[Festivités] Petit larçin entre amis [Prio Dryae]

Ahh, les festivités de Diantra venaient de commencer et tous les nobles et bourgeois s'étaient amssés dans la ville pour en profiter. Autant de bourses riches à voler. Un paradis pour les voleurs de l'acabit d'Aidan qui avait décidé de se remettre à son ancienne activité, ne serait-ce que pour entretenir la forme. Ce n'était pas tant l'argent qu'il cherchait que la satisfaction de réussir son larcin. Il s'était amusé à voler de jolies choses dans les demeures les plus prestigieuses. Il reprenait goût à son acnienne vie, exaltante et malhonnête.

Mais dans cette foule dense, il préférait voler quelques bourses, juste histoire de s'amuser. Sa main se glissait prêt des ceintures et c'était un jeu d'enfants que de délester certains citoyens de quelques écus. Ces idiots regardaient les spectacles de rue, les jongleurs, les acrobates, les dandeurs, qui étaient aussi honnêtes qu'Aidan, mais le cachaient sous leur art.

Ce qui amusait le voleur, c'était que, si il l'avait désiré, il aurait pu lui aussi exercer quelques talents dans la rue. Il n'était pas acrobate, ni danseur, mais extrêmement doué pour dissimuler des choses et les faire réapparaître où il voulait. Une sorte de magicien, un virtuose de la prestidigitation, mais sans aucun pouvoir magique réel. Juste quelques trucs et de la poudre aux yeux.

Sa main se glissa de nouveau à une ceinture. Il ne regardait même pas qui il volait, cela n'avait pas de réelle importance, il avait récolté ce qu'il lui fallait pour la journée. Une nouvelle bourse vint se dissimuler dans ses habits et il quitta la foule pour se positionner dans un coin, ouvrant sa dernière trouvaille avec un frisson d'excitation... Pour découvrir, ébahi, des cacahuètes. Quoi? Des cacahuètes? Dans une bourse? Merde, il aurait du regarder plus attentivement le type à qui il les avait volé... Una veugle difforme d'après ses observations rapides. Oui, voler un infirme, c'était moche, mais qu'importe.

Aidan pesta, contrarié devant ce tour pendable. Il venait de se faire royalement avoir.

- "Petit enfoiré."