Hey !
Voici ma menue fiche que j'ai pas eu le temps de poster avant à cause d'une période harassante d'exams en tout genre.
J'espère que le personnage vous donnera des idées !
bonne lecture et merci par avance pour les courageux qui la liront en entier !Nom/Prénom :
Elazar mais ses véritables nom et prénom sont Octavia Alicendre
Âge : 34 ans
Sexe : féminin
Race : humaine
Particularité :
Particularité à noter, vous allez comprendre très vite pourquoi: Octavia se fait passer pour un homme aux yeux de ses compagnons d'équipage et ainsi auprès du Capitaine du Tempête Noire, l'irascible capitaine Flimt.
Alignement : loyal neutre/mauvais
Métier : flibustier
Classe d'arme :
Corps à corps principalement.
Équipement :
Au niveau de son habillement, Octavia a troqué depuis bien longtemps les fripes de la paysanne contre celles plus à même de l'intégrer parmi la flibuste. Simplement, elle porte un pantalon de toile serré par une ceinture mais assez large pour cacher ses formes féminines.
Elle porte sur les épaules une chemise longue à manchettes et haut col, ainsi qu'une veste longue rouge en velours qui fut sa récompense pour avoir réussit un vol de canons dans un port fortifié. L'opération lui valut la reconnaissance par le Capitaine de ses aptitudes à diriger ainsi que le privilège de porter cette veste, prise d'un navire de riches marchands.
Elazar ne porte pas le tricorne, apanage seul du Capitaine Flimt mais il lui arrive d'en porter quand elle n'est pas à bord du Scarlet Shark dans le but de prévenir quelconques bandits de son statut de pirate « gradé ».
Au niveau de son attirail pour la bastonnade, Elazar porte 2 coutelas dissimulés derrière une écharpe qu'elle tient à sa ceinture, 1 pistolet ainsi qu'une cartouchière enroulée en écharpe entre son épaule droite et sa hanche gauche. Un sabre léger pend aussi à sa ceinture et elle garde toujours un poignard dans l'une de ses bottes même quand elle dort.
Description physique :
Physiquement, on peut décrire Octavia comme une femme robuste et athlétique, ses années à croiser le fer ayant façonné son corps même si elle n'est pas aussi musclée que les hommes sur le navire.
Son faciès est marqué par le temps qui file et aux années qu'elle veut désespérément rattraper. Son visage est dur, ses traits fins – qui trahit par ailleurs sa féminité – tirés par cet air sévère qu'elle garde constamment aiguisant plus encore son regard indigo qui, telle une lame d’élite, transperce tout ce qu’elle observe. Cette attitude s'explique bien entendu par la stress constant pour garder une reconnaissance fragile qu'elle doit avoir envers les hommes et le Capitaine Flimt.
Sa physionomie impressionne par son allure de pirate sur de lui et jouant à la fois de sa androgynéité assumée et d'une réelle attitude d'hommes, son âge asseyant son autorité.
Dans ses combats, Octavia est précise et attentive, un talent pour la lame qu'elle porte depuis sa jeunesse et renforcé par ses années d’expérience à présent accumulées.
Particularité physique : Tout comme chaque pirate, elle porte une cicatrice qu'elle porte plus en trophée qu'en souci esthétique ^^. Effectivement, sa balafre rappelle un évènement important pour l'équipage, prouvant son aptitude à être quartier-maitre à bord. (cf avatar)
Description mentale :
Elazar et Octavia ne sont qu'une seule et même personne mais le pirate diffère quelque peu de ce qu'Octavia était. Certains traits la poursuivent toujours tel que la ténacité et la recherche toujours de l'excellence dans ses actes et dans ceux des autres font d'elle une pirate très chevronnée, et terriblement efficace en stratégie d'attaque et de réquisitionnent de bâtiment. Elle aime le combat comme les hommes et cherche la gloire envers et contre tout, ce qui peut parfois jouer en sa défaveur dans certaines situations où l'orgueil devrait être réfréner au profit de la discipline et de la vigilance. Bien qu'avec l'âge elle s'est assagie, elle ne supporte pas de recevoir de leçon de jeune bleu et peut alors faire vibrer sa lame avec l'énergie d'un enfant !
Au niveau de ses rapports sociaux, Elazar se distingue par une grande franchise envers ses compagnons, possédant bien entendu une foule de vocabulaires de pirates qu'elle sait user avec habilité mais dont elle sait les retenir en présence de personnes importantes.
Sans être un personnage qui inspire la peur, le fait d'être et de se comporter comme un pirate suffit à effrayer les personnes du monde civilisé. Même si la plupart des personnes savent qu'elle n'a pas la franche vingtaine, Elazar a la particularité d'être plus jeune qu'Octavia. En fait, si vous lisez son histoire, vous comprenez que Elazar est la jeunesse retrouvée d'Octavie Alicendre, mariée trop jeune et abandonnée à une vie dont elle n'a pas voulu. Peut-être on jugera sa réaction puérile, ce qui est surement vrai mais c'est caractéristique à sa race, toujours poursuivie par le temps qui passe et brule sa vie. Des scrupules? Oui elle en a... Bien sur et qui l'a hante à chaque fois qu'elle aperçoit un rivage du haut du nid de pie. Mais la magie de l'égoïsme agissant, ces souffrances la quittent en pleine mer, lorsqu'elle est vraiment ce qu'elle devait être : Elazar.
principales qualités : loyale, fine stratège, obstinée, qualité oratoire
principaux défauts : indisciplinée, irascible, orgueilleuse, prête à tout pour la gloire et la fortune.
Histoire :
Octavia Afth est née dans les plaines d'Atral, au fin fond des contrées humaines de Miradelphia. Fille de paysans à grande fratrie, elle y vécu néanmoins une enfance heureuse en compagnie de ses quatre frères et de ses deux sœurs, ainsi que de ses parents dans un petit village paisible épargnée par la guerre civile du nom de Talamoë (dit : « perle de blé »). Ce village vivait en paix avec ses voisins, même avec les grandes cités portuaires au alentours qui permettait un commerce prospère pour les paysans, malgré les années de faible récolte.
C'est à l'âge des ses douze printemps que les parents de la petite Octavia se résolurent à l'envoyer dans un couvent car la petite Ota (comme le village la surnommait) se faisait appelé « Ota la garçonne », ridiculisant ainsi toute le famille par son comportement et ses manières contraires à l’usage. Les us et coutumes étaient clairs en ces temps, les jeunes filles se devaient d'honorer leur famille en faisant preuve de capacité à se présenter convenablement et à s'occuper du bien être quotidien de leur famille.
Mais c'était sans compter la personnalité revêche de la jeune Octavia qui, au grand dam de la famille Afth, n'était décidément pas une petite fille comme on a l'habitude d'en voir. Battant les garçons à leur bagarres de rue, organisant avec brio les offensives de gangs ennemis et déambulant sans honte les cheveux sales et la culotte à l’air, à la manière des gosses ! Au sommet du grotesque, Octavia en était très fière et même se vantait auprès des jeunes fille de son âge de connaître le maniement parfait de la fronde plutôt que d’exceller à la broderie ou à l’art de s’habiller pour le bal annuel de la moisson. Mauvaises plaisanteries et critiques allaient bon train et les années passaient sans que la jeune fille modifie son comportement outrageux.
Finalement, le jour de ses douze ans, les Afth décidèrent de lui parfaire son éducation, afin de la marier quelques années après, lorsque ses manières auraient changé. N'ayant pas l'argent nécessaire pour payer une gouvernante, ils l'envoyèrent dans un couvent. Seulement, tout ne se passa pas comme ils l'avaient prévu et quand leur fille monta dans la carriole, les parents de la jeune Ota ne surent pas qu'ils ne la reverrait plus jamais de leur vie.
Octavia alla donc à la pépinière de la Mère honorable, retraite pour jeunes filles élevée à la gloire de Néera où une adolescence de silence et de prière allait radicalement changer ses « dispositions inappropriées ». Elle y passa d'ailleurs plusieurs années et même, c'est là-bas qu'elle rencontra son futur époux… Étonnant certes dans un couvent ?
Il se nommait Victor Alicendre et se destinait à devenir prêtre. Leur rencontre fut un pur hasard entre deux couloirs du cloître silencieux. Instantanément, la curiosité touche, la témérité émoustille. Puis les regards se croisent sans peur, les sourires sont réciproques. Bientôt, ils s'attachèrent vite l'un à l'autre. Quand ils ne pouvaient pas se voir dans l'arrière cour du couvent, ils faisaient des escapades dans les mausolées et les catacombes, se rassurant, s'apaisant mutuellement, rêvant d'une vie bien eux, fait d'aventure et d'amour. Lui rêver d'acheter un bateau pour découvrir le monde et elle de partir naviguer avec lui jusqu'à que la mort les sépare. Ils étaient jeunes, ils avaient dix-sept ans.
Malheureusement tout bonheur mène souvent à une impasse. Un jour, une amie d'Octavia les surpris dans leur intimité et, malgré les promesses qu'elle lui fit, la jeune fille les dénonça, le pêché du mensonge planant dangereusement au-dessus de sa chère auréole (ou peut-être aussi la jalousie des douceurs du jeune amour ?)
Les deux épris furent alors chassés par la Mère honorable qui les pria « d'aller au diable, enfant de débauche ! ». Octavia et Victor se retrouvèrent alors sans le sou dans la campagne mais la route leur tendait les bras. Une nouvelle vie commençait ! La liberté, l'aventure et la jeunesse et puis carpe diem !
Ils passèrent alors des mois sur les routes sillonnant comme des vagabonds le long des grand route, vivant de marchandages à la sauvette dans les villes et même parfois de quelques larcins.
Il arriva alors un jour où Octavia sentit sa poitrine et ses jambes s'alourdirent et son ventre s'arrondir en une belle promesse de rejeton. Ils continuèrent tout de même leur voyage mais quand Octavia mit au monde leur second enfant, le jeune couple se décida alors de se fixer dans un village afin de mener une vie plus convenable pour leurs marmots.
Malgré leur nouvelle vie sédentaire, le bonheur de voir leurs enfants grandir atténua leurs envies d'évasion. Pendant que Victor faisait vivre péniblement leur famille de menus travaux, Octavia se retrouva vite mère au foyer avec ses deux enfants, Celtis et Ycario.
Malheureusement, Victor ne réussit jamais à accepter cette vie de ferme. Frustré et hagard, il finit, d'années en années à établir refuge dans la taverne du coin où il y passa finalement tout son temps. Les années passèrent, impitoyables, sur leurs misérables vies, faisant oublier leur jeunesse aventureuse. Octavia allait sur ses trente ans et Victor sur la quarantaine. Elle qui avait voulu fuir l'existence apathique de paysanne, elle était devenue acariâtre et agressive. La voilà qui du soir au matin se demandait si son fainéant d'époux était encore en train de boire avec d'autres ivrognes pendant qu'elle-même se sentait aussi prisonnière qu'heureuse. Car une chose était sur, Octavia adorait ses enfants et fit ce qu'elle put pour qu'ils vivent une existence heureuse mais quand elle regardait par la fenêtre la mer qui s'étendait à perte de vue des larmes montaient en elle. Au début ce n'était que de la tristesse face à sa jeunesse qui la quittait sans qu'elle ne put vivre comme elle l'avait voulu, au gré des flots tel un corsaire. Elle s'était toujours sentie prête pour ça. Alors bientôt, les larmes devinrent rage. Contre lui. Celui qui l'avait séduite. Celui qui l'avait révélé femme et qui l'avait fait aimé cette sensation. De son amour pour les rêves de Victor, il ne resta que la haine contre celui qui lui avait coupé ses ailes.
Il fallait qu'elle réagisse avant qu'il ne soit trop tard pour elle. Ses enfants avaient grandit et serait bientôt en âge de partir. Alors, elle se retrouverait seule face à sa fenêtre, à attendre son ivrogne de mari.
Mais un terrible évènement survenu.
Comme tous les soirs, Octavia allait chercher Victor à la taverne et laissait ses enfants à sa voisine le temps qu'elle revienne. Arrivant dans la ruelle où se tenait l'établissement, Octavia entendit alors une bagarre violente dans l'auberge, des hommes et des femmes hurlaient. La femme accouru et les vit. Une horde de maudits pirates avaient investis la rue et transperçaient sans vergogne tous ceux qui refusaient de leur donner leurs écus et même, en tuaient d'autres sans raison. Beaucoup de villageois se battaient mais en vain. Dans la tourmente, Octavia réussit à pénétrer dans la taverne et derrière quelques tables renversées, elle trouva son mari mort. La vision de son cadavre fut comme une décharge électrique pour la femme. Victor était mort. Une bouteille tenait encore dans sa main. Le misérable n'avait même pas du se défendre. Et il était mort. En vain. Comme un déguenillé qu'il était devenu.
La haine qu'Octavia ressentit à ce moment est difficilement descriptible. Comme si elle avait accumulé durant toutes ces années une terrible colère qui n'attendait qu'un choc pour se libérer. Et elle se libéra. D'une main de fer, elle brandit la première lame qu'elle trouva et attaqua de front le premier pirate qu'elle aperçut. Hurlant et sautant comme un diable, elle enchaina les coups dans tous les sens. L'adrénaline de son enfance et qu'elle avait tant cherchée eut raison de ces pirates. L'un après l'autre, elle les dégagea de son passage, une rage de sang l'habitait. Ses talents de lame ne purent cependant pas la tirer de toute la racaille descendue sur le port et si les pirates décidèrent de lui laisser la vie, Octavia fit un autre choix pour eux. C'était les poursuivre ou rester. Vous vous doutez de son choix évidemment sinon il n'y aurait d'histoire de pirates...
Elle les laissa partir avec leur magot mais la nuit même où elle fit jeter la dépouille de Victor à la mer, elle s'embarqua sur un navire de marchands, bien décidé de tuer le capitaine à la tête de l'escouade qui avait tué son mari.
Certains diront que dans cette histoire, on ne raconte qu'une recherche d'excuse assez légitimes pour la conscience d'une femme égoïste. Égoïste puisqu'elle abandonne ses enfants à sa voisine avec pour seul legs une maigre bourse et un petit mot expliquant seulement qu'elle partait.
Sans excuses. Sans regret. A la dérobée. Comme un traître. Ou comme un pirate.
C'est après son voyage comme marin sur un bateau de marchands (elle se fit dès lors passer pour un homme sous le nom de Victor Alicendre),qu'elle s'enrôla dans la piraterie au cours d'un abordage du bateau où elle naviguait. Elle donna alors au capitaine un seul nom : celui d'Elazar.
Je vous laisse la juger à votre aise. Seulement, une douleur viscérale l'étreint souvent lorsqu'on s'approche d'un port, comme des relents d'une nature qu'elle oublie en mer, quand elle est Elazar. Cela explique son côté taciturne qu'elle montre parfois, les regrets bannissant le pirate.
Je vous laisse méditer sur son histoire et sur la suite de sa destinée.
J'espère que cela vous inspirera, sachant que je peux très bien jouer avec quelqu'un qui n'aura pas lu toute l'histoire ou qui n'est pas forcément pirate, corsaire ou tavernier (^^)... Les pirates ont d'autres rôles à jouer qu'en mer ou dans des tavernes (si si, j'y crois fermement !)
(en clair, je suis ouverte sur des rencontres avec toutes sortes de personnages, seul le lieu est plus limité - pour l'instant du moins – puisque c'est soit un port (ou une ville quoi!), soit en pleine mer).~~~~~
Comment trouves-tu le forum ? : y' a l'air d'avoir du lourd... ça promet des puissants RP !
Comment as-tu connu le forum ? : en faisant des recherches pour la fac...^^
Crédit avatar et signature (lien vers l'image d'origine et nom de l'artiste dans la mesure du possible) : comme j'ai mélangé pas mal d'images, ce serait difficile de savoir d'où viennent chacune d'elles... so no idea...