujourd'hui, mon cousin?

Oui, oui... Il put bien entendre ce mot glacial qu'était mon "cousin". Pourquoi avais dit ces paroles alors qu'il était mon époux? J'étais confuse et ne savais plus où me mettre. Je voulus me faire toute petite mais cela était impossible. Ces mots étaient cruels mais ce n'était pas leur but... car j'éprouvais de tendres sentiments à son égard.
Je n'avais pas vu le plateau contenant le petit déjeuner déposé sur la table, attendant que nous. Tout était demeuré à sa place depuis que Camille l'avait apporté car Harnyll n'y avait pas touché, attendant mon réveil, le nez dans la paperasse.
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Harnyll de Hetalia
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MessageSujet: [Appartements conjugaux] Une journée de repos [Lucrèce]   [Appartements conjugaux] Une journée de repos [Lucrèce] I_icon_minitimeSam 28 Nov 2009 - 21:01


Tout en continuant sa lecture, Harnyll jetait de fréquents regards vers son épouse endormie. Il ne se lassait pas de contempler le beau visage de la jeune femme, ses traits détendus et sereins, ses longs cheveux cascadant sur ses épaules. Plongeant sa plume dans l’encrier pour ajouter une remarque au rapport qu’il lisait, le baron d’Ysari laissa son esprit vagabonder quelques instants. S’être réveillé avec le corps nu de Lucrèce serré contre le sien, la tête de la jeune femme reposant sur sa poitrine avait été une agréable surprise, quand bien même il ne s’était rien passé entre eux durant la nuit. Mais si la situation évoluait correctement, cet état de fait changerait bientôt.

Réfléchissant un instant, Harnyll se demanda depuis combien de temps il n’allait plus… voir… les servantes du château. En fait, se dit-il, depuis le jour ou, dans la bibliothèque, Lucrèce lui avait avoué son amour. Interrompant les réflexions du baron, Camille entra discrètement, portant un grand plateau recouvert de nourriture qu’elle posa sur la table.

Si monsieur le baron n'a plus besoin de moi, je me retire, dit la suivante de sa femme à voix basse, tout en faisant une révérence.

D’un geste, Harnyll lui signifia qu’elle pouvait disposer. Une fois Camille partie, Harnyll se leva et alla regarder ce qu’il y avait sur le plateau : un verre de jus d’orange, des fruits, de la brioche, du beurre, de la confiture… son estomac commença à faire valoir son point de vue de façon insistante. Lui-même se contentait en général de quelques tranches de jambon séché pour commencer la journée, mais la douce odeur de la brioche encore chaude fit son effet et il ne put s’empêcher d’en goûter un morceau en attendant que Lucrèce se réveille.

Retournant s’asseoir sur le canapé, il referma le dossier et le posa près de l’encrier sur la petite table. Dans le lit, Lucrèce commençait à remuer, passant doucement du sommeil à la veille. Quelques minutes plus tard, la jeune femme s’assit dans le lit, les yeux encore plein de sommeil. D’un geste machinal, elle voulu rajuster sa chemise de nuit… geste ô combien inutile ce matin là.

En effet, la veille au soir, avec l’aide de Camille, Harnyll avait couché son épouse sans l’habiller pour la nuit. Aussi lorsqu’elle se redressa, le drap tombé à mi-cuisses, Harnyll eut une vue fort agréable sur le corps dénudé de Lucrèce. Un instant, la jeune femme parut chercher ce qui se passait autour d’elle, puis son regard croisa celui de son époux. A la lueur de désir qu’elle y devinât, elle se rendit brusquement compte de sa nudité, et d’un geste vif ramena la couverture à elle.

Vous ne travaillez pas à votre bureau, aujourd'hui, mon cousin ?

Harnyll fut quelque peu surpris par la froideur du ton et des paroles de sa femme. Elle ne s’était plus adressée à lui en l’appelant « mon cousin » depuis les premiers jours de leur mariage, lorsque le difficile souvenir de leur nuit de noces était encore vivace dans leurs mémoires. Se persuadant qu’il ne s’agissait là que d’un égarement causé par sa nudité et la surprise de le voir près d’elle à son réveil, Harnyll se leva et alla s’asseoir au bord du lit.

Ma chère, n’est-ce pas vous qui m’avez fait jurer de passer la journée à vos côtés ?

Du bout du doigt, Harnyll caressa la joue de sa femme, sa gorge, son épaule nue… un frisson parcourut le corps de Lucrèce, mais Harnyll eut été bien en peine d’en déterminer la cause exacte. Crainte ? Gène ? Désir ? Peut être un peu des trois ? Arrêtant là son geste, il se releva et alla chercher une chemise de nuit qu’il tendit à sa femme.

Habillez vous, le petit déjeuner nous attend.

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Lucrèce d'Uberwald
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MessageSujet: Re: [Appartements conjugaux] Une journée de repos [Lucrèce]   [Appartements conjugaux] Une journée de repos [Lucrèce] I_icon_minitimeSam 28 Nov 2009 - 22:34

Le regard de mon époux sur moi me pénétra pleinement et me mit mal à l'aise. Cela eut pour effet que je voile ma nudité d'un geste. Le regard d'Harnyll sur moi était plus que pesant, je pouvais le sentir me transpercer comme une flèche. Je pouvais lire du désir mais également de l'envie alors qu'il me fixait de la sorte.
La réponse qu'il fit à ma question concernant sa présence dans notre chambre à une heure aussi tardive me parut des plus étranges. Je me serai souvenue si je lui avais fait une telle demande mais pourtant... Rien, mes souvenirs de la veille semblaient comme effacés de ma mémoire.


Je...Je ne me souviens plus...

Harnyll s'était assis sur le rebord du lit et du bout du doigt il me caressa le visage. Un frisson me parcourut et au fur et à mesure que ses doigts descendaient sur ma nuque, mon épaule. La peur mais également le désir se mêlèrent dans tout mon être.
Il stoppa son geste voyant le malaise que cela créait en moi. Il se leva du lit et ce geste me soulagea. Il se saisit de ma chemise de nuit qu'il me tendit m'informant ou m'ordonnant selon le point de vue que l'on peut avoir que le petit déjeuner était prêt et qu'il n'attendait que nous.
Me saisissant du vêtement qu'il me tendit, je l'enfila rapidement avant de me lever. Je n'avais pas pris la peine de faire le flot de devant qui servait à fermer le décolleté de ma chemise de nuit.
Une fois enfilée, je me leva et m'installa sur une chaise. J'aurai peut être dû faire ce flot car la chemise était entre ouverte offrant la vue sur ma poitrine. Le regard baissé, je ne savais où me mettre ni que dire.


Pouvez vous me dire ce qui s'est passé hier? Je ne me souviens plus.

J'attendais une réponse de sa part car autant si moi je n'avais souvenir de rien, lui devait le savoir. Pourquoi tous souvenirs de la veille avaient fuit mon esprit? Avais je été malade? Je l'ignore mais j'étais certaine qu'il ne me mentirait pas sur les faits qui se sont déroulés.
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MessageSujet: [Appartements conjugaux] Une journée de repos [Lucrèce]   [Appartements conjugaux] Une journée de repos [Lucrèce] I_icon_minitimeDim 29 Nov 2009 - 13:11


Lucrèce enfila rapidement sa chemise de nuit et vint s’asseoir à la table, face à son époux. L’estomac dans les talons, le baron d’Ysari attaqua immédiatement une belle part de brioche, mais sa jeune épouse semblait toujours perdue et ne touchait pas à la nourriture. Son visage trahissait une intense réflexion, comme si elle cherchait un souvenir qui lui échappait à chaque fois au dernier moment. Finalement, elle leva son regard vers Harnyll et lui demanda :

Pouvez vous me dire ce qui s'est passé hier? Je ne me souviens plus.

La chemise de nuit entrouverte offrait à Harnyll une vue magnifique sur la poitrine de Lucrèce, ce qui ne l’aidait pas à se concentrer. Les yeux à nouveau baissés, Lucrèce semblait bien consciente de cela, mais elle ne faisait pour autant aucun effort pour rajuster sa tenue. Harnyll se fit la réflexion que Lucrèce agissait comme si pudeur et désir se livraient un violent combat au sein même de son esprit, chacun marquant des points à son tour. Pour se donner une contenance, Harnyll prit l’un des verres de jus d’orange et tendis l’autre à sa femme. Tout en sirotant son verre, il répondit :

Hmm… cela ne m’étonne guère. Vous étiez dans un état second une bonne partie de l’après-midi. Peut être qu’en vous racontant votre journée, certains éléments vous reviendront en mémoire.

Posant son verre sur la table, le baron d’Ysari commença son histoire :

Hier, une fois vos leçons de géographie et de musique terminées, vous avez déjeuné et êtes allé vous promener dans le jardin. Je ne peux faire que des hypothèses pour la suite mais je présume que vous avez voulu vous reposer dans la serre de la roseraie et que vous vous y êtes endormie.
Camille et votre précepteur vous ont cherché partout mais sans penser à fouiller la roseraie. Ils sont donc venus me prévenir. Après une fouille en règle de tout le domaine, nous vous avons retrouvé évanouie.
Être restée pendant des heures dans une serre surchauffée vous avait fait attraper un mauvais coup de chaleur. Nous vous avons donc fait prendre un bain frais dans l’une des salles d’eaux du premier étage et boire un peu d’eau. C’est à ce moment là que je vous ai demandé de prendre du repos aujourd’hui, ce que vous n’avez accepté qu’à la condition que je reste à vos côtés.


Harnyll fit une pause pour boire de nouveau un peu de jus d’orange et observer du coin de l’œil son épouse, essayant de deviner si la mémoire de sa jeune femme lui revenait. Mais il ne pu rien lire sur le visage de Lucrèce qui aurait confirmé ou infirmé cette hypothèse.

Après que vous ayez repris une température plus normale, Camille et moi vous avons enroulée dans une serviette de bain puis ramenée dans notre chambre et mis au lit immédiatement. Vous étiez déjà quasiment endormie à ce moment. Votre repos étant prioritaire par rapport à la pudeur, nous ne vous avons pas passé de chemise de nuit, raison pour laquelle vous étiez nue ce matin en vous réveillant.

Le baron d’Ysari n’osa pas ajouter qu’avec sa chemise de nuit largement entrouverte, Lucrèce n’était guère plus habillée maintenant qu’au moment de son réveil. L’espace d’un instant, il se demanda si il devait parler de ce qui s’était passé dans ce fameux bassin… leurs baisers, leurs caresses, la déclaration d’amour qu’il avait faite à sa femme. Non, décida-t-il, mieux valait que cette partie intime des souvenirs de Lucrèce réapparaisse d’elle-même.

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Lucrèce d'Uberwald
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MessageSujet: Re: [Appartements conjugaux] Une journée de repos [Lucrèce]   [Appartements conjugaux] Une journée de repos [Lucrèce] I_icon_minitimeDim 29 Nov 2009 - 16:40

J'étais assise face à mon époux. certes ma chemise de nuit était entre ouverte mais comme il m'avait ordonné de le rejoindre pour le petit déjeuner, je m'étais hatée sans y faire attention. Cela offrait un spectacle à mon époux qu'il semblait apprécier très fortement. Je ne mettais pas rendue compte de la situation aussi quand je vis son regard tomber sur ma poitrine, je me rendis compte de la situation.
Je baissai alors les yeux pendant que mes joues se teintèrent de rouge. Cela me mit mal à l'aise aussi, quand Harnyll me tendit un verre de jus d'orange, je m'en saisis mais il put voir que cela m'avait mise à l'aise. Aussi machinalement, je passa ma main sur mon décolleté pour en cacher la vue. Une main tenant les deux pans de ma chemise de nuit, je bus une gorgée de ce nectar.

Pendant ce temps, il me racontait ce qui s'était passé la veille. Peu à peu mes souvenirs me revinrent en mémoire. Je me souvenais de m'être endormie dans la roseraie puis d'avoir été conduite à la salle de bain par mon époux.
Une partie pourtant demeurait toujours dans l'obscurité. Je ne me souvenais toujours pas de cet instant de complicité et d'intimité mais j'avais l'impression qu'il ne me disait pas tout.
Le nez plongé dans mon verre, j'essayais de me souvenir. Quelque chose me revint en mémoire, mais ce ne pouvait être la réalité, cela devait être forcemment un rêve. Je rougis encore plus, serrant un peu plus le tissu de ma chemise dans mes doigts.
Il put donc se rendre compte que quelque chose me troublait profondemment pour que j'agisse de la sorte. Le nez toujours dans mon verre, je leva les yeux rapidement vers lui avant de les rabaisser.


Je déposai le verre sur la table avant de diriger ma main en direction d'une tranche de brioche. Au même moment, mon époux fit de même et nos mains s'éffleurèrent. Je me mis à rougir encore plus mais je n'avais pas pour autant retiré ma main.
Je me sentis différente. Son contact, le fait de le toucher, ne mettait plus aussi pénible que par avant et entrainait même en moi un certain désir. Cela n'était pas convenable, pensais je. Le désir ne devait pas être un sentiment que je devais éprouver car après tout cela était un mariage de convenance et non d'amour mais je l'amais. Je l'aimais tellement, comme faire pour chasser cette idée et cette envie de ma tête.

Me levant de ma chaise, je pris en main mon verre avant de me diriger vers le fenêtre. J'avais entendu beaucoup de choses, des bruits de couloir, aussi je pensai qu'il était peut être temps d'en savoir plus. C'était le bon moment car nous étions tous les deux sans personne.
Regardant vers l'extérieur pour ne pas affronter son regard alors que je m'apprêtais à lui poser une question délicate, je pris une profonde respiration.


J'aurai une question à vous poser, mon époux...

Je me stoppa là un bref instant, respirant un grand coup, je repris.

J'ai ouïe dire de nombreuses choses et j'aimerai discerner la vérité du mensonge. Avez vous oui ou non depuis que nous sommes mari et femme, été dans la couche d'une autre femme?

On put lire une pointe d'amertume et de jalousie dans le son de ma voix. Cela ne me plaisait guère que mon conjoint batifole avec d'autres femmes. Certes, je n'étais pas l'épouse qu'il avait certainement rêvé avoir mais il me semblait qu'il m'aimait. Aussi je ne comprenais pas pourquoi un tel agissement. Souhaitait il me faire souffrir ainsi afin de me faire subir le manque d'amour que je pouvais lui donner?
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MessageSujet: [Appartements conjugaux] Une journée de repos [Lucrèce]   [Appartements conjugaux] Une journée de repos [Lucrèce] I_icon_minitimeDim 29 Nov 2009 - 17:14


Se levant, Lucrèce marcha jusqu’à la fenêtre et jeta un regard au dehors. Sans doute avait-elle besoin de réfléchir tranquillement après le récit qu’elle venait d’entendre, se dit le baron, qui continua à manger de bon appétit.

J'aurai une question à vous poser, mon époux...

Surpris, Harnyll regarda sa femme. Sa silhouette se dessinait dans la lueur du soleil levant telle une vision féerique. Lui tournant le dos, elle contemplait les jardins qui s’étalaient devant les grandes fenêtres de leur chambre. A la crispation des ses épaules, le baron d’Ysari sentit qu’elle luttait contre elle-même, qu’il s’agissait d’une question difficile à poser, peut être une question dont elle craignait la réponse. Reposant la tranche de brioche qu’il venait d’entamer, il attendit la suite.

J'ai ouïe dire de nombreuses choses et j'aimerai discerner la vérité du mensonge. Avez vous oui ou non depuis que nous sommes mari et femme, été dans la couche d'une autre femme ?

Baissant le regard, Harnyll resta un temps assis à la table, contemplant les restes de nourriture. Cette question, il avait craint depuis longtemps qu’elle ne lui soit posée. Il fut un moment tenté de mentir, d’affirmer que jamais depuis son mariage il n’avait partagé la couche d’une autre femme… mais cela aurait été indigne de lui. Et de toute façon, le récit de ses visites nocturnes aux servantes du château aurait tôt fait de revenir aux oreilles de sa femme si elle envoyait Camille enquêter à ce sujet.

Oh certes, la plupart des nobles qu’il connaissait ne s’embarrassaient pas de ce genre de soucis. Leurs femmes n’étaient là que pour leur donner un héritier, et la notion de fidélité leur passait loin au dessus de la tête. Le baron d’Ysari, lui, aimait profondément sa jeune épouse et il ne voulait pas que leur relation se transforme en un simple devoir dynastique dénué d’amour. Poussant un profond soupir, il décida de révéler la vérité à son épouse. Se levant, il marcha jusqu’à la fenêtre et enlaça sa femme, la serrant contre lui.

Vous souvenez vous du jour où j’ai exilé ma mère ? Oui, je vois que vous n’avez pas oublié. Ce jour là, dans la bibliothèque, vous m’avez dit que vous m’aimiez. Cet amour, je n’y croyais pas lorsque je vous ai épousé. Notre mariage avait été arrangé uniquement par intérêt financier, sans tenir compte de nos sentiments.
Ce fut sans doute pire pour vous qui n’aviez pas été tenue au courant des tractations. Après notre nuit de noces, j’ai cru que vous me teniez pour responsable de cette difficile situation… je n’ai jamais été aussi heureux que lorsque ce jour là vous m’avez fait comprendre que j’avais tort.

Saisissant sa femme par les épaules, il la fit pivoter sur elle-même. Il voulait la regarder dans les yeux pour la suite de ce qu’il avait à dire. La vérité peut blesser parfois, toutefois Lucrèce méritait qu’il soit franc avec elle. Peut être lui en voudrait elle mais il se devait d’être sincère jusqu’au bout.

Je ne peux nier que j’ai couché avec d’autres femmes depuis notre mariage. Mais Lucrèce, je vous jure sur tout ce que j’ai de plus sacré, depuis ce jour où vous m’avez révélé votre amour, je n’ai partagé la couche d’aucune autre femme que vous.

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Lucrèce d'Uberwald
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MessageSujet: Re: [Appartements conjugaux] Une journée de repos [Lucrèce]   [Appartements conjugaux] Une journée de repos [Lucrèce] I_icon_minitimeLun 30 Nov 2009 - 13:44

Le soleil qui pénétrait la pièce de sa douce lueur m'encerclait, m'illuminait. J'étais baignée dans un halot de lumière telle une icône céleste. Cette vision aveuglante s'offrait à mon mari qui continuait à manger de bon appétit.
J'étais tendue et ne savais comment poser cette question délicate. Cela se ressentit car je lui faisais dos et que le son de ma voix était quelque peu amer et triste à la fois. J'avais tellement peur que cela soit vrai. Mes mains se crispaient d'elles même le long de ma chemise de nuit alors que mes épaules étaient tendues comme un roc.
Je l'entendis soupirer quand ma question fut posée. Elle venait de le mettre quelque peu mal à l'aise, signe précurseur que cela devait être juste et que les ragots que j'avais entendu au détour d'un couloir étaient véridiques.
Mon époux n'avait toujours pas donné sa réponse. Je l'entendis se lever et se diriger vers moi. Toujours dos à lui, il m'enlaça de ses bras. Ses mains étaient croisées sur mon ventre me collaient à lui, à son torse.

Il commença alors un petit discours sur l'amour qu'il me portait et notre mariage arrangé. Je me souvenais parfaitement de ce jour où il prit la décision d'éxiler sa mère car ce jour là, l'atmosphère pesante qui régnait dans le château suite aux divergences d'esprit avec ma marâtre ne seraient plus. De plus, c'était le jour où je lui avais avoué mes sentiments.
Il avoua que jusqu'à ce jour, il n'avait jamais vraiment cru à un amour entre nous. Comment pouvait il croire cela? Ma gorge se noua et des larmes commencèrent à naitre dans mon regard.


Comment pouvez vous penser cela? Croyez vous qu'enfant j'étais malheureuse à l'idée de savoir que je venais vous rendre visite? Aurais je conservé toute ces années ce médaillon autour de mon cou si je n'avais pas quelques sentiments à votre égard? Je ne le pense pas. Le fait que vous le croyez me brise le coeur...

Une larme vint choir sur ma joue alors que mon coeur se serra. Continuant à l'écouter, il pensait que je le rendais responsable de notre mariage. Il n'avait pas vraiment tord mais ce n'était pas tant sur ce fait que je lui en veuille, c'était surtout car il savait et n'avait jamais rien fait pour me mettre au courrant ou passer du temps avec moi avant nos noces.

Certes, je vous en ai voulu... Si dès le début vous ne m'aviez pas caché la vérité peut être que notre relation ne serait pas ce quelle est en ce jour. Ce n'est pas le fait que vous ayez décidé de faire de moi votre femme qui fait mal, c'est le fait que vous m'ayez ignorée toutes ces années passées...

Ses mains se posèrent sur mes épaules, non pas en une douce caresse mais en une pression de force car il me saisissait pour me faire pivoter afin que je lui fasse face. A présent, nous étions l'un en face de l'autre. J'avais le visage baissé pour qu'il ne puisse pas voir que tout ce qu'il me disait m'affectait au plus haut point, dissimulant ainsi mes yeux rougis par les larmes.
Sauf qu'il voulait me regarder droit dans les yeux. D'une main, il me releva le visage pour plonger son regard dans le mien. Avant de continuer son discours que je savais être douloureux à écouter.
Il m'avoua l'horrible vérité, celle que je redoutais tant. Mon époux avait effectivement depuis que nous sommes mariés rendu visite à certaines servantes dans leur couche. Mais en plus, il ajouta que depuis que je lui avais avoué mon amour dans la bibliothèque, il avait arrêté. Quelle maigre consolation.

Les larmes se mirent à couler sur mon visage comme la pluie un temps d'orage. Impossible à arrêter. Harnyll put voir ce torrent couler de mes yeux. J'essayais de m'extirper de son étreinte mais sa main posée dans le bas de mon dos et l'autre toujours sous mon menton m'en empêchaient avec une douce brutalité masculine. Le contact était ferme mais doux à la fois afin de ne pas me faire mal plus qu'il ne venait de le faire.
C'est la voix tremblante, pleine de sanglots que j'allais m'exprimer. Il pouvait voir en plus des larmes dans mon regard, une certaine rage, de la colère.


Je vous dé...

Je ne pouvais finir ma phrase car elle était dictée par la colère et ne refflétait pas la réalité de mes sentiments. Je n'arrivai pas à lui dire que je le détestais pour ce qu'il avait fait. Je me laissa simplement tomber sur le sol, à genoux à ses pieds, mes mains sur mon visage à pleurer. Quelle triste journée que ce jour!
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Harnyll de Hetalia
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MessageSujet: [Appartements conjugaux] Une journée de repos [Lucrèce]   [Appartements conjugaux] Une journée de repos [Lucrèce] I_icon_minitimeLun 30 Nov 2009 - 15:06


Je vous dé...

Lucrèce ne termina pas sa phrase et s’agenouilla en larmes, brisée. Les révélations de son époux l’avait plus touché qu’Harnyll ne l’aurait cru. Le ton de sa femme avait contenu de la rage et de la colère, mais ses larmes ne contenaient plus qu’une douleur profonde. Le silence se fit dans la chambre, seulement entrecoupé par les sanglots de Lucrèce.

Harnyll se haïssait de ce qu’il allait devoir dire à sa femme. Il savait cependant qu’il n’avait pas le choix. Quel que soit l’amour qu’il portait à Lucrèce, il était certaines choses qu’elle devait encore entendre. Harnyll se refusait qu’ils bâtissent une relation basée sur les mensonges qui avaient entourés leur mariage. Détruire les rêves que pouvait avoir Lucrèce lui brisait le cœur, mais il fallait que la vérité sorte tôt ou tard…

Il était le baron d’Ysari, le seul maître sur ces terres et il n’avait de compte à rendre qu’au roi en personne. Faiblir, présenter des excuses, fusse en privé et devant sa femme saperait son autorité. Toute son éducation, tout ce qu’il était devenu se rebellait face à une telle idée. Non, il ne pouvait accepter cela, quel qu’en soit le prix. D’un ton froid qu’il utilisait en rendant la justice, il prononça des paroles qu’il aurait voulu ne jamais entendre franchir ses lèvres :

Que croyez-vous Lucrèce ? Que les nobles tels que nous se marient par amour ? Que c’est moi qui ai choisi de vous épouser ? Ce projet fut décidé du temps ou ma mère dirigeait la baronnie et à aucun moment on ne me consulta.
Oui, lorsque je suis devenu baron, j’aurai pu vous en parler. Sans doute l’aurai-je du mais à chaque fois je me disais que vous étiez jeune, que j’avais encore un peu de temps. En fait, je pensais disposer d’un an ou deux en plus avant de vous épouser. La guerre m’a forcé à avancer la date prévue.


Sa femme leva les yeux vers lui. Dans son regard, Harnyll lut un profond désespoir, et une certaine incompréhension. Quel rapport entre leur mariage et la guerre ? semblait-elle demander. Harnyll aurait tant aimé l’enlacer, la serrer contre son cœur et lui murmurer que tout allait bien, que cela n’était qu’un mauvais rêve. Mais il ne le pouvait pas… il ne le pouvait plus. S’enfonçant profondément les ongles dans les paumes pour ne pas faiblir, il continua :

Regardez la réalité en face, Lucrèce. Sans votre dot, jamais je n’aurai pu vous épouser. Je suis le baron d’Ysari, et mon mariage devait amener quelque intérêt pour cette terre. Lorsque la guerre à éclatée, votre héritage s’est retrouvé menacé. Si je vous ai épousé aussi rapidement, c’est pour pouvoir rapatrier les fonds en Ysari. Mon bonheur, comme le votre, n’est pas rentré en ligne de compte à ce moment. Je voulais vous épouser car je vous ai aimé dès notre première rencontre, mais je devais le faire vite, faute de quoi tout aurait du être annulé.

Harnyll savait que chacun de ses mots était une pique qu’il enfonçait dans le cœur fragile de sa femme. Il savait que son discours allait peut être les séparer à nouveau, abattant le fragile lien qui s’était si difficilement bâti entre eux ces dernières semaines.

Lucrèce, je vous aime et désormais je vous suis fidèle. De cela n’en doutez jamais. Ne me demandez pas d’être un mari parfait, de changer le passé pour que tout soit comme dans vos rêves. Nous faisons des choix et nous devons les assumer. J’assume les miens, aussi difficile cela soit-il parfois. J’espère que vous saurez assumer les vôtres…

Tournant les talons, le baron d’Ysari traversa la chambre et pénétra dans son cabinet de travail. Lucrèce avait besoin d’être seule pour pleurer et réfléchir à ce qu’elle avait entendu. La présence de son époux l’aurait encore plus troublée. S’asseyant à son bureau, le baron d’Ysari se prit la tête dans les mains, des larmes perlant à ses paupières.

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Lucrèce d'Uberwald
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MessageSujet: Re: [Appartements conjugaux] Une journée de repos [Lucrèce]   [Appartements conjugaux] Une journée de repos [Lucrèce] I_icon_minitimeLun 30 Nov 2009 - 16:15

Je me laissa glisser à terre à pleurer. J'aurai pensé qu'il m'aurait consolée, qu'il se serait excusé mais rien de tout cela. A la place, il fit un discours froid et culpabilisant. Je me sentais honteuse de mon conportement quand je l'écoutais, les larmes coulant toujours sur mon visage.
Ce projet de mariage avait donc été décidé par sa mère et certainement la mienne avant qu'elle ne meurt sinon, elle ne m'aurait pas envoyée ici sans raison particulière et seule de surcroit. Je continuais à l'écouter.
Il avoua qu'il aurait dû m'en toucher quelques mots mais pensait avoir encore du temps. S'il avait attendu encore ces deux années, j'aurai été certainement plus mature et une parfaite épouse que je ne suis pas pour l'instant. La guerre était la raison de cet avancement précipité. Je ne comprenais pas pourquoi la guerre avait influé sur la date des noces.
Je me risqua à lever les yeux vers lui. Le désespoir, la tristesse purent se lire mais également des questions. Il venait de saisir que je ne comprenais pas l'argument de la guerre. Il continua sur le même ton froid.

L'argent, l'appat du gain en était la cause. L'avancement du mariage n'était dû qu'à ma dote. J'ignorai le montant de celle ci mais elle devait être importante pour que cette décision soit prise aussi rapidement. Je savais que le jour de mon mariage, une dote serait versée à ma belle famille mais j'ignorai que cela avait été fait car mes parents étant morts je ne savais pas qu'une personne veillait à mes biens à Diantra le temps qu'on vienne les réclamer. Mon époux avait toujours semble t-il voulu m'épouser et ce dès le premier jour de notre rencontre et c'est pour cela que sans cette dote, tout aurait été annulé.
Je comprenais parfaitement. Mais je lui en voulais de m'avoir fait toutes ces cachoteries toutes ces années alors que la simple vérité aurait suffit. Sur le coup, je lui en voulais de ces mots brutaux mais je l'aimais tellement que je lui pardonnerai sans difficulté.

Il continua son discours, cette fois retournant sur le sujet de son infidélité. Ce sujet était sans doute le plus douloureux. Mon époux me jura fidélité et qu'il ne fallait pas que j'en doute. Comment en douter alors qu'il venait d'être franc avec moi au point de me révéler l'immonde vérité et de me blesser. Il ne l'aurait pas s'il ne comptait pas réellement tenir ses engacements. Il assumait parfaitement ses infidélités passées.
Maintenant c'était à moi de faire un choix. Ne pas lui pardonner et le perdre pour toujours ou au contraire être clémente et le lui montrer. Pendant ce temps de refflexion, j'avais baissé le regard fixant ses pieds. Alors que je venais de prendre ma décision, celle de lui pardonner, il avait déjà disparut de la pièce. Seule le bruit de la porte menant à son cabinet se fit entendre.

Je demeurai toujours sur le sol à pleurer toutes les larmes que mon corps le pouvait. Une bonne heure passa comme cela. Chacun de nous d'eux, exilés dans une pièce si lointaine et si proche à la fois.
Mes larmes étaient sèches maintenant. Je me relevai non sans peine. J'avais les jambes engourdies. Me dirigeant vers la porte menant à son antichambre, je restai plantée devant sans rien faire, sans dire un mot, sans oser bouger.
Ma main était sur la paroie de bois, hésitante à frapper. Essayant d'avoir un visage souriant pour lui montrer que je ne lui en voulais en point, je frappa à sa porte d'un simple coup. N'attendant pas une réponse de sa part, j'ouvris la porte.
Mon visage conservait les traces des sillons des larmes mais Harnyll put voir sur mes lèvres un sourire se dessiner. Il put comprendre ainsi que je ne lui en voulais pas et que je lui pardonnais tout. Le ton affable, m'avançant vers lui, je dis ces quelques mots.


Ne m'avez vous pas fait le promesse de rester en ma compagnie aujourd'hui? J'aimerai me promener dans les jardins en votre compagnie si vous ne voyez aucune objection. L'air frais nous fera certainement le plus grand des biens afin de tirer un trait sur ce douloureux passage.

J'espérais qu'il accepte. Je voulais passer du temps avec lui, essayer d'être une bonne épouse afin que jamais plus il n'ait l'idée ou l'envie d'aller voir ailleurs. Il faudrait que je fasse un gros travail sur moi même, sur ma pudeur et tout... mais je suis sûre que le livre sur les secrets d'Arcam dans mon boudoir serait un précieux allié.
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Harnyll de Hetalia
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MessageSujet: [Appartements conjugaux] Une journée de repos [Lucrèce]   [Appartements conjugaux] Une journée de repos [Lucrèce] I_icon_minitimeLun 30 Nov 2009 - 19:41


Assis dans son cabinet de travail, Harnyll tenta de relire quelques dossiers… en vain. Il lui était impossible de se concentrer. Le visage en larmes de Lucrèce était imprimé dans son esprit et il ne cessait de se repasser intérieurement la scène qu’ils venaient de vivre. Le baron d’Ysari aimait profondément sa femme, et au fond de lui-même, il savait qu’il l’aurait de toute façon épousée, dot ou pas dot, et quoique auraient pu dire sa famille et ses pairs.

Lorsque la porte s’ouvrit et que Lucrèce entra dans la pièce, le coeur d’Harnyll fit un bond. Lui en voulait-elle toujours ? Mais dans le sourire qui illuminait son visage marqué par les traînées de larmes, Harnyll pu lire qu’elle lui pardonnait. L’amour rayonnait dans son regard, cet amour qu’ils ressentaient tout les deux mais qu’ils avaient tant de mal à exprimer et à partager. La douce voix de sa femme brisa le silence :

Ne m'avez vous pas fait le promesse de rester en ma compagnie aujourd'hui ? J'aimerai me promener dans les jardins en votre compagnie si vous ne voyez aucune objection. L'air frais nous fera certainement le plus grand des biens afin de tirer un trait sur ce douloureux passage.

Ce pardon qu'elle lui accordait, ce pardon qu'ill ne pouvait dignement pas demander à son épouse, le baron d'Ysari en avait grand besoin. Il savait que son attitude était très critiquable, il savait qu’il n’avait pas traité Lucrèce comme il aurait du. Savoir que sa femme lui pardonnait ses secrets et ses infidélités l’emplit d’une joie sans borne.

Se levant, il prit Lucrèce dans ses bras et la serra contre lui, passant doucement sa main dans les longs cheveux de sa femme tout en murmurant son nom. S’écartant légèrement, il caressa du bout du doigt la joue de son épouse, son cou, sa poitrine. Apparemment, Lucrèce en avait oublié qu’elle n’était vêtue que de sa chemise de nuit, toujours largement entrouverte. Regardant avec un intérêt non dissimulé les seins de son épouse, il demanda d’un ton légèrement taquin :

Ce serait avec un grand plaisir, ma douce Lucrèce. Mais ne devriez vous pas passer quelque chose de plus convenable avant ?

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Lucrèce d'Uberwald
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MessageSujet: Re: [Appartements conjugaux] Une journée de repos [Lucrèce]   [Appartements conjugaux] Une journée de repos [Lucrèce] I_icon_minitimeMar 1 Déc 2009 - 13:04

Quand je pénétrai dans le cabinet de mon époux, il me regarda le regard anxieux. Je pus voir que cette situation l'avait également touché car même si les larmes étaient inexistantes sur son visage, ses yeux encore rouges en étaient la preuve. Mais mon sourire, ce sourire que je lui offrais avec tout mon amour eut raison de cette anxiété. Je lui pardonnais ses fautes et cela l'appaisa. Il n'y avait pas eu besoin de mots, seulement un regard pour qu'il comprenne et le sache.
Il se leva de son siége et me prit dans ses bras pour m'enlacer. Il caressait mes cheveux en murmurant mon prénom. J'avais passé mes bras autour de sa taille et ma tête reposait sur son torse, écoutant les battements de son coeur. Cet instant était précieux car c'était une preuve de son amour pour moi, sa cousine, sa femme.
Il m'écarta légèrement de lui pour me regarder. Ses doigts se posèrent sur mon visage pour en caresser les contours et descendre peu à peu. Sa main passa sur mon cou en une furtive caresse avant de se faire sentir sur la courbure de mes seins. A présent, sa main était sur ma poitrine et y resta.

Le rouge me monta aux joues rapidement. C'était la première fois qu'il me caressait la poitrine et cela me troublait beaucoup. J'aurai pu reculer et partir mais je ne le fis pas. Je voulais devenir une meilleure épouse aussi si je ne lui offrais pas ce qu'il allait chercher dans la couche d'autres femmes cela serait en vain que de prendre ce genre de résolution.
Harnyll put noter dans mon regard une petite lueur. Mon souffle s'accélérait petit à petit, une étrange sensation vint à me saisir. Etait ce cela que le désir? Sous ses doigts taquins, ma poitrine se fit plus ferme et plus ronde, cela me troublait beaucoup mais je ne dis rien le laissant faire.
Son regard était porté sur ma poitrine qu'il regardait avec une grande insistance avant de prendre la parole. Certes ma tenue n'était pas convenable pour sortir dans les jardins et il me le fit remarquer d'un ton taquin. J'acquiesçai en rougissant de plus bel avant de répondre.


Je vais demander de ce pas à Camille de m'aider à moins que vous ne m'aidiez à me vêtir.

Certes ce n'était pas le rôle de l'époux d'habiller sa femme surtout quand celle ci avait une servante. Mais cette proposition avait été faite en connaissance de cause. Je voulais travailler sur moi même, sur ma pudeur. Le fait que Camille me voit nue me posait peu de problèmes mais cela n'était pas la même chose face à un regard masculin, celui de mon époux.
En plus cela serait un moment d'intimité où il pourrait me voir dans le plus simple appareil sans que je sois inconsciente. C'était une étape dans notre couple qu'il fallait que je passe si je voulais un jour pouvoir m'offrir complètement à lui. Dans peu de temps, des doutes viendraient à planner si je n'avais toujours pas enfanté un héritier.
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MessageSujet: [Appartements conjugaux] Une journée de repos [Lucrèce]   [Appartements conjugaux] Une journée de repos [Lucrèce] I_icon_minitimeMar 1 Déc 2009 - 19:45


Harnyll sentit l’excitation et la gêne monter chez son épouse, se combattant l’une l’autre. Rougissant, la jeune femme ne chercha pour autant pas à se dégager des bras de son époux ni à remettre de l’ordre dans sa tenue. Cette fois, la gêne était vaincue. Relevant la tête, Lucrèce fixa tendrement Harnyll.

Je vais demander de ce pas à Camille de m'aider à moins que vous ne m'aidiez à me vêtir.

Le baron fut un court instant un peu surpris par cette proposition. Certes, il avait déjà vu Lucrèce dans son plus simple appareil, mais en règle générale, elle faisait preuve d’une extrême retenue à son égard lorsqu’il s’agissait de nudité. Puis, brusquement, il comprit : la jeune femme luttait contre sa timidité et sa pudeur naturelle. Bien conscient que ces efforts devaient lui coûter, Harnyll l’embrassa doucement et répondit :

Non, ne dérangez pas Camille. Ce sera un plaisir pour moi que de vous aider à vous habiller.

Un doux sourire aux lèvres, Lucrèce rentra dans leur chambre, suivie par son époux. Arrivée au centre de la pièce, la jeune femme s’arrêta. Ôtant lentement sa chemise de nuit, elle la fit glisser et sol et resta ainsi, nue dans le timide soleil printanier. Lucrèce croisa un instant les bras sur sa poitrine, comme pour se protéger, mais bien vite elle les décroisa, s’offrant ainsi toute entière au regard de son époux.

De la porte de son cabinet de travail, Harnyll admira le spectacle qui s’offrait à lui. Des lèvres faîtes pour les baisers, une poitrine ferme et ronde, de longues jambes fuselées… Sa femme avait vraiment tout ce qu’il fallait pour rendre un homme fou de désir. Pourquoi donc avait-il été chercher du plaisir ailleurs que dans les bras de Lucrèce ? se demanda intérieurement Harnyll.

S’approchant de sa femme, il lui caressa lentement le visage, le cou, les seins, le ventre. Bien que Lucrèce ne résistait pas et s’abandonnait toute entière à ses caresses, il se garda bien pour le moment de trop s’approcher de l’intimité de son épouse. Enlaçant tendrement Lucrèce, il sentit poindre, à travers sa mince tunique, les tétons de la jeune femme, durcis par un désir nouveau.

Lucrèce… murmura-t-il.

Étroitement enlacés, ils restèrent ainsi de longues minutes dans la quiétude de leur chambre. La tête de sa femme reposait contre son torse, Harnyll lui caressant doucement les cheveux. Pour les deux jeunes gens, cet instant n’existait que pour eux. Le monde extérieur avait disparu, leur univers se limitant à cette tendre étreinte. Penchant la tête, Harnyll prononça ces quelques mots, si simples, si courts, mais qui veulent tant dire pour des amants :

Je vous aime…

Le baron d’Ysari ne désirait qu’une chose : allonger sa femme sur leur grand lit, se déshabiller, et la prendre là. Maintenant ! Sans attendre plus longtemps !

Mais il se retint. Lucrèce faisait déjà un violent effort pour vaincre sa pudeur et s’abandonner à ses caresses. Se montrer nue aux yeux d’un homme, fut-ce son mari, ne lui était pas naturel. Le baron d’Ysari ne voulait pas brusquer les choses, seul un rustre aurait ainsi profité de la situation. Relâchant doucement son étreinte, il déposa un chaste baiser sur les lèvres de son épouse et alla chercher de quoi la vêtir.

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Lucrèce d'Uberwald
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MessageSujet: Re: [Appartements conjugaux] Une journée de repos [Lucrèce]   [Appartements conjugaux] Une journée de repos [Lucrèce] I_icon_minitimeMar 1 Déc 2009 - 22:32

Je venais de lui faire une proposition qui l'invitait à me voir nue. M'habiller, voilà ce que je venais de lui proposer. Il était libre de refuser mais je me doutais déjà de sa réponse. Cet instant des plus intimes, il ne le laisserait pas passer ainsi aussi facilement.
Il comprit que je me faisais violence en lui proposant cela car jamais encore, il ne m'avait dévêtue ni même habillée. C'était une occasion pour nous rapprocher un plus et ainsi faire tomber une nouvelle barrière entre nous.
Un baiser sur mes lèvres précéda une réponse de mon époux. Il acceptait ma proposition. C'est avec le plus grand des plaisirs que je reçus sa réponse. Une lueur d'amour brillait dans mon regard.
Je devança mon époux, le sourire aux lèvres et alla me mettre au milieu de la chambre. Je fis glisser ma chemise de nuit sur mes épaules avant de la laisser tomber à terre. Nue et baignant dans la lumière, prise de pudeur, mes mains vinrent à dissimuler ma poitrine.
C'est avec une certaine peine que je décroissa les bras. Mes joues avaient repris cette teinte rouge qui leur était habituelle quand j'étais mal à l'aise. Je me tournai et regardai en direction de la porte menant au cabinet de mon époux. Il était adossé dans l'embrasure et me scrutait du regard avec une certaine envie.

Il s'approcha de moi en me regardant. Une fois qu'il fut à mes côtés, il me caressa la joue. Sa main lentement vint à descendre dans mon cou avec lenteur. Ce simple geste me fit frissonner, non pas de froid mais d'émois. Descendant toujours plus bas, s'arretant sur ma poitrine dont il souligna la courbure d'un doigt avant de descendre encore plus bas.
J'avais peur mais je ne fis aucun mouvement, me mordant simplement la lèvre inférieure. Il arrêta son geste sur mon ventre sans aller plus loin. Il devait se douter que ce n'était pas le bon moment pour tenter de me faire sienne. Il devrait y aller en douceur et prendre son temps pour que les barrières tombent enfin.
Me prenant dans ses bras pour m'enlacer, j'étais une petite chose fragile qu'il aurait pu briser d'un seul geste. A travers sa tunique, il put sentir la pointe de ma poitrine et mon coeur battre la chamade alors qu'il murmurait mon prénom.
Le temps s'arrêta et plus rien ne comptait hormis nous, hormis notre amour. La caresse de sa main dans ma longue chevelure me fit frémir. Moins que quand il m'avoua m'aimer. A cet instant je me cru défaillir, mon souffle rapide trahissait mes sentiments.

Je pus sentir le désir à de mon époux. Mon souffle rapide et court trahissait également le mien. A cet instant précis, il aurait pu me soulever et m'allonger sur le lit. Je n'aurai sans doute peut être pas fait de gestes pour l'en empêcher. Mais il resta sage par pudeur ou par respect pour moi.
Déposant un chaste baiser sur mes lèvres, il se recula, me laissant seule au centre de la pièce. Il n'était pas parti pour autant. Je restai statique tournant simplement le visage pour le suivre du regard. Quand il se retourna avec de quoi me vêtir en main, je détournai d'un geste rapide le regard baissant le visage. Il put le voir, ce petit jeu du chat et de la souris ne faisait que commencer...

Commençant ce prélude vestimentaire, je me pliais non pas sans gène à la façon dont il me vêtit. Tout d'abord les bas de coton blanc. Accroupi, le présentant, je glissai mon pied lentement dedans. Il remonta avec la plus grande douceur, tout en effleurant ma cuisse de ses doigts, ce bas blanc qu'il noua avec le ruban de soie bleue. Il fit de même avec l'autre jambe. Cette position me mettait très mal à l'aise car il avait une vue imprenable sur vénuseté et qu'en plus le contact de ses mains chaudes sur ma peau me faisait frémir.
Il prit la chemise décolletée en coton blanc et brodée, pendant ce temps je mis mes chaussures. Levant les bras, il la passa et la laissa glisser sur mon corps dissimulant ainsi ma nudité. La chemise s'arrêtait à mi cuisse et comportait de longues manches m'enserrant les bras. Elle était ceintrée et soulignait la courbure de mes formes avec légèreté.
Vint le tour du corset. Le moment que je détestais le plus. L'enfilant, je le laissa le nouer. Heureusement pour moi qu'il n'avait pas l'habitude de vêtir une femme car il ne le serra pas trop, laissant ma respiration libre de toute entrave. Au bout de quelques minutes à lacer cet objet de torture, il me fit face et me regarda. Je détournai le regard machinalement mais il me releva le visage pour y planter son regard dans mes yeux troublés.
Il prit la robe en main, me la présentant ouverte face à moi. Levant un pied, puis l'autre, je me retrouvai à présent dans mon vêtement. La relevant, je laissa glisser mes bras dans les manches. Il se plaça dans mon dos. Je pus sentir son souffle chaud dans mon cou alors qu'il déposait une main sur mon épaule droite. Posant ma main gauche sur cette main, je lui caressai le revers de la main avant de le laisser finir le nouage de ma tenue vestimentaire.

J'étais à présent habillée mais pas pour autant prête à sortir. Mes cheveux étaient en désordre et n'attendait qu'un brossage pour les lisser. M'asseyant à la coiffeuse, je pris dans ma main la brosse de crin et commença à démêler ma chevelure. Cela prit quelques minutes durant lesquelles mon époux fit de l'ordre dans le dossier qui se trouvait toujours sur le canapé.
D'habitude c'était Camille qui me faisait mon chignon et sans son aide, je dus me résoudre à ne pas attacher mes cheveux. Deux mèches encadraient mon visage tombant sur ma poitrine, le reste de ma chevelure cascadait dans mon dos.
Me levant, je fis un sourire à mon époux avant de m'avancer vers lui. Posant une main sur la sienne, je dis timidement.


Je suis à présent prête, nous pouvons allons aux jardins.


Ma mine encore un peu blanche mais au teint rosé avait besoin d'air frais. C'est avec le plus grand des bonheurs que j'allais passer cette fin de matinée dans les jardins à me ballader en sa compagnie. J'espèrais que les ballades se feraient plus régulières et viendraient de lui la prochaine fois.
Descendant les escaliers du château, nous passames par la terrase du grand salon avant de nous diriger vers les jardins. Déambulant dans les allées comme un couple de jeunes amoureux, j'avais ma main posée sur son avant bras qu'il me présentait de bon gré.
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MessageSujet: [Appartements conjugaux] Une journée de repos [Lucrèce]   [Appartements conjugaux] Une journée de repos [Lucrèce] I_icon_minitimeMer 2 Déc 2009 - 14:12


Marchant tranquillement dans les jardins, la main de sa jeune épouse reposant sur son bras, le baron d’Ysari se disait que cette journée, qui, une heure plus tôt à peine avait manquée tourner au désastre, était finalement merveilleuse.

Le temps était particulièrement agréable pour une journée de printemps. S’allongeant dans l’herbe, Harnyll attira sa femme dans ses bras. Un sourire taquin aux lèvres, la jeune baronne vint se lover contre son époux, lui déposant de petits baisers sur le visage et la gorge. Les yeux clos, les bras croisés derrière la nuque, Harnyll eut un léger frisson de plaisir lorsque la main de la jeune femme se glissa sous sa tunique. Lucrèce avait apparemment décidé de se montrer plus aventureuse dans le domaine des relations conjugales, et le baron devait admettre que la jeune femme progressait rapidement. Sur un dernier baiser, la jeune femme s’assit dans l’herbe, caressant de la main la joue d’Harnyll.

Que diriez-vous de déjeuner ici, juste tous les deux ? lui proposa le baron.

Harnyll avait envie de rester seul aussi longtemps que possible avec sa femme. Se retrouver à table avec des domestiques en grande livrée leur servant cérémonieusement les plats casseraient cette tendre ambiance qu’ils avaient réussi à créer entre eux. Lucrèce ayant acceptée avec joie, le baron fit un grand signe de la main à l’un des gardes qui patrouillait un peu plus loin dans le périmètre, essayant de rester discret pour ne pas déranger les deux jeunes gens. Voyant son seigneur l’appeler, l’homme traversa la pelouse au pas de course.

Monseigneur ? demanda-t-il.

Faîtes prévenir les cuisines que la baronne et moi déjeunerons ici. Qu’ils nous amènent un repas léger.

A vos ordres, répondit le garde en tournant les talons.

Quelques instants plus tard, une servante leur amena de quoi se restaurer : du jambon fumé, un fromage frais, une belle miche de pain juste sortie du four, de la confiture de rose et une bouteille des coteaux d’Arcani. Les jeunes époux déjeunèrent ainsi sur la grande prairie du château, leurs mains se frôlant lorsqu’ils prenaient de la nourriture, les regards se croisant avec amour.

Après le repas, ils restèrent encore un long moment ainsi, allongés dans l’herbe, tendrement enlacés, sans mot dire, la tête de Lucrèce reposant sur la poitrine de son époux. C’est sans doute ce que les philosophes auraient appelé le bonheur, se dit le baron d’Ysari. En tout cas, cela y ressemblait beaucoup. A la respiration plus lente de Lucrèce, Harnyll comprit qu’elle commençait à somnoler. Déposant un baiser sur le front de son épouse, il murmura :

Ma douce Lucrèce, vos charmants yeux sont remplis de fatigue. Vous avez besoin de dormir un peu. Allez donc vous allonger, je dois passer donner quelques ordres à Argharn et je vous rejoins tout de suite après.

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Lucrèce d'Uberwald
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MessageSujet: Re: [Appartements conjugaux] Une journée de repos [Lucrèce]   [Appartements conjugaux] Une journée de repos [Lucrèce] I_icon_minitimeMer 2 Déc 2009 - 22:42

Dehors le soleil était au beau fixe. Ses doux rayons jouaient avec ma chevelure, m'auréolant d'un halo d'or. Dans la vaste étendue d'herbe près des plantes aromatiques, mon époux s'allongea dans l'herbe. Assise à ses côtés, il m'attira à lui, dans ses bras. Ainsi lovée, ma tête reposant au creux de son épaule, je me pris à lui déposer de chastes baisers sur le visage et dans le cou. Il croisa ses bras derrière sa tête, les yeux clos, il se laissa faire par mes délicatesses, savourant l'instant présent. C'était le première fois que je m'épenchais de la sorte, surtout en public. Mais le fait que nous ayons discuté ensemble et que sa mère ne soit plus là pour nous sermonner et nous surveiller, nous donnait plus de liberté pour vivre notre amour et le faire grandir.
Je voulais sentir sa chaleur, sa peau contre la mienne. Aussi doucement, je laissa glisser une main sous sa chemise. Il eut un frisson. Certes mes mains étaient froides mais ce n'était pas dû à leur température mais au fait que je prenne une initiative telle que celle ci.
Je ne pouvais pas aller plus loin pour le moment. J'avais trop de retenue, trop de pudeur pour continuer mon geste. Retirant ma main de sous sa tunique, je me rassis dans l'herbe grasse. Une main posée sur la sienne, je lui caressait avec la plus grande des tendresses le revers de cette main fine mais robuste à la fois, cette main d'homme.

Me demandant si je voulais déjeuner en sa compagnie, ici, je lui répondis par un large sourire. Il prenait très au sérieux la promesse qu'il m'avait faite quant au fait de rester la journée entière avec moi. Cela me faisait plaisir.
Devant tant d'empressement de ma part, il fit signe à un garde et lui ordonna de prévenir que nous déjeunerions dehors, ici même. Le garde s'exécuta et une servante arriva quelques longues minutes plus tard avec un panier chargée de provisions.
Tout le long du repas, nos mains se frôlèrent ce qui eut pour effet de me faire rougir à chaque fois. Mon époux put voir que j'appréciais ce repas improvisé car je le fixais avec des yeux remplis d'un amour sans faille.
Portant à mes lèvres une pèche juteuse, le nectar de celle ci dégoulina sur ma bouche. Mon époux me fixait avec un certain désir non dissimulé dans le regard. Essuyant du revers de ma manche ce coulis sucré, je croisa ce regard affamé de moi avant de détourner les yeux, gênée et confuse.

Une fois le repas fini, nous restâmes là à gouter des joies simples de la vie. Nous avions repris cette posture allongée propice à l'endormissement. Ma tête reposant sur son torse, j'entendais un à un tous les battements de son coeur qui me bercèrent. Petit à petit mes yeux fatigués se fermèrent quand la voix de mon tendre époux me réveilla.
Déposant un doux baiser sur mon front, il me conseilla d'aller me coucher. Il allait me rejoindre mais avant cela il devait donner des ordres au capitaine de notre garde personnelle. J'acquiesçai, il n'avait pas tord et je ferai mieux d'aller me reposer un peu dans notre chambre.

M'accompagnant jusqu'au bas des immenses escaliers de la demeure, il me regarda monter les marches. Une main sur la rambarde du second escalier, harnyll disparaissait de mon regard pour trouver le capitaine de la garde dans la salle d'entrainement.
Une fois dans notre chambre, je pus remarquer que tout avait été débarrassé et rangé. Les domestiques avaient profité de notre sortie dans les jardins pour débarrasser les restes de notre petit déjeuné, faire le lit et un brin de ménage. D'ailleurs une jeune soubrette finissait d'épousseter le haut des armoires quand je fis irruption dans la chambre. Elle ne s'attendait certainement pas à me voir. Elle me fit une révérence avant de vouloir s'éclipser.


Attends!

Je ne voulais pas déranger Camille pour si peu alors qu'une jeune servante qui devait avoir le même âge que moi était là. Je lui demanda de me délacer le dos de ma robe et le corset. Elle voulut m'aider à enlever ma robe mais je fis un signe de la main pour l'arrêter net.
Je ne comptais pas me dévêtir, simplement délacer ces entraves. D'un autre geste de la main, je la congédia.


Tu peux disposer à présent!

Elle fit une révérence et quitta la chambre. Une fois que la porte fut refermée, je m'avança en direction de la veilleuse qui se trouvait sous la fenêtre. Je pris place, assise confortablement avant de retirer mes chaussures pour allonger mes jambes.
Le sommeil ne se fit pas attendre pour gagner mon esprit. Fermant les yeux, je m'endormis sur le canapé de repos. La robe dénouée laissait apercevoir mes épaules et une partie de mon dos. Mon sommeil était paisible même si je bougeais légèrement. Les plis de ma robe étaient remontés jusqu'à la mi cuisse laissant apercevoir un bout de ce ruban bleu qui avait servi à nouer mes bas.
Avant de m'endormir, j'avais activé le mécanisme de la boite à musique. Le médaillon toujours encastré dans le sillon, l'écrin était posé sur la petite table non loin de ma tête. Sa douce mélodie m'avait aidée à trouver le sommeil. Aussi quand mon époux pénétra dans la chambre par la suite, il put entendre la musique du cadeau qu'il m'avait fait à notre mariage ou plutôt le lendemain matin de ce qui fut notre nuit de noces.
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Harnyll de Hetalia
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MessageSujet: [Appartements conjugaux] Une journée de repos [Lucrèce]   [Appartements conjugaux] Une journée de repos [Lucrèce] I_icon_minitimeJeu 3 Déc 2009 - 10:43


Laissant sa femme retourner dans leur chambre, le baron d’Ysari se rendit dans le bureau de son capitaine des gardes. La lecture le matin même des rapports financiers l’avait conforté dans ses soupçons concernant les détournements de fonds à Arcani. Lorsqu’il ouvrit la porte, Argham était penché sur une lettre qu’il rédigeait avec un effort évident. Harnyll eut un petit sourire intérieur : le capitaine était un colosse d’une loyauté sans faille et un meneur d’hommes de grand talent, mais rédiger une simple missive lui donnait toujours beaucoup de mal.

Apercevant son maître, le soldat se leva et salua :

Monseigneur ?

Mes suppositions étaient exactes, Argharn. Les percepteurs d’Arcani volent dans les caisses, et cela est intolérable. Je vais me rendre sur place en personne pour régler cette affaire. Occupez vous des préparatifs nécessaires pour qu’une escorte se tienne prête à m’accompagner.

Très bien monseigneur. Des chevaux rapides seront prêts dès l’aube.

Oh, attendez, s’écria Harnyll alors que le capitaine de sa garde allait sortir de la pièce pour transmettre ses ordres.

S’arrêtant net, Argham eut un regard interrogateur.

A la réflexion, je vais proposer à ma femme de m’accompagner. Un petit voyage lui fera le plus grand bien après son malaise, et nous pourrons rentrer tranquillement par la côte. Il y a des endroits magnifiques et je…

S’interrompant net, le baron rougit légèrement. Ses relations avec sa femme ne concernaient que lui. Heureusement, Argham était un militaire confirmé et pas un muscle ne bougea sur son visage sévère, ce dont Harnyll lui fut gré.

Très bien, monseigneur, je ferais préparer le carrosse.

Une fois sorti, le baron se rendit dans sa chambre. En entrant, il entendit la petite mélodie de la boîte à musique qu’il avait offerte à sa femme après leur nuit de noces. Souriant tendrement, il regarda Lucrèce, endormie sur le canapé, la robe ouverte dans le dos et remontée à mi-cuisse.

S’approchant doucement, le baron parcouru du doigt le dos de son épouse et lui déposa un léger baiser sur la nuque.

Lucrèce… murmura-t-il à l’oreille de son épouse.

Remuant légèrement, la jeune femme entrouvrit les yeux. Un sourire apparut lorsqu’elle vit son époux penché sur elle.

Lucrèce, je vais partir quelques jours en voyage à Arcani pour régler quelques affaires. Que diriez-vous de m’accompagner ?

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MessageSujet: Re: [Appartements conjugaux] Une journée de repos [Lucrèce]   [Appartements conjugaux] Une journée de repos [Lucrèce] I_icon_minitimeJeu 3 Déc 2009 - 22:22

Endormie tel un ange sur son nuage, j'étais étendue sur la veilleuse alors que les rayons du soleil me baignaient de leur douce chaleur. La musique de la boite continuait à jouer. J'étais endormie et le demeurai toujours même lorsque mon époux entra dans notre chambre.
Il ne fit aucun bruit en entrant, rien pour me réveiller un court instant pour me regarder dans cette position paisible. Me faisant face et s'accroupissant face à moi, il laissa glisser lentement ses doigts le long de l'échancrure du dos de ma robe ouverte.
Cette sensation me chatouilla légèrement comme si c'était mes cheveux qui tombaient s'amusaient ainsi sur ma peau. La sensation d'un baiser au creux de ma nuque se fit sentir. Ce n'était pas qu'une simple sensation car mon époux m'embrassa le cou avant de murmurer mon prénom à mon oreille.
Ses mots, ses paroles, sa voix eurent raison de mon sommeil. Ouvrant doucement les paupières, je vis le visage de mon époux penché sur moi. Je lui sourit alors tendrement, me frottant les yeux avec mes mains.
Il m'annonça alors qu'il allait partir pendant quelques temps. J'eus une réaction de surprise mais surtout de tristesse qu'il put lire dans mes yeux. Mais il ajouta à ceci une demande. Mes yeux s'ouvrirent grand avec un bonheur immense. Me jetant à son cou, je lui dit avec un ton enjoué.


Ce sera avec le plus grand des plaisirs que je vous accompagnerai.

Je ne désirai pas rester seule ici, alors que lui était loin. Certes je savais qu'il serait occupé par ses affaires mais il prendrait certainement un peu de temps pour être avec moi.
Mes bras étaient toujours accrochaient autour de son cou quand je lui demanda ceci au creux de son oreille.

Et quand partirons nous?

J'étais heureuse d'être avec lui, que notre mariage évolue dans le bon sens. Je me mis à bailler, prise de fatigue, frottant le bout de mon petit nez contre sa joue comme le ferait un chat contre son maitre. Mon souffle chaud et humide sur sa peau me mit en émois. Je ne déserrai toujours pas mon étreinte, le conservant ainsi captif au creux de mes bras, contre moi, contre mon coeur.
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MessageSujet: [Appartements conjugaux] Une journée de repos [Lucrèce]   [Appartements conjugaux] Une journée de repos [Lucrèce] I_icon_minitimeVen 4 Déc 2009 - 22:09


Harnyll se réjouit lorsque Lucrèce accepta sa proposition, et plus encore lorsqu’elle lui sauta au cou avec enthousiasme. Profitant de la robe largement entrouverte de Lucrèce, il lui chatouilla légèrement les côtes. La jeune femme se tordit de rire et tenta d’échapper à son étreinte, mais Harnyll la bloqua contre la veilleuse. Après quelques instants de lutte et de petites supplications entrecoupées de rires incontrôlables, Harnyll lâcha sa tendre proie. Reprenant son souffle, Lucrèce l’enlaça de nouveau et lui demanda quand ils partiraient. Tout en lui déposant de doux baisers dans le cou, le baron d’Ysari répondit :

Nous partirons demain à la première heure. J’ai donné des ordres pour que notre carrosse soit préparé et qu’une escorte nous accompagne.

La douce étreinte de Lucrèce se relâcha légèrement lorsque sa femme bailla. Un petit sourire aux lèvres, Harnyll lui saisit le menton et le lui releva pour la regarder dans les yeux… des yeux brillants d’amour mais rougit de fatigue.

Je vais prévenir Camille de préparer vos bagages. Pendant ce temps, vous devriez vous mettre au lit. Vous êtes encore fatiguée et il vous faudra être en forme demain pour le voyage.

Prenant sa femme dans ses bras, il la porta jusqu’à leur lit, le nez de Lucrèce frottant contre sa joue, son souffle lui caressant le cou. Délaçant les vêtements de son épouse, il la déshabilla… et hésita. Lucrèce désirait-elle dormir nue ou devait-il lui proposer une chemise de nuit ? Harnyll fut tenté de ne rien lui mettre, se souvenant du plaisir qu’il avait ressenti le matin même lorsqu’il s’était réveillé avec le corps dénudé de Lucrèce serré contre le sien.

Un peu a regret, Harnyll aida finalement son épouse à enfiler une chemise de nuit. Lucrèce avait fait beaucoup d’efforts pour lutter contre ses réflexes de pudeur depuis le matin, et le baron ne voulait pas trop tirer sur la corde. Lorsqu’elle serait prête, elle le lui ferait comprendre.

Reposez vous ma douce, dormez un peu. Je viendrai vous réveiller pour le dîner.

Déposant un baiser sur le front de son épouse, Harnyll sortit de la pièce pour quérir Camille et récupérer les dossiers dont il aurait besoin durant le voyage.

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