Nom/Prénom : Lanthaloran / Nyrlae
Âge : 456 ans
Sexe : féminin
Race : elfique
Particularité : Rien en particulier, mais méfiez-vous de l’eau qui dort.
Alignement : Neutre bon vis-à-vis des elfes, neutre vis-à-vis des autres races
Métier : Dame protectrice de Daranovar
Classe d'arme : A distance, Nyrlae est archère
Équipement :Comme toute jeune femme de bonne famille qui se respecte, Nyrlae possède de jolies tenues ouvragées, robes à la mode elfique, qu’elle apprécie de porter lorsqu’il faut paraître présentable dans la bonne société. En revanche, elle a hérité de ses parents son goût pour la simplicité et, dès qu’elle le peut, elle troquera ses riches habits un peu trop encombrants pour une tenue plus simple, bien souvent une chemise de toile fine et un pantalon. Archère, elle privilégie les vêtements lui permettant de tirer à l’arc sans souci, aux manches resserrées. Elle possède un arc long et des flèches qu’elle utilise régulièrement en entrainement.
Description physique : Nyrlae a hérité de son père ses yeux d’un bleu azur qui semblent vous sonder lorsqu’elle vous observe. Son regard est souvent impassible, mais ce n’est qu’une façon pour elle de se protéger derrière une certaine froideur. Lorsqu’elle sourit, son visage s’illumine et elle semble alors prendre vie et se révéler telle qu’elle est vraiment derrière son masque d’indifférence. Cependant, si ce n’est avec sa sœur, cela arrive rarement : les rares sourires qu’elle se permet en présence d’autres personnes étant de politesse.
Son visage pâle aux traits délicats est encadré de longs cheveux d’un noir de jais, légèrement bouclés, retenus généralement par un fin diadème d’argent finement ouvragé. Lorsqu’elle tire à l’arc, elle a pris l’ancienne habitude de sa mère de se les natter pour ne pas être gênée.
La jeune femme dégage une certaine grâce, commune à ceux de son peuple. De taille moyenne, sa silhouette élancée rappelle beaucoup celle de sa mère, avec une taille un peu plus fine que nombre d’elfes.
Description mentale :A première vue, Nyrlae semble avoir un tempérament calme et réservé. Douce, réfléchie, son image dans la bonne société est celle d’une jeune femme posée, voir légèrement timide.
Elle a reçu une bonne éducation avec de grands principes tels que la loyauté et la justice, la recherche de la paix pour les siens. Très proche de sa mère, elle a développé les mêmes idées qu’elle concernant les autres races desquelles il faudrait se garder. Cependant, elle est ouverte à la discussion et serait capable d’entendre un autre point de vue, pour peu qu’on lui prouve qu’elle est dans l’erreur.
Car Nyrlae demande des preuves avant de s’avancer. Si elle parait si calme, ce n’est qu’une façade qui cache un tempérament bien plus agité. Pas question d’accepter gentiment tout ce qu’on lui dit, elle a son caractère bien à elle, qui n’est bridé que par son désir d’atteindre une certaine perfection. En effet, elle a la sensation d’avoir déçu son père en n’ayant aucune capacité de magicienne et cherche plus ou moins consciemment à compenser en excellant dans ce qu’elle entreprend. Elle ne se donne aucun droit à l’erreur, son exigence est extrême, ce qui compense le fait que sa mère ait parfois manqué de sévérité avec elle. Elle développe avec sérieux et un certain talent l’archerie, mais s’intéresse aussi à de nombreux autres domaines.
D’un point de vue extérieur, la jeune femme peut donc paraître extrêmement calme, mais c’est parce qu’elle ne cesse de se contrôler pour donner au monde l’image qu’elle pense qu’il attend d’elle. Autant dire que l’opinion de ses parents lui importe beaucoup car elle les prend comme modèles depuis toute petite.
En réalité, Nyrlae fait de gros efforts pour se maîtriser autant. Passionnée par tout et n’importe quoi, elle a bien du mal à ne pas laisser son tempérament de feu l’emporter. Cet idéal de perfection qu’elle poursuit disparaît quand elle est seule et elle peut alors se montrer quelque peu colérique. Exigeante avec elle-même, elle l’est également avec les autres et juge facilement, bien qu’elle ait l’excuse facile. En revanche, si elle a décidé que rien ne pouvait justifier ce qu’elle réprouve, alors elle sera rancunière. Elle a tendance à avoir des idées bien tranchées, mais est capable d’évoluer, pour peu qu’on lui démontre qu’elle a tort sans l’humilier. Passée une première réaction de mauvaise foi, elle sera capable de reconsidérer la question pour peu qu’on lui en ait laissé la possibilité. Têtue, mais ouverte, en somme.
Nyrlae a toujours été très proche de sa mère, Elycia. Tenant d’elle sa passion pour l’archerie, passant autant de temps que possible avec elle, elle hérite aussi de nombre de ses idées sur sa façon d’appréhender le monde. La disparition d’Elycia plongera la jeune femme dans une incompréhension vis-à-vis des siens : pour elle, sa mère n’est pas morte. On ne l’a pas retrouvée, alors, elle vit encore, quelque part… Nyrlae n’en parle pas, pourtant, consciente qu’on lui répondrait qu’elle s’accroche à des chimères. Elle souffre en silence, opposant à cet événement un visage d’indifférence feinte.
Par rapport à son père, Nyrlae s’est toujours montrée distante. Elle pense l’avoir déçu en ne montrant aucun don pour la magie et a du mal à communiquer avec lui, car il la met face à son échec, ce qui lui est difficilement supportable. Elle l’aime cependant beaucoup, même si, comme lui avec elle, elle a du mal à le montrer. Elle a hérité de sa réserve en matière de sentiments, ce qui ne les aide pas à garder le contact ensemble. Pourtant, voir la réaction de son père depuis la disparition d’Elycia lui donne envie de se rapprocher de lui pour tenter de soulager sa douleur. Un souhait qui risque de peiner à se réaliser si elle continue à afficher un masque de détachement à tout ce qui l’entoure pour se préserver.
Avec Elya, sa petite sœur, la jeune femme se montre un peu plus ouverte, dévoilant plus facilement son caractère. Pourtant, cela a mis du temps à être ainsi. Nyrlae a longtemps été jalouse de cette gamine qui avait des dons en magie. Elle savait que ce n’était pas juste envers sa sœur qui avait simplement été mieux dotée à la naissance et qui n’y était pour rien, mais c’était plus fort qu’elle. Elle avait toujours voulu être digne d’attention aux yeux de son père et voilà qu’Elya y parvenait bien mieux qu’elle ! Fidèle à sa façon de se comporter sagement, Nyrlae garda ce sentiment pour elle. Mais sa sœur devait sans doute s’en apercevoir, à moins qu’Elya ne soit trop écervelée pour s’en rendre compte… Son ainée se le demandait parfois.
Tout changea entre les sœurs lorsque Elya, voulant dépasser ses limites, manqua de trépasser. L’incident secoua quelque peu Nyrlae qui prit conscience que la magie était peut-être la clef pour obtenir l’attention de son père mais qu’il fallait aussi en payer le prix. Se rapprochant spontanément de sa sœur affaiblie, la jeun femme se montre finalement bien plus naturelle avec elle qu’avec quiconque. Elle essaye de tempérer un peu l’enthousiasme innocent de sa cadette mais apprécie cette bouffée d’oxygène dans sa façon de voir les choses, habituellement si rangée. A présent, les deux sœurs sont bien plus liées que par le passé, s’étant encore rapprochées à la disparition de leur mère.
Histoire :Nyrlae est la fille de Dyarque, seigneur protecteur de Daranovar et Elycia. Elle eut une enfance tranquille et plutôt banale pour une jeune elfe dans un tel milieu. Elle apprit avec application les bonnes manières qui seyaient à son rang, travailla assidument la lecture, l’histoire, la géographie, s’intéressa aussi aux chiffres, aux sciences de toute sorte… Forcément, à force de se lancer dans tout et n’importe quoi, elle ne put tout approfondir. Mais le temps n’était pas un ennemi et elle choisit de ne pas se limiter, estimant qu’au fil des années, elle se perfectionnerait petit à petit. Après tout, elle n’était pas pressée : perfectionniste et donc rarement satisfaite de l’état de ses connaissances, mais elle était persévérante.
La jeune femme s’intéressa plus particulièrement au dessin et au chant, matières dans lesquelles elle était plutôt douée, mais, surtout, ce qui comptait avant tout à ses yeux était l’archerie. N’ayant pu suivre la voie de la magie aux côtés de son père, elle suivit sa mère et devient une archère de talent garce à leurs entrainements réguliers. Développant ainsi une grande complicité avec Elycia, la fillette n’était pourtant jamais aussi heureuse que lorsque son père venait assister à leurs entrainements et l’encourageait. Mais Nyrlae n’aimait pas l’archerie uniquement par désir de faire plaisir à ses parents. Non, elle trouvait dans cette activité une façon de s’apaiser et d’apprendre la maîtrise de soi qui lui était si chère.
Lorsqu’elle fut en âge de comprendre ce dont il s’agissait, sa mère décida qu’il était temps de la faire participer à la mise en place de l’archemagie. S’intéressant à cela comme à toute nouveauté, Nyrlae se prêta au jeu bien volontiers, testant les flèches enchantées avec plaisir. Elle donna également son avis sur les sorts proposés, tout en sachant pertinemment qu’avec le peu d’expérience qu’elle avait, il y avait peu de chance pour qu’elle ait une idée exceptionnelle. Mais comme dans tout ce qu’elle entreprenait, elle s’investissait consciencieusement. Elle accompagna ainsi sa mère jusqu’à Lanthaloran, afin de voir comment travaillait le forgeron recruté pour forger les pointes de flèches. Enfin, pouvoir travailler aux côtés de son père lui plaisait aussi beaucoup, même si elle se montrait toujours aussi réservée.
Lorsque sa petite sœur naquit, Nyrlae fut tout d’abord ravie d’avoir une future compagne de jeu, mais déchanta très vite quand elle s’aperçut que son père s’intéressait beaucoup à Elya pour ses dons en matière de magie. Reconnaître qu’une autre s’en sortait mieux qu’elle dans ce domaine fut assez difficile pour la jeune femme qui cherchait toujours la perfection mais elle tâcha de garder son amertume pour elle. Tout cela changea cependant lorsque la cadette dépassa ses limites en magie et en paya le prix fort. Nyrlae se rapprocha d’elle pour la soutenir, en voulant quelque peu à son père de n’avoir pas su empêcher qu’Elya aille trop loin. Le temps passant, les deux sœurs se rapprochèrent beaucoup et l’ainée pardonna à Dyarque qui semblait culpabiliser bien suffisamment comme cela.
Quelques temps plus tard, survinrent les premières réussites de l’archemagie. Jusqu’à cinq types de flèches virent le jour et Nyrlae fut fière d’avoir participé à un aussi beau projet. La vie souriait à la jeune femme et rien ne semblait pouvoir entacher cette douce félicité. Pourtant, survint un drame auquel elle n’avait pas été préparée. Au beau milieu du printemps, sa mère disparut. Nyrlae, au début, ne crut pas cela possible, pensant qu’Elycia reviendrait vers les siens, évoquant la raison qui l’avait poussée à s’éloigner aussi subitement. Pourtant, l’elfe ne réapparut pas et sa fille dut se faire une raison. Bien qu’elle pense toujours que sa mère reviendra tôt ou tard, elle garde cela pour elle, ne voulant ajouter à la détresse de son père. Elle ne comprend pas qu’il ne l’attende pas avec espoir mais n’ose lui faire part de sa vision des choses.
Vint le conseil des seigneurs protecteurs auquel participait Dyarque… Nyrlae avait l’étrange impression qu'une page allait se tourner, pour le peuple elfique, mais aussi pour elle en particulier.
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