La Blanche
Ancien
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Âge : 35
Date d'inscription : 12/07/2009
Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge : Millénaires
Taille : Niveau Magique : Archimage |  Sujet: Aerlinn Merileryn - Protectrice d'Anaëh et Druidesse  Dim 25 Avr 2010 - 18:54 | |
| Nom/Prénom :
Merileryn/Aerlinn
Âge :
Trop d’années, de décennies, de siècles même se sont écoulés depuis sa naissance… Trop pour qu’elle en garde le compte. Une certitude toutefois… Elle vit le Voile recouvrir Anaëh au moins une fois dans son existence.
Sexe :
Féminin
Race :
Elfe
Animal Totem :
Renard Polaire
Particularité :
Ancienne Gardienne réincarnée, elle fait désormais partie intégrante d’Anaëh, au même titre que n’importe quel arbre de cette forêt. Si elle venait à quitter ces Bois Sacrées, sa vie s’arrêterait tel un arbre déraciné.
Par son âge, sa sagesse et ses talents, ses actes et ses mots… Elle est devenue la destination d’un pèlerinage pour les elfes qui doutent, s’interrogent, bien qu’elle ne prétende pas remplacer le Culte de sa Mère… Elle ne fait que la servir.
Alignement :
Elle n’est ni bonne, ni mauvaise… Elle est une Gardienne Millénaire du Jardin de Kÿria, Anaëh.
Métier :
Protectrice d’Anaëh, plus couramment nommée Druidesse.
Classe d'arme :
Magie
Équipement :
Si vous cherchez sur elle des armes, vous ne pourriez qu’être déçu de ce que vous trouverez sur elle, car vous n’y verriez rien, sauf peut-être un petit couteau qui ne semblait pas servir au combat. Elle arbore la forêt avec sur elle qu’une robe élégante mais simple, une sacoche de cuir, contenant des baies, parfois quelques fruits, quelques outils des plus simples, nécessaire aux quotidiens, des plantes médicinales… La seule chose qu’on pourrait considérer comme une arme, c’est un bâton de marche en chêne d’un mètre cinquante, taillé pour laisser penser que des lierres le serpentent, à son sommet, noués par des fines lianes, quatre plumes grande plume d’Actael…
Description physique :
Oh, il ne faut voir dans ses traits aucuns signes de tout le mystère qu’elle dégage, que dans son attitude, ses mimiques parfois, et sa façon de marcher pieds nus dans les bois, ou en tout autre lieu, bien qu’il soit rare qu’elle les fréquente, dansant, semblant même flotter, porter par les herbes jonchant le sol, toujours joyeuse, toujours heureuse… Si vous n’êtes pas hostile à Anaëh, bien entendu.
Ainsi est-elle de taille moyenne, un peu plus d’un mètre soixante dix, mais tout juste, et ses formes ne sont que très peu développé, assez pour qu’on puisse ne pas la confondre avec un mâle de sa race, bien que ses traits soient si fin, et sa démarche si légère qu’il serait bien difficile de la confondre.
Gracieuse et fine, ses rondeurs la rendraient sans saveur pour ces races qui ne semblent attirer que par les femelles vulgaires, aux atours et formes gonflées et pointant avec arrogance… Pour les siens, elle est une beauté remarquable, à bien des égards peu naturel, quoique sa peau ternie, assombrie comme par une longue existence dans ce milieu glacé peu porter confusion dans le cœur des plus jeunes…
Son visage est fin et beau, les traits sont délicats et légers, des yeux d’une surprenante teinte violacé, n’atténuant pas l’effet que l’ensemble provoque… Au contraire, au-delà de joies éternelles, c’est le mystère et le sacré qui semble se dégager de ses traits. Sa chevelure est longue, tressées et à la blancheur de la neige… Ou du pelage de son animal totem. Mais surtout, nul ne saurait se douter que derrière un visage exprimant l’immortelle jeunesse de cette race et du caractère sacré de son existence se cache un esprit qui a plus vu, plus vécu que tellement d’autres en ces bois.
Description mentale :
Il serait bien trompeur de chercher à la cerner en quelques mots, en quelques déductions qui sauraient être en bien des aspects savantes mais qui paraitraient superflues quand elles la concerneraient. Il serait d’abord bien aisé de la considérer comme tous ceux qui se nomment druides, bien qu’elle préfère l’appellation de Protecteurs d’Anaëh… Oh, que les seigneurs n’aient point d’inquiétude, elle ne remettrait pas en cause la légitimité de leur rang, mais elle voit, enseigne même que les druides, et même le plus insignifiant enfant de Kÿria, ont le devoir et la tâche sacrée de protéger et préserver le Jardin Sacré qu’est Anaëh… Il a été maintes fois malmené par le passé, et ce n’est là qu’un motif de plus pour servir cette cause avec plus de dévouement.
Ainsi, elle n’est pas l’asociale et solitaire vagabonde des bois capable de se transformer en animal… Non, bien loin de là… Oh, elle ne saurait s’attarder dans les cités érigées par les siens, que lorsqu’on viendrait à la demander là bas, pour une raison ou une autre. Mais elle ne refuse aucune compagnie, se plaisant à partager des mots, quelques instants et un moment avec quiconque en exprime le désir… Elle se plait à enseigner et à transmettre la sagesse de son histoire… La connaissance acquise par le temps et ce qui fut sa vie. Ne rechigne en aucune façon à partager son éternité… C’est ainsi qu’elle est devenue pour certains, à l’instar des Temples de Kÿria un lieu de pèlerinage où sont posés des questions, des doutes avec le désir de trouver réponses et soulagement, une paix offerte à ceux qui la demandent.
Mais son approche est curieuse et étrange, autant que les histoires à son sujet… Si bien que malgré ses traits, elle joue et s’amuse à paraître comme un pur esprit de la forêt, un fantôme animal même, rencontrant les enfants de Kÿria, égarant les intrus quand ceux là ne justifie pas l’apparition des épines, appartenant à un autre monde mais se plaisant à partager des instants avec ce peuple…
Elle est, à l’instar encore des religieux, la porte parole et l’oreille attentive d’Anaëh… Se plaisant à errer et écouter chanter les arbres millénaires, jusqu’à la jeune pousse qui vient de naître, partageant avec eux les délicieuses mélodies de l’histoire du monde, jouissant de ce lien intense, né de son passé, de cette histoire d’avant sa renaissance.
Le portrait semble merveilleux et délicat… Mais n’y voyez pas là l’entier visage, car la Rose des Bois à deux visages, et son amour infini et entier de ce Jardin, la beauté de ses traits et de sa vision laisse apercevoir une tout autre façade, des épines violentes et dures. Le pacte fut scellé et accepté quand vint le crépuscule de sa tâche divine de Gardienne, à l’aube de cette nouvelle vie… Et des pouvoirs octroyés, de cette nouvelle mission acceptée, elle devint en bien des aspects similaires aux Golems de Pierre, bien qu’elle n’use pas de la force physique titanesque de ceux là, elle sait jouir de son lien privilégié, fort de son passé autant que de son expérience, avec la forêt et sa magie. Quand vient le moment de défendre Anaëh, de quelques braconniers, de quelques bucherons, de quelques pillards, qu’importe la race, car apprenez que si ses préférences vont à la race sylvaine, elle ne saurait rejeter aucun peuple, pas même celui des sombres, se fiant aux actes, usant de ses approches mystiques pour apprendre d’une personne avant de l’approcher… Elle se montre sans pitié aucune, usant de ses sorts pour briser et mettre un terme au carnage sans accorder le moindre regard à ces vies perdues, elles n’en sont pas dignes… Point de remord, point de regret, pas une once d’hésitation… Quand vient l’heure de sauvegarder les bois, elle est un monstre cruel et aveugle.
Histoire :
Il est bien des histoires contées aux sujets de sa naissance… Des mots qui encore aujourd’hui circulent, dans le langage des immortels comme dans le chant des arbres… Retentit encore, au milieu des récits du début du monde, l’apparition de la Rose des Bois.
On dit qu’elle serait un esprit de la forêt… Œuvre de la conception d’Anaëh, non des elfes dont elle prit les traits, voila plus de mille ans, pour d’obscur raison… Elle se serait mêlée aux immortels enfants de Kÿria, parlant déjà leur langage, partageant leurs mœurs et leurs vies… Comme si tout ceci lui était familier. Mais les plus observateurs et curieux virent dans ses instants de solitude se dessiner sur les traits merveilleux une tristesse immense…
On ne sut jamais ce qui rongeait ainsi le cœur de la Rose qui fleurit si soudainement… Et bien rares sont les élus qui purent avoir le récit… Car il n’est là pas une histoire dont elle se vante, non que cela soit un drame, mais elle avait choisit de laisser cela derrière elle pour marcher sur un nouveau sentier…
A ceux là… Elle raconta une histoire qui débuta des siècles avant son apparition, avant que ne commence à retentir la seconde mélodie chantés par les arbres à son sujet… Car si les noms ont changé, comme les corps, elle fut au centre d’une toute autre chanson.
Ce récit était celui d’une jeune fille fasciné par l’Œuvre de sa Mère, rien de surprenant me direz vous… Mais sa fascination, l’adoration était sans faille, et la jeune fille semblait aimer chaque créature qui s’y épanouissait… Offrant son attention à chacune… Elle vécut vie en aucune façon différente de nulle autre… Elle connut l’amour véritable, et sa vie en fut empli pendant bien des décennies…
Mais même la plus délicate et belle fleur finit par vivre un tourment… Et ce passage toujours est marqué par le recueillement, car il faut le savoir les arbres se souviennent et pleurent à chaque occasion leurs semblables disparus, devenus muets et sourds et fous ou bien ceux qui sont morts. Ainsi, la douleur marqua à jamais le cœur de l’elfe quand elle vit les bois tranchés, les animaux fuyant et les arbres agonisant, chantant les funestes derniers instants alors que les haches découpaient leurs chairs… En d’autres endroits même… Il usait de flammes voraces et cruelles, dévorant l’écorce.
Devant ses yeux alors, se découvraient l’espèce qui alors était nouvelle… Avide et sot ils l’étaient, sans respect aucun, et sourd à l’agonie et aux cris suppliants de la nature massacrée, jaloux peut-être que leur Mère n’ait pas obtenu pour eux l’immortalité…
La Fleur élégante du Jardin devint alors Rose, et ses épines se firent impitoyable quand naquit grandissante et violente la colère et la haine de ces monstres infâmes… Et sa magie alors jeune se fit l’écho de son désir, et ce sont bien des vies qui se perdirent dans le Royaume de Tari quand la nature accepta l’aide de cette elfe.
Il y eut d’autres drames, et l’aversion pour ces brutes sans égales, pour ces monstres, se fit grandissante… Elle rencontra même, à l’occasion d’un combat l’un des Gardiens Sylvains… Ces colosses de pierres honorables et craints, qu’elle ne manqua pas d’assister dans sa tâche. Les décennies, les siècles passèrent même… Et en cet instant, il n’est plus que murmure dans le récit… Car il faut demeurer respectueux et cérémonieux quand intervient la Mère de tous… Car devant la dévotion à son Jardin, et son ardeur à le défendre… La Mère, Kÿria, en fit son Bras et sa Voix sur ce monde.
Des siècles durant… Elle se fit Gardienne de Kÿria, et d’Anaëh… Elle put écouter et parler à la Mère, apprenant d’elle ce que même les arbres ignoraient, elle put les écouter confier des histoires que le commun des elfes ne pouvaient entendre, et écouter les histoires même des Gardiens de Pierre, elle put apprécier le moindre murmure, la moindre voix dans ce Jardin, à défaut de voir.
Elle eut bien des occasions de défendre les bois… A l’écart pourtant du monde qui bougeait et changeait… Elle ne pensait guère à agir sur ce monde, préservant le Jardin des tourments du Temps qui s’écoulent et des tentatives audacieuses et régulières des immortels sombres venant d’au-delà des Terres Stériles autant que des mortels créatures de la Péninsule.
Puis à l’Aube du Voile… Alors qu’il s’installait sur Anaëh, des siècles s’étaient écoulés depuis qu’elle vivait du chant de cette forêt, la Mère décida de la libérer de ses obligations… Non sans la remercier de ce sacrifice louable et mémorable… En récompense, la Déesse lui offrit une nouvelle vie à elle… Ou presque.
Un pacte fut passé… Un accord dit-on, entre la Déesse et sa Gardienne… Elle ferait corps avec la Forêt d’Anaëh, ne pourrait la quitter mais elle saurait profiter de sa magie, entendrait plus et mieux que quiconque, exception faite à celle qui prendra sa place, et se souviendrait.
Ainsi s’achève l’histoire qu’elle conta, et que racontent parfois les arbres…
Ainsi donc, elle revint pendant le Voile, sortant d’on ne savait où, avec ce savoir, ses talents et ses pouvoirs qui bien vite furent tournés vers cette forme de magie étonnante qu’était le druidisme… Elle n’eut guère besoin de leçon sur la Nature, et apprit même à celui qu’elle choisit pour son apprentissage certaines choses qu’il ignorait. Elle termina son enseignement moins d’un siècle plus tard, lors d’un voyage dans les régions du nord, où elle trouva là, gisant et mourant ce qui deviendrait son animal totem… Un renard polaire.
Les siècles passèrent, durant lesquelles elle fit bien des rencontres… Du simple vagabond au plus grand protecteur… Instruit des druides actuels, et même des prêtres… Bien vite s’installa cette image et cette réputation de Guide qu’on visitait pour trouver des réponses, quand on s’interrogeait ou doutait. Elle joua progressivement avec son image, profitant de l’image presque fantomatique qu’offrait le renard polaire...
Elle ne manqua pas également de continuer à protéger Anaëh, usant de pouvoir qui, si il n’était pas ceux d’une Gardienne, suffisait à faire trembler et impressionner, selon l’endroit où on se situait… Elle s’installa et errait principalement à Daranovar, où encore aujourd’hui, c’était là-bas qu’on avait le plus de chance de la rencontrer, bien qu’elle n’ait aucune hésitation à se rendre ailleurs, là où on avait besoin, là où on l’appelait ou l’invitait…
En un millénaire, elle était devenue un Esprit Protecteur d’Anaëh… Un Guide Spirituel même…
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